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Don D'organes


Messages recommandés

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  Sarvok a dit :
Une question qui va peut-être paraître conne : peut-on à la fois faire "don" de ses organes post-mortem et, une fois son cadavre dépouillé de toutes les organes demandées, en faire don à la science ? Peut-être n'y a-t-il aucune utilité ?
Un beau squelette peut s'avérer très utile pour l'étude de l'anatomie.
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  Arn0 a dit :
Mais dans ce cas là aussi on décide pour le mort. Si on choisit de ne pas cédé les organes d’une personne qui les aurait cédé on viole autant sa volonté que dans le cas contraire. Pourquoi privilégier le non don alors ?

Parce que si tu meurs, et que je prends un objet qui t'appartient sans que tu me l'ais explicitement donné, c'est du vol. Même si tu voulais me le donner.

Invité Arn0
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  leprof a dit :
Parce que si tu meurs, et que je prends un objet qui t'appartient sans que tu me l'ais explicitement donné, c'est du vol. Même si tu voulais me le donner.
Mais tes objets vont bien par défaut à la famille, non ? Est-tu contre cette pratique ?

Et puis dans ce cas là on fait quoi du corps? On le laisse sur place là ou il est mort? Le corps revient déjà par défaut à la famille. Pourquoi un traitement spécial pour la prise d’organe ? Pourquoi la famille aurait le droit d'incinérer le corps ou de l’enterrer (le donner à manger au vers) mais pas d'en prélever des organes?

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  Arn0 a dit :
Mais tes objets vont bien par défaut à la famille, non ? Est-tu contre cette pratique ?

Et puis dans ce cas là on fait quoi du corps? On le laisse sur place là ou il est mort? Le corps revient déjà par défaut à la famille. Pourquoi un traitement spécial pour la prise d’organe ? Pourquoi la famille aurait le droit d'incinérer le corps ou de l’enterrer (le donner à manger au vers) mais pas d'en prélever des organes?

Oui, c'est le même problème que pour le don. Ta famille (ou un autre tiers) n'a pas a décidé à ta place ce que tu veux qu'on fasse de ton corps après la mort.

Invité Arn0
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  leprof a dit :
Oui, c'est le même problème que pour le don. Ta famille (ou un autre tiers) n'a pas a décidé à ta place ce que tu veux qu'on fasse de ton corps après la mort.
Donc on fait quoi? On laisse les corps là où ils sont morts? On supprime les héritages sans testament? Et comme ce que tu dis s’applique autant à l’état ça veut dire qu’une maison propriété d’un mort sans testament devrait être laisse à l’abandon ?
Posté
  Arn0 a dit :
Donc on fait quoi? On laisse les corps là où ils sont morts? On supprime les héritages sans testament? Et comme ce que tu dis s’applique autant à l’état ça veut dire qu’une maison propriété d’un mort sans testament devrait être laisse à l’abandon ?

D'ou l'intéret d'être bien sur des volontés du mort, y compris pour sa maison. Ce qui me gène c'est qu'étant mort, des gens décident de tout à ta palce, c'est bien le débat de départ non ?

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@Leprof:

Des gens veulent des organes. D'autres sont pret a vendre. ( le marche principal etant celui des reins) . Voila un marche, peut importe la maniere ou l'objet. A Partir de la, interdire la vente revient a imposer un prix de 0, qui va necessairement cree une penurie. C'est pareil pour l'essence(74 ) ou les loyers ( penurie de logements a cause du controle des loyers).

Maintenant voila ce qu'en dit Gregory Mankiw de http://gregmankiw.blogspot.com/ ( oui le prof de Harvard , qui a ete conseiller de Bush [mais a demissione] , et qui a un super bouquin d'eco que je te recommande: Principes d'economies. )

http://gregmankiw.blogspot.com/2006/05/kidney-shortage.html

http://gregmankiw.blogspot.com/2006/06/pos…y-shortage.html

Ici un PDF de Gary Becker ( prix nobel ) sur le sujet : http://home.uchicago.edu/~gbecker/Marketfo…ecker_Elias.pdf

  Citation
Case Study

Should There Be a Market in Organs?

On April 12, 2001, the front page of The Boston Globe ran the headline "How a Mother's Love Helped Save Two Lives." The newspaper told the story of Susan Stephens, a woman whose son needed a kidney transplant. When the doctor learned that the mother's kidney was not compatible, he proposed a novel solution: If Stephens donated one of her kidneys to a stranger, her son would move to the top of the kidney waiting list. The mother accepted the deal, and soon two patients had the transplant they were waiting for.

The ingenuity of the doctor's proposal and the nobility of the mother's act cannot be doubted. But the story raises some intriguing questions. If the mother could trade a kidney for a kidney, would the hospital allow her to trade a kidney for an expensive, experimental cancer treatment that she could not afford otherwise? Should she be allowed to exchange her kidney for free tuition for her son at the hospital's medical school? Should she be able to sell her kidney so she can use the cash to trade in her old Chevy for a new Lexus?

As a matter of public policy, people are not allowed to sell their organs. In essence, in the market for organs, the government has imposed a price ceiling of zero. The result, as with any binding price ceiling, is a shortage of the good. The deal in the Stephens case did not fall under this prohibition because no cash changed hands.

Many economists believe that there would be large benefits to allowing a free market in organs. People are born with two kidneys, but they usually need only one. Meanwhile, a few people suffer from illnesses that leave them without any working kidney. Despite the obvious gains from trade, the current situation is dire: The typical patient has to wait several years for a kidney transplant, and thousands of people die every year because a kidney cannot be found. If those needing a kidney were allowed to buy one from those who have two, the price would rise to balance supply and demand. Sellers would be better off with the extra cash in their pockets. Buyers would be better off with the organ they need to save their lives. The shortage of kidneys would disappear.

Such a market would lead to an efficient allocation of resources, but critics of this plan worry about fairness. A market for organs, they argue, would benefit the rich at the expense of the poor because organs would then be allocated to those most willing and able to pay. But you can also question the fairness of the current system. Now, most of us walk around with an extra organ that we don't really need, while some of our fellow citizens are dying to get one. Is that fair?

  Citation
Postrel on the Kidney Shortage

In today's LA Times, Virgina Postrel, an economics writer and kidney donor, makes the case for allowing the price to bring supply into balance with demand:

More than 66,000 Americans are languishing on the national waiting list for kidneys — 10 times the number of kidneys transplanted from deceased donors each year. And the list keeps growing, with a queue of more than 100,000 expected by 2010….

The most obvious way to increase the supply of any scarce commodity — paying more for it — is illegal. Federal law blocks transplant centers, patients and insurers from compensating donors in an above-board process, with full legal and medical protections. The growing and inevitable "transplant tourism" industry, and even shadier organ brokers, are the kidney equivalents of back-alley abortionists.

Legalized financial incentives would encourage more people to volunteer their organs. Donors would probably still be relatively rare, just as surrogate mothers are. Many, like me, would still help out without payment, just as some people get paid for giving blood or fighting fires while others do it for free.

Paying donors need not hurt the poor, any more than paying dialysis centers does. Compensation could, in fact, help low-income Americans, who are disproportionately likely to suffer from kidney disease.

Lire les commentaires des deux billet aussi.Tres interessant.

Posté
  Morrisson a dit :
@Leprof:

Des gens veulent des organes. D'autres sont pret a vendre. ( le marche principal etant celui des reins) . Voila un marche, peut importe la maniere ou l'objet. A Partir de la, interdire la vente revient a imposer un prix de 0, qui va necessairement cree une penurie. C'est pareil pour l'essence(74 ) ou les loyers ( penurie de logements a cause du controle des loyers).

Maintenant voila ce qu'en dit Gregory Mankiw de http://gregmankiw.blogspot.com/ ( oui le prof de Harvard , qui a ete conseiller de Bush [mais a demissione] , et qui a un super bouquin d'eco que je te recommande: Principes d'economies. )

http://gregmankiw.blogspot.com/2006/05/kidney-shortage.html

http://gregmankiw.blogspot.com/2006/06/pos…y-shortage.html

Ici un PDF de Gary Becker ( prix nobel ) sur le sujet : http://home.uchicago.edu/~gbecker/Marketfo…ecker_Elias.pdf

Lire les commentaires des deux billet aussi.Tres interessant.

Merci, je vais lire tout cela à tête reposée.

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