labbekak Posté 10 juillet 2006 Signaler Posté 10 juillet 2006 Elisabeth Lévy remerciéede France-Culture David Kessler, le patron de France-Culure, a décidé d'arrêter l'émission d'Elisabeth Lévy (photo), 'Le premier pouvoir", consacrée au médias et qui rencontrait pourtant un franc succès. SUCCESSEUR de Laure Adler à la tête de France-Culture depuis septembre 2005, David Kessler vient de décider l'arrêt de l'émission "Le Premier pouvoir", animée par la journaliste Elisabeth Lévy. Diffusée le samedi matin de 8h10 à 9h, l'une des meilleures audiences de la station, "Le Premier pouvoir", consacré aux médias, décortiquait chaque semaine le fonctionnement de ce "contre-pouvoir devenu pouvoir à part entière". Le traitement des affaires Dieudonné, Gaymard ou Clearstream, l'invention de la télé berlusconienne, l'information compassionnelle, autant de thèmes qui furent abordés tout au long de l'année en présence d'intervenants réguliers tels que Philippe Cohen, Antoine Perraud ou Nicolas Weill. Consternation Collaboratrice indépendante de Marianne et du Point, Elisabeth Lévy exprime aujourd'hui sa profonde consternation. "Je ne comprends pas. l y avait encore certaines imperfections, mais je pensais vraiment avoir répondu au cahier des charges fixé, à savoir produire une réflexion de fond sur la place des médias aujourd'hui. Il est pour moi évident que l'on peut concilier un point de vue, il est vrai pessimiste et critique sur le discours médiatique, avec une réelle pluralité et un souci pédagogique." Des invités prestigieux comme Jean Baudrillard ou le philosophe Peter Sloterdijk avaient été reçus, et aujourd'hui, nombre d'acteurs du milieu intellectuel, de l'historien Pierre Nora au "médiologue" Régis Debray, déplorent l'arrêt de ce rendez-vous polémique attendu. "Le tourbillon de l'immédiateté" Joint par téléphone ce matin par Le Quotidien Perm@nent novelobs.com au sujet des motifs de sa décision, David Kessler avance qu'une "émission hebdomadaire sur les médias ne permet pas d'entretenir un rapport rationnel à l'actualité, et se trouve nécessairement prise dans le tourbillon de l'immédiateté". "Je reconnais que cette émission était très écoutée, ajoute le directeur de la station. Mais l'audience n'est pas le critère essentiel de France-Culture. Notre priorité est la cohérence des programmes et la définition des sujets qui ont de l'importance. Il y a des sujets dont on ne parle jamais: l'économie de la culture, par exemple. Je compte y remédier prochainement." Dernières diffusions de l'émission le 15 juillet prochain avec un "Où va France-Inter?" en présence de Frédéric Schlesinger, et le 22 juillet pour un bilan de l'émission. Peut-on encore critiquer les médias dans les médias? Une question devenue d'un intérêt général brûlant, qui ne manquera pas d'être abordée. M.E.
Ash Posté 10 juillet 2006 Signaler Posté 10 juillet 2006 Il continue ce qu'il a commencer, rien de plus cohérent. A force de virer les meilleurs, il récoltera la pire tare d'auditeurs.
Ash Posté 19 juillet 2006 Signaler Posté 19 juillet 2006 La réponse de la concernée sur le blog de DS : Premier POuvoir : Inventaire avant liquidation9 juillet 2006, par Elisabeth Lévy Merci à tous ceux qui ont pris du temps pour discuter de la suppression de cette émission. Je sais parfaitement qu’elle était critiquable et il serait non seulement ahurissant mais assez peu conforme à ce que je m’efforce d’être de m’en offusquer. Par ailleurs, on peut me reprocher beaucoup d’erreurs mais il m’est intolérable que l’on mette en doute mon intégrité. Je me suis parfois « fait trimballer » par des invités, j’ai fréquemment eu l’esprit de l’escalier, j’ai très souvent, surtout au cours de la première saison, eu du mal à organiser le pluralisme. Bref, je me suis souvent trompée. Mais j’ai toujours été honnête - y compris en doutant en permanence de mes propres points de vue. (Je n’y ai aucun mérite : cela m’a toujours semblé plus facile). Si j’avais eu en tête le souci de mes intérêts, si j’avais, comme semblent le penser certains, eu le souci de ménager les puissants, Le Premier Pouvoir reprendrait peut-être en septembre…mais peut-être ne sauriez-vous même pas que l’émission existe. (Elle existe encore pour deux semaines !). Et si j’étais aussi « politiquement correcte » que ça, j’aurais sans doute un point de chute pour la rentrée : après tout, même le directeur de FC admet que l’émission était « très écoutée ». Dans d’autres stations, cette écoute se traduirait en bénéfices : je devrais crouler sous les propositions ! (CE n’est malheureusement pas le cas et je m’interroge à vrai dire sur la possibilité, à terme, de gagner ma vie en exerçant ce métier comme j’entends l’exercer ; pour la danse classique, c’est un peu tard, mais peut-être pourrais-je apprendre à faire la cuisine ?)). PS/ J’écris ce texte pendant que l’équipe de France joue la finale de la coupe. Pourtant, j’aime le foot et je suis plutôt patriote. Mais ce n’est pas mon jour (ou pas mon année)…j’aurais beaucoup aimé faire une émission sur l’overdose footballistique que nous ont infligés les médias (c’est devenu très chic à Boboland de « supporter » l’équipe de France)….Disons que mon abstention en ce grand soir est ma façon de traiter le sujet. Avant de rentrer dans le vif du sujet, une précision à l’intention de François M. et de Christophe Thill. Au-delà de mon émotion -dont j’admets bien volontiers qu’elle ne vous concerne en rien et dont je vous prie d’excuser la manifestation involontaire- ma réponse ne visait pas un « adversaire dont on ne sait absolument rien » (et dont je ne sais toujours rien) mais quelques lignes lapidaires qui me semblaient et me semblent toujours résumer de façon assez méprisante deux années de travail acharné. Contester, critiquer, discuter, d’accord, mais je ne crois pas conforme à l’esprit de nos discussions de rabaisser. J’ai effectivement été blessée que mon travail soit ainsi condamné en trois phrases qui me semblaient avoir été écrites pour « faire mal ». J’ai donc commis une erreur factuelle. François M. ayant décrété que le seul avantage de l’émission avait été de lui faire connaître le BBB, j’ai cru que c’était la seule qu’il avait entendue : wishfull thinking…C’était évidemment moins désagréable pour moi. Autant pour moi donc, François M. a donc, souvent ou quelquefois, écouté l’émission - et c’est la seule chose intéressante qu’il y a apprise. Je le déplore, mais c’est son droit. Pour ne citer que les exemples qui me viennent en tête, sans doute n’est-il d’aucun intérêt que des personnes occupant des postes de responsabilité dans des rédactions de télé aient affirmé dans cette émission : « à la télé on n’a pas le temps de réfléchir » (Paul Nahon, en septembre : le plus amusant est que cette émission sur « l’information émotionnelle » m’a valu d’être insultée sur les sites « dieudonnistes » mais que personne n’a relevé cette phrase extraordinaire) ; de même sans doute n’est-il d’aucun intérêt qu’au cours de l’émission consacrée au traitement du Tsunami, j’aie diffusé un extrait de la grande émission de France 2 présentée conjointement par Arlette Chabot et Michel Drucker ; on y entendait Drucker se pencher vers Chabot et lui glisser, sur le ton de la confidence « Alors Arlette, c’était bien, hein ? On recommencera »…). Je persiste à penser que cela « avait de l’intérêt » mais je peux me tromper… Pour conclure sur ce point, vous n’avez pas dit, je vous en donne acte, François M., que « vous étiez heureux » de l’arrêt de cette émission mais que vous ne la regretteriez pas. Il y a là une nuance que j’aurais dû apprécier. Enfin, je suis très flattée que vous ayez aimé mes prestations télévisées (que vous « regretterez » peut-être puisque l’émission s’arrête…) mais je dois vous dire qu’il s’agissait de la même personne et que j’étais, par définition, plus libre dans une émission dont j’étais la productrice que sur le plateau de FOG : non pas que j’y aie jamais subi de « censure » idéologique, mais mon temps de parole était bien plus restreint (j’en profite pour dire que l’une des qualités de FOG, de plus en plus rare dans ce monde, est qu’il a vraiment du goût pour les points de vue les plus « inconvenants » ou « divergents », y compris, ce qui est souvent le cas me concernant, quand il ne les partage pas). Bref, je regrette, François M., que vous ne regrettiez pas Le Premier Pouvoir…mais on ne va pas en faire un fromage ! Je ne saurais par ailleurs répondre à tous les arguments dans ce texte, déjà bien trop long. Je me limiterai à quelques points. (Par ailleurs, la dernière émission, diffusée le 22 sera justement consacrée à un bilan critique). - J’ai choisi, dans cette émission, d’assumer mon point de vue. Je l’ai souvent dit, je crois que tous ceux (et en particulier les jeunes journalistes) qui prétendent ne pas en avoir, ont le point de vue de tout le monde ou celui que la bienséance impose à un instant t. Je ne regrette pas ce choix, mais je sais que je n’ai pas toujours trouvé la bonne distance et la bonne façon d’exprimer mes idées. Je regrette vraiment d’avoir parfois donné l’impression, au cours de la première « saison » notamment, que la messe était dite avant de commencer. J’ai appris en marchant -et en écoutant mes auditeurs qui ne m’ont jamais fait de cadeau. (Circonstance atténuante, Monsieur le Président : il fallait aussi apprendre un langage ! Que Gilles Casanova soit remercié pour m’avoir accompagnée dans cet apprentissage) - Sur l’affaire Gaymard (j’y reviendrai dans la dernière émission). En préambule, je rappellerai que s’insurger contre le lynchage d’un homme politique au moment où sa carrière s’arrête n’est pas particulièrement « habile » tactiquement (du reste, taper sur un homme qui a le front d’être catholique et père de huit enfants ne me paraît pas particulièrement subversif) ; par ailleurs, je n’ai aucun contact avec Monsieur Gaymard et je ne partage nullement ses idées ; en revanche, et je le maintiens, le caractère à la fois moutonnier et lyncheur des médias dans cette affaire méritait d’être souligné (c’est assez facile de chasser en meute et les protestations vertueuses de journalistes qui acceptent n’importe quoi par ailleurs de leurs propres patrons m’ont effectivement mise hors de moi). Cela dit, je me « suis plantée » : primo, parce que les auditeurs ont entendu que je « défendais » Gaymard et son appartement insensé (alors que je ne parlais que du traitement d’icelui) ; deuxio, je crois qu’à ce moment là (au printemps dernier, je crois), je n’avais pas trouvé le positionnement juste et que, dans ma façon de mener le débat, je rendais sans doute difficile l’expression de positions antagonistes ; tertio, parce que je n’ai pas saisi l’occasion qui m’était offerte (qui nous était offerte à tous) d’ouvrir le débat sur la difficulté, pour les journalistes, de trouver le bon équilibre dans leur rapport au pouvoir politique. On peut s’insurger contre le « goût du sang » sans oublier que les médias -ou plus exactement les journalistes- ont effectivement le devoir de dévoiler les errements des politiques. - J’aimerais remercier Etienne Chouard pour la rare générosité intellectuelle avec laquelle il défend la liberté de ceux qui ne pensent pas comme lui - et aussi pour le fait qu’il a observé les progrès de l’émission (progrès largement dus aux critiques que l’on m’a faites). Sur « la critique radicale », autre plantage : j’ai fait une très mauvaise émission et je n’en disconviens pas ; peut-être aurai-je l’occasion d’en parler avec les intéressés, mais je dois dire que leur façon d’ignorer l’émission quand, de leur point de vue, ils auraient eu à en dire quelque chose de positif, m’a toujours un peu déconcertée (de même que leurs « compte-rendus » assez étranges et leurs interprétations presque toujours malveillantes). Par ailleurs, me présenter comme « un valet du grand capital » (je caricature pour faire court), alors que, contrairement à un certain nombre d’entre eux, je ne dispose d’aucun revenu fixe, était pour le moins erroné. Mon désaccord avec eux est le suivant : pour moi, la maladie des médias vient beaucoup plus du conformisme idéologique, de la paresse intellectuelle, du prêt-à-penser et de la lâcheté généralisée (je le vois ces jours-ci) que de la propriété du capital. Je me trompe peut-être : cela ne fait pas de moi un suppôt de Dassault ou Lagardère, et cela ne fait pas non plus de Dassault ou Lagardère les deus ex- machina diaboliques qui mettent tout le monde au pas (entre nous, le conformisme « altérophile » me paraît aussi ennuyeux que celui du marché). D’ailleurs, la perplexité de certains « fans » d’Acrimed ces jours-ci est assez rigolote : comment se fait-il que cette amie des puissants ait été virée ? Quant à inviter Serge Halimi (ce que j’ai tenté) et Henri Maler, j’aurais certainement dû le faire. Dans une autre vie…(je suis évidemment prête à débattre avec eux dans le cadre qui leur conviendra). Vous me pardonnerez donc, cher Etienne Chouard, de ne pas suivre votre conseil. Tout d’abord, je ne suis pas sûre d’être aussi « froide et glacée » que j’aimerais l’être, et je préfère l’avouer, je n’ai pas le courage d’ajouter la peur de ne pas être à la hauteur à la tristesse Pour la dernière émission, il n’y aura pas d’invité (mais mes petits camarades). J’essaierai, le plus honnêtement possible, d’offrir à une émission déjà condamnée, un procès équitable. (Et si vous avez des souvenirs précis de propos qui vous ont agacé, indigné…faites le moi savoir car c’est assez lourd à préparer). - Sur mes invités qui « parfois », n’étaient pas « toujours » du même bord idéologique que moi : je tiens à votre disposition la liste de mes invités et je suis prête à pointer ceux qui répondent à cette définition (d’ailleurs, j’aimerais bien, par moments, avoir un « bord idéologique » : si ma critique de la gauche me range dans le camp de « la droite », autant arrêter de compter jusqu’à 3). Je n’appartiens à aucun « camp ». J’assume parfaitement d’avoir soutenu Jean-Pierre Chevènement pendant quelques mois (ce qui, j’en conviens, est bien plus grave que d’avoir célébré Pol Pot ou Mao), mais, malgré le respect et l’affection que j’ai pour lui, je ne partage plus aujourd’hui un grand nombre de ses idées. J’admets par ailleurs que je ne suis pas une adoratrice enthousiaste du monde dans lequel je vis ; ce « pessimisme » me vaut d’être décrite comme « réac », ce qui pour certains est le synonyme de « critique ». De fait, je n’ai pas souvent trouvé l’occasion d’applaudir les médias (il faudrait se demander pourquoi les collaborateurs de l’émission les plus éloignés de moi ne l’ont guère trouvée non plus). Ce côté « grognon » peut exaspérer et il m’empêche peut-être de noter les évolutions positives. Que mes « critiques » admettent au moins que ce n’est pas une position si confortable ( je les invite par ailleurs à lire les œuvres de mon regretté ami Philippe Muray, immense écrivain mort en mars dernier). - Ce n’était pas si facile de trouver des gens qui acceptent de venir dans une émission où ils pouvaient penser qu’ils n’avaient pas grand-chose à gagner - et je remercie tous ceux qui « s’y sont collés ». Enfin, cher Daniel, merci, tout d’abord, d’avoir annoncé et contesté la suppression du Premier Pouvoir (beaucoup de gens me disent que c’était avec ASI, l’un des rares lieux où l’on parlait des médias sans concessions). Merci aussi de m’avoir fait rire avec ton dernier commentaire. Cette décision, dis-tu, aurait eu un autre sens si on avait simplement changé de producteur (producteureuuh) ; je ne le crois pas, et pas simplement par hypertrophie narcissique, mais simplement parce que j’ai honoré mon contrat avec la chaîne et qu’on peut difficilement accepter qu’un directeur décide de changer de tête sans raison particulière. David Kessler me dit d’ailleurs que sa décision de supprimer une émission « très écoutée » n’a rien à voir avec ma personne - je lui en donne acte. Cette question de l’audience est assez compliquée : nous avons assez râlé contre « la tyrannie de l’audimat » et, en même temps, quel doit être, pour le patron d’une chaîne qui ne dépend pas de la publicité, le critère de ses choix ? (J’ai posé la question à Frédéric Schlesinger dans l’émission diffusée samedi prochain). Je ne répondrai donc que sur le fond à l’argument du Directeur de FC. Les médias, m’a-t-il dit à plusieurs reprises, ne sauraient être le thème d’une émission car il est selon lui impossible d’échapper à deux travers : la connivence d’un côté, la posture de procureur de l’autre. Sur le premier point, je crois avoir répondu (si j’ai été « connivente », il faut admettre que je suis idiote !). Sur le second, il me semble avoir considérablement évolué, notamment depuis septembre. J’en profite pour manifester sur ce point ma gratitude à Philippe Cohen pour son amitié intransigeante, sa rigueur intellectuelle, son intégrité morale, son humour salvateur et…les heures de discussion ! Il m’a également indiqué qu’une émission sur les médias ne pouvait échapper aux travers de la médiatisation (une émission sur la politique échappe aussi difficilement à la politisation). Je regrette de ne pas avoir eu le réflexe de lui répondre que c’est sur France Culture qu’elle peut le mieux y échapper (y a-t-il de la pub sur France 5 ?) Je persiste à penser qu’on ne peut pas penser le monde d’aujourd’hui sans penser les médias. Si la critique des médias est expulsée des médias, (au profit d’un traitement gentillet qui ne gêne personne), elle n’aura plus aucun impact. Le plus triste est que beaucoup de professionnels des médias l’ont compris. Quant à moi, je suis désormais « mordue » : je n’ai nullement l’intention d’abandonner ce champ de réflexion. Merci à vous tous pour le cadeau précieux que j’ai reçu sur BBB : la certitude que nous sommes nombreux (enfin, j’espère…) à savoir qu’un monde sans désaccord, sans divergence, sans polémique serait irrespirable. Elisabeth Lévy PS/ Je suppose que ce texte est bien trop long pour BBB. J’aimerais que les principaux intéressés le reçoivent. Par ailleurs, si le médiateur-intercesseur-modérateur-racourcisseur me propose des coupes, pas de problème ! PS/ Encore un mot personnel pour Guy Birenbaum qui, à en croire ce qu’on m’a souvent rapporté, ne me voue pas une grande affection. Sa protestation n’en est que plus précieuse… http://www.bigbangblog.net/breve.php3?id_breve=204
ricotrutt Posté 20 juillet 2006 Signaler Posté 20 juillet 2006 mouais, moi je parie pour une affaire extra-conjugale qui a mal tourné…
Invité jabial Posté 20 juillet 2006 Signaler Posté 20 juillet 2006 Si c'était le cas on ne la virerai pas.
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