Aller au contenu

Question Biologie


Nick de Cusa

Messages recommandés

Posté

Très hors sujet, même pour la taverne, mais je suis dévoré par la curiosité. Questions:

1. Y-a-t-il, des obstacles insurmontables à

1.a. extraire le noyau non fécondé d'un ovule de Mme Jeannette A.?

1.b. débarasser un spermatozoïde anonyme de son noyau propre?

1.c. remplacer le noyau original du sprematozoïde par celui extrait de l'ovule de Jeannette A.?

1.d. féconder in vitro ou par ICSI un autre ovule de la même Jeannette A. avec le spermatozoïde ainsi constitué?

2. Obtiendrait-on ainsi un clône de Jeanette A.? Sinon, du moins qqn très proche d'un clône de Jeannette A.?

3. Une procédure similaire, mais en commençant par remplacer le noyau d'un ovule anonyme par celui d'un spermatozoïde de Jean P., puis de le féconder avec un autre spematozïde de Jean P.?

4. Pourquoi ces possibilités ne sont-elles jamais évoquées, même pour des animaux? J'en conclue qu'il existe un impossibilité majeure, mais où se situe-t-elle?

Posté
J'en conclue qu'il existe un impossibilité majeure, mais où se situe-t-elle?

Jeannette est partie en voyage et Jean, fervent supporter des Bleus, s'est bouffé les couilles en voyant le résultat de la coupe du monde de foutechebol cette année.

Posté

L'indentitié génétique d'une personne est définie par 23 paires de chromosomes, soit 46 chromosomes. Ces chromosomes sont porteurs des gênes. Il existe de nombreuses variantes (allèles) du même gêne (certains sont dominants, d'autres recessifs, etc.)

Donc, chaque être humain possède deux allèles de chacun de ses gênes, c'est ce qui constitue sa singularité.

Lors de la production des cellules sexuelles, ovule ou spermatozoide, il y a distribution aléatoire des chromosomes et réduction de moitié de la quantité de matériel, il ne reste plus que 23 chromosomes et 1 allèle par gène.( C'est l'association des noyaux du spermatozoide et de l'ovule qui permettra au nouvel individu de bénéficier des 2X23 = 46 chromosomes nécessaires.)

L'important, c'est que chaque spermatozoide ou ovule est différent. Rien qu'avec les 23 paires de chromosomes, on crée 2^23 combinaisons possibles, mais en plus il y a des échanges de gênes entre chromosomes, bref, c'est le bordel.

Faudrait avoir bcp de chance pour tomber sur deux ovules parfaitement complémentaires qui reproduiraient exactement le génotype de Jeannette.

EDIT : il faut se rendre compte que le clonage n'est pas un truc très compliqué. C'est juste un petit peu plus hasadeux qu'une fécondation in vitro. On a dejà à peu près tout cloné, sauf les hommes, et il n'y a aucune raison pour que les hommes posent le moindre problème supplémentaire (problème technique, on se comprend).

Par ailleurs, Dolly n'a pas été le premier clone, mais le premier clone fait à partir d'une cellule d'un tissu quelconque. Avant elle, il y avait eu de nombreux clonages, mais pour une raison qui m'échappe, les médecins étaient convaincu que ca ne pouvait marcher qu'avec du poil de couille.

Posté
L'indentitié génétique d'une personne est définie par 23 paires de chromosomes, soit 46 chromosomes. Ces chromosomes sont porteurs des gênes. Il existe de nombreuses variantes (allèles) du même gêne (certains sont dominants, d'autres recessifs, etc.)

Donc, chaque être humain possède deux allèles de chacun de ses gênes, c'est ce qui constitue sa singularité.

Lors de la production des cellules sexuelles, ovule ou spermatozoide, il y a distribution aléatoire des chromosomes et réduction de moitié de la quantité de matériel, il ne reste plus que 23 chromosomes et 1 allèle par gène.( C'est l'association des noyaux du spermatozoide et de l'ovule qui permettra au nouvel individu de bénéficier des 2X23 = 46 chromosomes nécessaires.)

L'important, c'est que chaque spermatozoide ou ovule est différent. Rien qu'avec les 23 paires de chromosomes, on crée 2^23 combinaisons possibles, mais en plus il y a des échanges de gênes entre chromosomes, bref, c'est le bordel.

Faudrait avoir bcp de chance pour tomber sur deux ovules parfaitement complémentaires qui reproduiraient exactement le génotype de Jeannette.

EDIT : il faut se rendre compte que le clonage n'est pas un truc très compliqué. C'est juste un petit peu plus hasadeux qu'une fécondation in vitro. On a dejà à peu près tout cloné, sauf les hommes, et il n'y a aucune raison pour que les hommes posent le moindre problème supplémentaire (problème technique, on se comprend).

Par ailleurs, Dolly n'a pas été le premier clone, mais le premier clone fait à partir d'une cellule d'un tissu quelconque. Avant elle, il y avait eu de nombreux clonages, mais pour une raison qui m'échappe, les médecins étaient convaincu que ca ne pouvait marcher qu'avec du poil de couille.

Le clônage est faisable, mais l'ADN utilisé garde son âge (stocké comme un brun d'ADN au bout de chaque chromosome, qui se raccourcit un peu à chaque division cellulaire, si je ne m'abuse). Dolly est donc née vielle (en tout cas ses cellules).

En +, jusqu'à présent il faut beaucoup de tentatives pour arriver à un clône, et les échecs sont des fétus très malformés, ce qu'on accepte pour à peu prêt tout animal sauf l'humain.

Ma méthode serait-elle utile pour former des cellules souches suffisamment compatibles, ou n'a-t-elle aucun intérêt?

Posté

Objection de profane :

les cellules sexuelles contiennent la moitié du matériel génétique d'une personne, choisie au hasard ; en admettant qu'on puisse par un artifice faire se féconder deux cellules sexuelles issues de la même personne, on ne reconstitue pas le patrimoine génétique initial donc il n'y a pas clonage.

Posté
Le clônage est faisable, mais l'ADN utilisé garde son âge (stocké comme un brun d'ADN au bout de chaque chromosome, qui se raccourcit un peu à chaque division cellulaire, si je ne m'abuse). Dolly est donc née vielle (en tout cas ses cellules).

Dolly a eu un problème de ce genre, mais je ne sais pas si c'était classique chez les autres animaux clonés. En tout cas, je n'en ai pas entendu parler.

En +, jusqu'à présent il faut beaucoup de tentatives pour arriver à un clône, et les échecs sont des fétus très malformés, ce qu'on accepte pour à peu prêt tout animal sauf l'humain.

En fécondation in vitro, on a aussi bcp d'échec. Evidemment, ce n'est pas "simple", mais c'est pas non plus hyper-compliqué. Les méthodes sont au point, ce n'est plus qu'une question d'ingénierie technique.

Ma méthode serait-elle utile pour former des cellules souches suffisamment compatibles, ou n'a-t-elle aucun intérêt?

Comme dit David, tu n'auras pas un clone. Tu auras une frère/soeur très proche. Ca peut probablement suffire pour les greffes. Mais ca me semble plus de chipot que de prendre une "spermatogonie" (ce que j'avais appelé un poil de couille avec un peu d'imprécision) qui est la cellule qui se divise pour donner le spermatozoide. Comme ça, tu as tout de suite un beau noyeau à implanter dans l'ovule.

Posté
Objection de profane :

les cellules sexuelles contiennent la moitié du matériel génétique d'une personne, choisie au hasard ; en admettant qu'on puisse par un artifice faire se féconder deux cellules sexuelles issues de la même personne, on ne reconstitue pas le patrimoine génétique initial donc il n'y a pas clonage.

OK, c'est clair.

En plus, il aurait un fort risque de défauts de consanguinité.

Une double mauvaise idée, quoi.

Posté

D'après les raéliens exilés au Québec, le clonage a déjà réussi. Deux fois même. Les enfants vivraient tranquillement en Israël, loin et à l'abri des agitations médiatiques que suscitent ce succès.

Posté
D'après les raéliens exilés au Québec, le clonage a déjà réussi. Deux fois même. Les enfants vivraient tranquillement en Israël, loin et à l'abri des agitations médiatiques que suscitent ce succès.

Tranquillement, tranquillement, en Israël, comme tu y vas !

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...