ricotrutt Posté 1 septembre 2006 Signaler Posté 1 septembre 2006 voir l'article complet du figaro de ce matin Deux livres - l'un de Daniel Cohen, l'autre d'Hubert Landier - reviennent sur une spécificité française : le scepticisme à l'égard de l'économie de marché et de la grande entreprise.[…] Dans un style très différent, tous deux donnent des clefs pour comprendre la défiance des Français. Pour Hubert Landier, elle provient d'abord d'une déception. Déçus par l'État providence, qui n'arrivait pas à restaurer le plein-emploi, ils ont tourné leurs espoirs à partir de 1984 vers les entreprises. Jusqu'à ce que celles-ci, subissant les effets de la première guerre du Golfe, soient contraintes de « serrer les boulons », entraînant le retour des plans sociaux, qui cette fois n'épargnaient plus les cadres. « Les Français ont alors compris que l'entreprise n'était pas plus providence que l'État. L'image des sociétés s'est beaucoup détériorée », constate Hubert Landier. La financiarisation de l'économie a accru le phénomène, en évinçant les salariés au profit des actionnaires au premier plan des préoccupations stratégiques, rappelle Daniel Cohen. Soit ils sont hypocrites, soient ils n'ont rien compris à l'entreprise (je penche pour la première)./ Mais pour moi il me semble évident que les premiers responsable de cette mauvaise image sont les ultra-socialistes (syndicats et partis) qui ont fait des entreprises le miroir de leur propre incompétence patente.
melodius Posté 1 septembre 2006 Signaler Posté 1 septembre 2006 C'est cependant une piste intéressante: l'entreprise n'a en effet pas pour vocation d'être "providence".
ricotrutt Posté 1 septembre 2006 Auteur Signaler Posté 1 septembre 2006 oui, mais qu'en tire t il comme conclusion ? si c'est pour dire que l'entreprise n'est pas providence et que c'est un tort, on n'avance pas. J'ai hâte de recevoir son bouquin !
Sous-Commandant Marco Posté 1 septembre 2006 Signaler Posté 1 septembre 2006 oui, mais qu'en tire t il comme conclusion ? si c'est pour dire que l'entreprise n'est pas providence et que c'est un tort, on n'avance pas. J'ai hâte de recevoir son bouquin !Le bouquin de Daniel Cohen? J'ai relu son livre "Richesses du Monde, …" et j'ai été à nouveau déçu. En se fondant sur des préjugés (la "financiarisation de l'économie", "l'actionnaire-roi", idées reçues qui ne sont valables que dans une toute petite partie de Wall Street et du Nasdaq), il ne peut qu'aboutir à des conclusions erronées. J'entends déjà les sabots troués de la "troisième voie", un capitalisme mesuré, un libéralisme encadré, une économie planifiéeobéissant aux impératifs de la nation, bla bla bla…Cela dit, il a tout de même raison lorsqu'il nous prévient que le libéralisme ne doit pas tomber dans l'excès inverse du socialisme, c'est à dire ne doit pas promettre des "lendemains qui chantent", des maisons en pain d'épice et des rues pavées d'or. L'entreprise n'est ni une providence ni une sinécure. Mais bon, si c'est là l'un des meilleurs économistes de France, il y a effectivement du souci à se faire.
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