Aurel Posté 13 septembre 2006 Signaler Posté 13 septembre 2006 Des vibromasseurs en libre-service en parapharmacie. Des anneaux vibrants vendus avec des préservatifs en hypermarchés. Un gel lubrifiant qui s'affiche sur l'écran de la télé aux heures de grande écoute. Des godemichés au rayon lingerie du Printemps… Depuis peu, la quête du plaisir sexuel s'émancipe de l'univers confiné des sex-shops, et vise un public beaucoup plus varié. L'article désopilant de Libé m'a mis de bonne humeur et m'a inspiré pour ma réflexion du jour. Ce moment de détente (façon de parler) me change de la rédaction du programme d'AL…
Fredo Posté 16 septembre 2006 Signaler Posté 16 septembre 2006 Fais gaffe, après y'a des adversaires qui vont accuser les libéraux d'être dépravés !
pankkake Posté 16 septembre 2006 Signaler Posté 16 septembre 2006 Notons que les "ouin-ouin-capitalisme" sont présents dans l'article de Libération. Encore de quoi confirmer ma thèse : les anti-libéraux sont des frustrés.
Patrick Smets Posté 16 septembre 2006 Signaler Posté 16 septembre 2006 C'est plutôt encourageant de voir que notre pays ne reste pas sur la voie de la déprime et de l'auto-flagellation dans un billet sur les sex-toys 14% des françaises, non ? Ringard.
WALDGANGER Posté 16 septembre 2006 Signaler Posté 16 septembre 2006 il faut vraiment lire les commentaires des lecteurs Ce type d'article place le probléme au niveau de l'individu alors qu'il est foncièrement question de problèmes de société. Le corps, et le rapport personnel que l'on entretient avec lui, est depuis longtemps administré par la société et aujourd'hui il est surtout colonisé par le capitalisme. Il n'y a aucune libération dans le vibromasseur, pas plus que dans l'épilation (tous sexes) ou autres produits de ce type: il y a des entreprises, du marketting et des produits commerciaux. C'est d'abord "vendre son corps et acheter pour lui "qui est un des phénomènes majeurs de la société moderne et avec lui la perpétuation de l'exploitation du corps de la femme…
Patrick Smets Posté 16 septembre 2006 Signaler Posté 16 septembre 2006 Ce qui est génial avec ce genre de conneries, c'est qu'il y a trente ans, le vibro était l'avant-garde marixste de libération de la femme. Maintenant, c'est un valet du grand capital.
A.B. Posté 16 septembre 2006 Signaler Posté 16 septembre 2006 il faut vraiment lire les commentaires des lecteurs Ce type d'article place le probléme au niveau de l'individu alors qu'il est foncièrement question de problèmes de société. Le corps, et le rapport personnel que l'on entretient avec lui, est depuis longtemps administré par la société et aujourd'hui il est surtout colonisé par le capitalisme. Il n'y a aucune libération dans le vibromasseur, pas plus que dans l'épilation (tous sexes) ou autres produits de ce type: il y a des entreprises, du marketting et des produits commerciaux. C'est d'abord "vendre son corps et acheter pour lui "qui est un des phénomènes majeurs de la société moderne et avec lui la perpétuation de l'exploitation du corps de la femme… Ah, l'abominable capitalisme individualiste et aveugle qui supprime notre rapport individuel au corps et en fait une question de societe c'est nouveau comme argument.
Etienne Posté 16 septembre 2006 Signaler Posté 16 septembre 2006 Ah, l'abominable capitalisme individualiste et aveugle qui supprime notre rapport individuel au corps et en fait une question de societe c'est nouveau comme argument. Le capitalisme fait tout et son contraire : il rend égoïste et pousse au plaisir solitaire et, en même temps, il supprime notre rapport individuel au corps…
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