Ash Posté 6 octobre 2006 Signaler Posté 6 octobre 2006 S'affirmer de l'alter-libéralisme qu'on peut traduire en une sorte de libéralisme à visage humain, c'est tout simplement admettre qu'il en existe un autre qui lui est profondément inhumain. Si Edouard était plus honnête que tenté par le pouvoir, il pourrait tout simplement reprendre ce que Revel a déjà bien expliqué avant lui et il n'aurait alors plus besoin de faire la surenchère honteuse, complexé qu'il parait à le lire.
A.B. Posté 6 octobre 2006 Signaler Posté 6 octobre 2006 Tout a fait d'accord mais Si Edouard serait plus honnête argh
WALDGANGER Posté 6 octobre 2006 Signaler Posté 6 octobre 2006 il a quand même nommé son parti alternativé libérale, donc ce procès me semble injuste. Ensuite, le mot libéralisme a pris un sens pour le commun des français qui n'est pas celui que nous lui donnons, Edouard doit prendre ce fait en compte
Wali Posté 6 octobre 2006 Auteur Signaler Posté 6 octobre 2006 il a quand même nommé son parti alternative libérale, donc ce procès me semble injuste. Pour moi, le mot "alternative", dans AL, fait clairement référence à l'offre politique française, non pas à l'adjectif "libérale". Ensuite, le mot libéralisme a pris un sens pour le commun des français qui n'est pas celui que nous lui donnons, Edouard doit prendre ce fait en compte Comme le disait Ash plus haut, "s'affirmer de l'alter-libéralisme qu'on peut traduire en une sorte de libéralisme à visage humain, c'est tout simplement admettre qu'il en existe un autre qui lui est profondément inhumain". Or, tel n'est pas le cas. Il faut dire à certaines personnes qu'elles se trompent en évoquant un concept dont elles ne connaissent rien. Pas baiser son froc en jouant les effets de manche.
Ash Posté 6 octobre 2006 Signaler Posté 6 octobre 2006 Tout a fait d'accord mais argh Je sais il a quand même nommé son parti alternativé libérale, donc ce procès me semble injuste. Non car il expliquait bien auparavant que c'était par rapport à l'offre politique.
phoenix Posté 7 octobre 2006 Signaler Posté 7 octobre 2006 Pour moi, le mot "alternative", dans AL, fait clairement référence à l'offre politique française, non pas à l'adjectif "libérale". Comme le disait Ash plus haut, "s'affirmer de l'alter-libéralisme qu'on peut traduire en une sorte de libéralisme à visage humain, c'est tout simplement admettre qu'il en existe un autre qui lui est profondément inhumain". Or, tel n'est pas le cas. Il faut dire à certaines personnes qu'elles se trompent en évoquant un concept dont elles ne connaissent rien. Pas baiser son froc en jouant les effets de manche. Je rejoins, encore une fois, A.B.. La plupart des critiques du libéralisme sont basées sur des réalités. Le libéralisme encourage les délocalisations, les contrats librement établis, la concurrence etc… Le problème vient du fait que ces actions sont considérées "immorales alors qu'elles ne le sont pas". Quant aux critiques faussement attribuées au libéralisme (pauvretés, loi du plus fort), elles sont totalement dues à l'Etatisme. En toute rigueur donc, il n'y a pas vraiment la place pour un autre mot. Mais comme nous ne sommes pas en face de gens rigoureux ( ) qui pourraient être prêts à accepter le libéralisme tant que l'on ne critique pas ouvertement leur anciennes "théorie" (c'est dur de rejeter des idées qu'on a eu toute sa vie pour passer "chez l'ennemi", même si le raisonnement est convaincant), je penses qu'il peut être en effet habile de trouver un autre mot sur lequel tout balancer. J'aime assez bien (avec des pincettes tout de même, j'attends de voir la réaction) le terme "alter-libéralisme", car pourquoi pas abandonner le mot si nos idées gagnent du terrain en échange (il faut savoir abandonner une embarcation qui coule ). Or l'habileté de ce terme est qu'il reprend le langage des gauchistes. Peut-être est ce le petit truc qui permettra de débloquer la situation, qui permettra aux gauchistes de se laisser convaincre sans perdre la face (ne négligeons pas cet élément). On verra bien ce que ça donne.
A.B. Posté 7 octobre 2006 Signaler Posté 7 octobre 2006 On peut deplorer que les Americains aient perdu "liberal" d'ailleurs, mais le liberalisme ne s'en portent pas plus mal… ceci dit il est vrai que ce combat sur la langue est tres pernicieux. Le controle de la langue c'est le controle de la pensee. Si on supprime les mots, si on deforme leur sens on controle la maniere dont les gens sont capables de raisonner, c'est un des aspects de 1984.
phoenix Posté 7 octobre 2006 Signaler Posté 7 octobre 2006 On peut deplorer que les Americains aient perdu "liberal" d'ailleurs, mais le liberalisme ne s'en portent pas plus mal… ceci dit il est vrai que ce combat sur la langue est tres pernicieux. Le controle de la langue c'est le controle de la pensee. Si on supprime les mots, si on deforme leur sens on controle la maniere dont les gens sont capables de raisonner, c'est un des aspects de 1984. Mais je penses que l'on peut jouer à ce jeu nous aussi. Si la langue est un outil de communication, pourquoi ne pas inventer nos propres mots également. C'est ce que l'homme à toujours fait pour tenter de communiquer de manière plus précise. Le danger dans 1984 c'est que la langue est imposée par le gouvernement. Tant que ce sont des individus qui inventent, je ne vois pas le problème. Et oust l'Académie Française, du balai!
phoenix Posté 7 octobre 2006 Signaler Posté 7 octobre 2006 Avant de m'endormir hier soir, j'ai pensé au terme humanisme. Ne faudrait-il pas investir là dedans? L'humanisme est perçu plus comme une philosophie complète et "sonne" mieux (ça fait très siècles des lumières / Voltaire, etc…). Or le libéralisme est une grande composante de l'humanisme, donc pour nous pas de grand schisme. En quelques sorte on abandonne aux gauchistes leur vision de "le libéralisme c'est l'économie" mais pour mieux dire "oui on est d'accord entre autre avec le libéralisme économique mais ce n'est qu'une partie de nos valeur d'humanisme qui comportent aussi celles de la responsabilité, de la croyance en les capacités humaines, en l'optimisme, etc… en plus de la libérté et de la propriété. Cela serait plus facile à argumenter que "on est pour le libéralisme mais pas celui que vous croyez". C'est juste mais pas vendable. Pour revenir au sujet de départ, je propose en gros de faire laisser croire aux étatistes que le libéralisme est la cause de tous ces maux dont ils nous accusent mais que nous on change de "spot". On esquive et contre attaque au lieu de résister avec acharnement. Vos commentaires s'il vous plaît. Je n'y ai pas encore réfléchi longuement, je vous livre un brouillon à améliorer (… ou à rejeter… )
océane sitbon Posté 7 octobre 2006 Signaler Posté 7 octobre 2006 Avant de m'endormir hier soir, j'ai pensé au terme humanisme. Ne faudrait-il pas investir là dedans? L'humanisme est perçu plus comme une philosophie complète et "sonne" mieux (ça fait très siècles des lumières / Voltaire, etc…). Or le libéralisme est une grande composante de l'humanisme, donc pour nous pas de grand schisme. En quelques sorte on abandonne aux gauchistes leur vision de "le libéralisme c'est l'économie" mais pour mieux dire "oui on est d'accord entre autre avec le libéralisme économique mais ce n'est qu'une partie de nos valeur d'humanisme qui comportent aussi celles de la responsabilité, de la croyance en les capacités humaines, en l'optimisme, etc… en plus de la libérté et de la propriété. Cela serait plus facile à argumenter que "on est pour le libéralisme mais pas celui que vous croyez". C'est juste mais pas vendable. Pour revenir au sujet de départ, je propose en gros de faire laisser croire aux étatistes que le libéralisme est la cause de tous ces maux dont ils nous accusent mais que nous on change de "spot". On esquive et contre attaque au lieu de résister avec acharnement. Vos commentaires s'il vous plaît. Je n'y ai pas encore réfléchi longuement, je vous livre un brouillon à améliorer (… ou à rejeter… ) L'Humanisme contre l'Humanité, en quelque sorte…
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