Harald Posté 19 septembre 2006 Signaler Posté 19 septembre 2006 Tout en finesse: http://sitecon.free.fr/liberalisme.htm Avertissement : ce petit dossier s'adresse à ceux qui veulent mieux comprendre notre monde économique, social et politique. Son but est de présenter d'une manière simple et succincte des notions complexes présentes chez de nombreux auteurs dont vous trouverez les références plus bas.C'est volontairement que les démonstrations sont rapides et sans chiffres, pour aller plus loin des ressources de ce site ou des livres sont citées plus bas. Enfin, ne soyez pas effrayer par un certain vocabulaire, notamment "marxiste" car force est de constater que la lutte des classes n'est pas une utopie ! N'hésitez surtout pas à poser des questions ou compléter ce dossier ou encore apporter la critique ou même la contradiction. DÉFINITION DU CAPITALISME OU LIBÉRALISME Libéralisme : Accorder un maximum de libertés aux dominants, peu nombreux, pour qu'ils puissent maintenir et développer leur domination sur les dominés, plus nombreux ; en particulier en niant l'individu en tant que tel pour annihiler sa révolte ! Accorder un maximum de libertés : Moins de lois, de contraintes, d'État, de contrôle, de sanctions etc. 1. Exemple 1 : GATT, OMC, c'est diminuer les droits de douane des États pour une ouverture de tous les marchés au profit des dominants (États, multinationales). Mais c'est aussi des sanctions pour les récalcitrants pour « entrave à la concurrence » ! (l'O.R.D : organe de règlement des différents, soit le « gendarme du commerce mondial » ou encore les « conseils de la concurrence » ou encore les tribunaux !) 2. Exemple 2 : F.M.I,banque mondiale, sous prétexte d'aidés les pays pauvres, ont leurs imposent d'ouvrir leurs frontières aux États et multinationales dominants, marchés financiers compris ! 3. Exemple 3 : liberté financière et d'investissement, celle-ci existait avant la libéralisation des marchés, en effet elle permet de faire pression sur les salariés et les États en faisant du chantage, « si vous ne diminuer pas vos exigences ou contraintes, on va voir ailleurs ! ». Maintient et développement de la domination : 1. Lutter contre les États qui ne collaborent pas : l'ouverture des marchés aux forces des puissants permet de faire reculer les États les plus protecteurs par le chantage aux délocalisations ou par la fuite des capitaux. Les États « acceptent » de plus en plus de perdre leurs pouvoirs ; contrôle des frontières (droits de douane) ; contrôle des monnaies et du financement (création monétaire, contrôle des taux d'intérêts) ; ouverture des marchés publics ; privatisations d'entreprises et de services publics ! Cette lutte peut aussi prendre la forme d'une guerre pour casser une résistance ou/et mettre la main sur une ressource comme le pétrole en Irak ! 2. Lutter contre les individus (salariés, familles, artistes, chercheurs etc.) : mise en concurrence des salariés à l'échelle mondiale (délocalisations) pour les affaiblir et les obliger à accepter des conditions d'exploitation encore plus difficiles, remise en cause d'un salaire minimum, d'une protection sociale minimum, de la stabilité du travail par la « flexibilité » c'est à dire la précarisation des emplois des salariés, comme une épée de Damoclès ! La volonté de casser les syndicats (Reagan, Thatcher, Raffarin) en est une illustration ! 3. Lutter contre les individus : la pénalisation de la pauvreté et de l'exclusion (la tolérance zéro !) est le moyen là aussi d'annihiler toute révolte pourtant nécessaire, faisant re-naître deux catégories de pauvres, les « méritants, ceux qui travaillent (« working poor ») ou sont handicapés et les renégats, ceux qui ne travaillent pas ou ne trouve pas un emploi, c'est à dire ceux qui refusent l'esclavage, pour ceux-là c'est la prison assurée ! Paradoxe : il est à noter un des paradoxes du libéralisme qui montre bien sa mauvaise foi et ses justifications fantoches, liberté pour les capitaux, pour les marchandises mais restrictions pour les personnes quand ce sont les pauvres qui veulent venir chez les riches !
h16 Posté 19 septembre 2006 Signaler Posté 19 septembre 2006 Délicieux. Et lucide : "sitecon". Et notons qu'il se prétend prof et écrit, lui aussi, avec une orthographe … personnelle.
h16 Posté 20 septembre 2006 Signaler Posté 20 septembre 2006 Allo maman bobo ! Allo maman coco, aussi.
Messer Posté 21 septembre 2006 Signaler Posté 21 septembre 2006 Encore un qui confond Libéral et Néo-con..
Wali Posté 25 septembre 2006 Signaler Posté 25 septembre 2006 Quoi qu'il en soit, l'animateur du site n'avait pas l'air d'être un mauvais bougre. J'ai pu échanger quelques mails avec lui et, suite à sa proposition, j'ai accepté que ces derniers soient publiés sur son site. Cela prouve qu'une certaine honnêteté intellectuelle l'habite. Pour accrocher, je me suis servi d'un "truc" que m'avait donné Jabial dans un autre post. Après, j'ai tâché de lui transmettre ma vision subjective du libéralisme. J'espère que mon manque de connaissances, à ce propos, ne m'aura pas fait commettre d'erreur. La page en question se trouve ici: http://sitecon.free.fr/liberalisme_.htm
Ash Posté 26 septembre 2006 Signaler Posté 26 septembre 2006 Les libéraux mettent au-dessus de tout, l'individu, la recherche de son intérêt personnel, la propriété privée et l'échange libre sur le marché. Quel que soit l'emballage, c'est cela la philosophie libérale ! Et c'est ce qui choque.
KaptN Posté 26 septembre 2006 Signaler Posté 26 septembre 2006 Mon Dieu, les libéraux sont contre l'oppression des individus par une entité surpuissante, mais ou va le monde avec de pareils raisonnements dignes du XVIIIe siècle ?!
Ash Posté 27 septembre 2006 Signaler Posté 27 septembre 2006 L'individu au dessus-tout, c'est l'être anti-social. L'intérêt personnel, c'est la compétition sauvage. La propriété privée c'est l'égoisme. Et enfin l'échange libre sur le marché, c'est l'exploitation des mains d'oeuvres du tier-monde. CQFD.
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