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Alcool Et Drogues Dures


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Posté
Oui enfin bon je me méfie beaucoup de la rationnalité comme principe impératif. Ca conduit tout droit à la répression contre les religions, ça. Le libéralisme est une idéologie rationnelle, oui, mais certainement pas une idéologie rationnaliste au sens qu'il faille forcer les gens à être rationnels. Relire "faith and force" d'Ayn Rand. On ne persuade pas les gens avec des coups.

D'accord avec toi, même si je n'ai pas (encore) lu le bouquin!

Posté
C'est plus que tiré par les cheveux. C'est complètement loufoque! Tu t'imagines te pointer au tribunal avec ce genre d'argument? Tu te fais embarquer pour outrage!

Et des atomes par-ci, un pif par-là, une p'tite dose d'electrons, m'sieur l'juge? Y'en a un peu plus, j'vous l'met quand même?

Allons, soyons sérieux.

Si je te fous mon poing sur le pif, j'abuse de ma force physique, si je t'entourloupe, j'abuse de ma force intellectuelle. Dans les 2 cas, il y a abus de faiblesse. La limite? Le juge tranche.

Le juge tranche,… après avoir entendu les arguments des avocats, qui aux dernières nouvelles ont droit d'utiliser les arguments qu'ils veulent. Peut être que mes arguments matérialistes ne te convainquent pas, mais sachant cela, je ne te trouve pas assez rigoureux pour être juge et si j'étais l'avocat, je déconseillerai à mon client de présenter son cas devant toi.

Bof, elle n'a qu'à se défendre, la demi-portion!

La demi portion mentale n'a pas forcément à se défendre pour ne pas être affecté. Je répète la différence encore une fois:

1) demi portion physique: le boxeur tente de le frapper. Le 1/2 ne peut se défendre, ni ne peut s'échapper, car le boxeur le rattraperai physiquement. Rien à faire que compter sur la "Constitution libertarienne".

2) demi portion mentale: l'orateur tente de l'humilier. Le 1/2 ne peut se défendre. Mais il peut tout simplement partir, l'ignorer. Pour être affecter par les mots pas très doux, il doit faire "l'effort" conscient d'écouter et d'accepter les arguments de l'orateur affirmant qu'il est nul. Il s'autorise lui -même à souffrir. Là est toute la différence. Dans tous les cas, il n'a pas besoin d'une Constitution pour l'aider. C'est cela que je disais avec mes arguments "atomiques".

Invité jabial
Posté
Puisqu'on parle de QI, deux choses:

Hein, où ça on a parlé de QI?

- c'est un test pour detecter le retard intellectuel, pas l'intelligence, la jambe droite de la distribution a assez peu de sens

Oui mais. Si tous les gens à haut QI ne sont pas des génies, tous les génies ont un QI (très) élevé.

J'ai souvent dit que le QI était la puissance du moteur, pas la vitesse ni la tenue de route ni la direction de la voiture, ni même sur le fait qu'elle est peut-être en carton ou que l'essence est trop riche en explosif et que tout va sauter.

- mon QI a grimpe en fleche apres m'etre entraine sur des enonces, ca en dit long sur le caractere "absolu" du test.

C'est un effet qui s'annule quand on passe les fameux "tests atypiques" des vrais psychologues. On constate alors que les résultats (pas le chiffre mais la place dans la courbe de Gauss, car tous les tests ne sont pas calibrés pareil) varient très peu, et il y a toute une littérature sur le sujet.

Il n'existe pas de bonne mesure d'intelligence car il n'existe pas de bonne definition de l'intelligence.

Le QI n'est pas une mesure de l'intelligence, ça c'est sûr. Il n'en mesure que des composantes.

Posté
Hein, où ça on a parlé de QI?

h15 et DoM P, pages d'avant

puis-je partir sur les premisses que tu n'as pas lu ce qui precedait :icon_up: ?

Posté
puis-je partir sur les premisses que tu n'as pas lu ce qui precedait :warez: ?

Ou alors que son QI n'est pas très élevé :doigt::warez:

Et que moi je deviens méchant, et menteur :icon_up:

Posté
h15 et DoM P, pages d'avant

Pardôôôn môssieu, mais vous m'amputâtes ! C'est h16, pas 15. Il faut des années pour gagner ce niveau !

Ou alors que son QI n'est pas très élevé :warez::warez:

Et que moi je deviens méchant, et menteur :icon_up:

Nan nan : quand on jette "QI" dans une conversation, pouf, Jabial rapplique. :doigt:

Posté
Pardôôôn môssieu, mais vous m'amputâtes ! C'est h16, pas 15.

C'etait en base 11 :icon_up:

Posté

Au châpitre " La prohibition alimente le crime, c'est une manne pour les réseaux mafieux et les petits trafiquants "

Saviez-vous que dans les cités, on trouve désormais plus facilement de la coke, de l'héro et du crack que du cannabis ?

En voici les raisons.

"LE MONDE | 12.10.06

La consommation de cocaïne progresse en Europe

La cocaïne rencontre un succès sans précédent en Europe, tandis que les saisies de cannabis enregistrent une baisse notoire pour la première fois depuis des années, selon un rapport de l'office central de répression des trafics illicites de stupéfiants (OCRTIS), dont Le Monde a eu connaissance. Datée du 27 juillet, cette note analyse l'évolution des trafics et met notamment en lumière la réorientation vers la cocaïne de trafiquants de moyenne envergure, issus des cités sensibles et jusque-là spécialisés dans le cannabis.

Celui-ci reste le produit stupéfiant le plus prisé, mais l'approvisionnement se complique. En 2005, 831 tonnes de résine de cannabis ont été saisies dans les 25 pays de l'Union européenne, contre 1 045 en 2004. L'axe principal emprunté par les trafiquants, qui va du Maroc aux pays du Nord en passant par l'Espagne et la France, a fait l'objet d'une forte pression policière. L'offre marocaine serait en diminution de 10 % en 2005, selon l'office. Pour la première fois, en juin 2006, Rabat a ordonné l'éradication de cultures de cannabis dans douze communes du Rif. La sécheresse a aussi influé sur les rendements.

"MARGE ATTRACTIVE"

En France, note l'OCRTIS, "la hausse continue des saisies de résine de cannabis enregistrée depuis quinze ans s'est brutalement interrompue en 2005", en particulier dans la deuxième moitié de l'année. Les différents services concernés ont mis la main sur 86,5 tonnes, contre 107,7 en 2004. Cette tendance se confirme au premier semestre de cette année : 30 tonnes ont été saisies, contre 55 en 2005. "La France et l'Europe sont plutôt efficaces dans la lutte contre les stupéfiants, assure Bernard Petit, patron de l'office. Sur le continent, on intercepte 90 tonnes de cocaïne sur les 250 estimées à l'import, et 1 000 tonnes de cannabis sur 3 000. Ce n'est pas rien !"

Les méthodes d'import sont variées. Le trafic par conteneurs et poids lourds, surtout à destination de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas, est difficile à déjouer. L'échelon intermédiaire des trafics, lui, est composé d'individus important entre 15 kg et 100 kg de résine en provenance du Maroc, dissimulés dans des véhicules de tourisme. Ils appartiennent rarement à des organisations criminelles structurées et se font souvent arrêter à Tanger.

En revanche, d'autres malfaiteurs plus redoutables utilisent la technique du "go fast". Elle consiste à mobiliser plusieurs voitures, roulant en convoi à grande vitesse, de préférence la nuit sur autoroute. En 2005, huit réseaux de ce genre ont été démantelés en France. Tenant compte de la réponse policière, certains trafiquants ont décidé d'adapter cette méthode à la conduite de jour, à vitesse plus réduite, pour se fondre dans le trafic routier.

C'est cette même capacité d'adaptation qui a poussé des malfrats issus des cités à délaisser le cannabis au profit de la cocaïne. Ce phénomène explique la hausse des saisies en France, pays servant surtout de transit : près de 5,2 tonnes en 2005, soit 16 % de hausse par rapport à l'année précédente. Le nombre d'usagers de cocaïne interpellés par les forces de l'ordre a aussi augmenté de 14,20 % (2 807 personnes). "On note une augmentation incontestable de la consommation de cocaïne, explique le docteur Frédéric Rouillon, président du conseil d'administration de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). On a longtemps opposé les drogues stimulantes comme la cocaïne, prisées aux Etats-Unis, aux drogues sédatives, comme l'héroïne, très présentes en Europe. Le phénomène de mode autour de la cocaïne a largement entamé cette distinction."

L'héroïne, toutefois, enregistre une hausse très impressionnante : près de 750 kg, soit + 34 % par rapport à 2004. La reprise massive de la production en Afghanistan n'y est pas étrangère.

L'essor de la cocaïne intervient en dépit de la pression accrue sur les grands réseaux, dirigés par les cartels, et des progrès de la coopération policière internationale. Elle correspond à une réorientation des trafics vers l'Europe. "Les trafiquants colombiens ont eu un vrai débat il y a cinq ans, explique M. Petit. Ils avaient le choix entre se concentrer sur l'Amérique du Sud ou l'Europe. L'Amérique du Sud, c'est des frontières poreuses, une forte corruption, de nombreux consommateurs, mais aussi un faible prix de vente. L'Europe, elle, nécessite une logistique pour le transport, les peines sont fortes, mais en revanche, la marge est très attractive." Les trafiquants obtiennent un kilo de cocaïne pour environ 300 ou 400 euros, puis le revendent en Europe entre 24 000 et 40 000 euros, selon l'Ocrtis.

Issus des banlieues, les nouveaux trafiquants ne disposent pas des mêmes moyens logistiques que les cartels, mais ils ont des idées. Ils achètent souvent la cocaïne au Venezuela, en Colombie ou au Brésil et utilisent des porteurs pour les acheminer en France, rémunérés 1 000 euros le passage. Ils profitent aussi des marges du marché national. En Guadeloupe et en Martinique, 2 kg de résine (de cannabis) s'échangent contre 2 kg de cocaïne, une équivalence exceptionnelle qui permet de dégager des bénéfices importants.

Piotr Smolar "

CHIFFRES

SAISIES.

86,6 tonnes de résine de cannabis saisies en France en 2005, après quatre années de hausse : 107,47 tonnes en 2004 ; 82,6 en 2003 ; 57,1 en 2002. Les saisies de cocaïne sont en hausse constante depuis 2001 : 5,18 tonnes saisies en 2005 contre 4,48 en 2004.

PRIX

sur le marché français. 1 kg de cocaïne : de 27 000 à 40 000 euros. 1 kg d'herbe de cannabis : de 2 100 à 4 000 euros. 1 kg de résine de cannabis : de 1 300 à 2 000 euros. 1 kg d'héroïne blanche : de 20 000 à 40 000 euros. (Source : Ocrtis.) "

-> http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-822678,0.html

On peut s'interroger également sur les effets catastrophiques de la prohibition en termes de santé publique et d'incitation des jeunes au crime.

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Puisqu'on parle de QI, deux choses:

- c'est un test pour detecter le retard intellectuel, pas l'intelligence, la jambe droite de la distribution a assez peu de sens

- mon QI a grimpe en fleche apres m'etre entraine sur des enonces, ca en dit long sur le caractere "absolu" du test.

Il n'existe pas de bonne mesure d'intelligence car il n'existe pas de bonne definition de l'intelligence.

Fan d'Albert Jacquard ? Je te conseille de lire la page de wikipedia à ce sujet, elle est parfaite :

http://en.wikipedia.org/wiki/Iq

Posté
- mon QI a grimpe en fleche apres m'etre entraine sur des enonces, ca en dit long sur le caractere "absolu" du test.

s'entrainer aux énoncés est considéré comme de la triche

Posté

Je crois que vous avez réussi à me convaincre de la libéralisation des drogues.

Cependant je reste septique quand à la question de la conduite.

On ne peut pas nier qu'il soit beaucoup plus dangereux de conduire sous l'emprise de l'alcool ou des drogues que sans. On ne peut pas nier que le risque de tuer est beaucoup plus important.

Le libéralisme n'a pas pour but d'augmenter le nombre de morts, puisque tuer quelqu'un c'est lui ôter sa liberté…

merci de répondre

Posté
Je crois que vous avez réussi à me convaincre de la libéralisation des drogues.

Cependant je reste septique quand à la question de la conduite.

On ne peut pas nier qu'il soit beaucoup plus dangereux de conduire sous l'emprise de l'alcool ou des drogues que sans. On ne peut pas nier que le risque de tuer est beaucoup plus important.

Le libéralisme n'a pas pour but d'augmenter le nombre de morts, puisque tuer quelqu'un c'est lui ôter sa liberté…

merci de répondre

Tu ne te places pas sur le bon plan.

D'un côté, il y a les drogues, leur légalisation ou on, et leur usage. D'un autre il y a la conduite automobile, ses règles, ses dangers, et la responsabilité de chacun.

Quand on parle de légalisation ou d'usage libre des drogues, on se place sur le premier plan.

Lorsque on parle de conduite en état d'ivresse ou sous l'influence d'une drogue, on se place sur le second.

En clair, tu peux avoir le droit de boire (c'est le cas), mais pas de conduite bourré (et c'est aussi le cas.)

Où est le dilemne?

Posté
On ne peut pas nier qu'il soit beaucoup plus dangereux de conduire sous l'emprise de l'alcool ou des drogues que sans. On ne peut pas nier que le risque de tuer est beaucoup plus important.

Le libéralisme n'a pas pour but d'augmenter le nombre de morts, puisque tuer quelqu'un c'est lui ôter sa liberté…

merci de répondre

Je peux te repondre dans une perspective libertarienne. Les routes sont privees et payees par les utilisateurs. Je n'ai pas envie que les usagers soient bourres et me mettent en danger sur une route. Je prefere donc rouler sur des routes ou le proprietaire impose une conduite sobre, avec des controles sur le long de la route, une cours de justice privee associee pour juger des infractions etc.

Ca c'est l'effet protection des autres. Il y a aussi l'effet, protection de soi, du type port de la ceinture, qui est probablement exige par les assurances sante.

Posté
Il y a aussi l'effet, protection de soi, du type port de la ceinture, qui est probablement exige par les assurances sante.

J'imagine que ça aussi pourrait être contractualisé. Si je n'ai pas envie de mettre ma ceinture, quitte à payer un supplément ou à ne pas être remboursé dans tel ou tel cas, libre à moi, non?

Posté

Il y a une remarque qui me taraude depuis longtemps et je profite de ce fil pour vous la faire connaitre.

Les drogues sont très clairement consommées car elles sont addictives, et d'aucuns constateront qu'elles entrainent des comportements particuliers où l'individu qui en consomme perd son libre-arbitre et toute son activité est tournée vers l'acquisition de sa prochaine dose.

N'y-a-t'il pas perte de liberté de la part de l'individu consommateur de substances addictives ?

Je relève dans le wikilibéral la définition de liberté comme étant, je cite :

"La liberté est définie de manière négative comme l'absence de contrainte exercée par les autres individus…"

Ne faudrait-il pas étendre ce concept à certaines substances psychotiques ?

Par exemple, on commence à découvrir que certains traitements contre des maladies neuro-dégénératives (Parkinson) désinhibent le patient, qui a dès lors une sexualité prononcée, et, ce qui nous intéresse ici, devient rapidement fervent adepte des jeux d'argent (casino par exemple). On peut imaginer l'utilisation de telles substances afin de maximiser ses profits, si l'on est casinotier.

Je connais d'emblée votre réponse, mais je souhaitais vous faire part de cette remarque, qui exprime mon désaccord avec la pensée libérale sur ce point.

Posté
Puisqu'on parle de QI, deux choses:

- c'est un test pour detecter le retard intellectuel, pas l'intelligence, la jambe droite de la distribution a assez peu de sens

- mon QI a grimpe en fleche apres m'etre entraine sur des enonces, ca en dit long sur le caractere "absolu" du test.

Il n'existe pas de bonne mesure d'intelligence car il n'existe pas de bonne definition de l'intelligence.

Ok pour la mesure des déficiences, mais tu parles de tests d'il y a cent ans là. :icon_up:

Ensuite il faut distinguer ce qu'on appelle aujourd'hui le facteur général g dont certains tests sont plus ou moins saturés (et c'est précisé pour chacun).

Concernant les aptitudes cognitives secondaires, mesurer "l'intelligence" revient à établir un profil de ces divers facteurs. Il y a ainsi une définition opératoire pour chacune de ces dimensions. En plus des 3 facteurs classiques (spatial, verbal, logique) on peut aller plus loin comme le modèle des intelligences multiples développé par Howard Gardner à Harvard qui décrit au moins 7 formes d'intelligence du point de vue "traitement de l'information" en sciences cognitives.

Enfin, les vrais tests, même les plus simples de QI, ne sont pas dans le domaine public. Sur lesquels t'étais-tu donc entraîné ?

Posté
J'imagine que ça aussi pourrait être contractualisé. Si je n'ai pas envie de mettre ma ceinture, quitte à payer un supplément ou à ne pas être remboursé dans tel ou tel cas, libre à moi, non?

Oui, mais a moins que la demande de non-port de la ceinture soit elevee, il est peu probable que l'assureur propose cette option, et une negociation coute trop cher pour lui si tu es isole.

Posté
N'y-a-t'il pas perte de liberté de la part de l'individu consommateur de substances addictives ?

Il ne s'agit pas du même type de liberté.

D'une part il y a la liberté de droit, de l'autre il s'agit plutôt de "libre-arbitre" ou de liberté psychologique.

Posté
Il ne s'agit pas du même type de liberté.

D'une part il y a la liberté de droit, de l'autre il s'agit plutôt de "libre-arbitre" ou de liberté psychologique.

Je prends une citation du wikilibéral de la définition de liberté :

"La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui"

Si je suis dealer et réussit à rendre dépendant x individus à ma drogue, est-ce que je leur nuit ou pas ?

Pour moi, les substances psychotiques peuvent très clairement atteindre la liberté de conscience.

Posté

Tout d'abord, je ne pense pas qu'il y ait une seule drogue qui rende "accro" dès la première prise. Ensuite, je conçois l'élément "liberté" comme préliminaire à la première prise : avant de la prendre (et en imaginant qu'elle soit accrocheuse), tu as le choix. C'est ça qui compte.

Posté
Tout d'abord, je ne pense pas qu'il y ait une seule drogue qui rende "accro" dès la première prise.

Le crack rend accro tout de suite à ma connaissance, ou au moins au bout de 2-3 prises.

Ensuite, je conçois l'élément "liberté" comme préliminaire à la première prise : avant de la prendre (et en imaginant qu'elle soit accrocheuse), tu as le choix. C'est ça qui compte.

Pas toujours, certaines drogues sont consommées à l'insu du consommateur.

Donc, si j'extrapole ta remarque, l'individu n'est plus libre de conscience lorsqu'il est un consommateur régulier. On serait d'accord là-dessus.

Posté
Tout d'abord, je ne pense pas qu'il y ait une seule drogue qui rende "accro" dès la première prise. Ensuite, je conçois l'élément "liberté" comme préliminaire à la première prise : avant de la prendre (et en imaginant qu'elle soit accrocheuse), tu as le choix. C'est ça qui compte.

Deux remarques :

1. Le crack rend accro un adulte en 3 prises max. Pour les enfants et ados, ça peut être dès la première.

2. On est rarement conscient de toutes les implications de prise de drogue avant d'en avoir tâté soi même, ou de s'être amplement documenté sur le sujet. Ce manque d'information est, je pense, l'élément essentiel qui mène à la consommation, puis à l'accoutumance, et enfin à cette perte de liberté dont tzecoatl parle.

Posté
Tu ne te places pas sur le bon plan.

D'un côté, il y a les drogues, leur légalisation ou on, et leur usage. D'un autre il y a la conduite automobile, ses règles, ses dangers, et la responsabilité de chacun.

Quand on parle de légalisation ou d'usage libre des drogues, on se place sur le premier plan.

Lorsque on parle de conduite en état d'ivresse ou sous l'influence d'une drogue, on se place sur le second.

En clair, tu peux avoir le droit de boire (c'est le cas), mais pas de conduite bourré (et c'est aussi le cas.)

Où est le dilemne?

Je crois que pas mal de libéraux ici considèrent que l'individu est libre de conduire même bourré (je me trompe?).

De plus : considérons une route privée. Le proprio de la route pourrait très bien faire un calcul et se dire qu'il est plus rentable de laisser les gens rouler meme bourrés (genre si c'est une route à la sortie d'une boite de nuit) que de restreindre et d'interdire l'alcool au volant, auquel cas il mettrait en péril la vie et donc la liberté de ceux qui empruntent cette route. Alors on peut se dire que ceux qui n'ont pas bu et ne veulent pas l'emprunter peuvent en prendre une autre mais si il n'y a que celle ci … bon je sais ça fait beaucoup de si mais cette situation serait tout à fait possible dans un système de routes privées.

Posté
Je crois que pas mal de libéraux ici considèrent que l'individu est libre de conduire même bourré (je me trompe?).

De plus : considérons une route privée. Le proprio de la route pourrait très bien faire un calcul et se dire qu'il est plus rentable de laisser les gens rouler meme bourrés (genre si c'est une route à la sortie d'une boite de nuit) que de restreindre et d'interdire l'alcool au volant, auquel cas il mettrait en péril la vie et donc la liberté de ceux qui empruntent cette route. Alors on peut se dire que ceux qui n'ont pas bu et ne veulent pas l'emprunter peuvent en prendre une autre mais si il n'y a que celle ci … bon je sais ça fait beaucoup de si mais cette situation serait tout à fait possible dans un système de routes privées.

Ou, l'application de la préférence. Si tu es l'ami du propriétaire de la route privée, il va t'autoriser les excès de vitesse et de rouler bourré, pas les autres.

Posté
Je crois que pas mal de libéraux ici considèrent que l'individu est libre de conduire même bourré (je me trompe?).

Oui, tu te trompes. Les libéraux pensent que chaque client est tenu de respecter les contrats qu'il signe. Il est peu probable que ceux-ci lautorise la conduite en état d'ivresse, mais, dans tous les cas, il s'agit de contrats.

De plus : considérons une route privée. Le proprio de la route pourrait très bien faire un calcul et se dire qu'il est plus rentable de laisser les gens rouler meme bourrés (genre si c'est une route à la sortie d'une boite de nuit) que de restreindre et d'interdire l'alcool au volant, auquel cas il mettrait en péril la vie et donc la liberté de ceux qui empruntent cette route. Alors on peut se dire que ceux qui n'ont pas bu et ne veulent pas l'emprunter peuvent en prendre une autre mais si il n'y a que celle ci … bon je sais ça fait beaucoup de si mais cette situation serait tout à fait possible dans un système de routes privées.

Ca fait beaucoup de si, effectivement. Mais tout ce la est simple : Tu acceptes le contrat ou non? Si c'est non, tu vas ailleurs : autre boîte de nuit ou autre route, qu'importe. Tou est histoire de choix.

Ou, l'application de la préférence. Si tu es l'ami du propriétaire de la route privée, il va t'autoriser les excès de vitesse et de rouler bourré, pas les autres.

On n'accepterait pas de rouler sur une route sur laquelle on est contractuellement obligé de rouler sobre tandis que les autres ne seraient pas tenus de faire de même. Donc, dans le cas décrit ici, le proprio romprait une des clauses du contrat.

Posté
On n'accepterait pas de rouler sur une route sur laquelle on est contractuellement obligé de rouler sobre tandis que les autres ne seraient pas tenus de faire de même. Donc, dans le cas décrit ici, le proprio romprait une des clauses du contrat.

Je reprends ton argument précédent du déficit d'information.

En quoi c'est une rupture de contrat ? Il peut faire signer un contrat général aux utilisateurs et particulier à son entourage.

Quoiqu'il en soit, je vois émerger le fait que les règles que chaque propriétaire veut faire respecter sur sa propriété privée doit être la même pour tous, sinon le libéralisme est accusé à raison de clientélisme ou de népotisme.

On est hors-sujet, mais cela m'intéresse.

Posté
En quoi c'est une rupture de contrat ? Il peut faire signer un contrat général aux utilisateurs et particulier à son entourage.

Oui mais que dit le contrat que j'accepte en tant qu'usager?

Un contrat qui t'interdit de conduire bourre mais qui ne l'interdit pas explicitement a tous les autres n'a aucun interet… c'est a ce genre de contrat que tu penses. Pour faire venir les clients il faut que ton contrat garantisse que tes regles s'appliquent a tout le monde.

Posté
Je reprends ton argument précédent du déficit d'information.

En quoi c'est une rupture de contrat ? Il peut faire signer un contrat général aux utilisateurs et particulier à son entourage.

Quoiqu'il en soit, je vois émerger le fait que les règles que chaque propriétaire veut faire respecter sur sa propriété privée doit être la même pour tous, sinon le libéralisme est accusé à raison de clientélisme ou de népotisme.

On est hors-sujet, mais cela m'intéresse.

Le déficit d'information est un défaut, pas une qualité. Il est à proscrire autant que possible.

Cela étant, voyons notre contrat :

Article x : Vous êtes tenu d'avoir moins de 0.5g d'alcool par litre de sang lorsque vous conduisez sur cette route.

Deux deux choses l'une : Soit il y a un article y qui spécifie que d'autres peuvent n'être pas tenus à la même contrainte, auquel cas tu ne peux pas te plainte que d'autres roulent bourrés sur cette route, soit il n'y a pas cet article y, en conséquence il est implicite que tout le monde est contraint aux mêmes règles que toi.

Or, signerais-tu un contrat qui contient cet article y en plus du x? Certes non. Tu ne verrais aucun avantage à ce que toi, tu sois contraint à bien te conduire, tandis que les autres pourraient impunément mettre ta vie en danger.

D'où mon allusion à la rupture de contrat. Aucun rapport avec du clientélisme ou du népostisme.

Posté
Oui mais que dit le contrat que j'accepte en tant qu'usager?

Un contrat qui t'interdit de conduire bourre mais qui ne l'interdit pas explicitement a tous les autres n'a aucun interet… c'est a ce genre de contrat que tu penses. Pour faire venir les clients il faut que ton contrat garantisse que tes regles s'appliquent a tout le monde.

Si je sui propriétaire routier, j'y verrais mon intérêt s'il s'agit de mes relations professionnelles, si ceux sont aussi les clients de ma discothèque, etc.

Il va falloir que chacun s'attelle à debusquer les faiblesses de chaque contrat.

Et si ceci concerne la seule rue devant chez moi qui me donne accès au réseau routier, impossible de faire jouer la concurrence (idem monopole routier extrêmement difficile à contourner par des solutions alternatives).

Cette histoire de routes privées est tout de même une perte de garanties et de sécurité par rapport à la situation actuelle, nous en conviendrons.

Le déficit d'information est un défaut, pas une qualité. Il est à proscrire autant que possible.

Cela étant, voyons notre contrat :

Article x : Vous êtes tenu d'avoir moins de 0.5g d'alcool par litre de sang lorsque vous conduisez sur cette route.

Deux deux choses l'une : Soit il y a un article y qui spécifie que d'autres peuvent n'être pas tenus à la même contrainte, auquel cas tu ne peux pas te plainte que d'autres roulent bourrés sur cette route, soit il n'y a pas cet article y, en conséquence il est implicite que tout le monde est contraint aux mêmes règles que toi.

Or, signerais-tu un contrat qui contient cet article y en plus du x? Certes non. Tu ne verrais aucun avantage à ce que toi, tu sois contraint à bien te conduire, tandis que les autres pourraient impunément mettre ta vie en danger.

D'où mon allusion à la rupture de contrat. Aucun rapport avec du clientélisme ou du népostisme.

Il est étonnant tout de même que l'on soit obligé de constater la nécessité de cette contractualisation collective, que, de façon plus pratique, on appelle loi.

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