Catastrophe Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Je les mets devant les conséquences de ce qu'ils prônent, ni plus ni moins. En clair, 2000 toubibs prétendent avoir le droit de tuer des gens dont ils estiment que "leur vie ne mérite pas d'être vécue". Et ? Reconnaître à l'individu le doit de choisir sa mort n'équivaut pas à amoindrir la valeur de la vie. Les autres intervenants de ce thread ont déjà bien étayé leur position à ce sujet. Maintenant, c'est vrai que l'anathème est plus aisé que l'argumentation …
melodius Posté 14 mars 2007 Auteur Signaler Posté 14 mars 2007 Désolée mais c'est faux. Les cas que tu rapporte sont des meurtres. Or défendre le suicide assisté n'équivaut pas à défendre le meurtre. Tu fais là un amalgame facile et tu prêtes à tes adversaires des intentions qu'ils n'ont pas. L'amalgame est en effet facile lorsqu'on voit qu'une pétition en faveur de meurtriers recueille les signatures de plus de 2000 médecins et que les plus grands supporters de l'euthanasie, genre le CAL, rêvent de pouvoir tuer d'initiative toute personne dont ils estiment que la vie est sans valeur. Vous avez choisi votre camp, nous avons choisi le notre. Je ne suis pas opposé à la légalité du suicide, mais lorsque comme c'est le cas actuellement il s'agit de la feuille de vigne d'un programme d'eugénisme soc-dem, il faut soit être naïf, soit faussement naïf pour continuer à prétendre comme si de rien n'était qu'il s'agit seulement de quelques "dérives", qui comme par hasard semblent bien former la majorité des cas réels. Soit dit au passage, et ceci n'a rien à voir avec le post de Gadrel, l'obsession avec les médecins qui euthanasient pour partir plus tôt au ski n'a rien à faire dans ce débat; ce genre d'horreurs existait bien avant sa légalisation. Bref, c'est le cache-sexe de l'absence de raisonnement, et c'est de l'indignation en guise d'argument; de la démagogie soc-dem en plein, où tout se décide en fonction de l'horreur suscitée chez le votant ("il faut faire quelque chose contre cette horreur"!). Le seul truc, c'est que pour l'instant, les soc-dems pro-euthanasie ont plus mobilisé les foules autour de "l'horreur de la souffrance" que les soc-dems anti n'ont mobilisé autour de "l'horreur de la mort non souhaitée".Les libéraux partisans de l'autonomie regardent les deux camps oublier la liberté de l'individu et secouent la tête de dépit. Si le meurtre ne te fait pas horreur, tu ferais bien de te livrer à une petite introspection. Quant aux meurtres qu'on commettait avant la légalisation, une fois de plus, ce n'est pas un argument. Quand des crimes restent impunis, moi je suggère qu'on poursuive avec énergie les criminels, pas qu'on abolisse le code pénal. Mais là vous trouverez sans doute que c'est "monstrueux" de s'opposer au "bonheur". J'avoue être déçu par votre attitude ultra-idéologique et dogmatique.
Ronnie Hayek Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Et ?Reconnaître à l'individu le doit de choisir sa mort n'équivaut pas à amoindrir la valeur de la vie. Les autres intervenants de ce thread ont déjà bien étayé leur position à ce sujet. Maintenant, c'est vrai que l'anathème est plus aisé que l'argumentation … Ta réponse montre que tu n'as pas lu les liens et extraits que j'ai postés. Sinon, tu aurais compris que ces humanistes peu reluisants se contrefoutent de l'avis de leurs malades.
Bastiat Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Aussi noires soient les intentions en face, on ne peut les combattre en s'opposant au suicide assiste. C'est une demande legitime qui existe veritablement. Quand bien meme donc les intentions seraient douteuses, penses-tu qu'il soit plus efficace de les combattre, en sachant qu'on etouffe un droit legitime qui demandera perpetuellement sa reconnaissance, ou qu'il plus efficace d'insister sur la responsabilite et la volonte du patient qui est le seul rempart contre les abus ? J'invite à lire le texte de rothbard sur la question que je viens de traduire ici Je pense qu'un suicide assisté doit etre entouré de 1000 précautions pour eviter les meutres déguisés dont la famille peut etre complice. - delais de reflexion importants. - soins paliatifs et anti depresseurs pour les malades. - déclanchement du mécanisme par le patient lui même devant un officier assermenté. - facturation de la prestation aux héritiers. - paiement des dettes éventuelles (et oui… !) il faut à l'opposé accepter de garder en vie les gens qui le souhaites aussi longtemps que voulu en soins à leur charge y compris pour les légumes. Tout celà demande evidement un systeme d'assurance privée pour prendre en charge les couts.
melodius Posté 14 mars 2007 Auteur Signaler Posté 14 mars 2007 J'invite à lire le texte de rothbard sur la question que je viens de traduire ici Rothbard était un complice des soc-dem, c'est bien connu. Maintenant, c'est vrai que l'anathème est plus aisé que l'argumentation … Lorsque toutes les données chiffrées disponibles démontrent que l'euthanasie n'est pas du tout en pratique ce que vous prétendez qu'elle serait, je trouve osé de parler "d'anathème".
Yozz Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Rothbard était un complice des soc-dem, c'est bien connu. De manière amusante, il ne s'oppose pas au principe, mais exige qu'il faut des précautions. Une position à laquelle j'adhère, et pas toi semble-t-il. Alors bon, puisqu'il partage ma position et que je ne me considère pas comme soc-dem, de fait, je ne suis pas surpris. [EDIT], Au temps pour moi, c'est Bastiat (le posteur) qui exige des précautions. Je suis d'accord avec lui. Lorsque toutes les données chiffrées disponibles démontrent que l'euthanasie n'est pas du tout en pratique ce que vous prétendez qu'elle serait, je trouve osé de parler "d'anathème". Et un strawman de plus. Je n'ai jamais prétendu quoique ce soit sur ce qu'elle est, mais sur ce qu'elle devrait être. Indice: j'ai indiqué dans mon premier post sur ce fil que le loi belge est à chier.
Jean Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Et ?Reconnaître à l'individu le doit de choisir sa mort n'équivaut pas à amoindrir la valeur de la vie. Les autres intervenants de ce thread ont déjà bien étayé leur position à ce sujet. Maintenant, c'est vrai que l'anathème est plus aisé que l'argumentation … Choisir sa mort…stade ultime de la modernité. l'homme veut tout controler même sa propre mort? C'est bien cela qui me gene dans l'euthanasie. L'idée qu'on puisse "acheter" sa mort entraine une banalisation de la mort. Ceci represente un marché très lucratif, à mon avis, où des agences "choisir ma mort" peuvent fleurir. Or voila bien un danger à mon avis. Où mettre la limite quand on sait qu' un marché, pour survivre ou prosperer, doit s'étendre? Le mec un peu dépressif, allez hop j'achete ma mort pour le 12 du mois prochain. Il est bien facile d'expliquer "oui mais c'est l'individu qui choisit", "il est autonome"…C'est exactement l'argumentation de ceux qui font de la publicité. On promet le meilleur et en quelque sorte tout est bon dans le meilleur des mondes.
Yozz Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Ta réponse montre que tu n'as pas lu les liens et extraits que j'ai postés. Sinon, tu aurais compris que ces humanistes peu reluisants se contrefoutent de l'avis de leurs malades. Ta réponse montre que tu ne cherches pas du tout à comprendre ce qu'on te dit. Ni cata, ni moi, ni A.B. me semble-t-il, ne défendons la loi belge ou les pratiques actuelles. Nous défendons par contre l'autonomie individuelle, ce qui permet de défendre l'euthanasie, mais pas pour autant ses partisans. Et encore moins la manière dont elle est pratiquée actuellement. Je synthétise: il y a trois camps: les anti-euthanasie, les pro soc-dems qui veulent tout confier aux "experts", et les pros libéraux qui confinet la décision à la liberté individuelle de la personne qui souhaiterait mourir. Tu essaies perpétuellement de réduire la chose à deux camps, mais c'est faux.
Yozz Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 L'amalgame est en effet facile lorsqu'on voit qu'une pétition en faveur de meurtriers recueille les signatures de plus de 2000 médecins et que les plus grands supporters de l'euthanasie, genre le CAL, rêvent de pouvoir tuer d'initiative toute personne dont ils estiment que la vie est sans valeur.Vous avez choisi votre camp, nous avons choisi le notre. Je ne suis pas opposé à la légalité du suicide, mais lorsque comme c'est le cas actuellement il s'agit de la feuille de vigne d'un programme d'eugénisme soc-dem, il faut soit être naïf, soit faussement naïf pour continuer à prétendre comme si de rien n'était qu'il s'agit seulement de quelques "dérives", qui comme par hasard semblent bien former la majorité des cas réels. Encore une fois, ta lecture est biaisée parce que tu réduis tout à deux camps alors qu'il y en a trois. Nous ne soutenons pas le CAL, ni ces médecins. Si le meurtre ne te fait pas horreur, tu ferais bien de te livrer à une petite introspection. Je répondais à une question sur la drogue, je n'ai jamais dit que le meurtre ne me faisait pas horreur Par contre, quelqu'un qui aide quelqu'un qui en a clairement formulé le souhait à mourir, ce n'est pas un meurtre à mes yeux, non. Quant aux meurtres qu'on commettait avant la légalisation, une fois de plus, ce n'est pas un argument. Quand des crimes restent impunis, moi je suggère qu'on poursuive avec énergie les criminels, pas qu'on abolisse le code pénal. Mais là vous trouverez sans doute que c'est "monstrueux" de s'opposer au "bonheur". J'avoue être déçu par votre attitude ultra-idéologique et dogmatique. Les meurtres qu'on commettait avant la législation démontrent au contraire que ceux qui se produisent maintenant ne découlent pas de la législation, mais sont une aberration en soi, à laquelle il faut réagir fortement, avec tout l'arsenal du code pénal, bien évidemment. C'est vous qui vous basez sur ces meurtres pour disqualifier l'euthanasie, alors qu'ils ne relèvent évidemment pas de l'autonomie individuelle que nous défendons. Bref, vous tentez d'amalgamer ce qui vous déplait avec ce que tout le monde méprise pour étendre le mépris au tout. C'est une tactique bien connue, mais elle ne marche pas. Par ailleurs, c'est encore vous qui manipulez du "monstrueux" et de l'émotionnel à toutes les sauces. Cherche un post où j'argumente sur le caractère monstrueux de quelque chose, ou où je me base sur l'amotion que suscite un phénomène chez moi, je doute que tu trouves (sauf si le phénomène est un post particulier…). Je pourrais te retourner tes compliements.
melodius Posté 14 mars 2007 Auteur Signaler Posté 14 mars 2007 De manière amusante, il ne s'oppose pas au principe, mais exige qu'il faut des précautions. Une position à laquelle j'adhère, et pas toi semble-t-il. Alors bon, puisqu'il partage ma position et que je ne me considère pas comme soc-dem, de fait, je ne suis pas surpris. Et un strawman de plus. Je n'ai jamais prétendu quoique ce soit sur ce qu'elle est, mais sur ce qu'elle devrait être. Indice: j'ai indiqué dans mon premier post sur ce fil que le loi belge est à chier. Encore un post malhonnête comme ça et c'est "plonk !" Sisi.
Invité jabial Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Ta réponse montre que tu n'as pas lu les liens et extraits que j'ai postés. Sinon, tu aurais compris que ces humanistes peu reluisants se contrefoutent de l'avis de leurs malades. Si c'était vraiment ton but, tu te préoccuperais de la vérification du consentement, tu ne nierais pas sa validité.
Yozz Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Encore un post malhonnête comme ça et c'est "plonk !"Sisi. Ecoute, tu fais ce que tu veux pour rendre ta lecture du forum plus agréable, en ce compris plonker tous les gens avec lesquels tu n'es pas d'accord si tu veux, mais en l'occurrence, tu peux difficilement nier que dans mon premier post j'ai écrit "2) Ceci ne change rien au fait que la loi belge est à chier. ". Après, t'en fais des choux et des pâtés.
melodius Posté 14 mars 2007 Auteur Signaler Posté 14 mars 2007 Si c'était vraiment ton but, tu te préoccuperais de la vérification du consentement, tu ne nierais pas sa validité. La réponse authentiquement libérale à ce à quoi nous assistons pour l'instant est de rejeter avec horreur les lois en matière d'euthanasie qui sont en leur principe et en leur application la négation de toute dignité et de toute liberté humaine. Ensuite on peut éventuellement faire des propositions du genre de celle de Gadrel, mais en veillant bien à ce qu'elles ne concourrent pas à légitimer le programme eugéniste de nos dirigeants.
Ronnie Hayek Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Ta réponse montre que tu ne cherches pas du tout à comprendre ce qu'on te dit. Ni cata, ni moi, ni A.B. me semble-t-il, ne défendons la loi belge ou les pratiques actuelles. Nous défendons par contre l'autonomie individuelle, ce qui permet de défendre l'euthanasie, mais pas pour autant ses partisans. Et encore moins la manière dont elle est pratiquée actuellement. Bizarrement, en dépit de vos dénégations, vous intervenez pour me contredire alors que je vous ai montré la réalité du danger existant. J'en tire les conclusions logiques.
melodius Posté 14 mars 2007 Auteur Signaler Posté 14 mars 2007 Ecoute, tu fais ce que tu veux pour rendre ta lecture du forum plus agréable, en ce compris plonker tous les gens avec lesquels tu n'es pas d'accord si tu veux, mais en l'occurrence, tu peux difficilement nier que dans mon premier post j'ai écrit "2) Ceci ne change rien au fait que la loi belge est à chier. ". Après, t'en fais des choux et des pâtés. Tu oublies que tu as également accusé avec grande délicatesse ceux qui sont opposés à l'euthanasie d'être responsables d'assassinats et par ailleurs de faire preuve d'une mentalité soc-dem. Je crois que tu ferais bien de réfréner un peu ton agressivité.
Yozz Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Tu oublies que tu as également accusé avec grande délicatesse ceux qui sont opposés à l'euthanasie d'être responsables d'assassinats et par ailleurs de faire preuve d'une mentalité soc-dem.Je crois que tu ferais bien de réfréner un peu ton agressivité. En réponse à plusieurs posts accusant notre position d'être soc-dém, en dépit de longues explications du contraire. Mieux encore, on nous accusé de soutenir les soc-dém Par contre, je n'ai pas imputé de responsabilité des assassinats, ou alors seulement très indirectement. J'ai seulement montré en quoi une opposition frontale à toute euthanasie a déplacé le débat vers ce qui est bien pour les gens (tout en précisant, "à leur corps défendant", pour bien montrer que ce n'était pas volontaire, alors qu'on nous accuse de collaboration totale avec les soc-dems, accusation autrement plus grave). Or, oui, si on en est à protéger les gens contre eux-mêmes, clairement, on est dans une mentalité soc-dem. J'attends toujours qu'on me montre la faille du raisonnnement. La réponse authentiquement libérale à ce à quoi nous assistons pour l'instant est de rejeter avec horreur les lois en matière d'euthanasie qui sont en leur principe et en leur application la négation de toute dignité et de toute liberté humaine. Ensuite on peut éventuellement faire des propositions du genre de celle de Gadrel, mais en veillant bien à ce qu'elles ne concourrent pas à légitimer le programme eugéniste de nos dirigeants. Donc en fait, il faut rejeter la législation actuelle, mais se préoccuper que l'euthanasie ne soit pratiquée qu'avec un consentement bien réel et éclairé de la part de la personne qui souhaite mourir, en accord avec un principe d'autonomie? Dingue ça comme position, pourquoi personne n'a-t-il défendu cette position plus tôt?
melodius Posté 14 mars 2007 Auteur Signaler Posté 14 mars 2007 En réponse à plusieurs posts accusant notre position d'être soc-dém, en dépit de longues explications du contraire. Mieux encore, on nous accusé de soutenir les soc-dém Par contre, je n'ai pas imputé de responsabilité des assassinats, ou alors seulement très indirectement. J'ai seulement montré en quoi une opposition frontale à toute euthanasie a déplacé le débat vers ce qui est bien pour les gens (tout en précisant, "à leur corps défendant", pour bien montrer que ce n'était pas volontaire, alors qu'on nous accuse de collaboration totale avec les soc-dems, accusation autrement plus grave). Or, oui, si on en est à protéger les gens contre eux-mêmes, clairement, on est dans une mentalité soc-dem. J'attends toujours qu'on me montre la faille du raisonnnement. La faille du raisonnement est qu'il est sans rapport aucun avec la réalité. Je ne veux pas protéger les gens contre eux-mêmes, mais contre les médecins eugénistes. Dingue ça comme position, pourquoi personne n'a-t-il défendu cette position plus tôt? En fait tu as raison; je ne te crois pas lorsque tu dis vouloir défendre l'autonomie individuelle, parce que tu persistes à défendre "l'euthanasie" alors qu'on t'a montré ce que c'est. Pour rappel, mon chat aussi a été euthanasié récemment, et ce n'est pas lui qui l'a décidé, c'est moi. Les mots ont de l'importance.
Ronnie Hayek Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Initialement, comme tu le soulèves, le débat était centré autour de l'idée d'autonomie. Le débat était plutôt libéral: la question était celle des limites de l'autonomie, quand un consentement est-il valide, etc.Le souci vient du fait que les anti-euthanasie ont commencé à totalement dénigrer l'autonomie, et à refuser leur autonomie (sur leur mort) aux individus, en toute situation. En un mot comme en cent, "individus, taisez-vous, nous savons mieux que vous. Nous savons ce qui est meilleur pour les individus, et pour la société". Voilà la fable à laquelle Yozz nous demande de croire - fable inventée évidemment pour les besoins de la cause, histoire de se positionner comme d'habitude en chantre du "libéralisme sympa et tolérant", mais vide de sens. Aaah, cette fameuse "tolérance" si prisée par le toubib mentionné plus haut qui a tué une cancéreuse en faisant totalement fi de ses convictions religieuses. Pour rappel : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…l?xtor=RSS-3208 Le docteur Michel Guenkine se souvient ainsi de cette femme de 78 ans, traitée à domicile pour un cancer en phase terminale, en proie à une extrême souffrance physique et morale : "Je l'ai aidée à partir avec des doses de morphine très importantes, sans pouvoir en parler ni avec elle ni avec sa soeur : catholiques très pratiquantes, elles ne l'auraient pas accepté." A tout hasard, je rappelle cette phrase mémorable du sinistre ex-président du CAL : http://www.ulb.ac.be/cal/Documents/CarteBl…e_3mars2001.pdf il est temps en tout cas de cesser de s'abriter derrière un interdit qui, soit est inopérant (ce qui dans la plupart des cas est d'ailleursheureux), soit prive un grand nombre de malades d'une mort décente en accord avec leurs convictions, … Mais donc tuer des cathos au nom du Progrès, ça, ce n'est pas grave… Et que l'on ne me dise surtout pas : "toi, tu veux bien imposer tes convictions". Désolé, mais j'arrive encore à faire la différence qualitative entre des principes qui défendent la vie humaine et d'autres qui la refusent ou la relativisent.
Yozz Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 La faille du raisonnement est qu'il est sans rapport aucun avec la réalité.Je ne veux pas protéger les gens contre eux-mêmes, mais contre les médecins eugénistes. Il serait temps que tu clarifies à ce niveau, parce que dans certains posts tu dis n'avoir aucun problème avec le suicide assisté, et dans d'autres tu admets accepter de l'amalgamer avec ce que tu nommes euthanasie. En fait tu as raison; je ne te crois pas lorsque tu dis vouloir défendre l'autonomie individuelle, parce que tu persistes à défendre "l'euthanasie". Les mots ont de l'importance. Sauf qu'en l'occurrence, j'ai toujours défini précisément ce que j'entendais par là, et qu'il est dès lors vain de vouloir glisser dans ce mot des implications que je n'y mets pas. Si tu tiens à appeler ça suicide médicalement assisté, alors va pour ce terme. Cela dit, je trouve que stratégiquement, dans la mesure où l'euthanasie est socialement acceptée sans que sa définition claire ne fasse l'objet d'un consensus, il serait productif de tenter d'imposer "suicide médicalement assisté" comme sens primaire. Après tout, il n'y a pas de raison de se priver, les gauchistes font ce genre de truc tout le temps. Or, un SMA pourrait bien correspondre à une "bonne mort", ça colle bien, et c'est de toutes façons un des sens du terme. A l'inverse, s'opposer sans qualifications à l'euthanasie, ca fait passer le message qu'on s'oppose au SMA.
melodius Posté 14 mars 2007 Auteur Signaler Posté 14 mars 2007 Il serait temps que tu clarifies à ce niveau, parce que dans certains posts tu dis n'avoir aucun problème avec le suicide assisté, et dans d'autres tu admets accepter de l'amalgamer avec ce que tu nommes euthanasie. Avec ce que le dico nomme euthanasie, grosse nuance. Je ne vois pas par ailleurs pourquoi je devrais répéter mon point de vue à chaque post; ta tactique me rappelle celle de la gauche qui exige toujours de ses adversaires de "clarifier leur position" par rapport à l'extrême-droite.
Roniberal Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Daté du 1e Mars… http://www.pelerin.info/article/index.jsp?…&rubId=9206 Euthanasie : soulager ou tuer ? Le procès de Périgueux, qui devait s'ouvrir ce 12 mars, pourrait-il être à l'euthanasie ce que le procès de Bobigny fut à l'avortement : l'occasion d'un plaidoyer décisif pour leur dépénalisation ? C'est d'évidence le but poursuivi par les 2 000 signataires de l'appel publié la semaine dernière. Un appel qui rejoint le lobbying engagé par l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), afin d'obtenir des candidats à la présidentielle un engagement ferme en faveur de l'euthanasie. C'est la peur de la souffrance en fin de vie, jugée dégradante, qui rend les Français majoritairement favorables à cette pratique, perçue par eux comme la seule réponse possible et instillée comme telle dans l'opinion, à la faveur d'affaires souvent douloureuses. Faudrait-il donc, comme le réclament les signataires, « ouvrir le débat » sur la fin de vie ? Ce serait oublier que le débat a déjà eu lieu. Il a même conduit, fait rarissime, au dépôt d'une proposition de loi votée à l'unanimité le 22 avril 2005. Désormais, tout médecin est tenu d'accéder aux souhaits du malade de voir ses souffrances apaisées, même au risque d'écourter sa vie. La loi existe donc ! Il reste à l'appliquer. Ce qui suppose que l'on ne laisse pas les médecins et le personnel soignant seuls et sans moyens. Et, tout autant, que l'on ne cède pas à la tentation de leur donner « le droit de tuer ceux qu'ils ne savent pas soulager ». On ne résout pas un problème en le supprimant. Prenons-y garde : derrière un vernis de compassion humaniste, le droit à l'euthanasie serait lourd de conséquences. On sait, depuis le précédent de l'avortement, qu'une dépénalisation « sous condition » finit toujours par se muer en dépénalisation tout court. On peut redouter qu'une légalisation de l'euthanasie n'entraîne ipso facto un désengagement financier sur les soins palliatifs, qui constituent pourtant la seule alternative. On peut, enfin, être assuré que les plus pauvres seraient une fois encore les premières victimes de ce droit expéditif « à mourir dans la dignité », faute de se voir proposer les moyens de continuer à vivre, entourés, soulagés, apaisés jusqu'au terme de leur existence. Les chrétiens n'ont certes pas à imposer, dans une France laïque, des positions reposant sur leur seule croyance. Mais ils ont le devoir de rappeler à notre société que l'interdit de tuer transcende, depuis toujours, les cultures et les civilisations. Et que la grandeur de l'homme est peut-être d'accepter de n'être pas le maître absolu de la vie qu'il reçoit de Dieu ou, pour d'autres, de la Nature, mais son serviteur.
Yozz Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Avec ce que le dico nomme euthanasie, grosse nuance. Selon le littré: Bonne mort, mort douce et sans souffrance. Terme grec provenant de deux mots se traduisant par bien et mort. C'est donc bien un terme dont la définition reste au moins sujette à discussion. Je ne vois pas par ailleurs pourquoi je devrais répéter mon point de vue à chaque post; ta tactique me rappelle celle de la gauche qui exige toujours de ses adversaires de "clarifier leur position" par rapport à l'extrême-droite. C'est pas un peu fini les procès d'intention? Je cherche juste à comprendre mes interlocuteurs, et en l'occurrence je ne suis plus sûr de comprendre parce que plusieurs posts me semblent présenter des points de vue différents. Désormais, tout médecin est tenu d'accéder aux souhaits du malade de voir ses souffrances apaisées, même au risque d'écourter sa vie. La loi existe donc ! Il reste à l'appliquer.Ce qui suppose que l'on ne laisse pas les médecins et le personnel soignant seuls et sans moyens. Et, tout autant, que l'on ne cède pas à la tentation de leur donner « le droit de tuer ceux qu'ils ne savent pas soulager ». Je ne peux aussi qu'être d'accord, surtout avec ce passage. Oups, lu trop vite. Un médecin TENU d'accéder à une demande, ca coince: un médecin a autant droit à son autonomie qu'un voulant mourir, ce qui veut dire qu'il doit pouvoir objecter (objection de conscience) et ne pas être tenu de porter cet acte. Ca c'est un grave défaut de la loi si ce n'est pas prévu.
melodius Posté 14 mars 2007 Auteur Signaler Posté 14 mars 2007 Selon le littré: Bonne mort, mort douce et sans souffrance. Terme grec provenant de deux mots se traduisant par bien et mort. C'est donc bien un terme dont la définition reste au moins sujette à discussion. J'ai déjà donné la définition du dico et AB aussi. J'aimerais que tu arrêtes ces petits jeux sémantiques à la noix qui font une impression tout à fait déplorable. http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=206467 http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=206476 C'est pas un peu fini les procès d'intention? Je cherche juste à comprendre mes interlocuteurs, et en l'occurrence je ne suis plus sûr de comprendre parce que plusieurs posts me semblent présenter des points de vue différents. Il me semble qu'il est grand temps que tu clarifies ta position par rapport aux laïco-progressistes marxisants du CAL dont tu sembles étrangement proche. Je te demande ça juste pour être certain de bien comprendre ton point de vue.
Yozz Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 J'ai déjà donné la définition du dico et AB aussi. J'aimerais que tu arrêtes ces petits jeux sémantiques à la noix qui font une impression tout à fait déplorable. C'est pas de ma faute, t'as donné celle du Robert, il se trouve que celles du dico de l'académie ou celle du Littré démontrent bien ce que je dis, à savoir que le sens est variable. Surtout, c'est toi qui me reproches des jeux sémantiques alors que tu viens me reprocher l'usage d'un terme que pourtant je clarifie en précisant ce que j'entends par là… Excuse-moi, mais si tu me reproches l'usage d'un mot, en sous-entendant que je signifie autre chose que ce que je dis du simple fait de ce mot, c'est toi qui entres dans le registre du jeu sémantique. Je te signalai juste que contrairement à ce que tu avais l'air de dire plus haut, le terme euthanasie n'est pas univoque. Il me semble qu'il est grand temps que tu clarifies ta position par rapport aux laïco-progressistes marxisants du CAL dont tu sembles étrangement proche. Je te demande ça juste pour être certain de bien comprendre ton point de vue. Tu sais, si la question n'était pas posée de manière ironique, j'y répondrais sans sourciller, après tout, si tu as des doutes, j'aime autant clarifier. Et puis flûte, des fois que, juste pour qu'on puisse déterrer ce post un jour: je me fous du CAL et ne le soutiens aucunement. Il peut m'arriver d'arriver à la même conclusion qu'eux sur l'une ou l'autre question, mais je doute de jamais y arriver par le même chemin ou avec les mêmes arrières pensées, encore moins avec les mêmes croyances de départ. Voilà, c'est dit. En l'occurrence, ma bonté d'âme fait que je ne méprise pas les gens avec lesquels je suis en désaccord. Par exemple, je ne méprise pas les gens qui seraient contre l'euthanasie et contre le suicide médicalement assisté. Par contre, je préfère savoir à qui j'ai affaire pour pouvoir mieux débattre et éviter les malentendus. C'est si mal que ça d'essayer de nouer un dialogue constructif plutôt que de s'entêter dans des malentendus pour être sûrs de s'engueuler?
Bastiat Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Rothbard était un complice des soc-dem, c'est bien connu.Lorsque toutes les données chiffrées disponibles démontrent que l'euthanasie n'est pas du tout en pratique ce que vous prétendez qu'elle serait, je trouve osé de parler "d'anathème". FRANCHEMENT, tu n'a pas lu le texte de Rothbard, pour donner une reponse pareille !
Ronnie Hayek Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 FRANCHEMENT, tu n'a pas lu le texte de Rothbard, pour donner une reponse pareille ! Je crois surtout que tu n'as pas bien saisi l'ironie mélodienne.
Yozz Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Voilà la fable à laquelle Yozz nous demande de croire - fable inventée évidemment pour les besoins de la cause, histoire de se positionner comme d'habitude en chantre du "libéralisme sympa et tolérant", mais vide de sens. Tu es incapable de voir l'évolution que je décris tout simplement parce que tu ne discutes pas régulièrement de cette question avec un grand opposant (vaguement médiatique d'ailleurs) à la loi sur l'euthanasie de Belgique (eh oui, un catho) depuis presqu'une dizaine d'années, comme moi je le fais. Tu vois, moi je cherche la vérité, ce qui veut dire que je cherche à comprendre l'autre position, et ce depuis longtemps déjà. Manifestement, ce n'est pas ton cas. Pas une nouvelle. Le "positionnement", moi, ça ne m'intéresse pas, puisque ce n'est pas une identité que je cherche dans ces débats. Je te pardonne ta litanie de liens sans aucun rapport avec ce que je dis qui montrent que tu n'as toujours pas compris l'énorme différence qui sépare ma position de celle du CAL, parce que manifestement, tu ne t'es intéressé que récemment (disons, dans les trois-quatre dernières années) à la question. Et puis bon, tu as d'autres excuses, que la charte m'empêche de détailler.
Ronnie Hayek Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Tu es incapable de voir l'évolution que je décris tout simplement parce que tu ne discutes pas régulièrement de cette question avec un grand opposant (vaguement médiatique d'ailleurs) à la loi sur l'euthanasie de Belgique (eh oui, un catho) depuis presqu'une dizaine d'années, comme moi je le fais. Tu vois, moi je cherche la vérité, ce qui veut dire que je cherche à comprendre l'autre position, et ce depuis longtemps déjà. Manifestement, ce n'est pas ton cas. Pas une nouvelle. Le "positionnement", moi, ça ne m'intéresse pas, puisque ce n'est pas une identité que je cherche dans ces débats. Je te pardonne ta litanie de liens sans aucun rapport avec ce que je dis qui montrent que tu n'as toujours pas compris l'énorme différence qui sépare ma position de celle du CAL, parce que manifestement, tu ne t'es intéressé que récemment (disons, dans les trois-quatre dernières années) à la question. Et puis bon, tu as d'autres excuses, que la charte m'empêche de détailler. D'abord, bravo pour la psychologie à deux balles, mais tu as frappé à la mauvaise porte. Enfin, bon, tant que tu ne veux pas m'euthanasier pour cause de déficience mentale, je suppose que je peux m'estimer heureux. Ensuite, cela fait un moment que le sujet m'intéresse, figure-toi. Quant à ta manière condescendante de t'adresser à moi sans qu'on sache trop pourquoi ainsi que ta façon de te tresser des lauriers, elles ressemblent à s'y méprendre à celle dont Grollet et ses sbires répondent à leurs détracteurs.
Bastiat Posté 14 mars 2007 Signaler Posté 14 mars 2007 Je crois surtout que tu n'as pas bien saisi l'ironie mélodienne. Heuuu… la je seche
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