Nick de Cusa Posté 10 novembre 2006 Signaler Posté 10 novembre 2006 Je mets ici un petit hommage à Styron. En plus de son beau prénom, la lecture des Confessions de Nat Turner m'avaient beaucoup marqué. Il faut dire que c'était mon premier roman Américain contemporain, cru et violent. Le choix de Sophie aussi. Evidemment, jeune, le personnage de Stingo qui "découvre la vie", ça ne laisse pas indifférent. Quant à la crédibilité de l'histoire de l'héroïne Polonaise, elle me paraît maintenant moins claire qu'à l'époque (mais je ne me rappelle plus pour quoi elle se fait envoyer dans les camps). Enfin, et non des moindres: Darkness Visible, petit texte qui raconte sa dépression nerveuse, est une excellent lecture pour quiconque est confronté à ce mal dévastateur, soit directement soit pour un de ses proches. Le talent spécifique de l'écrivain, là, est d'arriver à faire presque partager cet abîme qui ne peut pas l'être. Un tour de force litéraire qui serait reconnu à sa juste valeur si on ne le lisait pas juste parcequ'on en ressent le besoin à un moment donné.
h16 Posté 10 novembre 2006 Signaler Posté 10 novembre 2006 Quant à la crédibilité de l'histoire de l'héroïne Polonaise, elle me paraît maintenant moins claire qu'à l'époque (mais je ne me rappelle plus pour quoi elle se fait envoyer dans les camps). Il me semble que ce n'est pas la polonaise qui est la meilleure, plutôt la colombienne, et je ne crois pas qu'ils distribuaient de l'héroïne dans les camps.
Taisei Yokusankai Posté 10 novembre 2006 Signaler Posté 10 novembre 2006 Qu'il repose en paix. Il aura en tout cas bien vécu (je veux dire qu'il est allé fumer de cigares chez Castro avec Garcia Marquez).
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