Harald Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 http://www.lefigaro.fr/culture/20061111.WWW000000047_leternel_mechant_jack_palance_sest_eteint.html L’éternel méchant, Jack Palance, s’est éteintPublié le 11 novembre 2006 L'acteur américain Jack Palance, qui avait prêté sa «gueule» à des dizaines de rôles de tueurs, psychopathes et autres méchants à Hollywood, est décédé vendredi en Californie, à l'âge de 87 ans. Véritable incarnation du Mal dans «L'homme des vallées perdues» (1952), un western où il jouait le rôle d'un bandit, Palance avait aussi joué, plus récemment, dans Bagdad Cafe, en 1987. De son vrai nom Vladimir Palahnuik, d'origine ukrainienne, il était né en 1919 en Pennsylvanie. D'abord boxeur professionnel, il a été décoré pour ses faits d'armes pendant la Seconde Guerre mondiale avant d'entamer sa longue carrière au cinéma. Les traits anguleux de l'acteur et sa voix râpeuse - résultat d'une blessure à la gorge survenue pendant un combat de boxe - l'avaient souvent conduit à interpréter des personnages inquiétants. Un perfectionniste Son rôle dans «L'homme des vallées perdues», un classique du genre western, lui vaut d'être nommé aux Oscars. Dans ce film, son personnage, un tueur à gages, est abattu par le personnage joué par Alan Ladd. Il est à nouveau nommé aux Academy Awards pour son rôle dans «Le masque arraché» (1952) où il interprète, aux côtés de Joan Crawford, un homme qui prépare l'assassinat de sa femme. George Stevens Jr., le fils du réalisateur de «L'homme des vallées perdues», George Stevens, a expliqué que Palance arrivait en studio plusieurs semaines avant que ses scènes ne soient tournées. «(Il) montait sur son cheval gris puis il s'éloignait et nous le voyions s'arrêter et s'entraîner à monter et descendre de cheval», a-t-il dit. «Il venait de New York et ne savait pas le faire. Il a aussi travaillé avec l'instructeur pour apprendre à dégainer son revolver. A la fin, l'instructeur était très impressionné.» L'interprétation éblouissante de Palance dans ce film lui a valu une série de grands rôles dans les années 1950 mais, tant au cinéma qu'à la télévision, il était le plus souvent cantonné à des rôles de méchants. Il fait un comeback en 1991 avec «La vie, l'amour, les vaches», dans le rôle du cowboy Curly Washburn, encore coriace malgré les années. Gamin, je l'avais découvert dans "Barabbas" où il incarnait Thorvald le gladiateur chargé de tuer Barabbas incarné par Anthony Quinn.
Copeau Posté 11 novembre 2006 Signaler Posté 11 novembre 2006 Une vraie gueule, comme on en fait peu.
Harald Posté 11 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 11 novembre 2006 Une vraie gueule, comme on en fait peu. Sudden Fear - 1952
José Posté 13 novembre 2006 Signaler Posté 13 novembre 2006 Je cite Henri Timmermans, de la Gazette de Bruxelles : À chaque fois qu'un de ces individus s'en va, je pense que le passé fût meilleur, vu la médiocrité de ce présent que nous ne méritons pas. Ou peut-être si.
Ronnie Hayek Posté 13 novembre 2006 Signaler Posté 13 novembre 2006 RIP. A titre anecdotique, son image de méchant était tellement forte que Morris s'en servit pour créer l'infâme outlaw Phil Defer dans un épisode de Lucky Luke. http://www.fandeluckyluke.com/albums/dup-08-defer.htm
Salatomatonion Posté 13 novembre 2006 Signaler Posté 13 novembre 2006 RIP, côté super gueule de méchant il n'avait rien à envier à Lee VAN CLEEF effectivement. Je cite Henri Timmermans, de la Gazette de Bruxelles : C'est vraiment pas sympa pour Steven SEAGAL.
Harald Posté 13 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 13 novembre 2006 C'est vraiment pas sympa pour Steven SEAGAL.
DiabloSwing Posté 13 novembre 2006 Signaler Posté 13 novembre 2006 Je connaissais la même chose pour Tom Cruise !
Coldstar Posté 13 novembre 2006 Signaler Posté 13 novembre 2006 "Mais vous savez, en fait, je suis pas vraiment acteur!"
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