melt_core Posté 1 décembre 2006 Signaler Posté 1 décembre 2006 Depuis quand Bastiat est pas un économiste….
Jeeves Posté 1 décembre 2006 Signaler Posté 1 décembre 2006 Depuis quand Bastiat est pas un économiste…. Depuis qu'il n'a effectué aucune recherche sur l'économie et théorisé aucun modèle économique Il le disait lui même, il ne s'est jamais considéré comme économiste.
DiabloSwing Posté 1 décembre 2006 Signaler Posté 1 décembre 2006 Je dirais polémiste dans le domaine politico-économique plutôt qu'économiste. Et au vu de la qualité de ses écrits, il n'a pas à rougir.
xara Posté 1 décembre 2006 Signaler Posté 1 décembre 2006 C'est moche de se moquer d'un trisomique C'est vrai, je suis désolé. En fait, le meilleur économiste de France est une femme:
xavdr Posté 2 décembre 2006 Signaler Posté 2 décembre 2006 L'école libérale française est peut-être aussi brillante que l'école anglo-saxonne : SAY, BASTIAT, COQUELIN, CONDILLAC, DUNOYER, COMTE RUEFF, (DEBREU), ALLAIS BASTIAT est bel et bien un des plus grands économistes de tous les temps, étudié comme tel dans de nombreux pays, principalement pour son ouvrage "harmonies économiques". Il fut décrit par Ronald REAGAN comme l'un de ses deux économistes préférés. Il est exact de dire que BASTIAT fut plus souvent un économiste pamplétaire qu'un économiste constructiviste. La plupart de ses ouvrages tels que "sophismes économiques" portent plus sur la dénonciation des erreurs que dans l'énoncé des vérités, et lui-même le signale, expliquant que c'est une nécessité face aux erreurs couramment rencontrées. Même ses ouvrages pamplétaire portent des descritpions économiques rigoureuses, à la fois dans leur donement et dans leur raisonnement, au point de pouvoir être retranscrites très facilement en équations mathématique. Les raisonnements de BASTIAT utilisent toutes les ressources habituelles des raisonnements mathématiques : récurrence, raisonnements par l'absurde, etc. Il reccoure souvent à des raisonnements par l'absrude, où, partant d'une erreur économique couramment pratiquée et énoncée comme une recette miracle (par des députés oudes journalistes, dont il adoreciter les noms et les déclarations grandiloquentes), il montre qu'elle relève rigoureusement du même mécanisme qui, au sein d'une autre situation, apparait au sens commun comme une absurdité. BASTIAT est, après SAY, un défenseur du libre échange. Au delà de SAY, il étudie la problématique libre échange vs. protectionnisme sous une grande variété d'angles, réduisant à néant les arguments protectionnistes pris un à un. Cela lui donne l'allure d'un pamphlétaire, mais ses réfutations sont bel et bien une oeuvre économique magistrale. Ainsi il montre qu'il est bien préférable au pays, quand des taxes protectionnistes ont mis au même niveau les prix des produits étrangers et ceux des produits locaux, d'acheter les produits étrangers, car au moins le trésor fiscal bénéficie du différentiel de prix, alors que si on achète les produtis locaux, ce différentiel est englouti pour payer les mauvaises conditions de productions locales, se trouvant ainsi dillapidé alors que le pays aurait du se tourner vers d'autres productions où sa productivité était meilleure et préférer l'importation sur les produtis où il a une mauvise productivité. Les seuls reproches qu'à l'issue de la lecture des sophismes économiques j'aurais tendance à faire (et peut-être ces lacunes sont-elles comblées dans d'autres de ses ouvrages) est de n'avoir pas complété sa théorie du libre échange par une analyse plus précise des phénomènes monétaires qu'il avait identifié, d'avoir passé sous silence la problématique des couts fixes et de la sécurisation des investissements l'un des seuls arguments en faveur du protectionnisme en réaction au protectionnisme étranger (au motif de la neutralisation à long terme de l'insécurité économique, et non du gain commercial immédiat qui est un leurre). Enfin sa théorie ne tient pas compte d'un phénomène dont le caractère massif n'est apparu qu'après lui : les salaires minimums, le chômage de masse, et les protections sociales obligatoires et/ou financées par l'impôt. BASTIAT introduit une amorce de théorie des choix publics et explique que chaque corporation veut obtenir auprès du législateur des avancatages qui ne sont rien d'autre que la pénalisation de toute activité sauf la sienne, et l'empêchement des condotions de productions optimales dans la sienne, de façon à en assurer la rareté, donc le prix. Il unifie dans une même approche les taxes douanières et les réglementation anti-progrès, et les met en perspective dans le cadre de son amorce de théorie des choix publics. Il souligne que le législateur devrait être neutre, mais que l'intéret commun est proche de celui, diffus, du consommateur, pas de celui, spécifique, de chaque producteur pris isolément. Cette approche est un modernisme qui portera les grandes politiques libérales de la fin du 20ème siècle. Présenter Marx et Keynes comme les plus grands économistes de tous les temps est une foutaise. Il est exact de dire que les collectivistes ayant noyauté l(es)'éducation(s) nationale(s) en ont fait les plus connus du 20ème siècle, mais fondamentalement MARX et KEYNES se sont vautrés dans les grandes largeurs et MARX aurait lui-même avoué à la fin de sa vie ne pas être marxiste ce que certains attribuent aux ravages de la révolution marginaliste (dont la magnifique mathématisation rigidiforme de WALRAS et la branche autrichienne de MENDEL) qui a alaminée toute la conception de la valeur que MARX formule naïvement comme la valeur travail (ah, ces trous que l'on creuse et que l'on rebouche, voila de la bonne valeur ajoutée amrxiste, à l'image de ces bottes en caoutchouc de 5 kilos, plus facile à produire pour ces braves usines soviétiques aux dirigeants menacés de goulag s'ils n'atteignaient pas les quotas … en tonnes). Rappelons aussi que HAYECK recevit un jour un manuscrit d'un jeune chercheur en économie, plein d'erreurs conceptuelles au point d'en être décourageant, et, s'en agaçant, choisit de ne pas lui répondre plutôt que de passer le temps considérable nécessaire à l'énoncé de ces erreurs. Par la suite, il s'est toujours reproché cette négligence : c'était KEYNES, dont les erreurs furent portées au firmament par les collectivistes interdits de propagande marxiste. Quant à développer le snobisme qui voudrait considérer un économiste exact et critique comme un faux économiste et un économiste constructiviste et faux comme un vrai économiste, je vous laisse deviner ce que j'en pense ! D'une certaine façon être économiste libéral, c'est expliquer en quoi les interventions sont nuisibles, donc 'est forcément critique. L'économi(stiqu)e libérale est une approche complémentaire de la métaphysique/morale libérale, cette dernière étant favorable à la liberté pour des raisons spirituelles/psychologique et non pour des raisons matérielles.
melt_core Posté 3 décembre 2006 Signaler Posté 3 décembre 2006 Depuis qu'il n'a effectué aucune recherche sur l'économie et théorisé aucun théorème. Donc on doit absolument être chercheur pour être économiste? Quelqu'un qui n'a pas théorisé de théories théorisantes de théoriciens qui théorisationne des théorèmes ne peut pas être économiste?
Coldstar Posté 4 décembre 2006 Signaler Posté 4 décembre 2006 L'école libérale française est peut-être aussi brillante que l'école anglo-saxonne :SAY, BASTIAT, COQUELIN, CONDILLAC, DUNOYER, COMTE RUEFF, (DEBREU), ALLAIS Bof bof ce texte
Fredo Posté 16 décembre 2006 Signaler Posté 16 décembre 2006 Par contre, Bastiat peut absolument être rangé parmi les économistes: même peu imposante, son oeuvre est à classer dans le domaine de l'économie politique, aucun doute là-dessus Chez Bastiat il y a la philosophie qui se voit, et l'économie qui ne se voit pas.
Fredo Posté 16 décembre 2006 Signaler Posté 16 décembre 2006 Vous avez tous tout faux. Le plus grand économiste français de tous les temps, c'est lui:
Invité Adhoc Posté 1 janvier 2007 Signaler Posté 1 janvier 2007 Vous avez tous tout faux. Le plus grand économiste français de tous les temps, c'est lui: Lui et Jacques Duboin
magistre Posté 25 février 2007 Signaler Posté 25 février 2007 Frédéric Bastiat est bien un économiste, et de plus l'un des plus brillants économistes français. Vous trouver des références en faveur de Bastiat le théoricien dans les notes de sous-sol de ce texte : http://www.quebecoislibre.org/07/070107-5.htm Les autres grands économistes français sont Richard Cantillon, Jean Baptiste Say et Pascal Salin.
Jesrad Posté 25 février 2007 Signaler Posté 25 février 2007 l'équilibre de concurrence pure et parfaite La concurrence "pure et parfaite" c'est une situation où, paradoxalement, il n'y a plus de concurrence du tout Ensuite, les plus grands économistes du monde sont probablement Marx et Keynes Marx ? C'était pas un scientifique oublié du XIXème siècle ? Quand à Keynes, c'est à mon avis le plus grand apeuprèconomiste de tous les temps Allez, je tire à pile ou face entre Say et Turgot… ce sera Say.
Kimon Posté 25 février 2007 Signaler Posté 25 février 2007 C'est indubitablement Walras. Que ce soit pour l'accepter ou la rejetter, tout économiste doit se situer par rapport à la théorie de l'équilibre général. Par contre, Walras était effectivement une brêle en maths mais cela n'est pas très grave.
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