Sous-Commandant Marco Posté 25 novembre 2006 Signaler Posté 25 novembre 2006 J'ai regardé cet après-midi l'émission "C dans l'air" consacrée à la grippe aviaire sur France 5. Dans la première partie, un reportage de fiction décrivait la progression de la pandémie de grippe aviaire et le déroulement du plan de lutte du gouvernement français. En cas d'épidémie de grippe aviaire sur le territoire hexagonal, voici ce qui nous attend: réduction des libertés individuelles, interdiction de certains déplacements, suppression des activités sociales au profit des soirées TV-plateau repas (pour regarder les émissions informatives du gouvernement), diminution obligatoire du nombre de références de 15000 à 1000 dans les grandes surfaces, etc etc… Voici un florilège des petites phrases prononcées (citées de mémoire): J-M. Le Guen, oiseau déplumé du PS: "On sait que l'individualisme ne marchera pas, il faudra de la solidarité." Xavier Bertrand, qui se pavanait sur le plateau tel un paon qui ferait la roue (hélas, en cas de grippe aviaire, il serait sans doute le premier à être mis à l'abri) : "Une pandémie qui atteindrait le lien social…". Je ne savais pas que le lien social était un oiseau. "Ces mouettes sont en danger." - en effet, l'Italie n'a strictement aucun plan de lutte contre la grippe aviaire car les Italiens se pensent à l'abri. Scandaleux, non? Xavier Bertrand n'a pas manqué de fustiger l'absence de coordination au niveau européen. Tout cela fleurait bon la synchronisation entre le gouvernement, les autorités sanitaires, les laboratoires médicaux, c'est à dire le fascisme médical, tant ces politiciens semblaient se réjouir à l'avance d'avoir trouvé un si bon prétexte pour nous emmerder encore plus. Il fallait voir Xavier Bertrand annoner martialement des ordres idiots au sein de sa "cellule de crise". C'était vraiment révoltant.
A.B. Posté 25 novembre 2006 Signaler Posté 25 novembre 2006 Ils n'ont pas non plus "tout a fait" tort. Ce qui m'inquiete c'est qu'ils risquent d'appliquer ces mesures sans que ce soit nécessaire, mais en soit, la gestion des épidémies est un problème très difficile à gérer.
Sous-Commandant Marco Posté 25 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 25 novembre 2006 Si c'est un problème difficile, raison de plus pour ne pas le confier au gouvernement. Imagine-t-on le gouvernement tentant de résoudre la quadrature du cercle ou de démontrer le théorème de Fermat?
A.B. Posté 25 novembre 2006 Signaler Posté 25 novembre 2006 Si c'est un problème difficile, raison de plus pour ne pas le confier au gouvernement. Imagine-t-on le gouvernement tentant de résoudre la quadrature du cercle ou de démontrer le théorème de Fermat? Pas faux Mais dans ce cas a qui le confier? L'épidémie c'est l'évènement extrême type pour lequel l'évolution n'a pas vraiment adapté notre morale.
Sous-Commandant Marco Posté 25 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 25 novembre 2006 Pas faux Mais dans ce cas a qui le confier? L'épidémie c'est l'évènement extrême type pour lequel l'évolution n'a pas vraiment adapté notre morale.Peut-être mais au cours du reportage, une fourchette du nombre de victimes en France a été donnée: de 50 000 à 200 000. A ma connaissance, il meurt environ 800 000 personnes chaque année en France. De mon point de vue, on peut parfaitement laisser augmenter la mortalité française de 25%, pourvu que je ne voie plus ces politocards à la télé.
h16 Posté 25 novembre 2006 Signaler Posté 25 novembre 2006 Il meurt plus de 40.000 personnes par an des accidents domestiques ! Il faut faire quelque chose ! Réduire le nombre de couteaux par foyer ! Vendre des casserolles sans poignées ! Obliger les produits d'entretiens dangereux à être vendu en pharmacie, exclusivement sur ordonnance et dans les petits panniers suspendus à des ballons gonflés à l'hélium pour que les moutards ne les attrapent pas ! Viiiiiite ! La grippe aviaire qui fait 200.000 morts en France en cas de pandémie ?! Combien de morts, déjà, dans le monde, actuellement ? 100 ? Combien de morts par la bête grippe ? Par la légionellose ?
A.B. Posté 25 novembre 2006 Signaler Posté 25 novembre 2006 Peut-être mais au cours du reportage, une fourchette du nombre de victimes en France a été donnée: de 50 000 à 200 000. Arf c'est tout? Je pensais dans les 20,000,000 moi
SilenT BoB Posté 25 novembre 2006 Signaler Posté 25 novembre 2006 Je pense qu'en cas d'épidémie les gens se baricaderont chez eux de façon tout naturelle, ils refuseront le contact avec l'extérieur, sortiront le stricte minimum et avec des masques comme h16 sur la gueule, bref. L'homme a l'"instinct" de survie, donc il fera tout son possible pour ne pas se faire contaminer J'estime que les 200 000 morts seront les couillons qui ne feront rien pour se prémunir ou ceux qui n'auront pas les moyens et qui s'en foutent, du genre "meme pas mal la grippe aviaire". Non, maintenant pour etre sérieux un peu, l'Etat, je pense, ne pourra pas faire grand chose mis à part organiser des choses qui ne seront pas toujours utile et avantagera certaines personnes plutot que d'autres,etc.. Est ce que c'est mieux, je ne sais pas.
h16 Posté 25 novembre 2006 Signaler Posté 25 novembre 2006 Je pense qu'en cas d'épidémie les gens se baricaderont chez eux de façon tout naturelle, ils refuseront le contact avec l'extérieur, sortiront le stricte minimum et avec des masques comme h16 sur la gueule, bref. Nan. Modèle unique. Nananère. L'homme a l'"instinct" de survie, donc il fera tout son possible pour ne pas se faire contaminerJ'estime que les 200 000 morts seront les couillons qui ne feront rien pour se prémunir ou ceux qui n'auront pas les moyens et qui s'en foutent, du genre "meme pas mal la grippe aviaire". Non, maintenant pour etre sérieux un peu, l'Etat, je pense, ne pourra pas faire grand chose mis à part organiser des choses qui ne seront pas toujours utile et avantagera certaines personnes plutot que d'autres,etc.. Est ce que c'est mieux, je ne sais pas. L'état fera donc tout pour avantager les politiciens et les militaires. Voyons voyons. Est-ce que c'est mieux ? Voyons. Je me tâte. Je dubite. Vraiment.
Timur Posté 26 novembre 2006 Signaler Posté 26 novembre 2006 Si c'est un problème difficile, raison de plus pour ne pas le confier au gouvernement. Imagine-t-on le gouvernement tentant de résoudre la quadrature du cercle ou de démontrer le théorème de Fermat?
Taranne Posté 26 novembre 2006 Signaler Posté 26 novembre 2006 Ca va bientôt faire deux ans que médias et politiciens nous présentent la grippe aviaire comme le cinquième cavalier de l'apocalypse, un peu comme ils l'avaient fait pour le Sras. Et, comme pour le Sras, on ne voit toujours (et heureusement) rien venir. On n'est jamais trop prudent, mais il faut croire que certains aiment vraiment se faire peur. D'autant que les épidémies sont par nature imprévisibles; elles ne seraient pas aussi… épidémiques sinon.
Invité Arn0 Posté 26 novembre 2006 Signaler Posté 26 novembre 2006 Peut-être mais au cours du reportage, une fourchette du nombre de victimes en France a été donnée: de 50 000 à 200 000. Pour avoir vu l'émission c'est, il me semble, le chiffre si on applique les mesures, donc éventuellement plus si ce n'est pas le cas. De toute façons je me demande comment ils font leur calcul Sinon au passage il me semble légitime d'enfermer chez lui un malade contagieux. Transmettre une maladie grave c'est une atteinte au personne, c'est une agression, et c'est répréhensible. Empêcher quelqu'un de commettre une agression est légitime si il y a une menace directe.
Invité jabial Posté 27 novembre 2006 Signaler Posté 27 novembre 2006 Ca va bientôt faire deux ans que médias et politiciens nous présentent la grippe aviaire comme le cinquième cavalier de l'apocalypse, un peu comme ils l'avaient fait pour le Sras. Et, comme pour le Sras, on ne voit toujours (et heureusement) rien venir. On n'est jamais trop prudent, mais il faut croire que certains aiment vraiment se faire peur. Ca s'explique par la règle numéro 1 dans les administrations (publiques comme privées) : cover your ass. Crier au loup quand le risque est minime ne prête pas à conséquence. Ne pas le faire, et si jamais un malheur arrive, vous êtes dans une position très inconfortable (Fabius…). En conclusion, dès que le moindre expert dit qu'un risque est réel, tout le monde crie au loup.
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