h16 Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 S'il lisait liberaux.org, il n'aurait probablement plus le temps de rapporter des centaines de millions d'euros à son employeur. Il le lit depuis qu'il a rapporté des millions à son employeur. Nuance. Et c'est depuis lors qu'il est susceptible de déposer sur mon compte toute somme de son choix.
alex6 Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Et que ce fric sert à faire des montages financiers incroyables, pendant que eux doivent payer des frais de tenu de compte et que la banque empoche le paquet. Personne ne les forçent à placer leur argent dans une banque, que cet argent profite aux banques ensuite n'a rien de choquant. Tu me parait mépriser ici le potentiel énorme de développement qui est rendu possible par l'existence de ces fonds. Si tu ne veux pas que les banques t'exploitent de la sorte, ferme tes comptes et fait fructifier comme eux le font si simplement ton argent. Ce qui est "choquant": C'est la centralisation sur une seule banque qui prend les décisions pour toutes les autres avec les deux corollaires associés soit l'imposition des taux directeurs et l'imposition d'un maximum pour la création de monnaie de banque. Il manque donc l'existence d'un véritable marché libre bancaire mais je ne vois vraiment pas où les banques en elles-mêmes sont blâmables, elles utilisent le système étatique du mieux qu'elles peuvent.
vincponcet Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Personne ne les forçent à placer leur argent dans une banque, que cet argent profite aux banques ensuite n'a rien de choquant. Tu me parait mépriser ici le potentiel énorme de développement qui est rendu possible par l'existence de ces fonds. Si tu ne veux pas que les banques t'exploitent de la sorte, ferme tes comptes et fait fructifier comme eux le font si simplement ton argent. Ce qui est "choquant": C'est la centralisation sur une seule banque qui prend les décisions pour toutes les autres avec les deux corollaires associés soit l'imposition des taux directeurs et l'imposition d'un maximum pour la création de monnaie de banque. Il manque donc l'existence d'un véritable marché libre bancaire mais je ne vois vraiment pas où les banques en elles-mêmes sont blâmables, elles utilisent le système étatique du mieux qu'elles peuvent. elles utilisent le système ??? elles l'ont créé, avec l'Etat, qui a tout intérêt à trouver des sources de financement pour pas cher.
Invité jabial Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 N'im-por-te-quoi. Demande à n'importe quel petit banquier s'il est satisfait du système et tu verras ce qu'il te répondra.
vincponcet Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Vincent, j'ai le sentiment que tu mélanges un peu tout. Mais après tout, les boulangers, comme les hedge funds, vivent grâce au système du crédit : ils dépendent de leur banquier de multiples points de vue. Tous des traîtres. ah bon ? entre un boulanger en dizaines de milliers d'euros, et un hedge fund en milliards, je pense que l'un profite plus que l'autre de la planche à billet. Et ta remarque confond crédit sur épargne réelle et crédit sur monnaie créée. Dans un monde libre, le crédit existerait, bien évidemment, mais il existerait sur une épargne réelle.
vincponcet Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Mouais. Sans aller jusqu'à critiquer ce trader qui a gagné beaucoup d'argent (c'est à dire qui tire avantage du système), je ne puis qu'être d'accord avec Vincponcet. Pour qu'une banque soit vraiment considérée comme une entreprise comme les autres, encore faudrait-il qu'elle exerce pleinement la responsabilité de ses actions. Or l'un des buts de la banque centrale et de la monnaie unique est d'éviter que les banques fassent faillite. La contrepartie de cet arrangement entre banquiers, béni par l'état, c'est tout le monde qui la paie, par l'inflation et l'obligation d'utiliser une monnaie sur laquelle pèse l'épée de Damoclès de l'hyperinflation. ouf, enfin quelqu'un qui ne défend pas un système liberticide au nom du libéralisme. Les gars, on ne va pas aller loin si la défense du libéralisme consiste à défendre les privilèges et les monopoles. Tiens, pourquoi vous ne défendez pas aussi l'oligopole syndical qui a le pouvoir de parler au nom des travailleurs sans que les travailleurs leur donne un mandat de représentation ? ce n'est pas bien différent des privilèges de la banque dans le contexte légal actuel. à moins que vous ne vous positionniez uniquement sur la base d'une posture anti-gauchiste ou dans le style ceux qui gagnent de l'argent sont forcément libéraux ? Dans ce cas, les chefs syndicalistes gagnent de l'argent personnellement, et ils ne font "que" profiter du système. qu'ils participent à l'organisation de ce système importe peu finalement, ils sont des victimes du "système". Que les labos pharmaceutiques se gavent grâce aux brevets importe peu, ils sont victimes aussi. Ils ont "peut-être" influencé pour avoir ces brevets, mais ce n'est pas leur faute non plus. Les grandes entreprises qui reçoivent des subventions non plus, ce n'est pas leur faute. etc..etc… vive les privilèges, vive le libéralisme !
Timur Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Les gars, on ne va pas aller loin si la défense du libéralisme consiste à défendre les privilèges et les monopoles. Le libéralisme consiste à défendre, aussi, la liberté d'avoir des privilèges ou de créer des monopoles. Le système n'est pas bon, mais en quoi un trader qui obtient 1 milliard de billets verts qui ne correspondent à rien encore est-il plus coupable que 10 000 petits commerçants qui en obtiennent chacun 100 000 ? C'est dans les deux cas 1 milliard de billets verts "illégitimes". Dans Le Crime de l'Orient-Express, les meurtriers sont-ils moins coupables car ils étaient plusieurs à commettre le crime? Ce qui te gêne donc ce n'est pas tant le privilège résultant d'un mauvais système, c'est le privilège tout court…
alex6 Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 vive les privilèges, vive le libéralisme ! Tu es complétement hors sujet. Ta critique est valable pour la bce, surement pas pour les autres banques. Se voir imposer les taux d'intérêt à ton avis, c'est bien vu par les banquiers?
Invité jabial Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 vincponcet n'est actuellement pas rationnel, il n'est pas utile de chercher à le raisonner. Il est fou de rage au sujet des milliards qui lui reviennent de droit et que les méchants banquiers lui ont volé
A.B. Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Vincponcet, tu dérailles. Pour ta gouverne tu peux obtenir des effets de leviers gigantesques avec des contrats futurs, ce qui ne repose pas (directement) sur le crédit diabolique des banques… et sinon peut-etre que le taux d'interet n'est pas exactement celui du marché du fait de la banque centrale, mais le fait qu'il y ait du crédit ne veut pas dire qu'il y a de l'inflation. Le taux actuel de la monnaie est-il supérieur ou inférieur au taux qu'aurait un marché réel? Pas de vrai signal de prix donc très dur à dire, mais comme dit Jabial, arrête avec l'alterbolcholibéralisme, ça devient n'importe quoi.
Sous-Commandant Marco Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 77 millions d'euros pour faire joujou avec un ordinateur, c'est vrai que ça fait envie, tout de même. Mais, une fois de plus, il faut distinguer ceux qui entretiennent ce système bancaire vicié (hommes politiques, commission bancaire, fonctionnaires, etc…), ceux qui en tirent seulement un avantage personnel (le trader en question) et ceux qui en sont les victimes, c'est à dire à peu près tout le monde.
A.B. Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Gallatin: New York est incomparablement plus propre que Paris, on voit très bien le soleil qui penetre par les larges avenues jusqu'a son coucher quasiment, la mer est à côté, l'air circule très bien et est bien mieux respirable qu'à Paris. La qualité de vie est largement supérieure à Paris, de mon point de vue.
vincponcet Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Tu es complétement hors sujet. Ta critique est valable pour la bce, surement pas pour les autres banques. Se voir imposer les taux d'intérêt à ton avis, c'est bien vu par les banquiers? Le privilège de création monétaire est accordé par l'Etat aux banquiers "privés". La BCE est une chose abominable du fait que c'est un monopole, mais cela ne dédouane pas les banquiers de leurs privilèges. Mais la BCE ne sert qu'à collectiviser les risques systémiques des banques en régime fractionnaires, cela participe donc du privilège des banquiers. En marché libre, dans le cadre de banques à réserves fractionnaires, elles auraient un peu plus que les quelques pourcents de réserve par rapport à leurs engagements de crédit. La fixation du taux d'intérêt par la BCE est un outil pour "contrôler" la masse monétaire, mais la bonne blague, M3 tourne à +8%/an. évidemment, tout cet excès de monnaie se retrouve en hausse de prix là où les banques dirigent leur argent créé, càd les marchés financiers, l'immobilier, les matières premières, principalement. Et pendant ce temps-là, le pouvoir d'achat des honnêtes citoyens baisse. Je trouve ça sidérant que des libéraux défendent de pareils privilèges. Pour le coup, vous faites dans le sublime keynésiano-mercantilisme. Pour celui qui dit que j'ai dû lire un livre pas libéral et simpliste, je lui conseille de lire Mises, Hayek, Rothbard, Bastiat, De Soto et bien d'autres visiblement pas libéraux qui ont écrits sur ce sujet.
A.B. Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Le privilège de création monétaire est accordé par l'Etat aux banquiers "privés".La BCE est une chose abominable du fait que c'est un monopole, mais cela ne dédouane pas les banquiers de leurs privilèges. Mais la BCE ne sert qu'à collectiviser les risques systémiques des banques en régime fractionnaires, cela participe donc du privilège des banquiers. Les banques ne sont que des franchises de la banque centrale, la reserve est gérée par la banque centrale. Je trouve ça sidérant que des libéraux défendent de pareils privilèges. Personne ne l'a défendu. C'est juste que lier le succès d'activités de spéculation a du crédit bon marché comme tu le fais est à mourir de rire.
Invité jabial Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Pour celui qui dit que j'ai dû lire un livre pas libéral et simpliste, je lui conseille de lire Mises, Hayek, Rothbard, Bastiat, De Soto et bien d'autres visiblement pas libéraux qui ont écrits sur ce sujet. Des citations! Et pas des généralités sur le privilège bancaires, s'il-te-plait. Tout le monde sait bien qu'il existe. Je veux des citations sur le fait que les gains importants des traders lui sont liés, que les salles de marchés auraient moins de "pouvoir" dans un monde libre et autres inepties.
Sous-Commandant Marco Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Un seul exemple, un article remarquable d'érudition de Rothbard, qui démontre les liens étroits entre banques d'investissement et pouvoir politique: http://www.lewrockwell.com/rothbard/rothbard66.html Deux citations: The first major investment banking house in the United States was a creature of government privilege. The massive U.S. loans to the Allies, and the subsequent American entry into the war, could not have been financed by the relatively hard-money, gold standard system that existed before 1914.
Invité jabial Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Lalala, exactement ce à quoi je m'attendais : du générique. Rien à voir avec ce que vincponcet avance. A propos, c'est pour quand le bombardement de l'Iran avec les bombes sismiques?
Timur Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Gallatin:New York est incomparablement plus propre que Paris, on voit très bien le soleil qui penetre par les larges avenues jusqu'a son coucher quasiment, la mer est à côté, l'air circule très bien et est bien mieux respirable qu'à Paris. La qualité de vie est largement supérieure à Paris, de mon point de vue. Et le pouvoir d'achat à New York est beaucoup plus important qu'à Paris. Pour celui qui dit que j'ai dû lire un livre pas libéral et simpliste, je lui conseille de lire Mises, Hayek, Rothbard, Bastiat, De Soto et bien d'autres visiblement pas libéraux qui ont écrits sur ce sujet. Ils disent que le système monétaire est mauvais mais certainement pas que les traders sont plus immoraux et qu'ils créent plus d'inflation que les artisans…
Sous-Commandant Marco Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Et le pouvoir d'achat à New York est beaucoup plus important qu'à Paris.Ils disent que le système monétaire est mauvais mais certainement pas que les traders sont plus immoraux et qu'ils créent plus d'inflation que les artisans… Mais personne n'a dit cela. En revanche, ceux qui défendent le système parce qu'ils en bénéficient…
Timur Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Mais personne n'a dit cela. Cela y ressemblait fortement en tout cas: donc bien au contraire, ces bonus sont ignobles et ils correspondent à la mauvaise allocation du capital réel (pas le capital virtuel des banques) qui font diminuer le pouvoir d'achat réel des ouvriers/employés et contribue à la concentration du capital. Une activité en finance pour pouvoir être honnête doit ne pas utiliser le crédit créé à partir de rien des banquiers.
xara Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Vincponcet, c'est plus de l'alterlibéralisme que tu nous fait, c'est du bolcholibéralisme.Ca commence à suffire la pétition de principe systématique sur les banques. Et c'est quoi ce discours LO sur les employés spoliés? Ce n'est pas parce que tu ne comprend pas comment un individu peut faire gagner tant d'argent, et en recevoir une partie qui reste énorme, qu'il est un voleur pour autant. C'est toi qui n'as pas le niveau. Tant pis pour toi, tant mieux pour lui. Maintenant, cesse de te rouler par terre de jalousie, tu nous fais honte. Je vois qu'on ne perd pas les bonnes vieilles habitudes. Pour dire un truc pareil, Vincent doit être jaloux bien sûr. Psychologie, quand tu nous tiens.
xara Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 N'im-por-te-quoi.Demande à n'importe quel petit banquier s'il est satisfait du système et tu verras ce qu'il te répondra. Le fait que quelqu'un ne soit pas "satisfait du système" n'indique pas spécialement que sa situation soit des plus cleans d'un point de vue libéral. Il peut simplement en vouloir plus, par exemple. "Avec les subventions actuelles, nous ne pouvons pas survivre, etc." Ca s'entend, et pas spécialement chez les contributeurs nets.
xara Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Encore une fois, tu as une compréhension extrêmement parcellaire du fonctionnement des banques. A mon avis, tu as dû lire un seul livre sur le sujet et tu as été séduit par une approche simpliste dont je doute qu'elle vienne du monde libéral. Je n'ai pas de références parlant explicitement de traders à donner. Par contre, il devrait être clair qu'en gros, ce que dit Vincent est une implication directe de la théorie monétaire de Mises, en particulier du fait que dans le processus d'inflation, il y a un effet redistributif des derniers touchant la nouvelle monnaie dans l'économie vers les premiers (en premier chef ceux qui la créent évidemment, les banquiers et leurs clients). Un extrait de Rothbard, What Has Government Done to our Money suit, mais ça se retrouve un peu partout chez les autrichiens et ça vient du premier livre de Mises, Theory of Money and Credit. Par conséquent, je trouve que tu pourrais t'abstenir de dire que des gens sont des ignorants quand tu ne sembles même pas au fait de ceci : To gauge the economic effects of inflation, let us see what happens when a group of counterfeiters set about their work. Suppose the economy has a supply of 10,000 gold ounces, and counterfeiters, so cunning that they cannot be detected, pump in 2000 "ounces" more. What will be the consequences? First, there will be a clear gain to the counterfeiters. They take the newly-created money and use it to buy goods and services. In the words of the famous New Yorker cartoon, showing a group of counterfeiters in sober contemplation of their handiwork: "Retail spending is about to get a needed shot in the arm." Precisely. Local spending, indeed, does get a shot in the arm. The new money works its way, step by step, throughout the economic system. As the new money spreads, it bids prices up—as we have seen, new money can only dilute the effectiveness of each dollar. But this dilution takes time and is therefore uneven; in the meantime, some people gain and other people lose. In short, the counterfeiters and their local retailers have found their incomes increased before any rise in the prices of the things they buy. But, on the other hand, people in remote areas of the economy, who have not yet received the new money, find their buying prices rising before their incomes. Retailers at the other end of the country, for example, will suffer losses. The first receivers of the new money gain most, and at the expense of the latest receivers.
Gallatin Posté 15 janvier 2007 Auteur Signaler Posté 15 janvier 2007 Si cet individu lit liberaux.org, qu'il sache que je le salue chaleureusement et que je me réjouis de sa réussite, jusqu'à preuve du contraire bien méritée. Ça m'étonnerait qu'il lise liberaux.org, il a sa carte de l'UMP. 77 millions d'euros pour faire joujou avec un ordinateur, c'est vrai que ça fait envie, tout de même. Non, à ce niveau-là, ce n'est plus avec un ordinateur qu'il faut faire joujou, c'est un téléphone.
Gallatin Posté 15 janvier 2007 Auteur Signaler Posté 15 janvier 2007 Le principe du hedge-fund, c'est de jouer de l'effet de levier, càd d'utiliser le crédit.Or, j'en discutais avec un mec qui travaille dans la conception de produits dérivés pour une grande banque, les Hedge Fund trouvent leur effet de levier auprès des banquiers. Donc de l'argent crédit créée à partir de rien. Une activité en finance pour pouvoir être honnête doit ne pas utiliser le crédit créé à partir de rien des banquiers. Donc, je dirais des asset manager de fonds classiques genre actions, obligations, devise, même si il y a un bénéfice indirect, vu les sommes incroyables qui sont injectés dans la finance par les banques, qui donc augmentent la demande et donc les prix dans la finance. Les gérants de fond profitent de l'inflation dans la finance pour l'injection de la monnaie des banquiers par les opérations de produits dérivés, des hedge fund, des LBOs, etc… S'il n'y avait pas d'effet de levier, ce trader-là aurait beaucoup moins de concurrents. Peut-être qu'il ne pourrait pas prendre autant de positions, mais chacune serait beaucoup plus profitable, étant donné que le marché des actions serait beaucoup moins efficient. Résultat final, ça n'est pas évident qu'il ferait moins de profit.
Gallatin Posté 15 janvier 2007 Auteur Signaler Posté 15 janvier 2007 Gallatin:New York est incomparablement plus propre que Paris, on voit très bien le soleil qui penetre par les larges avenues jusqu'a son coucher quasiment, la mer est à côté, l'air circule très bien et est bien mieux respirable qu'à Paris. La qualité de vie est largement supérieure à Paris, de mon point de vue. Moi je n'aime pas, et je ne suis pas le seul. Il y a 10 millions de Parisiens qui ne sont pas partis à New York…
h16 Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Moi je n'aime pas, et je ne suis pas le seul. Il y a 10 millions de Parisiens qui ne sont pas partis à New York… Comme quoi, on peut très bien être 10.000.000 et se tromper lourdement.
xara Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Et, aurais-je du ajouter, cette description correspond à un cas de création monétaire en "one shot". Mais avec les réserves fractionnaires et la banque centrale, l'inflation est permanente et le "flux" de la redistribution peut continuer au-delà de ce qui se produirait après une simple injection de monnaie isolée. Après Rothbard, une autre lecture d'intérêt nous vient d' Hans-Hoppe , qui en plus d'être facho bien sûr, se révèle ici carrément bolcho : Banking, Nation States, and International Politics: A Sociological Reconstruction of the Present Economic Order Ca vaut la peine de le citer je pense: Bankers would be the first ones to become aware of the state's attempts at counterfeiting. Without special incentives to the contrary they would have no reason to support such actions and every reason to uncover and stop them as quickly as possible. And the state would not run into just any opposition here: bankers, because of their exalted position in economic life and in particular because of their far-reaching interconnectedness as a professional group resulting from the nature of their business as facilitators of interspatial and intertemporal exchanges, would be the most formidable opposition me might encounter. The incentive necessary to turn such potential snemies into natural allies is the state's offer to cut them in on its Jwn fraudulent machinations. Familiar with the ideas of counterfeit- ing and its great potential for one's own enrichment, but knowing, too, that there is no chance of engaging in it without running the immediate risk of bankruptcy under free, competitive banking and a gold standard, bankers are faced with an almost irresistible tempta- tion. Going along with the state's policy of monopolizing money and banking also means fulfilling one's own dreams of getting rich fast. Not only the state comes into its own once a pure fiat money standard is established. Provided that they are accorded the privilege by the state to counterfeit in addition to its own counterfeited notes under a monetary regime of less than 100 percent reserve banking, with the 2entral bank functioning as a last resort counterfeiter, banks can only too easily be persuaded to regard the establishment of such a mone- tary system as their ultimate goal and as a universal panacea.16 Economically, this coalition between the state-as the dominant partner-and the banking system-as its affiliate-leads to perma- nent inflation (constrained only by the imperative of not overdoing it and causing a breakdown of the en'tire monetary system), to credit expansion and steadily recurring boom-bust cycles, and to a smooth uninterrupted income and wealth iedistribution in the state's and the banks' favor. Still more important, however, are the sociological implications of this alliance: with its formation a ruling class whose interests are tied in closely with those of the state is established within civil society. Through its cooperation the state can now extend its coercive power to practically every area of society. Before the establishment of the state-banking alliance, the socio- logical separation between state and society, i.e., between an exploit- ative ruling class and a class of exploited producers, is almost com- plete and clearly visible. Here is a civil society that produces all economic wealth; and there is the state and,its representatives who draw parasitically on what others have produced. People are mem- bers either of civil society or the state and see their own interests connected with either the former or the latter. To be sure, there are then redistributive activities going on which favor parts of society at the expense of others and which help divert interests from the pursuit of economic integration to that of supporting exploitation. Yet social corruption is unsystematic at this stage. It is not corruption of social classes which are connected society-wide, but rather corruption of various disparate and dispersed individuals or groups. And these interests are only connected to those of the state rather tenuously through certain specific redistributive state activities, rather than through a direct "cash-connection." With the formation of a state-binking alliance all this becomes different. A cash-connection between parts of civil society and the state exists-and nothing ties people more closely together than joint financial interests. Moreover, this connection is established between the state and what can be identified not only as a closely intercon- nected social class, but as one of the most 'widely influential and powerful ones. In fact, it is not just the banks who join interests with the state and its policy of exploitation. The banks' major clients, the business establishment and the leaders of industry become deeply integrated in the state's counterfeiting schemes, too. For it is they who-apart from state and banks-are the earliest receivers of most of the regularly created counterfeit money. In receiving the counter- feit money before it gradually ripples through the economic system and thereby changes relative prices as well as increases the overall price level, and in receiving credit at fraudulently lowered interest rates, they, too, enrich themselves at the expense of all savers and all later recipients or non-recipients of this money." Moreover, this financial coalition between the industrial estab- lishment, banks, and the state tends to be reinforced by each succes- sive course of events. The credit expansion leads to increased invest- ment and-since it is not covered by an increase in genuine savings- will inevitably result in a corrective contraction. In order to avoid losses or even bankruptcy the banks' clients will approach the bank- ing system with an increased demand for liquidity (i.e., money). Naturally, to avoid losses the banks are eager to help their clients- and the more established the client the more eager. Unable to do this on their own, they turn to the state and its central bank. And the state, then, being offered another chance at its own enrichment, accepts and provides the banking system, and by extension the business establishment, with the needed liquidity by means of a new round of counterfeiting. The alliance is renewed, and the state has reaffirmed its dominant role by having saved the established banking and industrial elite from crumbling in the face of economic competi- tion and allowing them instead to preserve the status quo or even further increase the wealth already concentrated in their hands. There is reason to be thankful and to reciprocate with invigorated public support for the state and its propaganda. Tout ça pour dire en ce qui me concerne que lorsqu'on constate la rémunération d'untel ou d'untel, il ne faut pas oublier qu'on n'est pas dans une société de marché libre et qu'elle ne reflète donc pas nécessairement une participation productive à la société. Et plus les personnes concernées travaillent près du processus de création monétaire, plus on peut être circonspect.
Gallatin Posté 15 janvier 2007 Auteur Signaler Posté 15 janvier 2007 Comme quoi, on peut très bien être 10.000.000 et se tromper lourdement. Il n'y a pas de meilleur argument contre la démocratie.
vincponcet Posté 15 janvier 2007 Signaler Posté 15 janvier 2007 Et, aurais-je du ajouter, cette description correspond à un cas de création monétaire en "one shot". Mais avec les réserves fractionnaires et la banque centrale, l'inflation est permanente et le "flux" de la redistribution peut continuer au-delà de ce qui se produirait après une simple injection de monnaie isolée.Après Rothbard, une autre lecture d'intérêt nous vient d' Hans-Hoppe , qui en plus d'être facho bien sûr, se révèle ici carrément bolcho : Banking, Nation States, and International Politics: A Sociological Reconstruction of the Present Economic Order Ca vaut la peine de le citer je pense: […] Tout ça pour dire en ce qui me concerne que lorsqu'on constate la rémunération d'untel ou d'untel, il ne faut pas oublier qu'on n'est pas dans une société de marché libre et qu'elle ne reflète donc pas nécessairement une participation productive à la société. Et plus les personnes concernées travaillent près du processus de création monétaire, plus on peut être circonspect. tout à fait, tout à fait, et j'ajouterais une contribution d'un autre bolchévique notable : Ludwig Von Mises dans The Theory of Money and Credit section "The Consequences of an Increase in the Quantity of Money While the Demand for Money Remains Unchanged or Does Not Increase to the Same Extent" sur l'effet redistributif de la création monétaire. http://www.mises.org/books/Theory_Money_Cr…Sec2.aspx#_sec8 An increase in a community's stock of money always means an increase in the amount of money held by a number of economic agents, whether these are the issuers of fiat or credit money or the producers of the substance of which commodity money is made. For these persons, the ratio between the demand for money and the stock of it is altered; they have a relative superfluity of money and a relative shortage of other economic goods. The immediate consequence of both circumstances is that the marginal utility to them of the monetary unit diminishes. This necessarily influences their behavior in the market. They are in a stronger position as buyers. They will now express in the market their demand for the objects they desire more intensively than before; they are able to offer more money for the commodities that they wish to acquire. It will be the obvious result of this that the prices of the goods concerned will rise, and that the objective exchange value of money will fall in comparison.But this rise of prices will by no means be restricted to the market for those goods that are desired by those who originally have the new money at their disposal. In addition, those who have brought these goods to market will have their incomes and their proportionate stocks of money increased and, in their turn, will be in a position to demand more intensively the goods they want, so that these goods will also rise in price. Thus the increase of prices continues, having a diminishing effect, until all commodities, some to a greater and some to a lesser extent, are reached by it. [38] The increase in the quantity of money does not mean an increase of income for all individuals. On the contrary, those sections of the community that are the last to be reached by the additional quantity of money have their incomes reduced, as a consequence of the decrease in the value of money called forth by the increase in its quantity; this will be referred to later. The reduction in the income of these classes now starts a countertendency, which opposes the tendency to a diminution of the value of money due to the increase of income of the other classes, without being able to rob it completely of its effect.
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