José Posté 26 janvier 2007 Signaler Posté 26 janvier 2007 Dans un article consacré à un livre écrit par un présentateur connu, Neal Boortz, et un membre républicain du Congrès, John Linder, The Fair Tax Book: Saying Goodbye to the Income Tax and the IRS, Walter E. Williams rappelle que, pour respecter la législation fiscale, les Américains doivent consacrer 5,8 milliards d'heures pour archiver les documents, remplir les déclarations fiscales, consulter des assesseurs, etc. Transformé en semaine de 40 heures, ce chiffre représenterait une force de travail de 2,7 millions de personnes. C'est-à-dire plus que la somme des industries automobiles, aéronautiques, informatiques et sidérurgiques. Et tout cela pour ne produire aucune richesse. Rien, nibe, que dalle. The FairTax BookBy Walter E. Williams Wednesday, December 13, 2006 Last year, talk-show host Neal Boortz and Congressman John Linder co-authored "The FairTax Book: Saying Goodbye to the Income Tax and the IRS." It turned out to be a No. 1 New York Times Best Seller. In 2005, the Fair Tax bill was introduced in both the U.S. House of Representatives as H.R. 25 and the U.S. Senate as S.25. Rep. Linder plans to re-introduce the bill next year. If enacted, the Fair Tax would eliminate: the federal individual income tax, alternative minimum tax, corporate and business taxes, capital gains tax, Social Security and Medicare taxes, and estate and gift taxes. These taxes would be replaced by a 23 percent sales tax on all goods and services sold at the retail level. The Fair Tax would be revenue-neutral in the sense that it would replace the revenue from current federal taxes; thus, it would change the way government is funded. Our current tax code is an abomination, and we desperately need that change. The time Americans spend simply complying with our tax code comes to 5.8 billion hours of record-keeping, filing taxes, consulting, legal and accounting services. Breaking those hours down to a 40-hour work week, it translates into a workforce of 2.77 million people. That's more than the workforce of our auto, aircraft, computer and steel manufacturing industries combined. The Fair Tax has much to recommend in its favor, such as being a more efficient form of taxation. It would go a long way toward protecting our privacy and preventing Congress from using the tax code to micromanage our lives. The Fair Tax is an excellent idea, but only under three conditions: first, the repeal of the Sixteenth Amendment that created the income tax; second, a provision fixing the tax at, say, 23 percent; and third, a constitutional amendment mandating that a tax increase requires a three-fourths vote of Congress. Notwithstanding any provisions within the Fair Tax, if the Sixteenth Amendment weren't repealed, down the road we'd find ourselves with a national sales tax and an income tax. You say, "Williams, it sounds as if you don't trust Congress." I don't trust Congress any farther than I can toss an elephant. During the debate prior to ratification of the Sixteenth Amendment, congressmen said that only the rich would ever pay income taxes. In 1917, only one-half of one percent of income earners paid income taxes. Those earning $250,000 a year in today's dollars paid one percent, and those earning $6 million in today's dollars paid 7 percent. The lie that only the rich would ever pay income taxes was simply propaganda to dupe Americans into ratifying the Sixteenth Amendment. Here's my prediction: The Fair Tax will never become law. The two most powerful congressional committees are the House Ways and Means and the Senate Finance committees. These committees write tax law, and as such they are able to confer tax privileges on some Americans at the expense of other Americans. The Fair Tax would reduce or eliminate this form of congressional privilege-granting power and, subsequently, campaign contributions from the beneficiaries would dwindle. The method used to finance the federal government is very important, but I've always argued that government spending is the true measure of its impact on our lives. If there were a Fair Tax, what's to stop Congress from deficit spending or inflating the currency? Deficit spending and inflation are simply alternative forms, albeit less obvious, of taxation. You say, "What's Williams' solution?" My solution is an amendment limiting federal spending to a fixed percentage, say, 10 percent of the gross domestic product. You say, "Why 10 percent?" If 10 percent is good enough for the Baptist Church, it certainly ought to be good enough for Congress. http://www.townhall.com/columnists/WalterE…he_fairtax_book
Constantin_H Posté 26 janvier 2007 Signaler Posté 26 janvier 2007 Intéressant article. Cependant je n'aime pas le concept de "fair" tax. Depuis quand une taxation serait-elle juste ? Dans tous les cas il s'agit d'un vol, quelle que soit la façon dont ledit vol est perpétré. Cela dit, un tel système serait sans aucun doute moins injuste que le système actuel, et l'évaluation du coût caché que représentent les heures de travail consacrées aux formalités administratives est évidemment fort intéressant.
Messer Posté 28 janvier 2007 Signaler Posté 28 janvier 2007 Excusez moi, mais qu'entendez vous par "Fair tax" précisément ?
Constantin_H Posté 28 janvier 2007 Signaler Posté 28 janvier 2007 Excusez moi, mais qu'entendez vous par "Fair tax" précisément ? Lisez l'article
rixxe Posté 28 janvier 2007 Signaler Posté 28 janvier 2007 Dans un article consacré à un livre écrit par un présentateur connu, Neal Boortz, et un membre républicain du Congrès, John Linder, The Fair Tax Book: Saying Goodbye to the Income Tax and the IRS, Walter E. Williams rappelle que, pour respecter la législation fiscale, les Américains doivent consacrer 5,8 milliards d'heures pour archiver les documents, remplir les déclarations fiscales, consulter des assesseurs, etc. Transformé en semaine de 40 heures, ce chiffre représenterait une force de travail de 2,7 millions de personnes. C'est-à-dire plus que la somme des industries automobiles, aéronautiques, informatiques et sidérurgiques. Et tout cela pour ne produire aucune richesse. Rien, nibe, que dalle.http://www.townhall.com/columnists/WalterE…he_fairtax_book Cette solution a aussi été proposée il y a quelque jours en Suisse par le PRD (centre-droit). Les radicaux proposent de supprimer l'impôt fédéral direct et de le compenser par la TVAFISCALITE. Réunis en assemblée, les délégués radicaux ont accepté une proposition de la section genevoise. Sous l'impulsion de Pierre Maudet, celle-ci souhaite se débarrasser d'un impôt qui pénalise surtout la classe moyenne. Ron Hochuli Rubrique: suisse. Supprimer l'impôt fédéral direct (IFD)! En pleine discussion sur le programme de croissance économique du Parti radical, réuni en assemblé des délégués samedi à Genève, la proposition de la section genevoise a fait trembler les murs. Approuvée par deux tiers des délégués présents, l'idée a pourtant mis la présidence du parti dans l'embarras. En réalité, il ne s'agirait pas de «supprimer des impôts pour la beauté du geste», comme l'a dit Pierre Maudet, le président des radicaux genevois, mais de remplacer progressivement l'IFD par une hausse de la TVA: «Cela profiterait surtout à la classe moyenne, aux forces vives du pays, qui sont actuellement lésées par l'IFD.» Selon Pierre Maudet, la mondialisation oblige à abandonner progressivement la fiscalité directe et à «taxer les flux et la consommation, auxquels personne n'échappe» - allusion aux grandes fortunes. Pour compenser les 13 milliards par an que rapporte l'IFD à la Confédération (lire encadré), il faudrait faire passer le taux de TVA de 7,6% à 13%. Cela ne pourrait pas se faire du jour au lendemain. D'où l'idée d'un remplacement progressif. Les radicaux genevois veulent par ailleurs que l'assiette de la TVA soit élargie. Certaines prestations de santé comme la chirurgie esthétique, qui y échappent aujourd'hui, devraient y être soumises, suggère leur secrétaire général, Bernard Favre. Enfin, «nous voulons toujours que la Suisse adhère un jour à l'UE», poursuit-il. «Il faudrait donc adapter notre fiscalité indirecte aux pays membres.» Ceux-ci pratiquent un taux généralement proche de 20%. Outre la TVA, les radicaux genevois proposent qu'une nouvelle taxe sur la consommation énergétique remplace en partie les revenus de l'IFD. Comme l'a rappelé Fulvio Pelli, président du parti suisse, la volonté d'en finir avec l'IFD «appartient au patrimoine culturel du Parti radical». Néanmoins, admet-il, il sera très difficile de compenser une perte de 13 milliards dans les caisses de la Confédération. Par ailleurs, selon des sources internes, le «timing» de la proposition lui pose un problème: les radicaux songeraient en effet déjà à introduire une hausse de la TVA pour assurer le financement de l'assurance invalidité. L'embarras de la direction du parti serait dû à un autre facteur, selon un délégué genevois: «Notre proposition est sans doute jugée trop technique par la présidence, à quelques mois des élections fédérales. Les radicaux sont déjà perçus comme un parti d'intellos, et la présidence préfère axer sa campagne sur des sujets simples, qui touchent le citoyen à plus court terme…» Le vice-président du parti, le Valaisan Léonard Bender, s'en défend: «La proposition d'étudier l'abandon de l'IFD ne me dérange pas. Même si, en tant que Valaisan, j'estime que la péréquation financière entre cantons doit rester garantie. Il faut donc s'assurer qu'on ne touchera pas aux revenus de la Confédération.» Cela dit, il reconnaît qu'il faudra prochainement mener un vaste débat sur la réforme de la fiscalité. «Il est en effet beaucoup plus équitable de miser sur la fiscalité indirecte.» Le ministre des Finances, Hans-Rudolf Merz, a, de son côté, défendu l'IFD. Présent lors de l'assemblée, il a néanmoins consacré une plus large partie de son temps à un autre volet de la fiscalité, les fameux forfaits. Rebondissant à nouveau sur la polémique suscitée par les déclarations du socialiste français Arnaud Montebourg et sur les propos de la ministre de l'Economie Doris Leuthard, le chef des Finances a souligné qu'il y a «un problème de communication mais pas de problème de fond». «Les forfaits ont une longue tradition, et ils sont justes. D'ailleurs, ils existent aussi à l'étranger», a-t-il souligné. Interrogé sur la fiscalité des entreprises, Hans-Rudolf Merz prévoit que la pression de l'UE ira croissant. «Mais il est hors de question de céder», a-t-il encore insisté. Impôt fédéral direct, mode d'emploi Ron Hochuli L'Impôt fédéral direct (IFD) rapporte aujourd'hui quelque 13 milliards de francs par an à la Confédération. Il constitue, après la TVA (taxe à la valeur ajoutée introduite en 1993), la deuxième source de recettes de la Confédération. Sa suppression complète nécessiterait une hausse de la TVA de 7,6% à plus de 13%, chaque point de TVA supplémentaire rapportant à l'Etat environ 2 milliards de francs par an. Fixé selon le revenu des personnes physiques et en fonction du bénéfice des personnes morales, l'IFD est perçu par les cantons pour le compte de la Confédération. Il a été introduit comme un «impôt de défense nationale», au cours de la Seconde Guerre mondiale. Son appellation actuelle d'IFD fut adoptée en 1983. En 1992, l'Union suisse des arts et métiers (USAM) lance une initiative populaire pour l'abolir. Cependant, retirée en 1996 après un certain nombre de modifications opérées par le parlement, la proposition ne sera jamais soumise au peuple. En 1999, la nouvelle Constitution fédérale confirme le caractère provisoire de l'Impôt fédéral direct. Mais son prélèvement a une nouvelle fois été confirmé en votation populaire en novembre 2004, et le délai porte aujourd'hui jusqu'en 2020. http://www.letemps.ch/interdit.asp?artID=198629 http://www.letemps.ch/template/opinions.as…;article=198939 http://www.letemps.ch/template/opinions.as…;article=198940
John Loque Posté 28 janvier 2007 Signaler Posté 28 janvier 2007 Excusez moi, mais qu'entendez vous par "Fair tax" précisément ? La capitation.
pankkake Posté 28 janvier 2007 Signaler Posté 28 janvier 2007 La capitation. Ce qui voudrait dire que les opposants à la fair tax sont pour la décapitation ?
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