PowerUp Posté 2 février 2007 Signaler Posté 2 février 2007 Pour être accepté positivement, le libéralisme de doit pas être assymétrique. Si l'on accorde davantage de libertés aux entreprises, il faut également accorder plus de libertés aux citoyens. Pour susciter l'adhésion et même l'enthousiasme, le libéralisme doit être perçu comme un supplément de liberté, pour tous et dans tous les domaines. Au lieu de cela, la droite française dérive vers un régime où les libertés individuelles se réduisent et où l'état s'ingère de plus en plus dans la vie des individus. Le rôle de l'état n'est pas de prétendre lutter contre le tabagisme, l'obésité, les drogues ou l'alcool. Si une personne veut se détruire, cela relève de son choix et de sa responsabilité. L'état n'est pas là pour materner les citoyens et prendre soin d'eux à leur place. L'état ne doit intervenir que pour empêcher une personne de nuire à autrui. Une ingérence étatique dans les vies individuelles est le signe d'un état à la fois hypertrophié et désoeuvré qu'il est grand temps de faire maigrir tout en le recentrant sur les questions réellement importantes, comme par exemple la réduction de la dette publique.
xiii Posté 2 février 2007 Signaler Posté 2 février 2007 PowerUp a dit : Si l'on accorde davantage de libertés aux entreprises, il faut également accorder plus de libertés aux citoyens. Moi je croyais que les entreprises étaient constituées de citoyens justement, et que donner plus de liberté aux entreprises c'est donc donner plus de liberté en théorie aux citoyens.
PowerUp Posté 2 février 2007 Auteur Signaler Posté 2 février 2007 Jo a dit : Moi je croyais que les entreprises étaient constituées de citoyens justement, et que donner plus de liberté aux entreprises c'est donc donner plus de liberté en théorie aux citoyens. Les entreprises sont constituées d'individus mais ne sont pas des individus pour autant. Pour préciser le message précédent, le terme "organisations" (ou "personnes morales") serait plus approprié, par opposition aux individus (ou "personnes physiques")
David Boring Posté 2 février 2007 Signaler Posté 2 février 2007 PowerUp a dit : Pour être accepté positivement, le libéralisme de doit pas être assymétrique. Si l'on accorde davantage de libertés aux entreprises, il faut également accorder plus de libertés aux citoyens. Pour susciter l'adhésion et même l'enthousiasme, le libéralisme doit être perçu comme un supplément de liberté, pour tous et dans tous les domaines. Quel sens y a-t-il à comparer la quantité de libertés accordées aux entreprises et aux particuliers alors que les libertés en question ne sont évidemment pas du tout les mêmes ? Les seuls que j'entends régulièrement utiliser cette rhétorique absurde sont nos dinosaures marxistes, du coup en lisant "ne pas accorder plus de libertés aux entreprises" je comprends "n'accorder aucune liberté aux entreprises", étrange PowerUp a dit : Au lieu de cela, la droite française dérive vers un régime où les libertés individuelles se réduisent et où l'état s'ingère de plus en plus dans la vie des individus.Le rôle de l'état n'est pas de prétendre lutter contre le tabagisme, l'obésité, les drogues ou l'alcool. Certes, mais vous croyez réellement que ces actions de l'Etat sont impopulaires ? Vous avez déjà essayé pour voir d'intervenir dans un débat sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics (entre des gens ne sachant pas faire la différence entre anarcap et minarchiste hein ) en défendant la liberté pour les restaurateurs d'édicter les règles qu'ils veulent dans leur propriété ou l'illégitimité de l'action de l'Etat dans ce domaine ? D'accord avec le reste bien sûr, mais quel rapport avec la méthode pour faire accepter le libéralisme aux Français ?
Invité jabial Posté 2 février 2007 Signaler Posté 2 février 2007 Il débarque et il nous fait un cours…
Général Stugy Posté 2 février 2007 Signaler Posté 2 février 2007 PowerUp a dit : il faut également accorder plus de libertés aux citoyens. Il faudrait sans doute dire "il faut rendre leur liberté aux citoyens". La liberté n'est-elle pas être la règle et l'interdiction l'exception ? Devrions-nous remercier nos élus de nous autoriser, encore quelque temps, à boire l'apéro les jours de fête ?
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