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Liban


Invité jabial

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http://www.lexpress.fr/info/infojour/reute…=37375&0933

Le bilan du double attentat de Bikfaya, au Liban, s'alourdit

Onze personnes ont péri et une vingtaine d'autres ont été blessées mardi lors d'un double attentat à la bombe visant des autobus près de Bikfaya, dans la montagne chrétienne au nord-est de Beyrouth, apprend-on auprès de la sécurité libanaise.

Ce double attentat, à quelques minutes d'intervalle, est survenu à la veille du deuxième anniversaire de l'assassinat à Beyrouth de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.

Bikfaya est la ville natale de l'ancien président Amine Gémayel, qui soutient le gouvernement pro-occidental du Premier ministre actuel Fouad Siniora. Son fils, Pierre Gémayel, membre du gouvernement Siniora, avait été assassiné le 21 novembre dans sa voiture.

Une source proche du gouvernement n'a pas exclu qu'il s'agisse à Bikfaya d'attentat suicides.

La télévision a diffusé des images montrant plusieurs véhicules détruits, dont un minibus au toit arraché, sur une route de montagne.

Le ministre de l'Intérieur, Hassan al Sabaa, a laissé entendre que d'après des informations fragmentaires, les bombes avaient explosé à bord des minibus.

Les deux bus se suivaient à une cinquantaine de mètres. Lorsque le premier a sauté, le chauffeur du second a pilé avant de quitté son véhicule, qui a alors explosé, dit-on de sources proches de la sécurité.

ACCUSATION

On voit une mare de sang sur le bas-côté. Les blessés sont évacués à bord d'ambulances.

Le président de la Croix-Rouge libanaise a fait état d'au moins trois morts et six blessés qui ont été transférés dans des hôpitaux. "Il pourrait y avoir d'autres victimes", a déclaré à Reuters Georges Kettani.

Les hôpitaux de la région ont lancé un appel aux donneurs de sang.

Certains passagers ont été soufflés par l'explosion et on peut voir des morceaux de corps éparpillés non loin des bus.

La tension est vive au Pays du cèdre depuis les vifs affrontements de rues qui ont opposé en janvier à Beyrouth partisans et adversaires du gouvernement de Fouad Siniora.

Bon nombre de Libanais accusent la Syrie voisine d'avoir commandité l'assassinat, le 14 février 2005 ç Beyrouth, de Rafic Hariri et des meurtres qui ont suivi.

Damas nie farouchement toute implication et les Nations unies ont ouvert une enquête, qui n'a toujours pas abouti.

"Il s'agit d'un acte terroriste d'un nouveau genre dont l'objectif est de perturber le deuxième anniversaire de l'assassinat du martyr Hariri", a estimé le député Samir Frangié, hostile à Damas.

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