José Posté 17 avril 2007 Signaler Posté 17 avril 2007 Définitif. La gestion étatique est merdique (ça, on l'avait déjà vu plus haut) et coûte plus cher : après deux mois d'exploitation calamiteuse, le Transantiago présente déjà un déficit de de 10 millions de dollars. http://www.emol.com/noticias/nacional/deta…dnoticia=252847 En résumé, on est passé d'un système qui avait des défauts mais qui s'auto-finançait à un système qui offre un service bien plus mauvais qu'avant et financé par l'État. http://www.lasegunda.com/ediciononline/pol…dnoticia=338551 Sans parler du fait que qui dit gestion étatique dit trafic d'influences, usage d'information privilégiée et corruption. Ainsi, parmi ceux qui planifèrent le Transantiago, adjugèrent les licences d'exploitation et ceux qui contrôlent aujourd'hui le système, on voit apparaître régulièrement les mêmes noms. http://www.lafirme.cl/index.php?option=com…9&Itemid=26
José Posté 14 janvier 2008 Signaler Posté 14 janvier 2008 La gestion étatique est merdique (ça, on l'avait déjà vu plus haut) et coûte plus cher : après deux mois d'exploitation calamiteuse, le Transantiago présente déjà un déficit de de 10 millions de dollars. Nouveaux chiffres : un an de gestion étatique des transports publics à Santiago du Chili = ardoise de 550 millions de dollars pour le contribuable (contre zéro millions avant 2007, quand le système était 100% privé et se finançait seul). http://diario.elmercurio.com/2008/01/14/na…9-B94C411E5A7E}
Invité jabial Posté 17 janvier 2008 Signaler Posté 17 janvier 2008 Nouveaux chiffres : un an de gestion étatique des transports publics à Santiago du Chili = ardoise de 550 millions de dollars pour le contribuable (contre zéro millions avant 2007, quand le système était 100% privé et se finançait seul).http://diario.elmercurio.com/2008/01/14/na…9-B94C411E5A7E} Salope de réalité! Vite, au goulag!
José Posté 11 février 2008 Signaler Posté 11 février 2008 La messe est dite. Le seul point positif est que cela sonne peut-être le glas de la domination du centre gauche au Chili. (Il semble bien que la composante démocrate-chrétienne de la coalition, au pouvoir depuis le départ du pouvoir de Pinochet, soit sur le point d'exploser en vol avec moult transfuges qui partent vers la coalition de centre-droit.) The slow laneFeb 7th 2008 | SANTIAGO From The Economist print edition Fallout from a botched transport reform A FREE hand to redesign a city's bus services from scratch may be a transport planner's dream. But the overhaul of Santiago's public-transport system, launched in February 2007, has turned into a nightmare for commuters in Chile's capital. A year on, the multitude of flaws and glitches in the new scheme, called Transantiago, are gradually being fixed. The political damage to Michelle Bachelet, the country's president, and her predecessor, Ricardo Lagos, looks harder to repair. The new scheme was the most ambitious transport reform ever tried by a developing country, says Darío Hidalgo of the World Resources Institute, a think-tank in Washington, DC. It involved some 200km (125 miles) of dedicated bus lanes, and the wholesale reorganisation of bus routes to integrate them with the city's metro. But Transantiago has become a model of how not to reform public transport. It brought misery for commuters: more changes to complete typical journeys, long queues for full buses and gross overcrowding of the metro. A new transport minister, René Cortázar, has gradually ordered the chaos. He negotiated contract changes with private bus firms; there are now more buses, more flexible bus routes and less congestion on the metro. The pre-paid smart card works, though not yet the satellite technology to control bus movements. Officials now recognise that Transantiago, which was designed to be self-financing, will need a long-term subsidy of up to $40m a month. The chaos was all the more shocking to Chileans because they like to think of their country as the best-organised in Latin America. Officials admit that planners and politicians made big mistakes. These included President Bachelet's decision to launch the system when almost none of the bus lanes and the technology was ready. Other cities, such as Bogotá, Colombia's capital, have adopted similar rapid-transit systems based on bus lanes, but have done so piecemeal, allowing glitches to be fixed quickly. And in Santiago, the planners imposed arbitrary routes that took little account of passengers' habits. Ms Bachelet's approval rating has fallen from 50% to 39% over the past year, according to the Centro de Estudios Públicos, a pollster. Her disapproval rating in Santiago stands at 48%, compared with 38% elsewhere. The reputation of Mr Lagos, whose government designed Transantiago, has also suffered. Hugely popular on leaving office in 2006, any ambition he might have to win the presidency again in 2009 looks stalled, for now at least. Like a broken-down bus. http://www.economist.com/world/la/displays…ory_id=10650631
José Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 Et la boucle est bouclé : le gouvernement socialiste chilien va finalement demander un subside permanent de 210 millions de dollar pour assurer le financement du Transantiago, le déficient système public de transport par bus de la capitale chilienne, qui remplace depuis un an et demi l'ancien système privé qui ne coûtait pas un rond au contribuable et qui offrait un meilleur service. Avec, cerise sur le gâteau, une diminution du nombre de personnes qui empruntent le foireux Transantiago et qui se tournent chaque fois plus vers la voiture. http://blogs.elmercurio.com/editorial/2008…-al-transan.asp
h16 Posté 15 mai 2008 Signaler Posté 15 mai 2008 C'est un excellent résumé de Paris By Delanoë, ça … A quand, Santiago-La Playa ?
José Posté 27 octobre 2008 Signaler Posté 27 octobre 2008 Première sanction politique évidente de tout ce merdier du Transantiago (un Chilien sur trois vit à Santiago) : la droite chilienne recueille les fruits en remportant les premières élections au nivau national (élections municipales) depuis la fin de la dictature en nombre de maires élus (même si la gauche obtient plus de conseillers communaux). http://diario.elmercurio.com/2008/10/27/_p…A-D2D8B7FC97CD}
Taranne Posté 27 octobre 2008 Signaler Posté 27 octobre 2008 Première sanction politique évidente de tout ce merdier du Transantiago (un Chilien sur trois vit à Santiago) : la droite chilienne recueille les fruits en remportant les premières élections au nivau national (élections municipales) depuis la fin de la dictature en nombre de maires élus (même si la gauche obtient plus de conseillers communaux).http://diario.elmercurio.com/2008/10/27/_p…A-D2D8B7FC97CD} Euh… Y a pas une erreur là? Ou alors j'ai mal compris?
José Posté 27 octobre 2008 Signaler Posté 27 octobre 2008 Euh… Y a pas une erreur là? Ou alors j'ai mal compris? Ouais, suis mal exprimé moi. Voulais dire élections générales, dans tout le pays, pas des municipales partielles qui peuvent parfois ponctuer la vie politique.
Fëanor Posté 17 avril 2009 Signaler Posté 17 avril 2009 En faisant une rapide recherche sur internet je suis tombé sur cet article qui dit presque l'inverse. Selon alternatives.ca, Transantiago est un échec parce que les opérateurs privés ne répondent pas aux exigences du plan. Il est également dit que le métro est une régie publique et non une compagnie privée. En résumé, le Transantiago se propose de remplacer les anciens tracés un peu chaotiques par une série de parcours permettant de combiner l’autobus et le métro. Chaque secteur est donné à contrat à une compagnie privée. Le métro, géré par compagnie étatique efficace et rentable, fait office de colonne vertébrale au réseau. Grande avancée du nouveau plan : grâce à une carte à puce rechargeable, il est dorénavant possible d’effectuer des correspondances entre les lignes d’autobus et le métro.Pourtant, malgré les bonnes intentions initiales, l’imposition soudaine, pour ne pas dire brutale, du Transantiago a constitué un véritable choc pour les Santiaguinos. Du jour au lendemain, des centaines de lignes d’autobus ont disparu. Plusieurs liaisons directes vers le centre-ville ont été remplacées par des tracés complexes, nécessitant plusieurs transferts interminables. « Aujourd’hui, pour me rendre au travail, je combine une micro [autobus], deux lignes de métro et un taxi collectif, explique une femme vivant à la périphérie. Je mets presque deux heures. Avant, je pouvais y aller en prenant une ou deux micros. » Ce récit se répète à l’infini partout dans la ville. Les citoyens, désorientés par les nouveaux parcours, frustrés d’attendre des autobus moins nombreux et toujours archi pleins, se sont rabattus sur le seul service encore fiable : le métro. Du coup, l’achalandage de ce dernier a doublé, atteignant le chiffre affolant de 2,3 millions de passagers à chaque jour. De toute évidence, les opérateurs privés n’ont pas répondu à la demande. Pour limiter les coûts, ils ont réduit au minimum le service et la fréquence des autobus. Neuf des onze compagnies ont dû être mises à l’amende. Certaines ne fournissaient que 30 % du service exigé. Reste que le plan contenait aussi de nombreuses failles techniques, que les meilleurs modèles mathématiques n’ont pas su prévoir. http://www.alternatives.ca/article2904.html
h16 Posté 17 avril 2009 Signaler Posté 17 avril 2009 Ah oui, c'est du lourd question source. "Le métro, géré par compagnie étatique efficace et rentable" C'est à noter. Et il faut faire une étude, puisqu'alors ce serait la première et unique compagnie de métro gérée par l'Etat qui serait efficace et rentable. Dans le monde !
Fëanor Posté 17 avril 2009 Signaler Posté 17 avril 2009 Ah oui, c'est du lourd question source. Dès que j'ai vu cet url, je me suis immédiatement précipité dessus. Comment y résister !?
Sous-Commandant Marco Posté 17 avril 2009 Signaler Posté 17 avril 2009 Ca rappelle les meilleures pages du gosplan soviétique: "les objectifs étaient fixés avec une grande sagesse par le glorieux Staline mais ces saboteurs du secteur privé n'ont jamais réussi à les atteindre, preuve qu'ils sont corrompus et incompétents." Si des entreprises privées n'ont pas atteint les objectifs, peut-être qu'ils étaient inatteignables comme l'indique la dernière phrase: "Reste que le plan contenait aussi de nombreuses failles techniques, que les meilleurs modèles mathématiques n’ont pas su prévoir"?
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