alex6 Posté 17 avril 2007 Signaler Posté 17 avril 2007 Yep, plus de liberté nécessite plus de conscience, et la prise de conscience prend du temps…Mais rien n'empêche d'y travailler dans la joie et la bonne humeur J'y ai cru mais aujourd'hui c'est termine, mis a part une prise d'inconscience je n'ai rien decele d'autre dans mon entourage francais. Je m'occupe donc de ma vie, dans la plus pure tradition liberale en cherchant avant tout mon bonheur et ce loin des normes definies. J'ai plus interessant a faire et a vivre que de precher dans le desert. Je comprends cependant que pour certain le "combat" puisse etre un plaisir et je le respecte entierement.
pierreyves Posté 17 avril 2007 Signaler Posté 17 avril 2007 J'y ai cru mais aujourd'hui c'est termine, mis a part une prise d'inconscience je n'ai rien decele d'autre dans mon entourage francais.Je m'occupe donc de ma vie, dans la plus pure tradition liberale en cherchant avant tout mon bonheur et ce loin des normes definies. Ah mais concernant la stratégie, "s'occuper de ses oignons" est sans doute la meilleure chose à faire ! Tu es peut-être plus sage de moi … Je disais sur un autre fil concernant la stratégie, que faire avancer les idées est une question de chaque instant : pas besoin de sortir de chez soi donc. Je ne suis pas plus optimiste que toi concernant la prise de conscience des Français en ce moment…
vincponcet Posté 17 avril 2007 Signaler Posté 17 avril 2007 Je considère le RMU comme un moindre mal, un artifice micropolitique temporaire permettant de sortir de la social-démocratie, même si le niveau proposé était trop élevé. A l'opposé, la proportionnelle ou l'eurolâtrie béate du programme sont profondément dangereuses. Notons que l'existence de Euro incite au déficit. tu en connais beaucoup toi des subventions ou des taxes temporaires ? De plus, le simple fait qu'une subvention existe, fait que les gens vont organiser leur vie autour. Comme je le disais précédemment, ce RMU va augmenter le nb de dépendants et du fait, cette aide sera encore plus difficile à supprimer. la micropolitique, je doute que ce soit concentrer les intérêts dans le but de supprimer la réglementation en question. parce que c'est le meilleur moyen de ne pas pouvoir supprimer cette chose.
Libéralissime Posté 17 avril 2007 Signaler Posté 17 avril 2007 "Seul un parti politique peut faire réellement avancer le libéralisme" --> J'avais encore quelques doutes récemment, mais je suis maintenant plus que jamais convaincu que le parti politique est la plus mauvaise organisation pour faire avancer les idées libérales. Sur ce point, je rejoins le propos précédent de alex6. Si tu fustiges la forme (l'organisation), je ne peux être que d'accord avec toi, surtout dans le cas d'AL. Mais un parti politique n'est pas condamné à être constitué d'une direction autodésignée qui utilise et méprise une troupe de moines-soldats, serviable et corvéable à merci. Il existe d'autres modèles d'organisation que le modèle pyramidale, sans parler de ceux qui restent à inventer ! Sur le fond, un parti politique peut être un outil très utile (et, de mon point de vue, nécessaire), au côté des autres structures de la galaxie libérale, pour diffuser et promouvoir les idées libérales et leur donner une existence politique. Mais cela nécessite plusieurs conditions : ne pas se contenter d'utiliser les autres structures de la galaxie à son seul profit, voire les mépriser, mais, au contraire, coopérer dans le respect de chacun pour maximiser les synergies au plus grand et seul profit du libéralisme en France ; ne pas se prendre pour les représentants et dépositaires exclusifs du libéralisme ; définir clairement "l'affectio societatis" dudit parti, afin d'ancréer radicalement le libéralisme dans ses gènes, définir les limites de l'acceptable et éviter les malentendus ; laisser, dans le cadre de limites libérales prédéfinies, la plus grande autonomie à chaque membre. Bref, tout le contraire de ce qu'a fait AL jusqu'à présent !
alex6 Posté 17 avril 2007 Signaler Posté 17 avril 2007 Tu es peut-être plus sage de moi … Sagesse c'est un grand mot, disons basiquement "terre a terre". Mais un parti politique n'est pas condamné à être constitué d'une direction autodésignée qui utilise et méprise une troupe de moines-soldats, serviable et corvéable à merci. Il existe d'autres modèles d'organisation que le modèle pyramidale, sans parler de ceux qui restent à inventer ! Ce fut peut etre vrai, ca ne l'est plus aujourd'hui. Il va falloir comprendre que sur le socle constitutionnel actuel il est strictement impossible de construire une base saine permettant le respect des libertes et ca n'est pas lie a la qualite d'un parti ou des hommes le constituant. Le premier objectif des liberaux devrait donc etre, amha, de se "battre" pour reconstruire le cadre mais surtout pas de se battre pour tenter une approche liberale dans le modele existant. Le liberalisme se vit pleinement et ne peut se satisfaire de la demi-mesure sauf a se corrompre dans le jeu du pouvoir.
pierreyves Posté 17 avril 2007 Signaler Posté 17 avril 2007 Le liberalisme se vit pleinement et ne peut se satisfaire de la demi-mesure sauf a se corrompre dans le jeu du pouvoir. Bof.
alex6 Posté 17 avril 2007 Signaler Posté 17 avril 2007 Peut etre mais en France les liberaux n'ont jamais ete capables de gerer l'attrait du pouvoir d'ou l'absence cruelle qui se fait sentir aujourd'hui. Mais les faits parlent mieux que moi.
Nico Posté 18 avril 2007 Signaler Posté 18 avril 2007 Dans le Figaro d'aujourd'hui, certains regrettaient l'absence d'un parti libéral à cette élection…
aludosan Posté 18 avril 2007 Signaler Posté 18 avril 2007 Il va falloir comprendre que sur le socle constitutionnel actuel il est strictement impossible de construire une base saine permettant le respect des libertes et ca n'est pas lie a la qualite d'un parti ou des hommes le constituant. Je ne suis pas "juriste" mais… je ne trouve rien qui s'oppose à une structure "en réseau", "fédérale", "horizontale" ( bref, je vous laisse le soin de l'etiquette) telle que semble l'esquisser Libéralissime. Peut etre mais en France les liberaux n'ont jamais ete capables de gerer l'attrait du pouvoir d'ou l'absence cruelle qui se fait sentir aujourd'hui.Mais les faits parlent mieux que moi. Long débat… Admettons que ca soit La Cause (ou bien L'une des causes) de l'état des choses actuel. Et alors ? Doit-on conclure que ce ne sera jamais possible ? En appliquant ce type de raisonnement, la révolte de Spartacus n'aurait jamais du voir le jour ( jamais, auparavant, les esclaves ne s'étaient révoltés de facon significative), la révolution de 1789 non plus, etc. Il y a un début à tout ! Et croire que "les conditions externes" doivent être "favorables" - voire même que ces circonstances soient de nature à secréter inéluctablement tel ou tel comportement humain - revient à raisonner en termes marxistes, de je ne sais quel "déterminisme" ( historique ou social ): les hommes ( vous ou moi y compris) ne serions que des pantins, conditionnés par des abstractions telles que "les circonstances historiques", l'agencement des "structures politico-administratives", etc. Je veux bien que l'on croie à ce type de raisonnements: mais alors… que reste-t-il de "libéral" dans votre pensée ? Revoir, SVP, à ce propos, K. Popper ( "La société ouverte…"): il est particulièrement clair et explicite sur cette antinomie profonde et irréductible entre "libéralisme" et "déterminisme". (et je rappelle que Popper n'est même pas un grand "radical" du libéralisme… mais il avait une énorme culture philosophique !).
alex6 Posté 18 avril 2007 Signaler Posté 18 avril 2007 Admettons que ca soit La Cause (ou bien L'une des causes) de l'état des choses actuel. Et alors ? Doit-on conclure que ce ne sera jamais possible ? En appliquant ce type de raisonnement, la révolte de Spartacus n'aurait jamais du voir le jour ( jamais, auparavant, les esclaves ne s'étaient révoltés de facon significative), la révolution de 1789 non plus, etc. Sauf qu'il y a desormais un passe et qu'il faut en tenir compte, les diverses revolutions en France ont systematiquement prepare des restrictions de libertes en pratique pour la suite. Et croire que "les conditions externes" doivent être "favorables" - voire même que ces circonstances soient de nature à secréter inéluctablement tel ou tel comportement humain - revient à raisonner en termes marxistes, de je ne sais quel "déterminisme" ( historique ou social ): les hommes ( vous ou moi y compris) ne serions que des pantins, conditionnés par des abstractions telles que "les circonstances historiques", l'agencement des "structures politico-administratives", etc. Non, on se comprend mal. Il n'est pas question de conditions externes dans l'absolu mais de conditions externes bien particulier. Pour la France il y a un passif dans lequel se trouve une impossibilite a se couper de la structure centralisee/monarque absolu. On retrouve ce blocage surtout dans les moments charnieres ou la mise en place d'un cadre societal favorable aux libertes aurait pu etre possible, au debut du XIXeme principalement ou les liberaux etaient largement majoritaires en France. Il en a resulte a chaque fois des compromis meles d'utilitarisme qui ont abouti a une impossibilite a contourner l'impact des theses marxistes. Je n'ai pour ma part aucun projet de societe et le determinisme est un terme qui ne me parle pas. Mais les libertes necessitent un cadre pour pouvoir se developper et ce cadre comprend une definition precise de la repartition des pouvoirs afin d'eviter toutes possibilites aux anti-liberaux de prendre les renes comme c'est le cas aujourd'hui. Je veux bien que l'on croie à ce type de raisonnements: mais alors… que reste-t-il de "libéral" dans votre pensée ? Je vous renvoie a la definition de la liberte au sens liberal, qui differe completement de la liberte absolue marxiste. Le liberalisme necessite des regles et un environnement "intelligent" qui doit etre mis en place a l'origine. D'ou ma volonte de souligner combien il est important de casser la constitution actuelle qui n'est pas capable de creer cet environnement mais plutot son exact oppose. Mais il y a de doux reveurs qui croient pouvoir en faire l'economie, je pense pour ma part qu'ils ne font que faire le jeu des etatistes/socialistes et je constate par ailleurs que les faits me donnent, pour le moment, largement raison.
Invité jabial Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 tu en connais beaucoup toi des subventions ou des taxes temporaires ? Elles le sont toutes : rien de ce que fait l'homme n'est éternel
Libéralissime Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 D'ou ma volonte de souligner combien il est important de casser la constitution actuelle qui n'est pas capable de creer cet environnement mais plutot son exact oppose.Mais il y a de doux reveurs qui croient pouvoir en faire l'economie, je pense pour ma part qu'ils ne font que faire le jeu des etatistes/socialistes et je constate par ailleurs que les faits me donnent, pour le moment, largement raison. Je ne suis assurèment pas de ces "doux rêveurs", étant, depuis longtemps, critique sur la constitution de la Vème République, souhaitant la voir "évoluer" vers une constitution de "strict séparation des pouvoirs" et développant même la thèse qu'elle a été conçue comme une constitution de transition et d'attente. Entendons-nous bien, la seule forme de constitution que trouverait grâce à mes yeux serait celle qui assurerait, avant tout, la promotion, la protection et le développement de la liberté individuelle, en attendant la disparition de l'Etat ! Ceci n'est en aucune façon contradictoire avec la nécessité, à mes yeux, d'un parti libéral, à la condition expresse qu'il soit authentiquement libéral dans ses convictions, dans sa forme et dans son fonctionnement, comme l'un des outils, et certainement pas le seul, pour défendre et promouvoir le libéralisme. Quant à cette organisation, je ne vois pas ce que la constitution a à voir avec, s'agissant d'un domaine où le "supplétif" l'emporte encore largement sur "l'ordre public", d'autant plus que les juges ne peuvent pas motiver leurs décisions sur la constitution. Si nous n'utilisons pas l'un des rares espaces de liberté qui nous reste, je ne vois pas comment nous arriverons à l'accroître !
pierreyves Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 Peut etre mais en France les liberaux n'ont jamais ete capables de gerer l'attrait du pouvoir d'ou l'absence cruelle qui se fait sentir aujourd'hui. En fait d'accord : j'avais lu un peu vite. Je pense en aussi que les libéraux ne réussissent pas parce qu'ils ne savent pas gérer le pouvoir. Ceci n'est en aucune façon contradictoire avec la nécessité, à mes yeux, d'un parti libéral, à la condition expresse qu'il soit authentiquement libéral dans ses convictions, dans sa forme et dans son fonctionnement, comme l'un des outils, et certainement pas le seul, pour défendre et promouvoir le libéralisme. Certains sur ce forum - dont moi - pensent qu'un "parti libéral" est une chimère… le libéralisme ne se conjuguerait pas au parti, mais individuellement seulement (Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'hommes politiques libéraux, juste que le parti est indifférent).
Invité jabial Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 Je crois que ça peut se faire, un parti libéral, à condition de se fixer des principes et de ne pas en bouger.
Libéralissime Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 Je crois que ça peut se faire, un parti libéral, à condition de se fixer des principes et de ne pas en bouger. C'est exactement ce qu'il faut faire. Et que n'a pas fait AL. Fixer strictement les limites (libérales) du "terrain de jeu" et, ensuite, laisser la plus totale liberté à chaque joueur dans le cadre de ces limites. Personne n'est obligé de "jouer" libéral, mais, dans ce cas, il ne peut pas se dire libéral !
aludosan Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 C'est exactement ce qu'il faut faire. Et que n'a pas fait AL.Fixer strictement les limites (libérales) du "terrain de jeu" et, ensuite, laisser la plus totale liberté à chaque joueur dans le cadre de ces limites. Personne n'est obligé de "jouer" libéral, mais, dans ce cas, il ne peut pas se dire libéral ! +1 Même pas sûr qu'on ait besoin de "tête d'affiche" définie à priori. Je crois donc assez possible l'idée de Libéralissime: - une "plateforme idéologique" à minima ( = les traits essentiels du "libéralisme"). Cette définition revient, en gros, à délimiter le "terrain de jeu" -Au sein de ce "terrain de jeu"… toutes les actions ( publications, meetings, candidatures à élections locales diverses, etc.) sont bienvenues. Leur "représentativité" ? Simplement l'enthousiasme et l'adhésion que telle ou telle action suscite parmi les adhérents… ( donc, définition des personnes ou actions "emblématiques" à postériori, comme sur un marché libre ). Tout au plus, un "comité de sages", sensé "modérer" des conflits éventuels et dire si telle ou telle personne a transgressé ou non les limites du "terrain" ( en gros, si telle action ou tel propos sont encore "libéraux" ou non ): une sorte de "juges", (désignés par vote démocratique, une fois par an par exemple ?). Vous me direz que celà revient à une sorte de "liberaux.org" bis. Oui… mais avec la vocation de participer aussi à des élections. Avec un volet "action pratique" clairement défini ( soutien possible aux candidats, collecte de fonds pour telle ou telle campagne, etc.) Pas de collecte de fonds "de principe", mais seulement pour des projets bien précis: on sait à qui et pourquoi va l'argent. Personne n'est obligé de participer ( financièrement par exemple) pour une action qu'il n'agrée pas. Une action se fera ou non…selon la qualité du projet et la crédibilité de la ( ou les) personnes qui "portent" le projet. Au fond, quand vous voulez lancer une opération commerciale, c'est la même chose qui se passe: on vante, auprés des investisseurs, la qualité du projet et la qualité des hommes le portant. Et, à la différence du "vote au congrés" ( ou vous ne pouvez dire que Oui ou Non !) là… il y a forcemment une infinité de nuances possibles: je peux soutenir tel projet avec 1 Euro et un petit message, tel autre projet avec 100 Euros et trois jours de bénévolat, etc. Ainsi donc, il n'y a pas de CODIR qui détienne à priori la représentativité et qui demande "un chéque en blanc" pour une période donnée. Simplement… une "agora" (ou un "marché") ou les différentes idées et projets s'exposent et vont chercher le soutien. Les "têtes d'affiche" pourront donc changer… sans recours à des inutiles et improbables "Congrés". Et il n'y aura pas de "ligne du Parti" figée… au moins jusqu'au prochain Congrés ! Bref… la fluidité d'un marché libre ! Celà vous parait-il si impossible que ça ? Ou bien… "ça ne marchera jamais!" ???
djudju Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 C'est exactement ce qu'il faut faire. Et que n'a pas fait AL.Fixer strictement les limites (libérales) du "terrain de jeu" et, ensuite, laisser la plus totale liberté à chaque joueur dans le cadre de ces limites. Personne n'est obligé de "jouer" libéral, mais, dans ce cas, il ne peut pas se dire libéral ! plutot d'accord, je suis tout a fait POUR l'action civile, mais en France l'action civile n'a pas assez de poids, contrairement aux Etats Unis. J espere bien que LC va prendre du poids !!! mais sans parti qui puisse travailler avec LC, j'ai peur que ca ne pese pas assez a terme…
alex6 Posté 19 avril 2007 Signaler Posté 19 avril 2007 Quant à cette organisation, je ne vois pas ce que la constitution a à voir avec, s'agissant d'un domaine où le "supplétif" l'emporte encore largement sur "l'ordre public", d'autant plus que les juges ne peuvent pas motiver leurs décisions sur la constitution. Si nous n'utilisons pas l'un des rares espaces de liberté qui nous reste, je ne vois pas comment nous arriverons à l'accroître ! La constitution c'est la base de tout et pas uniquement dans la definition de la repartition du pouvoir. Ca commence par une redefinition orthodoxe de la notion du droit qui a ete totalement deviee par les constitutions post-IIIeme. C'est la que se joue la liberte et un "simple" retour au seul respect des vrais droits suffirait a eliminer un pan entier de l'etatisme actuel. Mais je constate que meme les liberaux ne sont pas prets a virer la constitution actuelle, c'est dire l'impact culturel que cela represente encore.
pierreyves Posté 20 avril 2007 Signaler Posté 20 avril 2007 Je crois que ça peut se faire, un parti libéral, à condition de se fixer des principes et de ne pas en bouger. Je parlais d'un parti qui conserverait l'objectif de prendre le pouvoir politique. Si on oublie cet objectif, alors c'est possible (mais à mon avis pas rentable : autant jouer la carte individuelle dans un grand parti existant).
xiii Posté 20 avril 2007 Signaler Posté 20 avril 2007 plutot d'accord, je suis tout a fait POUR l'action civile, mais en France l'action civile n'a pas assez de poids, contrairement aux Etats Unis. J espere bien que LC va prendre du poids !!! mais sans parti qui puisse travailler avec LC, j'ai peur que ca ne pese pas assez a terme… Avec tout le respect que j'ai pour LC je pense effectivement que cette association ne peut pas peser comme un parti, on le voit bien avec l'association Contribuables Associés qui est assez grande en terme de membres et qui a des contacts avec plusieurs partis mais qui ne pèse rien sur la réalité nationale car les impôts depuis plusieurs années sont restés à un niveau exorbitant. A mon avis seul un média aurait de l'influence, et pourrait en plus augmenter la visibilité de LC, Contribuables Associés, AL, IFRAP etc …. Un genre de Canal+ libéral, avecd un ton décapant et une coloration libérale décomplexée. Vous allez vous moquer de moi mais si dans les années 80 il y avait une mode de l'entreprise de l'argent etc … c'est via la culture que cela s'est imposé; les séries télé c'était Dallas, les bouquin de Sullitzer, le fameux brûlage de billet de Gainsbourg pour râler contre les impôts; bref il y a toute une liste, vous allez trouver ça naïf et vous moquer pourtant un navet comme Dallas peut plus contribuer à décomplexer les gens sur l'argent que LC et Contribuables Associés. Cela dit je respecte ces associations et je trouve qu'elles ont également leur utilité.
Libéralissime Posté 21 avril 2007 Signaler Posté 21 avril 2007 La constitution c'est la base de tout et pas uniquement dans la definition de la repartition du pouvoir. Ca commence par une redefinition orthodoxe de la notion du droit qui a ete totalement deviee par les constitutions post-IIIeme.C'est la que se joue la liberte et un "simple" retour au seul respect des vrais droits suffirait a eliminer un pan entier de l'etatisme actuel. Mais je constate que meme les liberaux ne sont pas prets a virer la constitution actuelle, c'est dire l'impact culturel que cela represente encore. Tout à fait d'accord. Et on y arrive comment ? Par l'intervention du Saint-Esprit ? On attend que les poules aient des dents ?… C'est bien l'utilité d'un parti libéral de promouvoir et de pousser cette réforme, à mes yeux également essentielle ! Avec tout le respect que j'ai pour LC je pense effectivement que cette association ne peut pas peser comme un parti, on le voit bien avec l'association Contribuables Associés qui est assez grande en terme de membres et qui a des contacts avec plusieurs partis mais qui ne pèse rien sur la réalité nationale car les impôts depuis plusieurs années sont restés à un niveau exorbitant. D'où la nécessité d'un parti authentiquement libéral, qui appuie et relaie leurs actions, dans une confiance et coopération mutuelle. Pas en tirant systèmatiquement la couverture à lui, comme l'ont fait les traîtres de l'actuelle direction d'AL !
djudju Posté 21 avril 2007 Signaler Posté 21 avril 2007 et bien faut s'organiser !!!! on a 5 ans pour grandir comme ca!!!
alex6 Posté 23 avril 2007 Signaler Posté 23 avril 2007 Et on y arrive comment ? Par l'intervention du Saint-Esprit ? On attend que les poules aient des dents ?…C'est bien l'utilité d'un parti libéral de promouvoir et de pousser cette réforme, à mes yeux également essentielle ! D'où la nécessité d'un parti authentiquement libéral, qui appuie et relaie leurs actions, dans une confiance et coopération mutuelle. Tout ca c'est du blabla car concretement un parti politique aujourd'hui, et ce meme avec la meilleur volonte liberale du monde ne pourra dans le cadre actuel modifier la constitution en profondeur. Au final il manque sans doute a la France une donnee culturelle majeure, le gout pour le liberte. je peine a voir dans l'actualite un changement mais comme dit, l'espoir fait vivre.
Libéralissime Posté 23 avril 2007 Signaler Posté 23 avril 2007 Tout ca c'est du blabla car concretement un parti politique aujourd'hui, et ce meme avec la meilleur volonte liberale du monde ne pourra dans le cadre actuel modifier la constitution en profondeur.Au final il manque sans doute a la France une donnee culturelle majeure, le gout pour le liberte. je peine a voir dans l'actualite un changement mais comme dit, l'espoir fait vivre. Donc, tu proposes de ne rien faire en France et de laisser les choses en l'état (au deux sens du terme), puisque rien ne peut être changé, selon. C'est bien ce que j'avais cru comprendre de tes précédents messages. C'est ton opinion et, comme telle, je la respecte. Et je'apprécie ta cohérence, puique tu as choisi de ne pas vivre en France. Ceci étant, il n'est pas acceptable que tu essaye de dégoûter ceux qui, ayant à subir la situation au quotidien, veulent faire changer les choses, a fortiori en te montrant condescendant. Tu n'es dépositaire ni de la science infuse, ni de la vérité révélée !
h16 Posté 23 avril 2007 Signaler Posté 23 avril 2007 Tu n'es dépositaire ni de la science infuse, ni de la vérité révélée ! Non, c'est vrai. Du bon sens suffit.
WALDGANGER Posté 23 avril 2007 Signaler Posté 23 avril 2007 sur le blog d'Edouard: L'unité des libéraux… dans l'opposition, à nouveauRetour de soirée électorale et quelques mots pour vous dire mon sentiment. Ceci n'est pas une position officielle d'AL, qui viendra, dans un communiqué. Ségolène Royal, demain, peut détruire ce qui reste encore debout. Si Ségolène peut défaire, que peut faire Sarkozy, alors que son programme de réformes tièdes est déjà condamnée par l'hostilité qu'il a accumulé contre lui durant toutes ces années ? Une démocratie comme la notre ne se réforme pas en profondeur à la baïonnette. Jacques Marseille me disait ce soir "vous verrez, de toute façon les Français manquent de courage". Je pense au contraire qu'ils se battront jusqu'au sang pour leurs avantages acquis, sans compter ceux qui se battront, dans les quartiers difficiles, parcequ'ils n'ont tout simplement plus rien à perdre. C'est triste, mais c'est ainsi, question de bifteck. Sarkozy a quelques réformes intéressantes : si peu, puisqu'il a fait l'impasse sur l'essentiel, notamment la fameuse "rupture avec le modèle social". Le service minimum plutôt que l'abolition du monopole des transports ? La fin des régimes spéciaux alors qu'il a surprotégé les retraites des salariés d'EDF en échange de la paix sociale ? Certes, c'est mieux que rien : mais de quelle marge de manoeuvre dispose-t-il ? La candidature de François Bayrou était intéressante, car elle portait l'idée d'une réorganisation de notre démocratie, via les institutions : en revalorisant le rôle du parlement, par exemple, il prépare de fait la voie aux réformes et contrôle l'extension ad nauseam du pouvoir de l'Etat. Cette réforme des institutions restera une priorité totale pour AL, car pour réformer, il faut pouvoir négocier, débattre, rassembler au delà de son seul camp : les institutions actuelles et leur impossible domination du fait majoritaire rendent vaine toute tentative de réformer profondément la société. Le très bon score de Bayrou montre que ce thème a eu un écho très favorable dans l'opinion : peut être est ce donc par là qu'il faut commencer ? Bref, les libéraux, encore une fois, sont doublement cocus et orphelins du suffrage universel : conduits à soutenir un candidat non libéral, au nom du changement des institutions, moindre mal, ils sont désormais confrontés à un double choix non libéral et non choisi. Avec une nuance : le socialisme archaïque de Royal n'est certainement pas de bon augure. A moins que notre stratégie soit d'espérer un redressement de nos finances par le FMI (ce qui, après tout, a pavé la voie il y a trente ans à Margaret Thatcher…) Au registre des bonnes nouvelles : la fin historique du parti communiste, le score minable de Bové, la liquidation du projet des Verts de placer l'écologie forcément à gauche. En conclusion, je finirai sur une note dominante, qui sera désormais pour moi un leitmotiv : UNITE pour tous les libéraux dès à présent, car quel que soit le candidat élu, nous serons dans l'opposition. UNITE aux législatives, aux municipales, aux cantonales, aux européennes. Je pense à nos candidats qui vont monter aux créneaux : soutenons les ! Il est bien normal que nous ayons parfois des divergences tactiques (soutien ou pas à Bayrou) : nous n'avons pas une feuille de papier à cigarette de différence idéologique. Alternative Libérale, après une première année d'existence, fondatrice, entre dans une nouvelle phase : désormais, ce sont ses candidats qui mènent la danse, jusqu'en juin. Ensuite, ce seront ses adhérents, qui par le vote de statuts et la désignation d'une nouvelle direction, prépareront la suite : après la fondation, la construction. Pour ma part, je serai prêt à peser de tout mon poids pour que dans les délais les plus brefs, de jeunes élus AL arrivent aux responsabilités à tous les échelons et agissent de concorde pour limiter, puis réduire, la place de l'Etat. Je suis agréablement surpris, je m'attendais vraiment au pire.
alisdead Posté 23 avril 2007 Auteur Signaler Posté 23 avril 2007 En conclusion, je finirai sur une note dominante, qui sera désormais pour moi un leitmotiv : UNITE pour tous les libéraux dès à présent, car quel que soit le candidat élu, nous serons dans l'opposition Je note et apprécie le "désormais". Le problème d'Edouard reste néanmoins qu'il semble toujours convaincu que son post n'aurait pas été tout aussi pertinent avec un second tour Bayrou contre X…
A.B. Posté 23 avril 2007 Signaler Posté 23 avril 2007 sur le blog d'Edouard:Je suis agréablement surpris, je m'attendais vraiment au pire. nous n'avons pas une feuille de papier à cigarette de différence idéologique Huuuuuuum. J'ai reagis a ca mais mon commentaire a ete efface
Libéré Posté 23 avril 2007 Signaler Posté 23 avril 2007 nous n'avons pas une feuille de papier à cigarette de différence idéologique ahahahahahahahahahahah. Mais il est aveugle cet Edoaurd
Libéralissime Posté 23 avril 2007 Signaler Posté 23 avril 2007 ahahahahahahahahahahah.Mais il est aveugle cet Edoaurd Non, juste motivé par le sauvetage de sa carrière politique. L'essai Bayrou ayant tourné court, il espère que les libéraux vont continuer à "porter ses valises". Mais cette fois, ce sera sans moi, chat échaudé craint l'eau froide ! Et je ferai même tout mon possible pour empêcher cet illibéral Rastignac de Prisunic de nuire à nouveau au libéralisme !
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