Stranger Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 La police est la gardienne de la loi, mais cela ne lui donne pas le droit de la violer. Les parents sont les gardiens des intérêts de leurs enfants, mais cela ne leur donne pas le droit de les violer. Si les intérêts supérieurs de l'enfant ne sont clairement pas respectés par les parents alors il est légitime d'agir, par la force si nécessaire. La police de qui? Vous avez une conception irréaliste du droit. Il ne s'applique qu'en situation de conflit. Les deux partis se présentent devant le juge et le juge doit déterminer qui était en droit dans l'affaire. Si vous envoyez votre police pour kidnapper les enfants d'une famille parce que vous avez décidé que les "droits" des enfants étaient violés, la famille va aller se présenter devant le juge pour faire valoir son droit. Quel droit avez vous de retenir l'enfant chez vous au lieu de ses parents? N'importe la façon de répondre à cette question, l'enfant même n'a rien à voir avec la décision. Il ne comprend pas ce qui lui arrive et ne peut jugez lui-même qui viole ses "droits" sans la faculté d'argumenter. Le droit des enfants est donc un mythe.
Invité jabial Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 Merci de revenir dans le monde anarcap - on est pas chez les anomistes ici. Les parents ne sont pas propriétaires de leurs enfants. Ils exercent leurs droits en leur nom, dans leur intérêt. S'il est démontré que les parents agissent contre l'intérêt de leur enfant, alors absolument n'importe qui peut les poursuivre, toujours au nom de ces intérêts, et demander le transfert de la tutelle.
melodius Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 La police de qui?Vous avez une conception irréaliste du droit. Il ne s'applique qu'en situation de conflit. Les deux partis se présentent devant le juge et le juge doit déterminer qui était en droit dans l'affaire. Si vous envoyez votre police pour kidnapper les enfants d'une famille parce que vous avez décidé que les "droits" des enfants étaient violés, la famille va aller se présenter devant le juge pour faire valoir son droit. Quel droit avez vous de retenir l'enfant chez vous au lieu de ses parents? N'importe la façon de répondre à cette question, l'enfant même n'a rien à voir avec la décision. Il ne comprend pas ce qui lui arrive et ne peut jugez lui-même qui viole ses "droits" sans la faculté d'argumenter. Le droit des enfants est donc un mythe. Tu viens de faire une brillante démonstration par l'absurde de l'indigence de l'argument selon lequel les animaux auront des droits lorsqu'ils pourront les réclamer.
Timur Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 Les parents ne sont pas propriétaires de leurs enfants. +1.
Stranger Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 Merci de revenir dans le monde anarcap - on est pas chez les anomistes ici.Les parents ne sont pas propriétaires de leurs enfants. Ils exercent leurs droits en leur nom, dans leur intérêt. S'il est démontré que les parents agissent contre l'intérêt de leur enfant, alors absolument n'importe qui peut les poursuivre, toujours au nom de ces intérêts, et demander le transfert de la tutelle. Et on défini l'intérêt de l'enfant comment? Par le droit communautaire ou national. De quelque façon qu'on approche l'argument, le droit de l'enfant est illusoire. C'est des adultes qui se confrontent.
Invité jabial Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 Et on défini l'intérêt de l'enfant comment? Par le droit communautaire ou national. Par le Droit Naturel, sauf bien sûr si tu considères qu'on devient un être humain à 18 ans.
Timur Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 N'importe la façon de répondre à cette question, l'enfant même n'a rien à voir avec la décision. Il ne comprend pas ce qui lui arrive et ne peut jugez lui-même qui viole ses "droits" sans la faculté d'argumenter. Le droit des enfants est donc un mythe. Si vous avez un accident cérébral et que vous ne "comprenez pas ce qui vous arrive", vous n'avez plus de droits?
Stranger Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 Par le Droit Naturel, sauf bien sûr si tu considères qu'on devient un être humain à 18 ans. Par le droit naturel, un homme est propriétaire de sa personne et peu consentir à ce qu'on lui fasse n'importe quoi.
A.B. Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 Vous avez une conception irréaliste du droit. Il ne s'applique qu'en situation de conflit. Si je baillone ma victime et qu'il est incapable de parler, je peux donc le tuer car praxeologiquement rien n'indique qu'il ne consent pas a son meurtre. Tout au plus suis-je coupable d'avoir baillone quelqu'un… A moins bien sur que tu n'admettes que l'on puisse presumer de son intention de rester en vie? Et bien il est tout a fait possible de presumer de l'intention d'un enfant de 3 ans de rester en vie, c'est un instinct naturel.
Stranger Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 Si je baillone ma victime et qu'il est incapable de parler, je peux donc le tuer car praxeologiquement rien n'indique qu'il ne consent pas a son meurtre. Tout au plus suis-je coupable d'avoir baillone quelqu'un…A moins bien sur que tu n'admettes que l'on puisse presumer de son intention de rester en vie? Et bien il est tout a fait possible de presumer de l'intention d'un enfant de 3 ans de rester en vie, c'est un instinct naturel. Pour la nième fois, le droit ne s'applique qu'en situation de conflit, lorsqu'on règle ses comptes devant un tribunal. Si vous bâillonnez une victime dans le but de la tuer, vous êtes dans une situation de combat. Votre victime pourrait répliquer en vous tuant par surprise. C'est un combat, le droit n'y a rien à voir. Lorsque les systèmes défensifs interviennent, le droit s'applique. Si votre victime a de la chance, ses services de sécurité vont la délivrer de votre bâillonnement et au moment de passer au tribunal pour obtenir compensation, elle aura totalement la faculté d'argumenter pour défendre son droit. Si la victime n'a pas de chance, vous l'aurez tué avant que la sécurité intervienne, donc vous passerez devant le tribunal face à l'héritier de la victime qui va faire valoir son droit d'obtenir justice. En ce qui concerne les enfants, le seul héritier légitime est les parents. L'enfant ne peut changer d'héritier avant d'avoir développé la faculté d'argumenter.
A.B. Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 Pour la nième fois, le droit ne s'applique qu'en situation de conflit, lorsqu'on règle ses comptes devant un tribunal. Si vous bâillonnez une victime dans le but de la tuer, vous êtes dans une situation de combat. Et ? Apres tu sors du cadre du probleme encore une fois. Dans mon exemple la victime est tuee apres avoir ete baillonnee. L'heritier fait un proces mais l'assassin argumente ainsi. Etant baillone, il ne pouvait argumenter, il n'avait donc aucun droit, je pouvais donc legitimement le tuer.
Invité Arn0 Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 Pour la nième fois, le droit ne s'applique qu'en situation de conflit, lorsqu'on règle ses comptes devant un tribunal.Il y a bien un conflit entre les parents et le plaignant : ce conflit porte sur les intérêts de l'enfant.
Stranger Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 Et ?Apres tu sors du cadre du probleme encore une fois. Dans mon exemple la victime est tuee apres avoir ete baillonnee. L'heritier fait un proces mais l'assassin argumente ainsi. Etant baillone, il ne pouvait argumenter, il n'avait donc aucun droit, je pouvais donc legitimement le tuer. Le droit ne s'applique que face au tribunal. Il y a bien un conflit entre les parents et le plaignant : ce conflit porte sur les intérêts de l'enfant. Et bien voila. C'est le droit des parents vs. le droit du plaignant. L'enfant comme tel n'a aucun droit à moins de pouvoir argumenter sa défense au tribunal.
A.B. Posté 30 mars 2007 Signaler Posté 30 mars 2007 Le droit ne s'applique que face au tribunal. Augmente la taille de la police, ca aura l'air encore plus vrai. Serieusement, non. Le tribunal n'applique pas le droit, le tribunal est simplement un endroit ou on se pose calmement pour voir qui a quel droit et qui a viole les droits de qui. Le tribunal n'existe que parce que le droit existe, pas l'inverse.
Invité Arn0 Posté 31 mars 2007 Signaler Posté 31 mars 2007 Et bien voila. C'est le droit des parents vs. le droit du plaignant. L'enfant comme tel n'a aucun droit à moins de pouvoir argumenter sa défense au tribunal.Faut-il oui ou non laisser les parents tuer leur enfant impunément ? C'est la seule chose qui compte, le reste c'est du blabla. Si tu pense que oui alors ça me désole tellement que j'en suis tout déprimé.
Stranger Posté 31 mars 2007 Signaler Posté 31 mars 2007 Faut-il oui ou non laisser les parents tuer leur enfant impunément ? C'est la seule chose qui compte, le reste c'est du blabla. Si tu pense que oui alors ça me désole tellement que j'en suis tout déprimé. C'est un droit communautaire que vous demandez. Vous avez le droit d'expulser les parents qui selon vous abusent de leurs enfants, mais vous n'avez pas le droit de prendre les enfants (à moins d'un consentement préalable des parents). Comme vous avez aussi le droit d'expulser les cliniques d'avortement, les consommateurs de drogues, les racailles, les minorités ethniques, les voyous, les criminels, les homosexuels, les communistes, les postmodernistes, les rouquins, les Américains et les ambidextres. Le droit des enfants à quoi que ce soit n'existe pas. Un droit à est un droit positif qui n'est pas actionnable, comme les gauchistes ont découvert avec le droit au logement.
Ronnie Hayek Posté 31 mars 2007 Auteur Signaler Posté 31 mars 2007 Allez, on ferme les yeux et on balance la ritournelle habituelle.
Invité Arn0 Posté 1 avril 2007 Signaler Posté 1 avril 2007 Comme vous avez aussi le droit d'expulser les cliniques d'avortement, les consommateurs de drogues, les racailles, les minorités ethniques, les voyous, les criminels, les homosexuels, les communistes, les postmodernistes, les rouquins, les Américains et les ambidextres.Tu mets sur le même plan les homos et les les racailles ! Ceux qui ont des opinions communistes et les criminels ! Les minorités ethniques et les voyous ! Tout le message libéral consiste justement à distinguer ce genre de chose !
Stranger Posté 1 avril 2007 Signaler Posté 1 avril 2007 Tu mets sur le même plan les homos et les les racailles ! Ceux qui ont des opinions communistes et les criminels ! Les minorités ethniques et les voyous ! Tout le message libéral consiste justement à distinguer ce genre de chose ! Dire qu'un homo c'est mieux qu'un communiste ou une racaille est un jugement de valeur qui n'a rien à voir avec le droit. Le libéralisme c'est le droit, universel et équitable.
Invité Arn0 Posté 1 avril 2007 Signaler Posté 1 avril 2007 Dire qu'un homo c'est mieux qu'un communiste ou une racaille est un jugement de valeur qui n'a rien à voir avec le droit. Le libéralisme c'est le droit, universel et équitable.Le droit c'est du normatif, c'est donc par définition un ensemble de jugement de valeur. (Il ne s'agit pas par contre de faire la différence entre le bien et le moins bien, mais de faire la différence entre ce qui doit être interdit et ce qui ne doit pas l'être. Ainsi frauder le métro doit être interdit par la loi mais est moins grave moralement que d'avoir des opinions communistes qui doit pourtant rester quelque chose de légal.)
Stranger Posté 1 avril 2007 Signaler Posté 1 avril 2007 Le droit c'est du normatif, c'est donc par définition un ensemble de jugement de valeur. (Il ne s'agit pas par contre de faire la différence entre le bien et le moins bien, mais de faire la différence entre ce qui doit être interdit et ce qui ne doit pas l'être. Ainsi frauder le métro doit être interdit par la loi mais est moins grave moralement que d'avoir des opinions communistes qui doit pourtant rester quelque chose de légal.) Doit être interdit par qui? Par quoi? Le droit n'est pas un dieu externe à la société. Quoi que vous disiez, ce seront des humains qui agiront contre des humains pour faire appliquer le droit. D'ou vient leur droit de le faire?
Invité Arn0 Posté 1 avril 2007 Signaler Posté 1 avril 2007 Doit être interdit par qui? Par quoi? Les tribunaux par exemple.Le droit n'est pas un dieu externe à la société. Quoi que vous disiez, ce seront des humains qui agiront contre des humains pour faire appliquer le droit. D'ou vient leur droit de le faire? Du droit qu'a chacun de défendre sa personne et sa propriété, de punir les criminels, de défendre la personne et la propriété d'autrui avec son accord, de défendre les intérêts de ceux qui ne sont pas en mesure de le faire eux même… ou pour dire les choses autrement du droit naturel.
Invité jabial Posté 2 avril 2007 Signaler Posté 2 avril 2007 Je commence à comprendre Mélodius, moi. Mais qu'est-ce qu'on peut lire comme débilités! Franchement, Stranger, je te conseille aimablement d'étudier un minimum le DN avant de commencer à théoriser dessus, car ce que tu écris est complètement ridicule et grossier. C'est la réaction typique du béotien qui débarque, et franchement, je ne me sens vraiment pas de taille à recommencer à développer des arguments qui sont déja dans n'importe quel bon bouquin sur le sujet. Il y a un niveau de stupidité en dessous duquel je refuse de descendre.
Ronnie Hayek Posté 2 avril 2007 Auteur Signaler Posté 2 avril 2007 Doit être interdit par qui? Par quoi? Le droit n'est pas un dieu externe à la société. Quoi que vous disiez, ce seront des humains qui agiront contre des humains pour faire appliquer le droit. D'ou vient leur droit de le faire? Raisonnement d'étatiste pur jus.
Invité jabial Posté 2 avril 2007 Signaler Posté 2 avril 2007 Il écrit "droit" mais il parle de fait, tout simplement. C'est transparent. Le plus incroyable est qu'il ne s'en rende pas compte.
WALDGANGER Posté 2 avril 2007 Signaler Posté 2 avril 2007 S'il est démontré que les parents agissent contre l'intérêt de leur enfant, alors absolument n'importe qui peut les poursuivre, toujours au nom de ces intérêts, et demander le transfert de la tutelle. irais-tu jusqu'à dire que c'est un devoir d'intervenir?
Invité jabial Posté 2 avril 2007 Signaler Posté 2 avril 2007 irais-tu jusqu'à dire que c'est un devoir d'intervenir? Un devoir moral, certainement. Un devoir légal? Sauf un contrat antérieur, rien ne fonderait la justification de l'usage de la force contre qui s'abstient d'agir - c'est d'ailleurs ce que Rothbard a maintenu jusqu'à la fin de sa vie, comme j'ai pu le vérifier chez ses amis conservateurs (en particuliers proches de HHH).
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