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Québec: Victoire Des Adéquistes


Franklin

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Posté
QUEBEC (Reuters) - Le Parti libéral a perdu la majorité absolue au Parlement du Québec mais devrait prendre la tête d'un gouvernement minoritaire à l'issue des élections législatives lundi dans la province canadienne francophone, marquées par la percée spectaculaire des conservateurs emmenés par Mario Dumont.

La progression de l'Action démocratique du Québec (ADQ) de Dumont empêche certes les libéraux de conserver leur majorité mais elle relègue également les indépendantistes du Parti québécois (PQ) à la troisième place.

Alors que le dépouillement était pratiquement achevé, les libéraux étaient en tête dans 48 des 125 circonscriptions, l'ADQ dans 41 et le PQ dans 36. En termes de pourcentage, le Parti libéral recueille 33% des voix, l'ADQ 31% et le PQ 28%, son moins bon résultat depuis 1973.

Le Premier ministre Jean Charest a été réélu dans sa circonscription de Sherbrooke, à 160 km à l'est de Montréal. Son Parti libéral, qui passerait donc de 72 à 48 sièges, devrait diriger le premier gouvernement minoritaire du Québec depuis 1878.

Il a estimé que ce scrutin "historique" était une sévère leçon à la fois pour sa formation et le Parti québécois. "Les Québécois veulent que nous continuions à diriger le Québec mais avec une opposition forte", a-t-il dit.

Pour les observateurs, les résultats du scrutin éloignent la perspective d'un nouveau référendum sur l'indépendance du Québec.

Le Parti québécois, dont le chef André Boisclair souhaitait organiser une telle consultation en cas de victoire, obtient neuf sièges de moins que lors de la précédente législature.

UN BON SIGNE POUR HARPER ?

Boisclair a reconnu que le résultat ne correspondait pas à ses espérances mais, a-t-il dit, "nous sommes toujours des millions de Québécois à vouloir faire du Québec un pays".

L'ADQ passe de cinq sièges dans la précédente assemblée à 41 dans la prochaine.

La percée de cette formation était attendue par les observateurs mais pas au point de supplanter le Parti québécois dans le rôle officiel du parti d'opposition.

L'Action démocratique, emmenée par son leader âgé de seulement 36 ans, souhaite renforcer l'autonomie de la province, à 80% francophone, mais au sein du Canada.

"Nous proposons aux Québécois d'affirmer leur identité sans se séparer (du Canada) et ce vote est la réponse au besoin des Québécois de s'unir au lieu de se diviser", a déclaré Dumont après l'annonce des résultats.

Le Québec a voté contre l'indépendance en 1995, avec environ un point d'écart, et en 1980, avec 20 points.

Dumont avait lui-même soutenu l'indépendance de la province avant le référendum de 1995. Cette fois, il a jugé au cours de la campagne que la priorité du Québec était de s'attaquer à ses problèmes économiques et sociaux, par des allègements fiscaux et une réduction du poids de l'administration.

Cette percée des conservateurs constitue un signal positif pour le Premier ministre canadien Stephen Harper, qui souhaiterait lui-même asseoir son gouvernement sur une majorité au Parlement national.

Des rumeurs circulent au Canada sur l'organisation probable d'élections anticipées d'ici quelques mois. Les conservateurs de Harper ont notamment besoin de meilleurs résultats au Québec et dans l'Ontario pour espérer disposer d'une majorité parlementaire.

J'ai lu leur programme, qui bien que n'étant pas des plus libéraux (à croire que c'est un problème francophone, suffit de voir en Belgique…), est assez séduisant. Ca change du Parti libéral et ses nationalisations.

Posté

Je connais rien de leur programme, mais…

Le milieu syndical secoué par les résultats

Lia Lévesque

Presse Canadienne

Montréal

Le milieu syndical n'est pas monolithique dans sa façon d'interpréter le résultat de l'élection de lundi, qui a donné un gouvernement libéral minoritaire et une très forte représentation de l'Action démocratique à l'Opposition officielle.

En entrevue, le président de la Centrale des syndicats du Québec, Réjean Parent, avouait être encore ébranlé par les résultats du scrutin, mardi matin.

«Je me sentais comme un lendemain de tsunami, un tsunami pour la social-démocratie», pour le message de justice sociale et de solidarité que la centrale syndicale porte, a-t-il rapporté.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070327…88/CPACTUALITES

Ça doit bien augurer.

Posté

http://adqaction.com/media/ADQ_Programme.pdf

Wikipedia les fait passer pour des types d'extreme droite mais leur programme me semble pas mal du tout, ils misent beaucoup sur l'autonomie, de la region, des gens et ne semblent pas tomber dans les travers classiques de certains partis conservateurs de droite (immigration tout ca)

Enfin j'ai lu en vitesse…

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