Mike Posté 23 mai 2007 Signaler Posté 23 mai 2007 www.latribune.fr L'UFC-Que Choisir accuse les banques d'avoir détourné 11,5 milliards d'eurosLa très pugnace association de consommateurs UFC-Que Choisir accuse ce mardi les banques d'avoir détourné "illégalement" en dix ans 11,5 milliards d'euros de bénéfices des contrats d'assurance collective, liés aux prêts immobiliers, aux dépens des clients-emprunteurs. Elle dénonce "un scandale financier colossal" et annonce par la voix d'Alain Bazot, président de l'UFC-Que Choisir, avoir porté plainte contre plusieurs assureurs, la CNP et la Caisse d'épargne. "C'est un scandale financier qui repose sur un dispositif assez savant et assez invisible", a souligné le président de l'association, qui a également écrit au nouveau ministre de l"Economie Jean-Louis Borloo. L'association explique que les assureurs ont reversé aux banques une partie des primes des assurances liées aux prêts immobiliers (décès, incapcaité, invalidité…) - ce qui représente des sommes colossales - aux dépens des consommateurs qui, eux, n'ont jamais rien récupéré des sommes qu'ils avaient versées."Entre 8 et 10 millions de foyers français seraient victimes de ces pratiques", selon l'association, La plainte a été récemment déposée auprès du tribunal de grande instance de Paris contre la CNP Prévoyance, premier opérateur du secteur et la Caisse d'Epargne et de prévoyance, "pour avoir violé le principe légal de la participation des assurés aux bénéfices" a souligné Alain Bazot. Il s'agit d'obtenir "une décision de principe", car en l'absence d'action de groupe, l'association veut surtout démontrer que "ces contrats sont largement bénéficiaires et que les assureurs ont bien reversé la participation aux bénéfices aux banques". "Pour un emprunt immobilier de 48.000 euros sur 20 ans couvert par une assurance de groupe à 0,409%, les bénéfices à reverser à l'assuré approchent les 1.800 euros", a fait valoir l'association, à titre d'exemple. UFC-Que Choisir invite les consommateurs à exiger de leur assureur le versement des bénéfices techniques et financiers dégagés par leur contrat d'assurance emprunteur. Une lettre type à adresser à leur compagnie d'assurance est disponible sur le site www.quechoisir.org. De leur côté, les banques et les assureurs récusent en soutenant que les sommes en question sont des commissions. Que faut-il en penser? J'ai tendance à donner raison aux banques sur l'aspect technique, mais il est vrai que le système est assez opaque et que le consommateur manque d'informations.
djudju Posté 24 mai 2007 Signaler Posté 24 mai 2007 d'après ce que j ai compris sur LCI: les sommes en question representeraient une sorte de profit, de surplus qu'ont touché les banques par les assurances. Problème la loi interdit aux banques de garder ces derniers pour eux. Il ne s'agit pas de commission. Car si s 'en etait une, elle serait indiqué et serait directement comprise dans le TEG, ou bien serait facultative. Les banques en France sont toujours en procès. Si en face d'elle, il y a des gens pas trop betes elles se font écraser a chaque fois, elle ne reconnaissent jamais leurs conneries. la encore ca va leur couter cher. Dommage qu'on ne puisse toujours pas les attaquer en nom collectif, ca les aurait calmées depuis longtemps… Les banques se sont tout simplement mis de doux petits profits in the pocket alors que cet argent ne leur appartenait pas. pas bien. surtout que ca represente pas moins de 11.5Milliards € ….
Libéralissime Posté 25 mai 2007 Signaler Posté 25 mai 2007 d'après ce que j ai compris sur LCI: les sommes en question representeraient une sorte de profit, de surplus qu'ont touché les banques par les assurances. Faux, il s'agit de provisions pour risque exceptionnel, qui auraient dû être remboursées, selon l'interprétation par l'UFC de la législation sur les assurances, aux souscripteurs (les assurés), au terme du contrat, en absence de réalisation dudit risque, et non aux banques, simples intermédiaires. Dommage qu'on ne puisse toujours pas les attaquer en nom collectif, ca les aurait calmées depuis longtemps… Faux, rien n'interdit, en France, à des prétendues victimes de se réunir pour introduire une action en réparation d'un préjudice. Une fois de plus, démonstration est faite que la législation d'ordre publique est profondément perverses. Législations qui sont toujours votées, la main sur le coeur, et pas toujours de mauvaise foi, dans le but de protéger les plus faibles (ici les consommateurs) et qui ont toujours pour effet d'instaurer des privilèges, prébandes et autres positions dominantes, au détriment des plus "faibles", que le marché et la liberté auraient bien mieux protégés !
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