0100011 Posté 18 juin 2007 Signaler Posté 18 juin 2007 tout est dans le titre, on sait jamais. Ma philosophie est qu'on n'est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise. Plus de renseignements : http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcas…,year=2007.html
h16 Posté 18 juin 2007 Signaler Posté 18 juin 2007 Sur Arte, c'est plutôt une bonne qui serait une surprise.
Baltar Posté 18 juin 2007 Signaler Posté 18 juin 2007 Des associations, des collectifs, des fondations émergent un peu partout à travers le monde pour dénoncer les risques d'atteinte aux libertés individuelles. Unis dans leur opposition aux nouveaux moyens de traçage et de fichage, ils forment un étrange univers composé d'altermondialistes, d'anarchistes rodés à la désobéissance civile, de vieux hippies libertaires, de jeunes hackers de génie… À Paris, le collectif "Souriez vous êtes filmés" s'est donné comme but le retrait des caméras de vidéosurveillance ; à Berlin, les "hacktivistes" du groupe Quintessenz montrent comment pirater les réseaux de la police ; à Los Angeles, Ian Clarke a inventé le Freenet, une Toile cryptée et anonyme…. Ca ne m'étonnerait pas qu'on ait droit à un couplet sur le capitalisme, la société de consommation etc…
0100011 Posté 20 juin 2007 Auteur Signaler Posté 20 juin 2007 Ca ne m'étonnerait pas qu'on ait droit à un couplet sur le capitalisme, la société de consommation etc… Oui on a eu un couplet sur le capitalisme : c'était un fermier à la Bové qui voulait pas se soumettre à une prise d'empreinte génétique par ce qu'il avait arraché des betteraves transgéniques sic. Pour le coup il avait raison d'avoir tort : c'est pas bien d'arracher les betteraves, mais ça mérite pas une prise d'empreinte. Tout ça m'a fait dire qu'il manque pas grand chose pour les rallier tous ces gauchos égarés au libéralisme. Ils ont juste un blocage un peu incompréhensible sur l'argent et ce qui est plus gènant une capacité à projeter sur les autres ce qu'ils doivent penser mais à par ça tout va bien Sinon c'était pas mal ces trois reportages, notamment celui sur Londres qui est la capitale mondiale des caméras : impressionant et un peu flippant . Je pense que l'achat d'une capuche s'impose au plus vite
Baltar Posté 20 juin 2007 Signaler Posté 20 juin 2007 Oui on a eu un couplet sur le capitalisme : c'était un fermier à la Bové qui voulait pas se soumettre à une prise d'empreinte génétique par ce qu'il avait arraché des betteraves transgéniques sic. Pour le coup il avait raison d'avoir tort : c'est pas bien d'arracher les betteraves, mais ça mérite pas une prise d'empreinte. Je n'ai pas vu les documentaires mais votre commentaire m'inspire une remarque qui n'a probablement pas grand chose de novateur. A mon avis l'impopularité du libéralisme vient, entre autres, de la difficulté de faire la part des chose dans des réalités complexes. Au lieu de ça il s'agit de choisir un camp (gentils citoyens VS méchantes entreprises par exemple) et de le défendre quelque soit les circonstances sans chercher à voir ce qui est juste ou non (libéral ou non). Depuis que j'ai un peu travaillé en Europe, je suis abonné à une newsletter erasmus et régulièrement je reçois des invitations pour des projections de documentaires tendance "alter". Notez le bourrage de mou des étudiants. Bref, d'après les résumés qui me sont envoyés, ces documentaires présentent une grille de lecture du monde manichéenne qui n'est à mon avis pas la bonne. En partant du constat que certaines situations liées à la mondialisation sont déplorables (exemple: des compagnies pétrolières qui polluent n'importe comment en Afrique), ils déduisent que la mondialisation est nécessairement une mauvaise chose. Ou alors ils assimilent l'OMC au libre-échange et imputent au libre-échange les méfaits de l'OMC, comme si le libre-échange s'imposait de force car il ne bénéficie qu'à un seul parti . Je ne sais pas si les personnes qui réalisent ces documentaires sont conscientes de la confusion qu'ils alimentent mais au final cela sous-tend une philosophie plutôt anti-capitaliste/anti-libérale. A titre d'exemple voilà un résumé de documentaire: Erasmus Party invites you to a - free - screening of an excellent documentary: "Life and debt" demonstrates the devastating dynamics of globalization and the role of organizations such as th World Trade Organization (WTO), the World Bank and the International Monetary Fund (IMF) on the life of individuals in a Thirld World Country: Jamaica. This searing film dissects the "mechanism of debt" that is destroying local agriculture and industry while substituting them with sweatshops and cheap imports. With a voice-over narration written by Jamaica Kincaid, adapted from her non-fiction book "A Small Place", Life and Debt is an unapologetic look at the "new world order" from the point of view of Jamaican workers, farmers, government and policy officials, who see the reality of globalization from the ground up. Life and Debt exposes the detrimental effects of free trade and foreign debt on ordinary Jamaicans. On a very human level, the movie makes a compelling case for reexamining the sustainability of unfettered market competition in developing countries and the role of the IMF, World Bank, and WTO in promoting policies which are costing many ordinary Jamaicans their livelihoods while driving the country deeper and deeper into debt. This documentary has won many international awards. Tout ça m'a fait dire qu'il manque pas grand chose pour les rallier tous ces gauchos égarés au libéralisme. Ils ont juste un blocage un peu incompréhensible sur l'argent et ce qui est plus gènant une capacité à projeter sur les autres ce qu'ils doivent penser mais à par ça tout va bien Probablement que certains d'entre eux ont envie de s'investir dans des causes et désirent plus de justice mais il se trompent de combat, il faut faire bouger leurs critères de jugement ("profit=pas bien") et leur en offrir de nouveaux plus pertinents et plus subtils mais peut-être moins racoleurs: valoriser l'aspect "théorie du droit" du libéralisme.
0100011 Posté 21 juin 2007 Auteur Signaler Posté 21 juin 2007 Je n'ai pas vu les documentaires mais votre commentaire m'inspire une remarque qui n'a probablement pas grand chose de novateur. Il y avait de bonnes remarques tout de même. Notamment un exemple que je réutiliserai volontiers pour montrer le caractère insuportable du f(l)ic(h)age. Souvent on a droit à des remarques du type : mais j'ai rien à cacher alors ça ne me gène pas (par exemple au sujet de l'enregistrement des logs pendant une durée de plusieurs années des fournisseurs d'accès internet). L'argument était le suivant : imaginez qu'un fonctionnaire se trouve à la sortie de chaque bureau de tabac et à chaque fois que vous achetez un mag, il vous demande votre carte d'identité et note ce que vous avez pris. Je pense que 95% de la population trouverait ça insuportable, et pourtant dès que ça se passe de manière virtuelle sur internet ce sentiment se dilue.
Patrick Smets Posté 21 juin 2007 Signaler Posté 21 juin 2007 J'en avais parler ici, je pense qu'il est de toute première urgence d'investir la sphère de réflexion autour des fichages, caméras, etc. Aujourd'hui, le terrain est totalement occupé par les gauchistes alors qu'il s'agit d'un sujet fondamentalement libéral. Les gauchistes nous détournent tous les problèmes en mélangeant poursuite de la criminalité réelle (syndicalisme dur, manifs de casseurs, etc) et prévention totalitaire, flicage et capitalisme, fichage de contrôle et marketing personnalisé. En tant que libéraux, la question du fichage généralisé est une façon d'attaquer de biais l'état socialiste. La gestion de la sécurité sociale n'est possible que par une intrusion immense dans la vie privée. Renforcer la vie privée, c'est envoyer la sécu droit dans le mur. De même pour l'impot sur le revenu. Dans les débats autour de la TVA vs impots directs, on ne signale jamais la différence fondamentale en terme de libertés publiques. Pour prélever un impot sur le revenu, il est essentiel de connaitre la profession de tout le monde, le salaire gagné, le niveau de vie (pour détecter les fraudeurs, etc.) Alors que la TVA est un impot qu'on peut lever en n'inspectant que les commerces et les entreprises, donc avec peu de nécessité de fichage/flicage. Un de mes projets à moyen terme est de me pencher sur ce genre de questions. A mon avis, ce sera très porteur dans les années à venir.
Invité Arn0 Posté 21 juin 2007 Signaler Posté 21 juin 2007 Il y a une question qui n'a pas été traité sur le forum et qui me semble intéressante : à partir de quand un fichage suite à une infraction est-il légitime ? Pour moi un fichage est légitime lorsqu'il peut servir de moyen d'enquête pour une infraction du même genre que celle qui a été commise. Ainsi par exemple la prise d'empreinte génétique pour vol à l'étalage me semble illégitime.
Ronnie Hayek Posté 21 juin 2007 Signaler Posté 21 juin 2007 Pour prélever un impot sur le revenu, il est essentiel de connaitre la profession de tout le monde, le salaire gagné, le niveau de vie (pour détecter les fraudeurs, etc.) Alors que la TVA est un impot qu'on peut lever en n'inspectant que les commerces et les entreprises, donc avec peu de nécessité de fichage/flicage. Très juste. Notons que la seule fois où l'on entend parfois des socialistes vitupérer dans le domaine taxatoire, c'est à propos de la TVA dont ils font la quintessence de l'injustice fiscale. Wouarf wouarf !
Yozz Posté 21 juin 2007 Signaler Posté 21 juin 2007 De toutes façons, on est tous fichés, on est tous fichus.
Ronnie Hayek Posté 21 juin 2007 Signaler Posté 21 juin 2007 Un slogan à reprendre en choeur: "Tous fichés ? Mais fichez-nous la paix !"
0100011 Posté 21 juin 2007 Auteur Signaler Posté 21 juin 2007 Très juste. Notons que la seule fois où l'on entend parfois des socialistes vitupérer dans le domaine taxatoire, c'est à propos de la TVA dont ils font la quintessence de l'injustice fiscale. Wouarf wouarf ! C'est par ce qu'ils ont une conception de l'égalité "différente" de celle communément admise. Pour eux une taxe qui touche tout le monde dans une même proportion ne peut être de nature égalitaire. Pour que ce soit le cas il faut une taxe qui touche une certaine catégorie et avec des proportions variables là on est face à une "égalité". Orwell avec ses slogans oxymoriens dans 1984 n'était pas si caricatural qu'il pouvait le croire.
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