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Black-out Mediatique Emeutes Banlieue


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Le Monde révèle que l'actuel gouvernement fait tout pour empécher les médias de parler des récentes émeutes de banlieue alors que celles-ci n'ont pas cessé depuis les elections et qu'il est impératif de faire croire au bon peuple à une paix civile retrouvée.

Des affrontements entre bandes armées ont eu lieu à Cergy ainsi que des faits de guerilla urbaine et aucune chaine de télé n'en a parlé.

Il va bien falloir un jour arreter la langue de bois et mettre sur la table la cause de ces troubles.

Le controle du business de la drogue dans les banlieues et de sa distribution dans tous les lieux publics.

La solution liberale qui consiste à dire rendons légale la vente, pour resoudre le problème, est elle la bonne solution ? Personnellement je ne le pense pas.

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Le Monde révèle que l'actuel gouvernement fait tout pour empêcher les médias de parler des récentes émeutes de banlieue alors que celles-ci n'ont pas cessé depuis les élections et qu'il est impératif de faire croire au bon peuple à une paix civile retrouvée.

Des affrontements entre bandes armées ont eu lieu à Cergy ainsi que des faits de guérilla urbaine et aucune chaîne de télé n'en a parlé.

Il va bien falloir un jour arrêter la langue de bois et mettre sur la table la cause de ces troubles.

Le contrôle du business de la drogue dans les banlieues et de sa distribution dans tous les lieux publics.

La solution libérale qui consiste à dire rendons légale la vente, pour résoudre le problème, est elle la bonne solution ? Personnellement je ne le pense pas.

Quitte à me répéter, les émeutes et autres manifestations banlieusardes sont nettement moins violentes que les manifestations de notre voyoucratie nationale par le passé. Le sentiment d'insécurité est bien plus vif que par le passé alors que les effectifs de police sont sans commune mesure. La médiatisation y est certainement pour quelque chose, sans oublier le fait que nos contemporains ne pensent plus la violence comme étant une des composantes de la nature humaine.

Sur les émeutes, il me semble que c'est moins un problème policier que de justice (on pourrait néanmoins dire bien des choses sur la police). Tant que les voyous auront le sentiment que le magistrat auquel ils font face n'a pas à coeur de punir leurs actes mais d'abord de les comprendre pour en définitive les excuser via une répétition insensée de peines avec sursis, la spirale ne s'inversera pas. Punir ne veut pas nécessairement dire passage en prison. On peut fort bien commencer par des peines de réparation dont la nature publique peut se révéler suffisante pour amender les plus malléables (voire intelligents, si, si il y en a).

Sur la légalisation des produits stupéfiants, j'avoue avoir évolué et être plus enclin à envisager une légalisation au moins en ce qui concerne les drogues dites douces. Il faut être clair, la lutte mobilise des effectifs et des moyens importants pour des résultats en définitive assez décevants. En outre, ne sont poursuivies que les affaires qui permettent de mettre la main sur une prise importante. Le point important devrait à mon sens se limiter à la stricte protection des mineurs ainsi qu'à la condamnation sévère des conducteurs prenant le volant sous l'effet d'une substance hallucinogène (ou sous l'empire d'un état alcoolique).

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Sur la légalisation des produits stupéfiants, j'avoue avoir évolué et être plus enclin à envisager une légalisation au moins en ce qui concerne les drogues dites douces. Il faut être clair, la lutte mobilise des effectifs et des moyens importants pour des résultats en définitive assez décevants. En outre, ne sont poursuivies que les affaires qui permettent de mettre la main sur une prise importante. Le point important devrait à mon sens se limiter à la stricte protection des mineurs ainsi qu'à la condamnation sévère des conducteurs prenant le volant sous l'effet d'une substance hallucinogène (ou sous l'empire d'un état alcoolique).

Tu étais contre la légalisation ? :icon_up:

Pourquoi ? De quel droit mobiliser des policiers (avec des impôts) pour combattre des crimes imaginaires ?

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Tu étais contre la légalisation ? :icon_up:

Pourquoi ? De quel droit mobiliser des policiers (avec des impôts) pour combattre des crimes imaginaires ?

Ta réaction me semble un peu décalée. A tout hasard, je rappelle que, pour 99% des gens, ce sont les partisans de la dépénalisation de l'usage des stupéfiants qui sont vus comme des martiens.

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Ta réaction me semble un peu décalée.

C'est ce qui fait le charme de libéraux.org : nous sommes le dernier centile du bon sens.

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Quitte à me répéter, les émeutes et autres manifestations banlieusardes sont nettement moins violentes que les manifestations de notre voyoucratie nationale par le passé. Le sentiment d'insécurité est bien plus vif que par le passé alors que les effectifs de police sont sans commune mesure. La médiatisation y est certainement pour quelque chose, sans oublier le fait que nos contemporains ne pensent plus la violence comme étant une des composantes de la nature humaine.

Sur les émeutes, il me semble que c'est moins un problème policier que de justice (on pourrait néanmoins dire bien des choses sur la police). Tant que les voyous auront le sentiment que le magistrat auquel ils font face n'a pas à coeur de punir leurs actes mais d'abord de les comprendre pour en définitive les excuser via une répétition insensée de peines avec sursis, la spirale ne s'inversera pas. Punir ne veut pas nécessairement dire passage en prison. On peut fort bien commencer par des peines de réparation dont la nature publique peut se révéler suffisante pour amender les plus malléables (voire intelligents, si, si il y en a).

Sur la légalisation des produits stupéfiants, j'avoue avoir évolué et être plus enclin à envisager une légalisation au moins en ce qui concerne les drogues dites douces. Il faut être clair, la lutte mobilise des effectifs et des moyens importants pour des résultats en définitive assez décevants. En outre, ne sont poursuivies que les affaires qui permettent de mettre la main sur une prise importante. Le point important devrait à mon sens se limiter à la stricte protection des mineurs ainsi qu'à la condamnation sévère des conducteurs prenant le volant sous l'effet d'une substance hallucinogène (ou sous l'empire d'un état alcoolique).

D'accord du début à la fin.

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Tu étais contre la légalisation ? :icon_up:

Pourquoi ? De quel droit mobiliser des policiers (avec des impôts) pour combattre des crimes imaginaires ?

Je ne suis pas né libéral, loin s'en faut. Ma famille était foncièrement gaulliste. A 7 ans, je tractais avec mon père pour la campagne présidentielle de Pompidou. En fait, ce qui m'a poussé à rompre la tradition c'est mon entrée au sein des jeunes RPR. J'ai pu expérimenter les joies de la vie partisane et comprendre ce que mon paternel me disait lorsqu'il évoquait la discipline de parti en m'expliquant que les deux partis les mieux structurés étaient le PCF et le RPR. A la suite de cela, je suis resté pas mal d'années sans véritable conviction, ne votant plus ne m'intéressant plus à la chose politique. C'est un article de Madelin qui m'a accroché au libéralisme et quelques discussions avec des amis.

Le reste a été affaire de lente maturation et le chemin continue.

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Sur la légalisation des produits stupéfiants, j'avoue avoir évolué et être plus enclin à envisager une légalisation au moins en ce qui concerne les drogues dites douces. Il faut être clair, la lutte mobilise des effectifs et des moyens importants pour des résultats en définitive assez décevants. En outre, ne sont poursuivies que les affaires qui permettent de mettre la main sur une prise importante. Le point important devrait à mon sens se limiter à la stricte protection des mineurs ainsi qu'à la condamnation sévère des conducteurs prenant le volant sous l'effet d'une substance hallucinogène (ou sous l'empire d'un état alcoolique).

Il n'y a pas de drogues douces, il y a des drogues plus ou moins bien socialement tolérées.

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Il n'y a pas de drogues douces, il y a des drogues plus ou moins bien socialement tolérées.

D'où le "dites" qui m'évite d'avoir à énumérer les divers stupéfiants en question.

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La solution liberale qui consiste à dire rendons légale la vente, pour resoudre le problème, est elle la bonne solution ? Personnellement je ne le pense pas.

Peut être que la solution étatique serait la bonne, alors ? Faire de la vente de drogue un monopole d'état.

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Un vice n'est pas un crime. Hier, quand un festivalier (j'étais au Hellfest) a commencé à se rouler son pétard sous mon nez, je me suis tout simplement éloigné, ne me sentant pas le courage de l'admonester ni le droit de tenter de l'en empêcher.

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Un vice n'est pas un crime. Hier, quand un festivalier (j'étais au Hellfest) a commencé à se rouler son pétard sous mon nez, je me suis tout simplement éloigné, ne me sentant pas le courage de l'admonester ni le droit de tenter de l'en empêcher.

Ceci dit, vous eussiez été dans votre bon droit en le sermonnant.

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Ceci dit, vous eussiez été dans votre bon droit en le sermonnant.

J'en conviens mais j'ai l'outrecuidante habitude d'user de ma raison pour tenter de distinguer légal de légitime et pire, je cale parfois mon comportement sur les résultats de mes réflexions. N'est-ce point quasi délictuel ?

Et puis, lutter contre la consommation de cannabis au sein d'un festival de musique extrême est une tâche inenvisageable quand on possède une fainéantise de niveau international.

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Le controle du business de la drogue dans les banlieues et de sa distribution dans tous les lieux publics.

La solution liberale qui consiste à dire rendons légale la vente, pour resoudre le problème, est elle la bonne solution ? Personnellement je ne le pense pas.

Eux non plus car ce serait le mort de leur business. Tout libéral devrait défendre et soutenir les dealers des banlieues. Ils entreprennent, travaillent, ne paient pas d'impôt et résistent avec courage à l'oppression étatique.

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Image je crains un peu idyllique des dealers. Certains sont parfaitement prêt à tuer pour continuer leur business, ne pas l'oublier.

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Eux non plus car ce serait le mort de leur business. Tout libéral devrait défendre et soutenir les dealers des banlieues. Ils entreprennent, travaillent, ne paient pas d'impôt et résistent avec courage à l'oppression étatique.

C'est ça… commes les proxénètes, maîtres chanteurs et autres gangsters. :icon_up:

Le libéralisme n'est pas une philosophie servant à valoriser des comportements asociaux, mais un corps d'idées mettant en valeur les honnêtes gens.

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Image je crains un peu idyllique des dealers. Certains sont parfaitement prêt à tuer pour continuer leur business, ne pas l'oublier.

En un sens, ils ne font que défendre leur droit de propriété, non ?

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Image je crains un peu idyllique des dealers. Certains sont parfaitement prêt à tuer pour continuer leur business, ne pas l'oublier.

Certains fabricants de biscuits sont parfaitement prêt à tuer pour continuer leur business aussi. Le travail d'un dealer en lui-même est parfaitement légitime et doit être encouragé par tout libéral.

Le libéralisme n'est pas une philosophie servant à valoriser des comportements asociaux, mais un corps d'idées mettant en valeur les honnêtes gens.

Qu'entendez-vous par "comportements asociaux"??? Qu'y a t-il de malhonnête à vendre de la drogue??? Ce n'est pas parce que certains dealers tuent qu'il faut dénigrer cette profession parfaitement respectable.

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En un sens, ils ne font que défendre leur droit de propriété, non ?

Tout va bien donc ! On peut tirer sur le méchant policier venu l'interpeller !

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Cette façon de voir l'agorisme (qui est simplement un activisme libertarien) est déformée ; il ne faut pas confondre marché noir et marché rouge. La contre-économie a des règles précises.

Bien que certains actes d’agression soient souvent associés au terme “marché noir”, comme le meurtre et l’extorsion, l’écrasante majorité des autres “crimes organisés” sont parfaitement légitimes pour un libertarien, même s’ils peuvent parfois être d’un goût douteux. La Mafia, par exemple, ne fait pas partie du marché noir mais au contraire agit exactement comme un Etat en collectant des tributs de protection (taxes) de ses victimes, et maintient son contrôle par des exécutions et des actes de violence chaque fois que son monopole territorial est menacé. Ces actes sont appelés le marché rouge pour les différencier des actes moraux du marché noir, discuté plus loin. En bref, le “marché noir” est tout ce qui est interdit par l’Etat, qui n’est pas violent, et qui est réalisé malgré son illégalité. Le terme de “marché gris” utilisé ici concerne les biens et services qui ne sont pas illégaux en soi mais qui sont obtenus et distribués d’une façon prohibée par l’Etat. Ce qu’on appelle communément “crime de col blanc” tombe dans cette catégorie et provoque rarement l’indignation de la plupart des gens. La ligne de démarcation entre marché gris et marché noir dépend largement de l’état de conscience de la société pour celui qui fait la distinction. Le marché rouge est clairement défini et entièrement distinct. Le meurtre: marché rouge ; se défendre contre un criminel (quand l’Etat interdit de se défendre) - y compris un criminel de l’Etat comme un policier - ça tient du marché noir à New-York et gris dans le Comté d’Orange.
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Tout va bien donc ! On peut tirer sur le méchant policier venu l'interpeller !

A priori, le policier n'est ni bon, ni méchant. Il fait son travail, comme le trafiquant de drogue.

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Certains fabricants de biscuits sont parfaitement prêt à tuer pour continuer leur business aussi. Le travail d'un dealer en lui-même est parfaitement légitime et doit être encouragé par tout libéral.

Tout dépend de ce que vous appelez "dealer". S'il s'agit d'un consommateur qui fait de la revente pour financer sa consommation, je ne vois rien de répréhensible. Le plus souvent ces individus ont une clientèle d'habitués dont le profil est similaire au leur. maintenant, s'il s'agit d'un trafiquant qui règne sur un territoire et qui use de violences diverses pour maintenir son hégémonie sur le secteur et imposer ses prix et conditions, il est clair que la taule doit être son terminus. Un dealer de cette espèce fonctionne comme l'étatiste de base, il a réussi à imposer son monopole sur un secteur donné et il fait tout pour le défendre, y compris recourir à la coercition la plus brutale.

Qu'entendez-vous par "comportements asociaux"??? Qu'y a t-il de malhonnête à vendre de la drogue??? Ce n'est pas parce que certains dealers tuent qu'il faut dénigrer cette profession parfaitement respectable.

Je crois que la bastonnage des récalcitrants, l'élimination des rivaux font partie de ces comportements. Ne vous leurrez pas, la loi de la cité, c'est la loi du plus fort et rien d'autre. Si cela vous apparaît comme libéral…

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s'il s'agit d'un trafiquant qui règne sur un territoire et qui use de violences diverses pour maintenir son hégémonie sur le secteur et imposer ses prix et conditions, il est clair que la taule doit être son terminus. Un dealer de cette espèce fonctionne comme l'étatiste de base, il a réussi à imposer son monopole sur un secteur donné et il fait tout pour le défendre, y compris recourir à la coercition la plus brutale.

Autrement dit, ce n'est pas le fait de vendre de la drogue qui est en soi répréhensible en droit mais les actes de violence créant et maintenant le monopole (y compris la prohibition légale). On en revient bien au fait que l'activité de dealer n'est pas en soi malhonnête.

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Autrement dit, ce n'est pas le fait de vendre de la drogue qui est en soit répréhensible en droit mais les actes de violence créant et maintenant le monopole (y compris la prohibition légale). On en revient bien au fait que l'activité de dealer n'est pas en soi malhonnête.

Donc, en droit, le policier qui tente d'empêcher par la violence un échange entre deux individus consentants est répréhensible ? Le dealer est donc légitimé à employer la violence pour se défendre contre cette agression ?

Je crois qu'il y a ici une ligne de démarcation entre les libéraux classiques et les anarcaps.

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Donc, en droit, le policier qui tente d'empêcher par la violence un échange entre deux individus consentants est répréhensible ? Le dealer est donc légitimé à employer la violence pour se défendre contre cette agression ?

Je crois qu'il y a ici une ligne de démarcation entre les libéraux classiques et les anarcaps.

Un libéral classique n'a pas un sens stritement défini, contrairement à un anarcap.

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Un libéral classique n'a pas un sens stritement défini, contrairement à un anarcap.

Peut être, mais je ne vois que les anarcaps capables de soutenir le dealer qui se "défend" contre la violence du policier qui cherche à empêcher un échange.

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