Mike Posté 3 juillet 2007 Signaler Posté 3 juillet 2007 Je suis tombé récemment sur le texte suivant: En 1822, le Vatican retire les oeuvres de Galilée de l'Index, liste des ouvrages interdits, et en 1984, le pape Jean Paul II laisse libre ceux qui le veulent d'accepter la théorie de Galilée… sans la reconnaître formellement. D'où ma question aux cathos du forum: Je ne savais pas que les réticences de l'Eglise vis à vis de Galilée avaient duré aussi longtemps, et je me demande pourquoi celle-ci est autant attachée à la théorie des astres fixes? La théorie de Galilée entre en contradiction avec certains textes bibliques?
A.B. Posté 3 juillet 2007 Signaler Posté 3 juillet 2007 Je ne savais pas que les réticences de l'Eglise vis à vis de Galilée avaient duré aussi longtemps, et je me demande pourquoi celle-ci est autant attachée à la théorie des astres fixes? La théorie de Galilée entre en contradiction avec certains textes bibliques? Les quelques textes cités par certains allumés à cet effet : Josué 10:12-14, Psaumes 93:1, Psaumes 19:1-6, ne sont pas vraiment convainquants. A ma connaissance il n'y a pas vraiment de texte biblique qui soutienne ce point de vue.
José Posté 3 juillet 2007 Signaler Posté 3 juillet 2007 Je suis tombé récemment sur le texte suivant… Un texte tout simplement idiot. Pour prendre un seul exemple, le premier théoricien du Big bang était le chanoine belge Lemaître. Sinon, dans l'affaire Galilée, on peut affirmer que c'est l'Église qui a eu une position bien plus scientifique que celui-ci. Quand ce dernier publia ses Lettres sur les taches solaires, où il défendait pour la première fois l'héliocentrisme, il fut félicité par l'Église - comme, en leur temps, furent félicités Copernic et Képler -, y compris par le futur pape Urbain VIII, qui lorsqu'il accéda au pontificat le récompensa. Le problème survint lorsque Galilée tenta d'établir le système copernicien comme vérité irréfutable et non comme hypothèse de travail, et cela sans apporter, à l'époque, la moindre preuve décisive. L'Église lui demanda de revoir cette position et l'autorisa à suivre cette voie, mais en la présentant comme une hypothèse. Galilée refusa et l'Église le censura. Non pas parce qu'elle voulait absolument conserver le système ptoléméen - nombreuses furent les autorités ecclésiastiques qui affirmèrent que s'il était prouvé que le soleil était bien au centre de l'univers, elles n'auraient aucune peine à relire les Écritures à la lumière de la vérité -, mais simplement parce qu'elle avait une position plus scientifique.
Invité Arn0 Posté 4 juillet 2007 Signaler Posté 4 juillet 2007 Un texte tout simplement idiot. Pour prendre un seul exemple, le premier théoricien du Big bang était le chanoine belge Lemaître. Sinon, dans l'affaire Galilée, on peut affirmer que c'est l'Église qui a eu une position bien plus scientifique que celui-ci. Quand ce dernier publia ses Lettres sur les taches solaires, où il défendait pour la première fois l'héliocentrisme, il fut félicité par l'Église - comme, en leur temps, furent félicités Copernic et Képler -, y compris par le futur pape Urbain VIII, qui lorsqu'il accéda au pontificat le récompensa. Le problème survint lorsque Galilée tenta d'établir le système copernicien comme vérité irréfutable et non comme hypothèse de travail, et cela sans apporter, à l'époque, la moindre preuve décisive. L'Église lui demanda de revoir cette position et l'autorisa à suivre cette voie, mais en la présentant comme une hypothèse. Galilée refusa et l'Église le censura. Non pas parce qu'elle voulait absolument conserver le système ptoléméen - nombreuses furent les autorités ecclésiastiques qui affirmèrent que s'il était prouvé que le soleil était bien au centre de l'univers, elles n'auraient aucune peine à relire les Écritures à la lumière de la vérité -, mais simplement parce qu'elle avait une position plus scientifique.C'est pas vraiment conforme à l'esprit scientifique que d'enfermer ses contradicteurs…
José Posté 4 juillet 2007 Signaler Posté 4 juillet 2007 C'est pas vraiment conforme à l'esprit scientifique que d'enfermer ses contradicteurs… Pour être plus précis, l'assignation à résidence forcée de 1633 n'était pas la conséquence de l'exposition des thèses coperniciennes par Galilée, mais celle de la violation de la censure de 1616. Donc, Galilée a été condamné à résidence pour avoir violé une décision de justice antérieure, pas pour avoir rejeté le système ptoléméen.
José Posté 4 juillet 2007 Signaler Posté 4 juillet 2007 C'est vraiment de la mauvaise foi Dit, en connaissance de cause, l'objectiviste.
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