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Le Premier ministre espagnol veut stimuler la natalité


Serge

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Posté
La position libérale est bien d'affirmer que:

- les êtres humains ayant le droit d'adopter des enfants

Non. Il n'y a pas de droit "à" l'adoption. :icon_up:

Franco avait une idéologie conservatrice mais pas vraiment d'idéologie politique, ceci dit il a bel et bien commencé par le fascisme, et s'il ne fut pas forcément fasciste, le franquisme le fut. Le corporatisme en est une caractéristique, ainsi que le fort syndicalisme censé transformer la lutte des classes en une "union nationale".

Le franquisme fasciste ? Les fascistes ont essayé de fasciser le franquisme, ça oui, et ils ont été marginalisés voire éliminés pour leur peine.

Mon propos n'est pas de défendre Franco, mais simplement de faire prendre conscience du fait qu'il y a une certaine légende noire qui est colportée par la gauche parce que c'est dans son intérêt. C'est dommage de voir que des libéraux y souscrivent sans l'once d'une réflexion critique. Enfin, pas Rothbard ceci étant. :doigt:

Posté
Franco avait une idéologie conservatrice mais pas vraiment d'idéologie politique, ceci dit il a bel et bien commencé par le fascisme, et s'il ne fut pas forcément fasciste, le franquisme le fut. Le corporatisme en est une caractéristique, ainsi que le fort syndicalisme censé transformer la lutte des classes en une "union nationale".

Le corporatisme est un thème antérieur au fascisme et tout à fait indépendant de celui-ci. On le retrouve par exemple dans le christianisme social - qui fut une source d'inspiration de Franco.

Encore une fois, assimiler le franquisme au fascisme est une erreur d'analyse historique. Aucun historien sérieux n'accorde de crédit à cette interprétation.

Posté
Enfin le franquisme a évolué tardivement vers la normalisation, soit (le fascisme pour les raisons susmentionnées dans le fil n'a pas eu le temps d'évoluer vers quoi que se soit),

Pas tardivement, à peu près dans le même laps de temps qui sépare l'arrivée de Mussolini au pouvoir et le début de la deuxième guerre mondiale.

Posté
…ce débat me fait penser à ceux qui s'offusquent de la parenté entre nazisme et communisme…

En l'occurence, il n'y a justement aucune parenté entre franquisme et fascisme. S'il faut comparer Fanco à quelqu'un c'est à Salazar ou à certain dictateur militaire sud-américain.

…il y a quand même des points communs entre les deux régimes qui sont plus que des coïncidences…

Lesquels ?

…le franquisme a évolué tardivement vers la normalisation…

Fin année '50, l'économie se libéralisera. Fin '60, c'est la société elle-même (retour d'une certaine presse libre, présence des syndicats dans les entreprises, etc.)

…dire que les espagnols étaient plus libres sous Franco…

Oui, par certains aspects, les Espagnols étaient bien plus libres sous Franco (pression fiscale moindre, pas de code urbanistique kafkaïen, liberté de commerce plus grande, aucune législation linguistique imposée aux personnes privées, etc.)

Posté
Franco […] a bel et bien commencé par le fascisme…

C'est simplement faux. Les premières idées politiques qu'on lui connaît furent basiquement républicaines. (Il reçut sans s'émouvoir la nouvelle de la chute de la monarchie.) Et jamais il ne professa aucune idée qui puisse être apparentée au fascisme.

…s'il ne fut pas forcément fasciste, le franquisme le fut.

Faux également. Car le franquisme n'est ni un parti et encore moins une idéologie. Le franquisme, c'est Franco. Point barre. Mort Franco, disparu le franquisme. Le franquisme, ce fut simplement un jeu d'équilibriste entre toutes les factions qui se soulevèrent contre la Seconde République et qui partaient des monarchiestes conservateurs carlistes au phalangistes (seule formation, ultra minoritaire, ayant une similitude avec le fascisme) en passant par les monarchistes modérés, les catholiques, les centristes, les radicaux, les libéraux, etc. C'est dire qu'il n'y avait aucune idéologie commune censée réunir ces diverses factions. Et surtout pas le fascisme. D'ailleurs, la seule mention à une quelconque idéologie faite par le régime franquiste fut toujours de "national-catholicisme" qui ne fut jamais qu'une facade de carton-pâte servant à dissimuler la simple réalité crue d'une dictature militaire traditionnaliste et vaguement réactionnaire.

Posté
Les fascistes ont essayé de fasciser le franquisme…

Même pas. José Antonio Primo de Rivera ne cacha jamais son aversion pour la droite classique, catholique et/ou monarchique et sa détestation des libéraux. De fait, c'est bien parce qu'il fut assassiné dès le début de la guerre civile par les Républicains que Franco put mener une OPA sur les phalangistes. Certes ces derniers fournirent quelques babioles folkloriques (Cara al sol, chemise bleue, salut fasciste, etc.) au régime franquiste, mais ils comptèrent pour du beurre politiquement, ayant été proprement castrés par Franco.

Le corporatisme est un thème antérieur au fascisme et tout à fait indépendant de celui-ci.

Farpaitement.

Posté
Les libéraux veulent discriminer fiscalement et interdire l'adoption aux homosexuels? C'est quoi ce délire?

Ben voyons, je ne connais pas beaucoup de grands libéraux qui se soient prononcés pour réclamer l'ouverture de l'adoption aux couples homosexuels.

Encore une fois, tu n'as pas répondu à ma question: qui l'a fait?

Posté

Il y a peut-être pleins de "grands libéraux" qui n'aurait pas été défavorable à ce genre de chose, mais il ne l'ont pas dit, car il serait inutile de se prononcer sur un sujet aussi insignifiant. Il est vrai qu'il y a des choses autrement plus sérieuses.

Maintenant, je ne vois vraiment pas en quoi il serait ilibéral de laisser les homosexuels adopter es enfants, c'est surtout une affire entre eux et le service d'adoption je pense.

Posté

Quand un enfant nait, ses parents biologiques sont automatiquement désignés comme étant ses parents. S'il perd ses parents biologiques, il peut se faire adopter par d'autres. S'ils sont hétéros, on ne demande pas l'avis à l'enfant avant e se faire adopter, s'ils sont homos on ne le demande pas non plus, dans tout les cas (parents adoptifs/biologique hétéros/homos) on ne demande pas du tout l'avis de l'enfant, il semble donc qu'il compte pour du beurre, comme vous comptiez tous pour du beurre étant enfant, puisque nul d'entre vous n'a choisi ses parents.

Après, je ne vois pas d'inconvénient à ce qu'un enfant choisisse ses parents, mais il faudrait déjà qu'il soit capable d'exprimer un choix, un nourisson n'en est pas capable..

Posté
S'ils sont hétéros, on ne demande pas l'avis à l'enfant avant e se faire adopter…

Pour ma part - comme je l'ai déjà dit dans un autre fil -, je trouve cela très discutable et j'estime que l'adoption (hors cas d'orphelins) ne devrait être possible qu'avec l'assentiment valable (c'est-à-dire à sa majorité) de l'enfant.

Posté
Quand un enfant nait, ses parents biologiques sont automatiquement désignés comme étant ses parents. S'il perd ses parents biologiques, il peut se faire adopter par d'autres. S'ils sont hétéros, on ne demande pas l'avis à l'enfant avant e se faire adopter, s'ils sont homos on ne le demande pas non plus, dans tout les cas (parents adoptifs/biologique hétéros/homos) on ne demande pas du tout l'avis de l'enfant, il semble donc qu'il compte pour du beurre, comme vous comptiez tous pour du beurre étant enfant, puisque nul d'entre vous n'a choisi ses parents.

Après, je ne vois pas d'inconvénient à ce qu'un enfant choisisse ses parents, mais il faudrait déjà qu'il soit capable d'exprimer un choix, un nourisson n'en est pas capable..

A tout enfant est associé un droit de garde, les parents naturels de l'enfant sont simplement les premiers occupants de ce droit. Il peut-être transmis, vendu etc.

Posté
A tout enfant est associé un droit de garde, les parents naturels de l'enfant sont simplement les premiers occupants de ce droit. Il peut-être transmis, vendu etc.

C'est surtout une responsabilité qui apparaît avec la naissance d'un enfant.

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