h16 Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Et donc ? Ce n'est pas parce qu'ailleurs les minables petits cons qui arrachent des sacs à mains ne sont pas punis avec la juste sévérité qu'ils méritent qu'il ne faut pas le faire. Et je profite de l'occasion pour reposer ma question : si, après avoir tabassé au moins 3 fois une grand-mère (qu'on supposera ne pas être la même à chaque fois, tout de même) pour lui piquer son sac, et être allé 3 fois en taule, un type n'a toujours pas compris que son attitude était jugée légèrement ennuyeuse, que faut-il faire si on ne peut le coller définitivement dans un emplacement où la violence (sur les chiottes par exemple) ne portera préjudice qu'à lui-même ? L'émasculation ou la camisole chimique ont ta préférence ? Tu préfères les Zéducateurs et le Dialogue ?
Invité Arn0 Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Et donc ? Ce n'est pas parce qu'ailleurs les minables petits cons qui arrachent des sacs à mains ne sont pas punis avec la juste sévérité qu'ils méritent qu'il ne faut pas le faire. Et je profite de l'occasion pour reposer ma question : si, après avoir tabassé au moins 3 fois une grand-mère (qu'on supposera ne pas être la même à chaque fois, tout de même) pour lui piquer son sac, et être allé 3 fois en taule, un type n'a toujours pas compris que son attitude était jugée légèrement ennuyeuse, que faut-il faire si on ne peut le coller définitivement dans un emplacement où la violence (sur les chiottes par exemple) ne portera préjudice qu'à lui-même ? L'émasculation ou la camisole chimique ont ta préférence ? Tu préfères les Zéducateurs et le Dialogue ? Le simple fait que tu passe de l'arrachage de sac au tabassage d'une grand-mère ne me donne pas envie de te répondre (je ne parle même pas des éducateurs subrepticement introduit dans la conversation parce que cela va m'énerver). Continue à avoir des idées stupides si cela t’amuse.
h16 Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Comme c'est gentiment répondu. Ceci étant, si tu imagines que la plupart des arrachages de sac à main se font avec un "excusez-moi, merci", tu te fais une vision idyllique de la chose. La plupart du temps, il y a bien, effectivement, tabassage, et ce d'autant plus fort que la victime sera seule, de sexe féminin, et montrera vaguement de la résistance - au début en tout cas. Tu peux toujours trouver mon idée stupide, néanmoins je note que tu ne proposes absolument rien contre la récidive multiple dans les cas les plus crapuleux.
Simon Ovronnaz Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Le truc c'est que si un gars commet une faute, on peut le punir en espérant que cela lui serve de leçon. On peut le tabasser par exemple, c'est simple, et en plus ca défoule, on peut penser qu'il s'en souviendra. Maintenant s'il récidive, ca veut peut-être dire qu'il n'en a pas eu assez, donc on peut recommencer à le tabasser encore plus fort. Ou alors on peut se dire que tabasser ce fautif n'était pas la bonne méthode, et essayer autre chose. Pourquoi pas les Zédukaters et le Dyalog?
Jesrad Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Comme c'est gentiment répondu. Ceci étant, si tu imagines que la plupart des arrachages de sac à main se font avec un "excusez-moi, merci", tu te fais une vision idyllique de la chose. Comme pourrait en témoigner une respectable vieille dame de ma connaissance Si le sale type en question savait que les vieilles dames pourraient très bien sortir un flingue de leur poche et en faire usage sur eux, ou que n'importe quel passant, indigné par son acte de violence crapuleuse, pourrait très bien faire de même, il y réfléchirait plus d'une fois. Surtout après avoir reçu une balle de 9mm dans la cuisse la première ou la seconde fois. Des fois je me dis que les objectivistes avient raison de considérer que tout acte de violence pouvait entraîner n'importe quel retour de violence, même disproportionné.
h16 Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Le truc c'est que si un gars commet une faute, on peut le punir en espérant que cela lui serve de leçon. On peut le tabasser par exemple, c'est simple, et en plus ca défoule, on peut penser qu'il s'en souviendra. Maintenant s'il récidive, ca veut peut-être dire qu'il n'en a pas eu assez, donc on peut recommencer à le tabasser encore plus fort. Ou alors on peut se dire que tabasser ce fautif n'était pas la bonne méthode, et essayer autre chose. On se place dans la situation d'une récidive multiple (3 fois), dans le cadre d'actes avec violence ayant entraîné la prison. On n'a pas parlé de commencer par tabasser en retour le tabasseur. Pourquoi pas les Zédukaters et le Dyalog? Parce ce que c'est exactement ce qui se fait actuellement. Et que ça marche super bien.
Simon Ovronnaz Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 L'exemple "tabassage puis éventuellement dialogue s'il y a récidive" n'est…qu'un exemple. Tout ce que je veus dire c'est que la récidive montre que la peine initiale n'était soit pas suffisante, soit inadaptée, et qu'il faut donc essayer autre chose. Donc actuellemnt on utilise plutôt les Zédukaters et le Dyalog pour commencer, mais les récidives existent. Donc soit cela veut dire qu'il faut plus d'Edukaçyon et de Dyalog, soit qu'il faut essayer autre chose. Après, c'est sur que la légalisation du port d'arme ne peut qu'arranger les choses..
Vincent Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Donc soit cela veut dire qu'il faut plus d'Edukaçyon et de Dyalog, soit qu'il faut essayer autre chose. Ca me rappelle le paradoxe du bras coupé et de l'aspirine. Sinon, je pencherais plutôt sur ta deuxième proposition. Il y a un aspect moral très important dans la délinquance : si le délinquant sait que sa punition ne sera pas à la hauteur de son infraction (Dialogue et Zéducateurs), qu'en plus on le prend sous l'aile protectrice de la justice (comme s'il était une malheureuse victime), et qu'enfin il risque de bénéficier d'une remise de peine, alors il n'a plus aucune raison d'hésiter à récidiver.
h16 Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 L'exemple "tabassage puis éventuellement dialogue s'il y a récidive" n'est…qu'un exemple. Tout ce que je veus dire c'est que la récidive montre que la peine initiale n'était soit pas suffisante, soit inadaptée, et qu'il faut donc essayer autre chose. Donc actuellemnt on utilise plutôt les Zédukaters et le Dyalog pour commencer, mais les récidives existent. Donc soit cela veut dire qu'il faut plus d'Edukaçyon et de Dyalog, soit qu'il faut essayer autre chose.Après, c'est sur que la légalisation du port d'arme ne peut qu'arranger les choses.. Tu sembles mettre de côté la possibilité : "y'en a qui, quoi qu'il arrive, ne comprendront pas". Or, certains sont viciés et aucune quantité de coups et de dialogue ne parviendra a les remettre d'équerre. Quand un individu est à ce point privé de sens moral qu'il considère supérieur le contenu d'un sac à main à la vie de celui ou celle qui le porte, et qu'il est à ce point dénué de capacité d'innovation qu'il ne trouve que le vol à la tire avec violence pour obtenir de l'argent, il n'y a guère d'espoir de rémission ou de maturation à avoir. Maintenant, il y aura - grand bien leur fasse - toujours des bonnes âmes qui trouveront l'énergie et la compassion pour donner une n-ième chance à ces individus, mais je n'en suis pas.
Simon Ovronnaz Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Et on ne peut donc que conclure qu'il serait aussi absurde de répondre à la récidive de ce délinquant par plus d'Edukaçyon et de Dyalog que de répondre à un bras coupé par une aspirine! H16: tu as surement raison, et il faudrait probablement plus de gens comme toi qui serait capable de refuser toute nième chance à un individu en laissant de cotés tout les espoirs même infimes que celui ci trouve la voie de la rédemption, mais je ne crois pas être capable de cela. A mon avis, la meilleur solution dans les cas d'on tu parles, c'est d'enfermer la personne afin de ne pas le laisser perpetrer ses méfaits à l'extérieur, et d'attendre une très hypothétique maturation. Mais bon il ne faut pas se faire d'illusion, ce genre de chose arrive rarement.
Jesrad Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Tu sembles mettre de côté la possibilité : "y'en a qui, quoi qu'il arrive, ne comprendront pas". Or, certains sont viciés et aucune quantité de coups et de dialogue ne parviendra a les remettre d'équerre. De fait, les sociopathes sont incurables, puisque par nature ils n'admettent jamais avoir tort, ne reconnaissent jamais avoir un problème et ne considèrent de toute façon même pas que se poser la question ait le moindre intérêt. Au mieux on peut les convaincre de faire semblant juste assez longtemps pour pouvoir recommencer tranquillement. Ils représenteraient environ 2 à 10% de la population, tout de même
Simon Ovronnaz Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Pourquoi incurable? La sociopathie est une maladie. Une maladie inguérisable?
Invité Arn0 Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Ceci étant, si tu imagines que la plupart des arrachages de sac à main se font avec un "excusez-moi, merci", tu te fais une vision idyllique de la chose. La plupart du temps, il y a bien, effectivement, tabassage, et ce d'autant plus fort que la victime sera seule, de sexe féminin, et montrera vaguement de la résistance - au début en tout cas. Dans la majorité des cas les arrachages de sac à main ne sont pas accompagnés d'un tabassage. Des coups certainement mais le tabassage, avec l'acharnement et les blessures que le mot implique, c'est l'exception et non la règle. Donc oui quand je parle d'un arrachage de sac et qu'on me parle direct de tabassage c'est de la mauvaise foi et c'est stupide. Tu peux toujours trouver mon idée stupide, néanmoins je note que tu ne proposes absolument rien contre la récidive multiple dans les cas les plus crapuleux.Jabial parlait de violence aux personnes en général puis j'ai parlé d'arrachage de sac. Ce sont loin d’être les cas les plus crapuleux donc dans la mesure où je ne parlais pas de ce dont tu parles je ne vois pas trop pourquoi j'aurais du proposer quoique ce soit.
Invité Arn0 Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Pour revenir au sujet, l'article d'éolas : Le président de la république a annoncé la rupture d'une tradition remontant à François Mitterrand (Elles étaient systématiques depuis 1991) : l'octroi de grâces collectives le 14 juillet de chaque année.Ces grâces s'appuyaient sur l'article 17 de la Constitution, qui prévoit que le président de la République dispose du droit de grâce. Rappelons que la grâce s'entend d'une dispense totale ou partielle d'avoir à exécuter une peine, ou de la commutation d'une peine en une autre : elle ne fait pas disparaître la condamnation, qui reste inscrite au casier judiciaire et fonde une éventuelle récidive (ce qui la distingue de l'amnistie, qui ne peut résulter que d'une loi votée par le parlement). C'est un droit discrétionnaire. Il n'a pas à être motivé, pas plus que le refus d'en faire usage, et ne peut faire l'objet d'un recours. Il a un côté archaïque, puisqu'il nous vient de l'ancien régime, quand le roi était fontaine de justice : c'était lui seul qui avait le pouvoir de rendre la justice, et les juges n'agissaient que sur sa délégation, délégation qu'il pouvait reprendre à tout moment pour statuer lui-même. Nicolas Sarkozy n'a pas renoncé au droit de grâce en lui-même, et c'est heureux. Le droit de grâce peut jouer un rôle d'apaisement, voire de réparation urgente d'une erreur judiciaire avérée. Mais il faut reconnaître ce qui est : depuis l'abolition de la peine de mort, le droit de grâce a perdu l'essentiel de son intérêt. François Mitterrand avait donc inauguré cette tradition des grâces collectives, car on sait combien il était attaché à l'aspect monarchique de sa fonction. Exeunt donc les grâces du 14 juillet. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? D'un point de vue strictement personnel, je les regrette. J'ai quelques clients qui auraient pu en profiter, et un mois de détention en moins, c'est toujours ça de pris. D'un point de vue plus général, je dois bien dire que non. Ces grâces avaient certes pour effet de diminuer grandement la population carcérale, mais cet effet était très limité dans le temps, et surtout, c'est une solution-rustine à un problème bien plus grand : l'insuffisance du parc carcéral. Problème qui risque de s'aggraver sérieusement avec le vote prochain de la loi sur les peines plancher. Mais autant un retour à la liberté aménagé, suivi par un juge d'application des peines, précédé de permissions de sortie permettant la recherche d'un logement et d'un emploi, qui aboutissait à une période de liberté conditionnelle avant la liberté pure et simple de la fin de peine, a d'excellents résultats en terme de récidive, autant un retour non préparé à la liberté peut être désastreux. Un voleur qui volait parce qu'il n'avait pas d'emploi se retrouvant brutalement dehors, toujours sans emploi, sans logement et sans argent, a de grandes chances de se "débrouiller" en faisant la seule chose qu'il sache faire et qui rapporte tout de suite. Les comparutions immédiates de juillet et août voyaient passer nombre de ces récents libérés qui avaient gâché cette opportunité. Car si une incarcération est une expérience violente, un retour à la liberté peut l'être aussi, même pour un primo-délinquant. En prison, le temps passe lentement, on est oisif, mais aussi déresponsabilisé. Dormir, manger ne sont pas des soucis (si on arrive à dormir avec des cris qui résonnent et qu'on aime la soupe froide). Quand sa vie se résume pendant des mois à 9m², deux heures de promenade, et quelques ateliers quand les gardiens n'oublient pas de venir vous chercher, se retrouver à la rue, ou pour les plus chanceux revenir chez soi, pouvoir sortir à tout moment, ou tout simplement pouvoir ouvrir soi même une porte, cela peut donner un vertige, une ivresse mais pas forcément euphorique. Il y a une phase dépressive post-libération pour ceux qui n'ont pas la chance d'avoir une famille et un travail qui les attend. La République ne se rend pas compte de tout ce qu'elle doit aux enfants de détenus et aux employeurs qui acceptent d'embaucher d'anciens taulards. Il y a des médailles qui se perdent. Et plus la peine a été longue, plus le choc est rude. Dehors, beaucoup de choses ont changé, même en quelques mois. A tel point que beaucoup de prisonniers demandent à bénéficier du droit à reporter leur sortie au lendemain matin pour éviter le souci de la première nuit dehors, alors qu'on pourrait croire qu'ils n'ont pas envie de passer une minute de plus en prison. Donc ces grâces collectives créaient un risque accru de récidive, ce qui aurait été paradoxal pour un gouvernement qui est en train de faire voter des peines plancher pour lutter contre la récidive (quand bien même l'effet à en attendre est quasi-nul). Je ne les regretterai donc pas, ces grâces. Mes clients, un peu plus, sans doute. Mais leur disparition rend encore plus prégnante l'obligation pour l'Etat de se doter de places de prison en nombre suffisant, et de développer les alternatives à l'incarcération. Et las, de ce point de vue, rien à l'horizon. http://maitre.eolas.free.fr/journal/index….e-du-14-juillet
Jeeves Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Serge Karamazov est un salaud ! http://www.dailymotion.com/relevance/searc…a-peur-partie-5 D'ailleurs je n'avais pas remarqué que la première partie était aussi… plaisante!!! http://www.dailymotion.com/ratologue/video…a-peur-partie-1 Certains cherchait le bon châtiment pour un rouge… je pense que la mare de mazout au zippo vaut son pesant d'or!!! RED IS DEAD!!!
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