Copeau Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 C'est tout simplement faux. Le sexe est la carotte biologique qui permet la continuation de l'espèce. La fonction du plaisir sexuel, biologiquement, c'est de favoriser la reproduction. Bien sûr, bien sûr, la sexualité se résume à la fonction reproductive, suis-je bête
Ronnie Hayek Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Une anticipation de la même qualité que celle qui nous voyait tous manger des pillules à partir de l'an 2000. Ce n'est pas le cas ? Antidépresseurs et compagnie n'existent pas ? Quid du sexe à dose massive, comme sédatif permettant d'inhiber toute révolte potentielle contre le système ? Ce n'est pas le cas non plus ? Et ce long débat n'a-t-il pas permis de mettre en lumière les éléments communs avec cette dystopie ? Je précise que mes questions ne sont que rhétoriques, car tu sais très bien que j'ai raison. Mais tu te refuses à l'admettre.
0100011 Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Ce n'est pas le cas ? Antidépresseurs et compagnie n'existent pas ? Quid du sexe à dose massive, comme sédatif permettant d'inhiber toute révolte potentielle contre le système ? Ce n'est pas le cas non plus ?Et ce long débat n'a-t-il pas permis de mettre en lumière les éléments communs avec cette dystopie ? Je précise que mes questions ne sont que rhétoriques, car tu sais très bien que j'ai raison. Mais tu te refuses à l'admettre. Enorme ! C'est clair que les questions ne sont que réthoriques car il est évident que tu te fourvoies… Non sérieusement tu détournes le sujet et mon contre-exemple. Je ne parlais d'abus de psychotropes mais bien du fait qu'on voyait la nourriture être substituée par des pillules. C'est la même chose que tu nous ressors pour la paternité et la maternité. Je ne connais personne qui choisisse des voies artificielles quand la méthode naturelle est possible. Bien sûr tu trouveras toujours des cas du type la nana vierge qui se tape un délire et veut se faire inséminer (mais là elle nous fait une bouffée délirante en se prenant pour Marie). Ca me rappelle toutes ces frayeurs infantiles lors du clonage de Dolly. Le point suprême ayant été atteint lors de l'épisode "la guerre des clones" de Star Wars. Cela démontre un pathétique manque d'imagination (à part quelques mégalos personne ne veut se duppliquer à l'infini, et créer des armées de clones est d'un ridicule achevé en termes d'efficacité).
Harald Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Bien sûr, bien sûr, la sexualité se résume à la fonction reproductive, suis-je bête Biologiquement, oui. La différence entre l'homme et l'animal, c'est qu'il y a, au moins, une dimension supplémentaire. Il y a quand même une différence notoire entre un individu qui multiplie des "coups" sans lendemains et quelqu'un qui va avoir plusieurs partenaires, même dans l'année, mais qui éprouvera pour eux des sentiments le temps de leur relation. Le premier semble engagé dans une quête morbide, vide de sens, le deuxième est peut-être instable émotionnellement mais néanmoins sincère sur l'instant. Dissocier l'acte sexuel du sentiment amoureux, c'est le vider de tout sons sens.
DoM P Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Je sens que je vais me fâcher; personne n'a écrit quoi que ce soit de ce genre et tu n'es pas visée.Si tu fais mine de l'être, je ne parviens à voir qu'un seul motif; la volonté de censurer une discussion qui te déplait. On vogue en plein dans le politiquement correct. Hem… http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry313444 http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry233221 http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry312351 Ya les mêmes avec "salope", ce que j'ai rappelé il y a peu à RH En ce qui me concerne, l'infidélité, c'est foutrement immoral. La promiscuité, on peut discuter, même si çà me semble bien trop animal, au moins on ne prend pas d'engagement pour le violer ensuite. Pour moi un homme ou une femme infidèles n'ont vraiment aucun honneur. Si j'apprend que quelqu'un que je connais a trompé son partenaire par jeu, je perdrai beaucoup de respect pour cette personne. Je suis assez d'accord. Mais notons qu'entre libertinage et infidélité, il n'y a que la différence de l'existence d'un couple formé. Découcher chaque soir alors qu'on est pas engagé n'a rien à voir avec l'infidélité.
Ronnie Hayek Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Enorme ! C'est clair que les questions ne sont que réthoriques car il est évident que tu te fourvoies… Non sérieusement tu détournes le sujet et mon contre-exemple. Je ne parlais d'abus de psychotropes mais bien du fait qu'on voyait la nourriture être substituée par des pillules. C'est la même chose que tu nous ressors pour la paternité et la maternité. Je ne connais personne qui choisisse des voies artificielles quand la méthode naturelle est possible. Bien sûr tu trouveras toujours des cas du type la nana vierge qui se tape un délire et veut se faire inséminer (mais là elle nous fait une bouffée délirante en se prenant pour Marie). Ca me rappelle toutes ces frayeurs infantiles lors du clonage de Dolly. Le point suprême ayant été atteint lors de l'épisode "la guerre des clones" de Star Wars. Cela démontre un pathétique manque d'imagination (à part quelques mégalos personne ne veut se duppliquer à l'infini, et créer des armées de clones est d'un ridicule achevé en termes d'efficacité). Tu t'attaches à l'accessoire pour mieux occulter l'essentiel. Quant à tes remarques sur le manque d'imagination, elles relèvent clairement de la culture puérile actuelle. http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=233221 Je note que cette prédiction mélodienne s'est vérifiée amplement dans ce topic: Nous ne sommes pas des chimpanzés. Dans toutes les cultures humaines pré-soc-dem, une femme qui couche avec tout un chacun est une pute, et elle est traitée comme telle. Comment se fait-ce, à ton avis ? Comment se fait-il aussi que cette simple vérité donne probablement des bouffées de chaleur et des poussées d'urticaire à la moitié de ceux qui la liront, et qu'ils tâcheront, non pas d'expliquer que ce n'est pas vrai (à l'impossible nul n'est tenu) mais de m'expliquer que je suis un salopard pour avoir osé l'écrire en toutes lettres ?Le bonobo n'est pas un idéal humain; le bonobo est une bête, et si nous commençons à nous comporter comme des bonobos, nous serons des bêtes avec des maîtres. Merci de nous donner raison, Dom P !
melodius Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Le sexe permet d'assouvir des besoins qui relèvent de notre animalité, l'amour rend heureux. Et il n'est pas dit que la fidélité rende heureux, il se peut même que ce soit l'infidélité. Je suis même certain que c'est l'infidélité chez certaines personnes. D'autre part, la fidélité, qu'est-ce que c'est ? C'est typiquement un réflexe d'Occidental que de penser que c'est la même chose que l'exclusivité. Enfin, je passe sur le fait de confondre l'humanité avec les valeurs occidentales traditionnelles, c'est un peu gros ça Tut-tut. Être humain, c'est donner un sens à ses besoins "animaux". Ton histoire de "réflexe d'Occidental" en est précisément une merveilleuse illustration, de réflexe d'Occidental; en l'occurrence le mythe du "bon sauvage" qu'on nous ressort à chaque fois que la civilisation pèse. J'aimerais par ailleurs qu'on parle enfin de politique: à ton avis, puisque tu aimes tant Orwell, si le tournant de "1984" est une scène d'amour, c'est parce que l'éditeur du brave Eric Blair lui a dit "un peu de cul mon vieux, sinon c'est triste, ça va pas se vendre" ? Si le sexe est un instrument de domination et la monogamie interdite dans "Brave New World" est-ce juste pour pimenter un peu le bouquin ? Si finalement tous les régimes totalitaires se sont attaqués au couple et à la famille, c'est encore une fois un hasard malheureux ? Aujourd'hui on assiste exactement au même phénomène, sauf qu'il n'est plus imposé mais propagé par les faiseurs d'opinion. Il fut un temps où je m'en foutais, parce que ce que les autres font de leur bite ne m'intéresse pas. Aujourd'hui, je me rends compte que j'ai tort et qu'il y a une différence énorme entre considérer une autre personne comme un trou dans lequel on fourre sa bite et faire l'amour. Et cette différence est notamment politique, raison pour laquelle c'est un sujet légitime sur ce forum, n'en déplaise aux défenseurs du politiquement correct. Bien sûr, bien sûr, la sexualité se résume à la fonction reproductive, suis-je bête Non, justement, c'est la mon point fondamental; mais je vois qu'au moins on parle de la même chose, ça me rassure qu'il y ait encore moyen de débattre malgré tout.
Polydamas Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Aujourd'hui on assiste exactement au même phénomène, sauf qu'il n'est plus imposé mais propagé par les faiseurs d'opinion. Il fut un temps où je m'en foutais, parce que ce que les autres font de leur bite ne m'intéresse pas. Aujourd'hui, je me rends compte que j'ai tort et qu'il y a une différence énorme entre considérer une autre personne comme un trou dans lequel on fourre sa bite et faire l'amour. Et cette différence est notamment politique, raison pour laquelle c'est un sujet légitime sur ce forum, n'en déplaise aux défenseurs du politiquement correct. + 1
melodius Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Hem…http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry313444 http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry233221 http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry312351 Ya les mêmes avec "salope", ce que j'ai rappelé il y a peu à RH Je suis assez d'accord. Mais notons qu'entre libertinage et infidélité, il n'y a que la différence de l'existence d'un couple formé. Découcher chaque soir alors qu'on est pas engagé n'a rien à voir avec l'infidélité. C'est le Stahlhelm qui te retombe sur les yeux, ou tu es juste incapable de comprendre ce que tu lis ?
h16 Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Tut-tut.Être humain, c'est donner un sens à ses besoins "animaux". Ton histoire de "réflexe d'Occidental" en est précisément une merveilleuse illustration, de réflexe d'Occidental; en l'occurrence le mythe du "bon sauvage" qu'on nous ressort à chaque fois que la civilisation pèse. J'aimerais par ailleurs qu'on parle enfin de politique: à ton avis, puisque tu aimes tant Orwell, si le tournant de "1984" est une scène d'amour, c'est parce que l'éditeur du brave Eric Blair lui a dit "un peu de cul mon vieux, sinon c'est triste, ça va pas se vendre" ? Si le sexe est un instrument de domination et la monogamie interdite dans "Brave New World" est-ce juste pour pimenter un peu le bouquin ? Si finalement tous les régimes totalitaires se sont attaqués au couple et à la famille, c'est encore une fois un hasard malheureux ? Aujourd'hui on assiste exactement au même phénomène, sauf qu'il n'est plus imposé mais propagé par les faiseurs d'opinion. Il fut un temps où je m'en foutais, parce que ce que les autres font de leur bite ne m'intéresse pas. Aujourd'hui, je me rends compte que j'ai tort et qu'il y a une différence énorme entre considérer une autre personne comme un trou dans lequel on fourre sa bite et faire l'amour. Et cette différence est notamment politique, raison pour laquelle c'est un sujet légitime sur ce forum, n'en déplaise aux défenseurs du politiquement correct. Non, justement, c'est la mon point fondamental; mais je vois qu'au moins on parle de la même chose, ça me rassure qu'il y ait encore moyen de débattre malgré tout. a/ je suis tout à fait d'accord. L'attaque menée sur la famille est parfaitement logique dans le cadre politique socdem. b/ ceci étant, il aurait été plus que judicieux de ne pas utiliser des termes comme pute & salope qui n'apportent pas grand'chose au débat, l'ont focalisé sur un aspect, et ont occulté la partie "politique" qui à mon avis est bien plus grave et préoccupante que l'aspect strictement moral. D'autre part, un sujet qui gonfle de 160 à 200 posts en quelques heures ne peut pas être totalement lisible et totalement bien posé. Ca part un peu dans tous les sens.
melodius Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 J'appelle les choses par leur nom et je ne m'attendais pas à ce qu'on vienne me dire "ouin c'est méchant c'est de moi que tu parles là" alors qu'il est évident, tant sur ce forum qu'IRL que je ne condamne personne. Je rappelle que je poste ici entre deux coups de fil, un courrier et la rédaction de conclusions, je n'ai ni le loisir, ni l'envie d'y mettre les formes lorsqu'il ne s'agit pas d'une autre personne mais D'IDEES.
h16 Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 J'appelle les choses par leur nom et je ne m'attendais pas à ce qu'on vienne me dire "ouin c'est méchant c'est de moi que tu parles là" alors qu'il est évident, tant sur ce forum qu'IRL que je ne condamne personne.Je rappelle que je poste ici entre deux coups de fil, un courrier et la rédaction de conclusions, je n'ai ni le loisir, ni l'envie d'y mettre les formes lorsqu'il ne s'agit pas d'une autre personne mais D'IDEES. C'est bon de le rappeler, mais - et c'est humain - certains termes peuvent choquer. C'est comme ça.
melodius Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Je note que cette prédiction mélodienne s'est vérifiée amplement dans ce topic: A force de subir la rhétorique gauchiste, on finit par en comprendre les ficelles, ce n'est pas compliqué.
Ronnie Hayek Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 et ont occulté la partie "politique" qui à mon avis est bien plus grave et préoccupante que l'aspect strictement moral. Tu auras néanmoins observé que la simple discussion sur un plan moral a été refusée comme s'il s'agissait d'une inqualifiable agression. C'est assez significatif. Si ce débat est rendu impossible, alors qu'en sera-t-il de son développement sur un plan plus politique ?
Punu Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Tu prétends être omniscient ? De mieux en mieux Je m'étonne que tu ne comprennes pas que ta position est logiquement intenable (à moins que tu ne te lances désormais dans la dialectique). D'un côté tu dis "l'objectivité n'existe pas", et de l'autre tu poses que cette affirmation est vraie, c'est-à-dire objective.
h16 Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Tu auras néanmoins observé que la simple discussion sur un plan moral a été refusée comme s'il s'agissait d'une inqualifiable agression. C'est assez significatif. Si ce débat est rendu impossible, alors qu'en sera-t-il de son développement sur un plan plus politique ? Non pas refusée mais partie en sucette. Et le plan politique est à mon avis plus facile à aborder.
melodius Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Je m'étonne que tu ne comprennes pas que ta position est logiquement intenable (à moins que tu ne te lances désormais dans la dialectique). D'un côté tu dis "l'objectivité n'existe pas", et de l'autre tu poses que cette affirmation est vraie, c'est-à-dire objective. Note que si on refuse la logique, tout d'un coup cela le devient, logique. Non pas refusée mais partie en sucette. Et le plan politique est à mon avis plus facile à aborder. Je crois que mes interventions sur ce forum prouvent que non; chaque fois que j'ai essayé de recadrer le débat on est reparti pour un tour de manège sur le grand air de "mais de quel droit veux-tu imposer ta morale aux autres et digue-dondon et digue-dondaine". Franchement, le conformisme intellectuel qui règne parfois sur ce forum a de quoi faire peur.
0100011 Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Être humain, c'est donner un sens à ses besoins "animaux". Ton histoire de "réflexe d'Occidental" en est précisément une merveilleuse illustration, de réflexe d'Occidental; en l'occurrence le mythe du "bon sauvage" qu'on nous ressort à chaque fois que la civilisation pèse.J'aimerais par ailleurs qu'on parle enfin de politique: à ton avis, puisque tu aimes tant Orwell, si le tournant de "1984" est une scène d'amour, c'est parce que l'éditeur du brave Eric Blair lui a dit "un peu de cul mon vieux, sinon c'est triste, ça va pas se vendre" ? Si le sexe est un instrument de domination et la monogamie interdite dans "Brave New World" est-ce juste pour pimenter un peu le bouquin ? Si finalement tous les régimes totalitaires se sont attaqués au couple et à la famille, c'est encore une fois un hasard malheureux ? Je pense que c'est surtout une illustration du totalitarisme qui s'introduit partout même dans la chambre à coucher. Ainsi ce qui est significatif est non pas que les régimes se sont attaqués à la monogamie mais au fait qu'ils veulent mettre la main sur tout, partout et tout le temps. Pour simplifier je dirai que c'est comme un chien qui pisse pour marquer son territoire. Le totalitaire va vous faire chier jusqu'au fond de votre chambre à coucher pour montrer qu'il en a le pouvoir (et pour cela rien de mieux que de changer l'ordre naturel des choses). Quant à l'animalité qui est en nous la refuser comme tu la refuses est bien plus dogmatique encore. L'être humain n'est pas non plus une "machine morale" et oublier que les hormones ou je ne sais quoi dans notre condition incarnée ait une influence déterminente sur notre psychée me semble domageable.
melodius Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Je pense que c'est surtout une illustration du totalitarisme qui s'introduit partout même dans la chambre à coucher. Ainsi ce qui est significatif est non pas que les régimes se sont attaqués à la monogamie mais au fait qu'ils veulent mettre la main sur tout, partout et tout le temps. Pour simplifier je dirai que c'est comme un chien qui pisse pour marquer son territoire. Le totalitaire va vous faire chier jusqu'au fond de votre chambre à coucher (et pour cela rien de mieux que de changer l'ordre naturel des choses). C'est très court ça jeune homme. Quant à l'animalité qui est en nous la refuser comme tu la refuses est bien plus dogmatique encore. L'être humain n'est pas non plus une "machine morale" et oublier que les hormones ou je ne sais quoi dans notre condition incarnée ait une influence déterminente sur notre psychée me semble domageable. Mais sacré nom d'un GAU, je ne "refuse" pas notre animalité ! Y aurait-il moyen d'enfin sortir de ces raisonnements binaires à la con ? Ou est-ce que tu me prends pour un imbécile incapable de réfléchir autrement qu'en noir et blanc ?
h16 Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Note que si on refuse la logique, tout d'un coup cela le devient, logique. Je crois que mes interventions sur ce forum prouvent que non; chaque fois que j'ai essayé de recadrer le débat on est reparti pour un tour de manège sur le grand air de "mais de quel droit veux-tu imposer ta morale aux autres et digue-dondon et digue-dondaine". A présent, il est clairement posé en termes politiques. Il n'y aura plus de dérapage : 800 réponses produites, les gens ont eut le temps de s'exprimer sur l'aspect moral. Et bien qu'il y en aura pour juger qu'ils n'ont pas tout dit, je crois qu'il faut passer à un autre développement. Avis à la populace : repartir sur le "moral" serait très risqué.
Ash Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Saperlotte, j'ai été clair ? @Ash: Oui mais j'avais commencer à rédiger avant et c'était pas pour rien. Donc je me permet de garder cette remarque : Toutes les libertés sont bonnes à défendre, mais certainement pas à prendre.
Ronnie Hayek Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Non pas refusée mais partie en sucette. Et le plan politique est à mon avis plus facile à aborder. Compte tenu de mon expérience de ce forum, je devine à peu près les réactions à l'approche politique du problème. Du reste, cela a commencé assez tôt, puisque melo avait déjà insisté sur la question en début de fil. Il suffit aussi de lire les tentatives de noyer le poisson de Kassad à mes remarques sur le "meilleur des mondes".
melodius Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Bon, je vais reposer mon interrogation: Le modèle sexuel dominant est totalement hédoniste et axé sur des comportements, et non des personnes. Le grand problème sexuel, par exemple, c'est de ne pas se choper de MST, pas les sentiments du partenaire, pas l'impact social de la promiscuité, etc. On est dans le purement "technique". Critiquer la promiscuité, c'est démontrer qu'on est coincebarre, et "donc" qu'on n'a rien compris aux joies ineffables et incommunicables de la sodomie, ou de la turlute, ou de l'échangisme, etc. - il est en effet in-concevable que la critique puisse porter sur autre chose que des techniques sexuelles*, qu'on puisse critiquer Jojo non pas parce qu'il enc… Mauricette (ce dont toute personne normalement constituée se fout comme de l'an quarante, c'est le cas de le dire), mais parce qu'il l'envoie chier à peine enc…e. Ce type de sexualité "animale", c'est-à-dire axé uniquement sur le plaisir et qui se passe de l'individualité de la personne avec qui on baise, est par ailleurs associé à la liberté. Un "homme libéré", ou une "femme libérée", ce n'est pas, contrairement à ce qu'on pourrait croire, quelqu'un qui échappe à l'emprise de l'état, c'est quelqu'un qui baise comme un dératé avec des inconnus qu'il ou elle ne reverra plus. Or, on voit bien que ce type de "liberté" ne gène en rien l'état soc-dem, qui au contraire légifère pour la rendre plus facile, et qu'elle a de plus pour effet d'isoler de plus en plus les gens, de faire de l'individu un mouton parmi d'autres moutons (on n'empêche pas les moutons de baiser, chacun sait cela) de le rendre plus facile à dominer et de lui faire perdre conscience de ce qu'est réellement la liberté. Le couple stable et la famille sont par ailleurs des obstacles pour la soc-dem, parce que précisément la soc-dem prétend être notre papa et notre maman foreveure (surtout notre maman - d'où la volonté de nous infantiliser et l'intérêt d'une sexualité éternellement adolescente) et ne veut donc subir aucune concurrence. D'où d'ailleurs la délégitimation des mécanismes de solidarité naturels, qui sont avant tout personnels et familiaux, au bénéfice de "droits" à la solidarité organisée par l'état. Je n'affirme pas qu'il y aurait un lien de cause à effet; mais il me semble que c'est un symptome et qu'il est significatif, vu l'importance de la sexualité pour être heureux et équilibré. Une personne dont la sexualité l'isole est une personne déséquilibrée qui cherchera à se compléter en s'adressant à la grande idole, l'état soc-dem. * "critique" qu'adorent les progs d'ailleurs, puisqu'elle peut être "réfutée" en traitant celui qui la profère de "coincé", "catho", "mal-baisé", etc.
0100011 Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 C'est très court ça jeune homme. Bon alors je développe. Les totalitaires ont une vision arrêtée de la vie, comment elle doit être et pourquoi privilégier certains comportements (dans tous les détails y compris les plus infimes, c'est le fameux "tout est politique"). La longueur de ce fil montre amplement que la sexualité est un des aspects centraux de la vie humaine (finalement Freud n'a pas dit que des conneries). Il serait donc anormal qu'un totalitarisme qui se voit comme tel (c'est à dire une weltshauung englobant tous les domaines de la vie) n'ai pas son opinion sur le sujet. Maintenant comme il s'agit d'une réponse constructiviste déconnectée de la réalité il me semble logique qu'ils optent pour un ordre non naturel (sinon la théorie soutenant ce totalitarisme n'aurait pas de raison d'être). En l'occurrence il ne s'agit pas de promotion d'un comportement (qui serait le seul compatible avec le totalitarisme ou je ne sais quoi) mais de l'imposition d'un comportement (une politique officielle). Ce n'est donc pas comparable avec un "air du temps" ou ce que la lecture de journaux féminin pourrait véhiculer (car par définition ce sont des objets "à la mode" dont l'essence est de se démoder).
Ronnie Hayek Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 (et pour cela rien de mieux que de changer l'ordre naturel des choses). C'est précisément ce qui se passe depuis quelques années: légalisation du divorce, promotion des "sexualités alternatives", ringardisation médiatico-idéologique du couple traditionnel, etc. Tout se met en place pour isoler l'individu, en flattant ses instincts les plus primaires, pour mieux le réduire à une poussière que le talon de l'État pourra mieux fouler du pied. Le cul étant désormais considéré comme le critère essentiel au caractère plus ou moins "libéral" d'une société, la libération sexuelle a incité les individus à baisser la garde devant les menaces réelles contre leur vraie liberté.
melodius Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 pour mieux le réduire à une poussière que le talon de l'État pourra mieux fouler du pied. Très champignacien, chapeau !
Ronnie Hayek Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Très champignacien, chapeau ! Un peu de légèreté ne fait pas de tort.
Ronnie Hayek Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Bon alors je développe. Les totalitaires ont une vision arrêtée de la vie, comment elle doit être et pourquoi privilégier certains comportements (dans tous les détails y compris les plus infimes, c'est le fameux "tout est politique"). La longueur de ce fil montre amplement que la sexualité est un des aspects centraux de la vie humaine (finalement Freud n'a pas dit que des conneries). Il serait donc anormal qu'un totalitarisme qui se voit comme tel (c'est à dire une weltshauung englobant tous les domaines de la vie) n'ai pas son opinion sur le sujet. Maintenant comme il s'agit d'une réponse constructiviste déconnectée de la réalité il me semble logique qu'ils optent pour un ordre non naturel (sinon la théorie soutenant ce totalitarisme n'aurait pas de raison d'être). En l'occurrence il ne s'agit pas de promotion d'un comportement (qui serait le seul compatible avec le totalitarisme ou je ne sais quoi) mais de l'imposition d'un comportement (une politique officielle). Ce n'est donc pas comparable avec un "air du temps" ou ce que la lecture de journaux féminin pourrait véhiculer (car par définition ce sont des objets "à la mode" dont l'essence est de se démoder). Le problème est que la sexualité récréative ne se veut plus transgressive, mais se donne comme la norme sociale et politique actuelle - et de surcroît irréversible. La sexualité que tu méprises comme étant "traditionnelle" n'est pas le produit d'un constructivisme quelconque, mais de la nature sociale de l'homme. La tactique classique pour imposer comme norme un nouvel ordre des choses est de présenter celui auquel il prétend se substituer comme au moins autant artificiel que le sien. Désolé, mais cela ne prend pas. EDIT: tu veux sans doute parler de "Weltanschuung" ?
Ronnie Hayek Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 http://herve.dequengo.free.fr/Mises/Soc/LS_I_4.htm Les idées socialistes sur la socialisation des moyens de production ont toujours marché de pair avec des projets tendant à transformer les rapports entre les sexes. Avec la propriété privée le mariage doit aussi disparaître et faire place à des relations mieux appropriées à l'essence même de la sexualité. Si l'homme doit être libéré du joug du travail économique, selon les perspectives socialistes, l'amour lui aussi doit être libéré des entraves économiques qui l'ont souillé jusqu'ici. Le socialisme n'annonce pas seulement le bien-être et même la richesse pour tous, mais aussi le bonheur dans l'amour. Il doit justement à cette partie de son programme une bonne part de sa popularité. Il est assez caractéristique qu'aucun livre socialiste allemand n'ait été plus lu ni n'ait plus fait de propagande pour le socialisme que l'ouvrage de Bebel : La Femme et le Socialisme, qui est avant tout une apologie de l'amour libre.Que l'organisation des relations sexuelles de notre époque semble à beaucoup peu satisfaisante n'a rien de particulièrement curieux. Cette organisation a pour but de détourner largement des buts sexuels cette sexualité qui domine tout ce qu'il y a d'humain, et de la diriger vers de nouveaux buts, qui se sont présentés à l'humanité au cours de l'évolution culturelle. Pour dresser cette organisation il a fallu et il faut encore tous les jours de grands sacrifices. Chaque individu suit dans sa vie le processus qui mène la sexualité de l'état diffus où elle est chez l'enfant à sa forme définitive. Chaque individu doit dans son être intime édifier les forces psychiques qui freineront l'instinct sexuel et en quelque sorte, le canaliseront. Ainsi une partie de l'énergie dont la nature a doué l'instinct sexuel, sera détourné de l'emploi sexuel vers d'autres buts. Tous n'ont pas la chance de se tirer sains et saufs des luttes et des misères de cette transformation. Certains y échouent, et deviennent névrosés ou fous. Mais même ceux qui conservent la santé et qui deviennent des membres utiles de la société, portent des cicatrices qu'un hasard malheureux peut ouvrir [1]. Si la sexualité est pour l'homme la source du plus grand bonheur, elle peut devenir aussi la source de la douleur et finalement c'est à sa disparition que celui qui vieillit reconnaît d'abord qu'il est soumis au destin éphémère de tout ce qui est humain. C'est la sexualité, qui tantôt s'offrant, tantôt se refusant à l'homme, semble se jouer de lui, lui apportant tour à tour bonheur ou misère et ne le laissant jamais en repos. Les désirs conscients de celui qui veille, inconscients de celui qui rêve, tournent autour de la sexualité. Lorsque l'on étudie la pensée des réformateurs sociaux, on ne devrait pas oublier le rôle qu'elle y peut jouer. On le devrait d'autant moins, que beaucoup d'entre eux étaient des névrosés qui souffraient du développement malheureux de leur instinct sexuel. Fourier par exemple souffrait d'une grave psychose. Entre chacune de ses lignes on sent l'âme malade d'un homme dont la vie sexuelle est entièrement déréglée. Il est regrettable qu'on n'ait point jusqu'ici étudié sa vie avec les méthodes que nous fournit la psychanalyse. Si ses ouvrages, imprégnés de la démence la plus folle, ont trouvé une grande diffusion et les plus hauts suffrages, ils le doivent précisément à l'imagination maladive qui dépeint avec un voluptueuse insistance les jouissances de l'amour qui attendent l'humanité dans le paradis du phalanstère. Pour l'avenir qu'il envisage, l'utopisme songe à un rétablissement de l'âge d'or, que l'homme a perdu par sa propre faute, et de même pour la vie sexuelle il prétend ne demander que le retour à l'état originel qui apportait le bonheur parfait. Déjà les poètes de l'antiquité célèbrent la splendeur des anciens temps quand régnait l'amour libre, de même qu'ils chantent les louanges des temps saturniens alors que la propriété n'existait pas [2]. Sur ce point le marxisme suit l'exemple du vieil utopisme. De même qu'il demande la suppression de la propriété privée en montrant quelle est son origine, et la suppression de l'État en montrant que l'État "n'a pas existé de toute éternité" et qu'il y a eu des sociétés qui n'avaient "aucune idée de l'État ni d'une puissance étatique" [3], de même il cherche à combattre le mariage en en montrant l'origine historique. Pour les marxistes la recherche historique n'est qu'un prétexte à agitation politique. Elle doit leur fournir des armes pour attaquer l'ordre social de la bourgeoisie abhorrée. En première ligne ce qu'il faut reprocher au marxisme ce n'est pas de bâtir à la légère des théories insoutenables sans étude minutieuse des faits historiques. Ce qui est plus grave, c'est d'introduire en fraude une estimation de la valeur des époques historiques dans un exposé qui prétend être scientifique. Il y a eu un âge d'or, suivi d'une ère moins bonne mais encore supportable, jusqu'au jour où survint le capitalisme et avec lui tous les maux imaginables. Ainsi l'ordre social capitaliste apparaît de prime abord comme maudit ; son seul mérite est, par l'excès même de son horreur, de préparer le monde à accueillir la libération et le salut du socialisme. NB: horresco referens, et ce vieux Ludwig ose même faire du "psychologisme" ! Et macho avec ça: Mais ce n'est point par décret que l'on peut changer les différences de caractères et de destinées des sexes, pas plus que les autres différences entre humains. Pour que la femme puisse égaler l'homme en action et en influence il lui manque bien plus que les lois ne pourront jamais lui donner. Ce n'est pas le mariage qui enlève à la femme sa liberté intérieure, mais ce trait de son caractère qui fait qu'elle a besoin de se dévouer à un homme et que l'amour pour son mari et pour ses enfants consume le meilleur de ses forces. Si la femme croit trouver son bonheur dans le dévouement à une profession, aucune loi humaine ne l'empêchera de renoncer à l'amour et au mariage. Quant à celles qui ne veulent pas y renoncer, il ne leur reste plus assez de force disponible pour maîtriser la vie, comme fait un homme. Ce n'est pas le mariage et la famille qui entravent la femme, mais la force qu'a sur elle l'emprise sexuelle. En supprimant le mariage on ne rendrait la femme ni plus libre ni plus heureuse ; on lui enlèverait simplement ce qui est l'essentiel de sa vie, sans lui rendre rien en échange.
Legion Posté 28 août 2007 Signaler Posté 28 août 2007 Je m'étonne que tu ne comprennes pas que ta position est logiquement intenable (à moins que tu ne te lances désormais dans la dialectique). D'un côté tu dis "l'objectivité n'existe pas", et de l'autre tu poses que cette affirmation est vraie, c'est-à-dire objective. Ma position est vraie jusqu'à preuve du contraire. Par contre la tienne est fausse : quand bien même tu pourais effectivement être objectif, le langage humain est consu de telle façon qu'il ne fonctione que par empilement de métaphores, arbitraires associations d'idées et référence permanente au contexte - on ne peut donc que s'exprimer dans la subjectivité, c'est à dire exprimer des choses qui sont vraies d'un certain point de vue - il y a une vérité objective, elle ne nous est pas directement accessible, mais on peut s'en rapprocher par approximation, en éloignant les éléments dissonants (c'est comme ça que fonctionne la science : on ne peut jamais prouver qu'une théorie est vraie, mais on peut prouver qu'elle est fausse). En d'autre termes : quand tu affirme être objectif sur quoi que ce soit, c'est un mensonge - ce qui n'exclue pas que ce que tu dises soit bien plus proche de la vérité que ce que disent tes interlocuteurs.
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