phantom_opera Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 LA SOLITUDE, UN DES PLUS GRANDS MAUX D'AUJOURD'HUIMalgré les portables et l’internet, nos sociétés sont toujours plus individualistes, superficielles et déshumanisées, faisant la fortune des psychiatres et autres psychanalistes confrontés à une forme de mal-être généralisé. Et si le seul échappatoire était de savoir profiter de la solitude ? Tous les moyens de communication aident la rencontre des gens. Ainsi, les tchats, email, sms permettent de relier entre eux les personnes comme nous le démontre le slogan d’un célèbre opérateur mobile « connecting people ». Le monde n’a jamais été autant lié. Le phénomène des boites de nuit, boite de rencontre ou speed dating vont dans ce sens. La canicule du mois d’août 2003 en France, qui a provoqué 15.000 décès a pourtant mis notamment en évidence la solitude des personnes âgées. Mais cette solitude n’est pas uniquement l’apanage des séniors. Au Japon, malgré ses 130 millions d’habitants entassés sur un territoire de 377 835 km2, la solitude y règne en maître. Selon un sondage du fabricant de préservatifs Durex les japonais, bons derniers, déclaraient en 2005 une moyenne de 45 rapports sexuels par ans, contre 120 en France. Le taux de natalité y est très faible alors que le taux de suicide y est le plus élevé du monde industrialisé (24,1 pour 100.000 habitants). Malgré la société actuelle, la solitude est donc encore apparente dans le coeur de chacun. On s’efforce de rencontrer des gens, de sortir pour imiter son voisin, ce qui malgré tout, engendre, une personnalité identique. La recherche de l’être aimé est omniprésente. Les gens critiquent alors qu’ils ne reconnaissent pas forcément, peut-être même ne se connaissent-ils pas eux-mêmes ! Chacun passe et trépasse dans un monde ou chacun vis sans se soucier de l’autre, mais cela comporte des risques et la solitude en devient plus évidente. A un moment donné, la solitude, ce mal si répandu, nous pèse d’ou la concentration des maladies psychiatriques. Ainsi, au cours de ces trente dernières années, les décès par suicide ont augmenté de près de 30%. Selon la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques, 1,2 millions de français sont suivis par un psy. Les mouvements sectaires, en plein essor, font particulièrement recette en exploitant le sentiment de perdition des gens. La solitude rime aussi parfois avec ambition, car pour évoluer, les gens s’écrasent entre eux, le conflit s’installe et la victoire fait transparaître le malheur. L’homme est seul dans une jungle où il doit survivre car la société est un monde animal où son roi doit gouverner. Dans ce monde où la réussite sociale est un combat, les personnes les plus fragiles se retrouvent isolées, perdues, incapables de prendre part à la « compétition ». Cette vision des choses parait plutôt pessimiste mais au fond, la solitude a aussi ses vertus. Celles de l’indépendance, de la liberté et de la tranquillité. La solitude permet de se retrouver, de faire le point sur le passé, le présent ou l’avenir. Il faut savoir l’apprécier. Mais comme les bonnes choses, il ne faut pas trop en abuser. par Amélie Naudot La technologie ne sert donc pas à grand chose pour rapprocher les gens N.B: il me semble qu' "échappatoire" est plutôt féminin, non? Je ne suis pas trop sûr…
Polydamas Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 La technologie ne sert donc pas à grand chose pour rapprocher les gens Pas grand chose de neuf. On a jamais eu autant de moyens de communication mais on jamais on n'a aussi peu échangé… Ce qui est parfaitement logique dans une société complétement individualiste.
h16 Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Ce qui est parfaitement logique dans une société complétement individualiste. Egoïste, pas individualiste.
Legion Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Ce qui est parfaitement logique dans une société complétement individualiste. Où ça ?
Polydamas Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Egoïste, pas individualiste. Quelle différence fais-tu entre ces deux termes ?
phantom_opera Posté 24 août 2007 Auteur Signaler Posté 24 août 2007 Atomiste pour reprendre RH. L'article est malheureusement tellement vrai… Quelle différence fais-tu entre ces deux termes ? La différence est quand même énorme (voir Hayek).
Invité jabial Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 L'égoïsme c'est bien, et c'est le seul principe qui permet de se donner sincèrement
Ash Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Quelle différence fais-tu entre ces deux termes ? L'individualisme a mauvaise presse en Europe, car c'est pratiquement devenu un synonyme d'égoïsme. Cette confusion sémantique est délibérée, car c'est un moyen supplémentaire de salir le libéralisme, premier - et sans doute seul - défenseur de l'individualisme.Si on se donne la peine d'y penser, cette confusion est absurde. Individualisme et égoïsme sont deux notions orthogonales, c'est-à-dire qu'elles n'ont rien à voir l'une avec l'autre. L'alternative à un groupe d'individus différenciés, c'est un groupe collectiviste où l'opinion est uniforme et les variations minimes. C'est tout. Cela ne signifie absolument pas que l'un ou l'autre sera plus ou moins égoïste. Ce n'est pas parce que l'individualité s'est annihilée en se fondant dans un ensemble plus grand que la générosité en serait une conséquence naturelle, car les objectifs du groupe peuvent être tout à fait égoïstes. En outre, ce n'est même pas parce que l'individu fait partie d'un groupe qu'il est lié par solidarité aux autres membres du groupe. Tout dépend des valeurs incarnées par le groupe. Le plus souvent, rivalités, ambitions et dissensions garantissent l'enfer à chacun de ses membres alors qu'il lutte pour une meilleure place dans hiérarchie de la meute. La prochaine fois que quelqu'un vous traite d'égoïste parce que vous avez parlé d'individualisme, demandez-lui de vous expliquer quelle différence il fait entre ces deux termes. Il vous répondra probablement qu'il n'y en a pas tout en vous regardant de travers. Electro-encéphalogramme plat… http://www.stephane.info/show.php?code=web…ct=41&lg=fr
Polydamas Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 http://www.stephane.info/show.php?code=web…ct=41&lg=fr OK, donc un égoïste est forcément un individualiste, mais un individualiste n'est pas obligatoirement égoïste. Ce qui n'est pas vraiment encourageant dans une société où le "tout pour ma gueule" devient le leitmotiv dominant.
phantom_opera Posté 24 août 2007 Auteur Signaler Posté 24 août 2007 OK, donc un égoïste est forcèment un individualiste Pas forcément, les syndicalistes qui organisent des blocages de ports, les socialistes, toussa…
h16 Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 OK, donc un égoïste est forcément un individualiste, mais un individualiste n'est pas obligatoirement égoïste. Ce qui n'est pas vraiment encourageant dans une société où le "tout pour ma gueule" devient le leitmotiv dominant. Certes, mais il est assez facile de constater qu'une société est d'autant plus égoïste qu'elle est socialiste. Dès lors, le remède est connu.
Polydamas Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Pas forcément, les syndicalistes qui organisent des blocages de ports, les socialistes, toussa… Les syndicalistes considèrent que c'est leur statut le plus important, le groupe, le collectif n'étant qu'un moyen de le préserver, pas un but en soi. La finalité de leur grève restent leurs avantages acquis, donc leur pomme, ce qui respecte bien la définition du Wikilibéral: L'individualisme vise à ériger en norme suprême l'individu, quel qu'il soit (…) l'homme seul, en tant qu'agent moral qui opère des choix, est une fin et non un moyen
phantom_opera Posté 24 août 2007 Auteur Signaler Posté 24 août 2007 Les syndicalistes considèrent que c'est leur statut le plus important, le groupe, le collectif n'étant qu'un moyen de le préserver, pas un but en soi. Oui pardon, j'avais oublié que la France était plutôt social-libertaire que social-démocrate
Polydamas Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Certes, mais il est assez facile de constater qu'une société est d'autant plus égoïste qu'elle est socialiste.Dès lors, le remède est connu. Tout à fait, chacun cherchant à s'approprier une part plus importante du gateau et à l'imposer à d'autres. Mais pour revenir sur ce problème de communication, la situation est-elle fondamentalement meilleure dans les pays les moins socialisants ? Je ne sais pas, je pose la question.
h16 Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Tout à fait, chacun cherchant à s'approprier une part plus importante du gateau et à l'imposer à d'autres. Mais pour revenir sur ce problème de communication, la situation est-elle fondamentalement meilleure dans les pays les moins socialisants ?Je ne sais pas, je pose la question. On note en tout cas que les pays moins socialisants sont ceux où les associations caritatives disposent de plus de fonds … Moins de "solidarité", plus de charité.
phantom_opera Posté 24 août 2007 Auteur Signaler Posté 24 août 2007 Moi je pense que le problème de la solitude (je me détache un peu du débat sur l'égoïsme) est plus lié à un mode de vie urbain qu'à un modèle politique. Moi en tout cas malheureusement, je vis un peu cette solitude et je constate bien que même si je discute avec beaucoup de gens sur ce forum, même si ça me fait du bien de m'exprimer pour combler un vide intérieur, je me sens toujours seul. La technologie ne change pas grand chose. Je dirais même plus, rencontrer des gens, communiquer avec des gens en tête à tête dans la vraie vie ne change pas grand chose non plus, même quand on est entouré, on se sent seul, en tout cas pour moi c'est comme ça. J'ai beau m'agiter dans tous les sens, la réalité c'est que je suis une sorte de marionnette, je passe mon temps à sourire, à avoir des émotions avec les gens mais tout ça je suis conscient que c'est artificiel car mon esprit est ailleurs, détaché. Au fond, je passe mon temps à faire semblant d'être heureux alors que je ne le suis pas… Je pense que beaucoup de gens sont comme ça, j'arrive en tout cas à sentir ce petit truc chez les gens et à chaque fois j'éprouve de l'affection pour ces personnes, comme si je cherchais à me consoler en quelque sorte, inconsciemment. C'est ça la réalité de la solitude urbaine, je pense.
Polydamas Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Moi en tout cas malheureusement, je vis un peu cette solitude et je constate bien que même si je discute avec beaucoup de gens sur ce forum, même si ça me fait du bien de m'exprimer pour combler un vide intérieur, je me sens toujours seul. La technologie ne change pas grand chose. Je dirais même plus, rencontrer des gens, communiquer avec des gens en tête à tête dans la vraie vie ne change pas grand chose non plus, même quand on est entouré, on se sent seul, en tout cas pour moi c'est comme ça. J'ai beau m'agiter dans tous les sens, la réalité c'est que je suis une sorte de marionnette, je passe mon temps à sourire, à avoir des émotions avec les gens mais tout ça je suis conscient que c'est artificiel car mon esprit est ailleurs, détaché. Au fond, je passe mon temps à faire semblant d'être heureux alors que je ne le suis pas… Je pense que beaucoup de gens sont comme ça, j'arrive en tout cas à sentir ce petit truc chez les gens et à chaque fois j'éprouve de l'affection pour ces personnes, comme si je cherchais à me consoler en quelque sorte, inconsciemment. D'accord avec vous au niveau du constat. Mais pas tout à fait d'accord avec l'explication urbaine. Perso, ce qui me donne la force d'avancer, c'est la foi. Je ne vois pas vraiment comment je pourrais tenir sans cela. Et la foi se vit aussi de manière "collectiviste", ce qui permet de se soutenir et d'avancer mutuellement. On retombe là sur le sujet sous-jacent de nombreux fils concernant l'apport du christianisme dans notre société, et sa disparition, qui pourrait être à l'origine de cette distanciation du lien social…
phantom_opera Posté 24 août 2007 Auteur Signaler Posté 24 août 2007 Et on retombe sur le sujet sous-jacent de nombreux fils sur l'apport du christianisme dans notre société, et sa disparition qui pourrait être à l'origine de cette distanciation du lien social… Ouaip, en tout cas je suis d'accord pour dire qu'il y a des gens qui recherchent quelque chose dans ce grand vide, et que ce quelque chose peut être la religion. Si le bouddhisme est à la mode en ce moment, je pense que c'est plus pour combler ce genre de vide qu'un réel intérêt pour la religion/philosophie en question. J'ai toujours trouvé rigolo le fait que des non-Asiates soient bouddhistes, c'est marrant (surtout de voir des moines bouddhistes non-Asiate, ça c'est encore plus drôle). Aucune xénophobie de ma part évidemment (Dilbert si tu passes par là…). Moi personnellement, même si je suis catho, j'ai naturellement ce réflexe cathophobe républicain inconscient (à cause de la société, beurk) et je me vois mal me lancer dans la religion pour combler ce vide. Et de toute façon je suis quand même plus attiré par la religion protestante, je l'ai toujours été, sans doute parce que je n'aime pas l'épiscopalisme, je suis plus presbytérien dans l'âme. Sans doute aussi influencé par mes préjugés weberiens… Mais mon vide est un peu plus complexe, lié à une certaine histoire et tout, et j'ai du mal à couper avec mon histoire, ça revient toujours. Pour le moment, je me contente d'avoir une petite expérience de vie, en tout cas je m'efforce de vivre des trucs pour trouver ce déclic, cet accident de vie qui me sauvera peut-être…
Copeau Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Est-on vraiment obligé d'attendre quelque déclic que ce soit ?
Ronnie Hayek Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Est-on vraiment obligé d'attendre quelque déclic que ce soit ? De fait, on peut le provoquer.
Polydamas Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Mais mon vide est un peu plus complexe, lié à une certaine histoire et tout, et j'ai du mal à couper avec mon histoire, ça revient toujours. Pour le moment, je me contente d'avoir une petite expérience de vie, en tout cas je m'efforce de vivre des trucs pour trouver ce déclic, cet accident de vie qui me sauvera peut-être… On a tous un passé avec lequel il faut vivre. Certains sont plus graves que d'autres, certainement, mais pour personne, cela ne semble facile… Et comme le dit Copeau, il y a un moment où il faut passer outre de ce passé, aussi dur soit-il. Enfin, je dis ça mais je suis incapable de le faire…
phantom_opera Posté 24 août 2007 Auteur Signaler Posté 24 août 2007 Est-on vraiment obligé d'attendre quelque déclic que ce soit ? Attendre quand même pas, je ne voulais pas dire qu'il fallait attendre ce déclic. Si on en a la force, il faut bien sûr faire en sorte d'accélérer les choses pour que ce déclic arrive. Par contre je pense que nous ne connaissons pas tous la vie heureuse qui nous attend. Je suis conscient qu'il y a quelque part dans ce monde une place qui m'attend, mais je ne sais pas où elle est, et pour trouver cette place je dois vivre et expérimenter. Si je ne fais rien, je suis sûr de ne jamais trouver cette place, mais en bougeant, je sais que je vivrai des choses qui ne me plaisent pas. Peut-être dans ma vie, ce que je devrais faire, c'est m'inscrire dans toute sorte de clubs, de musique, d'art plastique, etc. rencontrer beaucoup de gens différents, vivre différentes expériences. Je sais que j'aurai beaucoup de déceptions mais c'est le seul moyen pour trouver sa place et avoir la paix. A titre personnel, je sais en partie ce que je dois faire, j'ai des comptes à rendre avec mon passé, mais c'est difficile pour diverses raisons. J'ai l'impression que tant que je suis emprisonné par mon passé, toutes les démarches pour mon avenir sont inutiles. Je reste très vague dans mes propos car je pense que beaucoup de gens vivent plus ou moins la même chose, avec des événements différents. Le mécanisme est le même, en gros… Enfin bon, c'est pas tout mais là on n'est pas chez le psy
William White Posté 24 août 2007 Signaler Posté 24 août 2007 Le thème est porteur, c'est certain! La solitude est le mal du siècle (après Wal-Mart bien-sûr ). Elle menace plus que jamais les générations actuelles : carrière, mobilité, divorces, … Certains postes en entreprise nécessitent un investissement tel que la vie privée disparaît. Si vous êtes célibataire, vous allez le rester; si vous ne l’êtes pas, vous allez le devenir. Sans parler de facteurs initiaux difficilement contrôlables : déménagement, origine, … Entre le type qui vient de la campagne profonde, et celui qui a vécu en centre-ville, lequel a une prédisposition à s'insérer socialement? Le citadin, même s’il est boutonné, cheveux gras, et l’autre sportif top shape. Un indien dans la ville quoi… Le conseil que je donnerais en vrai individualiste, c’est vis ta vie, pas celle que les autres veulent que tu vives, pas celle que la société (laquelle? Celle du moment) veut que tu vives. Ainsi tu iras vers les gens qui t’intéressent vraiment, et ces mêmes gens viendront vers toi aussi. Il ne faut pas aller contre nature. Les autres, laisse les passer (s'ils sont vraiment irrécupérables). Les exemples les plus basiques de la vie sont criants de vérité : - Pourquoi les gens marchent vite dans les gares de Paris? Parce que tous les autres marchent vite? Je n'ai pas trouvé de réponse satisfaisante, à part un effet mouton, mais à chaque fois, je suis le seul à marcher lentement, avec celui qui cherche son chemin, limite à me faire bousculer. Pas grave, je vis comme je l’entends. - Je n’ai pas la télé (les canaux) : réaction de stupeur : comment ça, pas de télé? Alors je ne parle même pas des choix de vie, de carrière, de pays …
Invité jabial Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 OK, donc un égoïste est forcément un individualiste, mais un individualiste n'est pas obligatoirement égoïste. Ce qui n'est pas vraiment encourageant dans une société où le "tout pour ma gueule" devient le leitmotiv dominant. Si seulement c'était ça… Le parasitisme, c'est un problème connu qui peut se combattre. Le vrai problème n'est pas que des vautours essaient d'arracher des bouts de viandre fraîche mais que les pigeons les regardent faire avec admiration. Autrement dit, le problème n'est pas tant le "tout pour ma gueule" que le "tout est dans tout". Et visiblement, seules les catastrophes réveillent les victimes, premier supporters de leurs bourreaux - à ceci près qu'au moment où ça arrive ils sont si conditionnés qu'ils réclament encore plus de poison. On est tout foutus
alex6 Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Tout à fait, chacun cherchant à s'approprier une part plus importante du gateau et à l'imposer à d'autres. Mais pour revenir sur ce problème de communication, la situation est-elle fondamentalement meilleure dans les pays les moins socialisants ? Ce texte est typiquement français, les pays anglo-saxons, beaucoup plus individualistes ont nettement moins de problème. Il y a un je-ne-sais-quoi de pessimiste dans la vision de la vie dans l'hexagone, une incapacité à réussir à se satisfaire de sa vie. Ca me déprime rien que d'y (re)penser tiens…
Jesrad Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Ce texte est typiquement français, les pays anglo-saxons, beaucoup plus individualistes ont nettement moins de problème. Il y a un je-ne-sais-quoi de pessimiste dans la vision de la vie dans l'hexagone, une incapacité à réussir à se satisfaire de sa vie.Ca me déprime rien que d'y (re)penser tiens… Normal quand on y pense: le bonheur est toujours suspect (principe du gâteau fixe), et même au niveau éthique c'est l'incertitude et la dépendance qui règnent. Comment atteindre le bonheur quand être heureux est un objectif flou, sans cesse déplacé arbitrairement, et générateur de culpabilité apprise ? Comment savoir qu'on agit vertueusement quand l'existence même de toute vertu est niée ?
Invité jabial Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Et surtout, comment agir vertueusement quand les vertus sont présentés comme des vices et les vices comme des vertus?
Ronnie Hayek Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Et surtout, comment agir vertueusement quand les vertus sont présentés comme des vices et les vices comme des vertus? Que voilà une saine critique de la philosophie randienne !
Invité jabial Posté 25 août 2007 Signaler Posté 25 août 2007 Que voilà une saine critique de la philosophie randienne ! Les amateurs d'ironie auront compris qu'il s'agit précisément du contraire.
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