maurice b. Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Qui aurait davantage de précisions sur cette information scandaleuse entendue sur France3 selon laquelle des chefs d'entreprises du Nord de la France ,qui ont voulu octroyer des primes d'assiduité en faveur des salariés de leur entreprise qui ne s'étaient pas absentés (en particulier pour arret maladie) pendant un an ,seraient poursuivis pour discrimination envers les malades ,par des organisations syndicales. Si c'est vrai,ce serait vraiment une honte de tolérer une telle ingérence dans les affaires des entreprises, en empechant toute initiative des patrons, en faveur de certains salariés, assidus à leur travail.
h16 Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Tiens, un bon bloggeur : http://www.lescarnets.net/index.php?2007/0…raiment-debiles
Mike Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Je suis partagé entre deux sentiments dans cette affaire. D'une part je trouve que pour une fois les syndicats restent dans leur rôle dans une affaire qui les regarde, c'est rare. Je trouve que le principe d'une telle prime est un peu limite: ceux qui ont la chance d'avoir une bonne santé ont également la chance de gagner plus d'argent, alors que les autres sont doublement malchanceux. Le but de cette mesure est de récompenser les salariés modèles, mais les employeurs auraient été plus inspirés de le faire autrement. Moralement je trouve ça pas terrible, un prime de performance aurait été beaucoup mieux indiqué. Mais d'autre part c'est une prime et en tant que telle il n y a rien à dire dans la mesure où personne n'est privé de rien.
h16 Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Je suis partagé entre deux sentiments dans cette affaire. D'une part je trouve que pour une fois les syndicats restent dans leur rôle dans une affaire qui les regarde, c'est rare. Je trouve que le principe d'une telle prime est un peu limite: ceux qui ont la chance d'avoir une bonne santé ont également la chance de gagner plus d'argent, alors que les autres sont doublement malchanceux. Le but de cette mesure est de récompenser les salariés modèles, mais les employeurs auraient été plus inspirés de le faire autrement. Moralement je trouve ça pas terrible, un prime de performance aurait été beaucoup mieux indiqué. Mais d'autre part c'est une prime et en tant que telle il n y a rien à dire dans la mesure où personne n'est privé de rien. Ceux qui ont la chance d'avoir un gros QI ont également la chance de gagner plus d'argent, alors que les autres sont doublement malchanceux. Tu t'es lu quand t'as bu ?
Mike Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Donner une prime à ceux qui n'ont pas été malade, je trouve juste que c'est hors de propos. Ce n'est même pas dans l'intérêt de l'employeur qui pourrait motiver ses employés bien plus utilement. Quant au QI, je connais des gens très stupide qui gagnent beaucoup d'argent, ça n'empêche rien (d'autant qu'on peut améliorer son QI en s'entrainant). Note que je ne conteste pas le droit de l'employeur de donner une prime à sa discrétion. Je m'interroge juste sur l'opportunité.
h16 Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Donner une prime à ceux qui n'ont pas été malade, je trouve juste que c'est hors de propos. Ce n'est même pas dans l'intérêt de l'employeur qui pourrait motiver ses employés bien plus utilement. La prime a été donné à ceux qui n'ont pas été absents, pas "pas malades". La nuance est de taille. En outre, elle ne prive personne d'un dû, elle vient en plus pour récompenser ceux qui ont eu de l'assiduité (ou du bol, selon ton opinion). Que certains soient jaloux, c'est la vie. Qu'ils en fassent un petit caca nerveux, ça devient casse-pied. Qu'ils utilisent les truchements d'un syndicat pour récupérer la bonne soussoupe, c'est vicelard. Qu'en plus ils jouent les Offusqués de La Vie Qui n'Ont Pas De Bol , là, ça mérite des claques. Quant au QI, je connais des gens très stupide qui gagnent beaucoup d'argent, ça n'empêche rien (d'autant qu'on peut améliorer son QI en s'entrainant). Et le rapport ?
Fredo Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Peut-être que Mike a eu un réflexe stoïcien comme Epictète le suggère : dans la vie il y a des choses qui dépendent de nous et d'autres qui n'en dépendent pas. Parmi ce qui dépend de nous il y a nos tendances, nos pensées, nos désirs, nos aversions. Autrement dit, ce en quoi c'est nous qui agissons. Ce qui ne dépend pas de nous c'est notre corps, la célébrité, la richesse, le pouvoir, etc. C'est à dire les oeuvres qui ne nous appartiennent pas. On pourrait donc s'interroger sur le fait de nous "priver" d'une chose alors que la maladie (notre corps) fait partie des choses qui ne dépendent pas de nous. Nous n'y sommes en rien responsables (donc : pauvres victimes).
h16 Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Se dire "privé d'un truc" alors qu'il vient en plus de la normale, et sous condition arbitraire, c'est exactement le même mécanisme consternant que les gens qui couinent quand il y a des réductions d'impôt et qu'ils n'y goûtent pas … parce qu'ils ne payent pas d'impôts !
Mike Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 La prime a été donné à ceux qui n'ont pas été absents, pas "pas malades". La nuance est de taille. Oui. Il aurait été plus simple de ne pas donner la prime à ceux qui ont été absent pour de mauvaises raisons. Tous les employeurs que je connais savent faire la différence entre un type malade et un tire au flanc. En outre, elle ne prive personne d'un dû, elle vient en plus pour récompenser ceux qui ont eu de l'assiduité On est d'accord sur le point de droit. (ou du bol, selon ton opinion). Non l'assuidité c'est pas uniquement une question de chance, mais reconnais que ça intervient dans beaucoup de cas. Et le rapport ? Je sais pas, c'est toi qui a fait cette comparaison. Peut-être que Mike a eu un réflexe stoïcien comme Epictète le suggère : dans la vie il y a des choses qui dépendent de nous et d'autres qui n'en dépendent pas. Parmi ce qui dépend de nous il y a nos tendances, nos pensées, nos désirs, nos aversions. Autrement dit, ce en quoi c'est nous qui agissons. Ce qui ne dépend pas de nous c'est notre corps, la célébrité, la richesse, le pouvoir, etc. C'est à dire les oeuvres qui ne nous appartiennent pas. On pourrait donc s'interroger sur le fait de nous "priver" d'une chose alors que la maladie (notre corps) fait partie des choses qui ne dépendent pas de nous. Nous n'y sommes en rien responsables (donc : pauvres victimes). Oui j'avoue Je suis un peu comme ça. Mais c'est sans doute parce que j'ai été beaucoup malade dans ma vie. Se dire "privé d'un truc" alors qu'il vient en plus de la normale, et sous condition arbitraire, c'est exactement le même mécanisme consternant que les gens qui couinent quand il y a des réductions d'impôt et qu'ils n'y goûtent pas … parce qu'ils ne payent pas d'impôts ! Mon premier post: Mais d'autre part c'est une prime et en tant que telle il n y a rien à dire dans la mesure où personne n'est privé de rien.
Sekonda Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Qui aurait davantage de précisions sur cette information scandaleuse entendue sur France3 selon laquelle des chefs d'entreprises du Nord de la France ,qui ont voulu octroyer des primes d'assiduité en faveur des salariés de leur entreprise qui ne s'étaient pas absentés (en particulier pour arret maladie) pendant un an ,seraient poursuivis pour discrimination envers les malades ,par des organisations syndicales.Si c'est vrai,ce serait vraiment une honte de tolérer une telle ingérence dans les affaires des entreprises, en empechant toute initiative des patrons, en faveur de certains salariés, assidus à leur travail. La seule présence n'est pas forcément un bon critère pour mesurer ce que le salarié apporte à l'entreprise. Je doute de l'efficacité et de la motivation de ceux qui n'ont pas pris un jour de repos (vacances, RTT) pendant un an. (attention aux virgules, s'il vous plait)
Fredo Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Oui. Il aurait été plus simple de ne pas donner la prime à ceux qui ont été absent pour de mauvaises raisons. Tous les employeurs que je connais savent faire la différence entre un type malade et un tire au flanc. Mais pas toujours facile à justifier/prouver, si certains leurs cherchent des poux. Oui j'avoue Je suis un peu comme ça. Mais c'est sans doute parce que j'ai été beaucoup malade dans ma vie.Mon premier post: Je complète. Les stoïciens devant une telle situation seraient capables de dire : puisque la maladie/corps ne dépend pas de nous, pourquoi donc exiger quelque chose où ce n'est pas nous qui avons agi ? C'est à notre volonté propre que de faire face à la fatalité et accepter les choses comme elles sont. Notre jugement, lui, dépend de nous. Se rebeller contre l'ordre des choses est plutôt le signe des faibles, des insensés ou des sots. Si par contre tomber malade dépendait de nous (choix), cela serait bien pire car en bon hypocrites nous exigerions le beurre et l'argent du beurre. La seule présence n'est pas forcément un bon critère pour mesurer ce que le salarié apporte à l'entreprise. Je doute de l'efficacité et de la motivation de ceux qui n'ont pas pris un jour de repos (vacances, RTT) pendant un an. Oui. Voilà pourquoi la façon de calculer un salaire, son évolution, les primes, les intéressements, etc., sont un véritable enjeu de gestion des ressources humaines avant tout. Et, par là, ont un impact en termes de management et de motivation du personnel. Mais c'est une autre histoire.
h16 Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Oui. Il aurait été plus simple de ne pas donner la prime à ceux qui ont été absent pour de mauvaises raisons. Tous les employeurs que je connais savent faire la différence entre un type malade et un tire au flanc. … tire-au-flanc dont on peut sans crainte imaginer que le syndicaliste jaloux et outré devait faire partie.
Mike Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Mais pas toujours facile à justifier/prouver, si certains leurs cherchent des poux. La prime de perf est juridiquement inattaquable… Je complète. Les stoïciens devant une telle situation seraient capables de dire : puisque la maladie/corps ne dépend pas de nous, pourquoi donc exiger quelque chose où ce n'est pas nous qui avons agi ? C'est à notre volonté propre que de faire face à la fatalité et accepter les choses comme elles sont. Notre jugement, lui, dépend de nous. Se rebeller contre l'ordre des choses est plutôt le signe des faibles, des insensés ou des sots. Certes. La maladie c'est la fatalité ou l'ordre des choses. Je ne soutiens pas le contraire pas plus que je ne conteste pas le droit de l'employeur. Je conteste juste l'intelligence de la manoeuvre. Si par contre tomber malade dépendait de nous (choix), cela serait bien pire car en bon hypocrites nous exigerions le beurre et l'argent du beurre. Là je ne vois pas le rapport… la fatalité c'est la maladie en elle même ainsi que ses conséquences directes. Pas le reste. Je ne vois pas où tu veux en venir? Et on peut très bien faire le choix de tomber malade.
Fredo Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Là je ne vois pas le rapport… la fatalité c'est la maladie en elle même ainsi que ses conséquences directes. Pas le reste. Je ne vois pas où tu veux en venir? Et on peut très bien faire le choix de tomber malade. C'était juste pour illustrer un raisonnement typique des stoïciens où l'on envisage le contraire. Si l'absentéisme pour maladie dépendait de nous, ce serait encore plus évident que nous ne puissions nous plaindre de ne pas avoir de prime. La prime de perf est juridiquement inattaquable… D'accord. Par contre sur un plan RH c'est plus ou moins facile d'évaluer la performance selon les activités.
Harald Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Par contre sur un plan RH c'est plus ou moins facile d'évaluer la performance selon les activités. Certains secteurs d'activité échappent pratiquement totalement à ce type d'évaluation. Je pense tout particulièrement à celui des forces de l'ordre. On parle beaucoup depuis quelques temps à rétribuer au mérite les bons policiers/gendarmes. Dans l'absolu, je suis d'accord à 2000%, l'épineux reste quand même la définition des critères. Comment quantifier l'activité d'un flic dont le travail est pour beaucoup dû à une dynamique d'équipe? En outre, cela risque de déboucher sur de grosses dérives du type opérations pv à gogo, contrôle systématique d'identité, etc.
h16 Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 Certains secteurs d'activité échappent pratiquement totalement à ce type d'évaluation. Je pense tout particulièrement à celui des forces de l'ordre. On parle beaucoup depuis quelques temps à rétribuer au mérite les bons policiers/gendarmes. Dans l'absolu, je suis d'accord à 2000%, l'épineux reste quand même la définition des critères. Comment quantifier l'activité d'un flic dont le travail est pour beaucoup dû à une dynamique d'équipe? En outre, cela risque de déboucher sur de grosses dérives du type opérations pv à gogo, contrôle systématique d'identité, etc. Situation paradoxale ou d'un côté on vous demandera de faire du pv ou de l'arrestation, et de l'autre où l'on voudra tout faire pour que les chiffres de la délinquance (basés entre autres sur les arrestations) soient au plus bas.
Fredo Posté 30 août 2007 Signaler Posté 30 août 2007 +1 Harald. C'est pourquoi certains auteurs en management par objectifs disent qu'il ne faut pas multiplier les niveaux dans les échelles sans être capable de dire concrètement ce qui permet de ranger un collaborateur dans une case plutôt que l'autre lors de l'évaluation. Ainsi 3 ou 4 niveaux seraient largment suffisants entre ceux qui ont atteint leurs objectifs, ceux qui les ont dépassés et ceux qui ne les ont pas atteint par exemple. Concernant les objectifs d'équipe, il est tout aussi difficile d'évaluer la contribution de chacun, et ainsi par définition tout le monde devrait retirer une part égale du gâteau. Enfin, je plussoie sur les effets pervers possibles dans la police, par exemple. Tous les secteurs d'activité se prêtent plus ou moins bien au MPO, lequel rappelons-le distingue les objectifs liés à un ou des projet(s) (ceux pour lesquels la prime a plus de sens) des objectifs courants liés au poste. Sans parler des critères, plus ou moins bien choisis.
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