h16 Posté 14 septembre 2007 Signaler Posté 14 septembre 2007 (je rigole avec tout le monde, c'est bon pour la santé)
Wallace Posté 17 septembre 2007 Signaler Posté 17 septembre 2007 Tu ne contredis rien du tout avec ton lien, au contraire tu confirmes les propos de Rocou. Le premier sens de déportation, dans ton portail lexical, c'est "Condamner une personne à la peine de la déportation, l'exiler dans un lieu déterminé hors du territoire national." N'est-ce pas le cas avec les sans-papiers? Bon j'admet que oui.
Polydamas Posté 17 septembre 2007 Signaler Posté 17 septembre 2007 Moi, ça me dérange pas d'utiliser déportation mais c'est tellement connoté "shoah" i.e déportation dans des camps de concentration ou d'extermination, qu'il vaut mieux parler de reconduite à la frontière. Les clandestins, que je sache, ne sont pas promis à la mort. Cela dit, faudra qu'on m'explique la solution miracle, si on accueille tout le monde et qu'on refuse de reconduire, pour éviter les déséquilibres culturels dans la population française.
Wallace Posté 17 septembre 2007 Signaler Posté 17 septembre 2007 ….si on accueille tout le monde et qu'on refuse de reconduire, pour éviter les déséquilibres culturels dans la population française. Arrggghhhh……Il a osé le dire ! Ciel !
phantom_opera Posté 17 septembre 2007 Signaler Posté 17 septembre 2007 Cela dit, faudra qu'on m'explique la solution miracle, si on accueille tout le monde et qu'on refuse de reconduire, pour éviter les déséquilibres culturels dans la population française. Ca c'est ce qu'on nous a balancé dans les media depuis des décennies. Parce qu'"on ne peut pas accueillir toute la misère du monde" on doit donc nécessairement passer par un contrôle des frontières… Si il n'y avait vraiment plus de places pour les immigrés de fait l'immigration ralentirait voir stopperait toute seule par manque de place, pas besoin de l'Etat pour contrôler. Si des immigrés continuent quand même à entrer en France, c'est bien que des places il y en a toujours, tant que le droit de propriété est défendu il n'y a aucune problème. Quant aux déséquilibres culturels il y en aura toujours à cause de la nature humaine, avec ou sans immigration. Même les sociétés les plus totalitaires n'ont jamais réussi à créer le nouvel Homme uniforme.
Wallace Posté 17 septembre 2007 Signaler Posté 17 septembre 2007 Si il n'y avait vraiment plus de places pour les immigrés de fait l'immigration ralentirait voir stopperait tout seul par manque de place.. Il ne s'agit pas ici d'un problème de place physique et spaciale ! Mais de culture, si j'ai bien lu le post de Polydamas. A lire cette phrase, on serait tenté d'assimiler la question de l'immigration à un problème de place dans un bocal; un bocal ou les cerises arrêteraient de tomber à l'intérieur que lorqu'il serait plein. Quant aux déséquilibres culturels il y en aura toujours à cause de la nature humaine, avec ou sans immigration. Même les sociétés les plus totalitaires n'ont jamais réussi à créer le nouvel Homme uniforme. Qu'est ce qui te fait penser que Polymadas en s'interrogeant sur l'équilibre culturel de la France et ce en paralèlle avec l'immigration massive, défend le modèle culturel de l'homme uniforme ?
phantom_opera Posté 17 septembre 2007 Signaler Posté 17 septembre 2007 Il ne s'agit pas ici d'un problème de place physique et spaciale ! Mais de culture, si j'ai bien lu le post de Polydamas. Polydamas parle bien d' "accueilir tout le monde", comme si c'était une conséquence logique d'une ouverture totale des frontières. C'est le méchant épouvantail montré par la gauche et la droite ces dernières décénnies en France, le "on ne peut pas accueillir toute la misère du monde". Qu'est ce qui te fait penser que Polymadas en s'interrogeant sur l'équilibre culturel de la France et ce en paralèlle avec l'immigration massive, défend le modèle culturel de l'homme uniforme ? Hum, dans ce cas je ne comprends pas très bien là où il veut en venir. Il constate qu'une ouverture des frontières pourrait créer des déséquilibres culturels. Oui et? Mais encore? Et alors?
Wallace Posté 17 septembre 2007 Signaler Posté 17 septembre 2007 Polydamas parle bien d' "accueilir tout le monde", comme si c'était une conséquence logique d'une ouverture totale des frontières. C'est le méchant épouvantail montré par la gauche et la droite ces dernières décénnies en France, le "on ne peut pas accueillir toute la misère du monde". Mais il n'y a t'il pas une part de vérité dans ce cliché ("toute la misère du monde"), surtout quand l'on connait les hordes affamées débarquant par barques entières auprès des côtes espagnoles (quand elles y arrivent), et qui plus est de cultures différentes ? Hayek qui prouvait les bienfaits d'une immigration libre et sans contrôle, aurait-il théorisé dans le même sens aujourd'hui ? Je me pose ces questions. Dans le wiki il n'est pas dit grand chose sur la façon "libérale classique" de penser l'immigration, en outre Hayek est mis dans les libéraux classiques mais également chez les libéraux conservateurs, lequels sont attachés au concept de nation. Bref je ne comprends plus rien !
Stranger Posté 17 septembre 2007 Signaler Posté 17 septembre 2007 Je crois qu'une solution out-of-the-box peut être envisagée. Les pays qui sont envahis de réfugiés économiques devraient acheter des concessions sur la côte Africaine (ou Mexicaine) et vendre le droit de souveraineté à une entreprise privé. Ça ferait plein de comptoirs coloniaux style 18e siècle.
Invité jabial Posté 17 septembre 2007 Signaler Posté 17 septembre 2007 Moi, ça me dérange pas d'utiliser déportation mais c'est tellement connoté "shoah" i.e déportation dans des camps de concentration ou d'extermination, qu'il vaut mieux parler de reconduite à la frontière. Les clandestins, que je sache, ne sont pas promis à la mort. Bah tu vois, ça dépend lesquels. Quand j'ai appris qu'on renvoyait des gens en Tchétchénie, j'ai poussé un long hurlement intérieur. Les gens qui font ça devraient être jugés devant un tribunal, du ministre au plus petit fonctionnaire qui y participe. La Tchétchénie, c'est pas la Turquie. Cela dit, faudra qu'on m'explique la solution miracle, si on accueille tout le monde et qu'on refuse de reconduire, pour éviter les déséquilibres culturels dans la population française. C'est quoi le "problème culturel"?
José Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 …quand l'on connait les hordes affamées débarquant par barques entières… Putain le cliché ! Moi, ce que je vois, ce sont des jeunes dans la fleur de l'âge, aptes à travailler, à créer de la richesse, pour le plus grand bénéfice de tous. C'est quoi le "problème culturel"? Peut-être que les nouveaux arrivants auraient plus à coeur d'apprendre l'orthographe français, au grand dam des indigènes.
Chitah Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Cela dit, faudra qu'on m'explique la solution miracle, si on accueille tout le monde et qu'on refuse de reconduire, pour éviter les déséquilibres culturels dans la population française. A- Le "si on accueille tout le monde" n'a pas de sens : la "France" ne t'appartient pas, ce territoire, bien que nationalisé par l'Etat au nom d'un droit de propriété imaginaire des "français" sur le sol de "la France", devrait être, comme la nature l'exige, un ensemble de parcelles de territoires appropriées par des hommes. Si j'ai envie d'accueillir chez moi tout les Sénégalais ou les Tunisiens du monde, tu n'as pas à me sortir tes théories sur le "si on accueille tout le monde". B - Le "déséquilibre culturel" est une notion, je me permets de me la jouer voyante, que tu ne seras pas capable d'expliquer. Mais essaie quand même ça m'intéresse.
melodius Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 B : le déséquilibre culturel, tu le vois par exemple à deux pas de chez moi où un quartier de bordels avec vitrines jouxte un quartier d'immigrés. Ce n'est pas nécessairement un jugement de valeur négatif au sujet des immigrés de relever des difficultés d'ordre culturel à l'intégration, non ?
Chitah Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 B : le déséquilibre culturel, tu le vois par exemple à deux pas de chez moi où un quartier de bordels avec vitrines jouxte un quartier d'immigrés. Ce n'est pas nécessairement un jugement de valeur négatif au sujet des immigrés de relever des difficultés d'ordre culturel à l'intégration, non ? Certes, mais cette intégration : - dans l'absolu, est-elle forcément souhaitable? Pourquoi est-ce qu'un type venant de Chine devrait forcément parler avec les indigènes locaux? Pourquoi ne pourrait-il pas tout bêtement faire ses trucs dans son coin, et ne parler qu'avec ses compatriotes immigrés? - si l'on suppose qu'il faille s'intégrer, n'est-on pas sûr qu'il n'y a pas certains français de souches qui n'ont aucune vie sociale et ne sont donc pas du tout intégrés? Dans ce cadre, le fait de venir de l'étranger et de ne pas être "intégrés" sont deux choses qui ne se recouvrent que partiellement (même si j'admets que connaître les us et coutume locaux aide à sympathiser plus rapidement avec les indigènes). M'enfin, c'est vrai que ce B est moins fort que le A, je pense que toi et moi avons le même avis!
melodius Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 S'intégrer n'est pas s'assimiler, je suis bien d'accord. Ceci étant, je ne crois pas très réaliste et, osons le dire, très souhaitable, de vivre en vase clos, surtout pour les premiers concernés. Tu as raison de souligner qu'il y a des asociaux indigènes, mais précisément, c'est un problème purement individuel qui n'a aucune portée politique. Le topo est différent lorsqu'on parle d'un groupe ethnique. Note bien que je ne prétends pas exiger que les efforts soient toujours fournis par les mêmes.
Chitah Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Je crois qu'on est bien d'accord sur cette question.
melodius Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Je crois qu'on est bien d'accord sur cette question.
walter-rebuttand Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Le déséquilibre culturel c'est peut-être quand par leur masse des étrangers aux moeurs différentes rechignent à se plier à la règle commune et oublient qu'ils sont dans un pays d'accueil qui a une histoire qui les précède.
Chitah Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Le déséquilibre culturel c'est peut-être quand par leur masse des étrangers aux moeurs différentes rechignent à se plier à la règle commune et oublient qu'ils sont dans un pays d'accueil qui a une histoire qui les précède. C'est précisément parce qu'il y a un Etat sur lequel un groupe (de quelque nature qu'il soit) peut chercher à peser que le déséquilibre culturel peut poser problème; lorsqu'on est obligé d'envoyer ses enfants à l'école X, publique, on peut comprendre que certains militent pour qu'il y ait (ou qu'il n'y ait pas) de la viande de porc à la cantine (musulmans) ou du boeuf (hindouistes) ou de la viande (végétariens), etc….
José Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Le déséquilibre culturel c'est peut-être quand par leur masse des étrangers aux moeurs différentes rechignent à se plier à la règle commune… Bon, soyons plus pratique : des exemples à proposer de ces terribles "déséquilibres culturels".
Chitah Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Bon, soyons plus pratique : des exemples à proposer de ces terribles "déséquilibres culturels". Même si tu n'auras que des trucs triviaux (exemple de la viande de porc dans les cantines, etc…) je crois que c'est tout de même leur accumulation qui fait que des esprits faibles, inintelligents, et qui croient au droits de propriété imaginaires peuvent être excédés.
melodius Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Le déséquilibre culturel c'est peut-être quand par leur masse des étrangers aux moeurs différentes rechignent à se plier à la règle commune et oublient qu'ils sont dans un pays d'accueil qui a une histoire qui les précède. Ce qui m'ennuie avec ce genre de raisonnement c'est que j'aimerais savoir quelle est cette "règle commune". Ca m'ennuie d'autant plus que j'estime pour ma part avoir le droit de contester certaines """règles""" censément communes qu'on essaie de m'imposer. Ce serait bien que tu détailles ce à quoi tu penses, parce que là on ne voit pas trop.
Kimon Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Bon, soyons plus pratique : des exemples à proposer de ces terribles "déséquilibres culturels". Exemple : la façon dont les jeunes mâles maghrébins, en troupeaux de préférence, abordent les filles / femmes seules dans la rue.
melodius Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Exemple : la façon dont les jeunes mâles maghrébins, en troupeaux de préférence, abordent les filles / femmes seules dans la rue. C'est-à-dire ?
Kimon Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 C'est-à-dire ? C'est-à-dire ce que je dis.
Chitah Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Exemple : la façon dont les jeunes mâles maghrébins, en troupeaux de préférence, abordent les filles / femmes seules dans la rue. Tu veux sûrement dire "la façon dont "des" jeunes mâles " et non pas "la façon dont "les" jeunes mâles".
melodius Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Bon ben je ne vois pas. Il n'y a pas que des Maghrébins qui importunent les jeunes filles et inversement, tous les Maghrébins n'importunent pas les jeunes filles, loin de là. Pourquoi ce qui me semble être un problème individuel devient-il soudainement un problème social et culturel ?
Legion Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Exemple : la façon dont les jeunes mâles maghrébins, en troupeaux de préférence, abordent les filles / femmes seules dans la rue. On parlait d'immigrés, pas de jeunes français de banlieues (crois-tu peut-être, naïf, que les blousons noirs bien gaulois procédaient autrement ?)
Polydamas Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 Hum, dans ce cas je ne comprends pas très bien là où il veut en venir. Il constate qu'une ouverture des frontières pourrait créer des déséquilibres culturels. Oui et? Mais encore? Et alors? Je me fous de l'homme uniforme comme d'une guigne, mais je suis effectivement inquiet de ce qu'une religion de paix et d'amour peut occasionner comme dégâts quand ses fidèles seront suffisamment nombreux pour imposer leur loi à quiconque. Ce qui est déjà le cas dans certaines cités, et qui ne va probablement pas aller en s'amenuisant. lorsqu'on est obligé d'envoyer ses enfants à l'école X, publique, on peut comprendre que certains militent pour qu'il y ait (ou qu'il n'y ait pas) de la viande de porc à la cantine (musulmans) ou du boeuf (hindouistes) ou de la viande (végétariens), etc…. Mais bien sûr, toutes les communautés vivent en parfaite harmonie, il n'y a pas de violence, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Evidemment, l'homme est fondamentalement pacifique, ne cherche que la paix, est naturellement doux et tolérant avec son voisin, surtout lorsqu'il ne partage pas les mêmes coutumes, et croyances. Evidemment, quand deux communautés se mettent sur la gueule, c'est l'état qui est responsable. J'étais pas au courant.
José Posté 18 septembre 2007 Signaler Posté 18 septembre 2007 …la façon dont les jeunes mâles maghrébins, en troupeaux de préférence, abordent les filles / femmes seules dans la rue. Et ça déséquilibre la société française, ça ? C'est aussi grave que lorsque les immigrés italiens et les espagnols piquaient toutes les plus jolies nanas au bal du samedi soir ?
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