Biermans Posted September 15, 2007 Report Posted September 15, 2007 Il était un jour une petite Ambassade nichée dans un grand pays où la tolérance et respect des autres étaient les maîtres mots. Un homme, intellectuel notoire, assumait une charge passionnante : celle de représenter un pays souverain. Dans ses différentes missions, il était appelé à promouvoir l'esprit, la loyauté, la culture de son beau pays. Mais une méchante sorcière n'appréciait guère cet élan de générosité et ce don de soi. Elle trouva bien vite comment faire chuter ce beau chevalier. Des documents noircis par le temps relataient des propos malveillants. La tourmente s'empara bien vite de l'Ambassade et notre chevalier fut rappelé auprès du Roi pour s'en expliquer. Il n’était coupable de rien. Tout au plus de quelques festins trop animés. Comment dès lors faire pour que notre noble gentilhomme puisse à nouveau chevaucher dans les ruelles de sa Cité Paris? L’Ambassade n’était pas le seul lieu où l’on pouvait trouver le gîte et le couvert. Le Château de Biermans-Lapôtre, en bordure de Ville, n’était-ce pas là la solution ? Pas moins de 220 chambrées, de luxueux appartements et un ami, ancien propriétaire de lieux.. Qu’espérer de mieux ? Encore lui fallait-il surmonter quelques difficultés. A vaincre sans péril l’on triomphe sans gloire. Comment dès lors chasser le propriétaire actuel des lieux ? Ce dernier n’était pas issu du même territoire. Barbare, il parlait une langue différente et sa culture n’était pas la sienne. La solution était trouvée : le faire à son tour rappeler par le Suzerain. Alors grâce à ses relations, il réfléchit à un stratagème. Il convainquit le roi de réunir une table-ronde afin de statuer sur le devenir de ce poste-clé. Ce conseil comptait des représentants de tous les fiefs du Royaume. Mais ses amis étaient très nombreux : la baronne Prout-Prout représentant le mécénat royal, des représentants d'une caste qui s'appelait alors "Socialiste" et les autres, ceux pour lesquels la vérité était celle d'un chevalier dont la notoriété et l'amour de la patrie lui étaient montées à l’esprit. Une majorité qualifiée pouvait s’en dégager et le rêve enfin se réaliser. Il imaginait déjà faire de ses terres conquises un endroit de prestige : fêtes par milliers, de grands intellectuels à ses côtés et des mécènes par dizaines… Une Cour à sa mesure. Il aurait été enfin lui. Mais la chute est à venir… Et notre beau chevalier vagabonde encore dans les limbes de ses pensées. Extrait de l’Ouvrage « Histoire des Révolutions des Etats-Unis de Belgique » Par Isidore Biermans, Chroniqueur à la Cour.
Biermans Posted September 15, 2007 Author Report Posted September 15, 2007 La métaphore était belle… Mais les faits sont là : Monsieur Pierre-Dominique Schmidt espère pouvoir convaincre le Conseil d'Administration de la Fondation Biermans-Lapôtre afin qu'il approuve sa nomination au poste de Directeur. La décision devrait tomber afin la fin du mois de septembre. Lorsque l'on connaît les personnalités socialistes qui composent ce dernier, nous pouvons légitimement nous interroger sur le caractère transparent de cette nomination. Comme d'aucuns le précisent, "il doit sauver sa tête". Quant à la presse belge, si les faits étaient réellement relayés, nous ne devrions plus nous interroger sur la liberté de cette dernière. Elle semble tellement frileuse. Notons que Monsieur Schmidt est également membre du Collège d'autorisation et de contrôle au sein du Conseil supérieur de l'Audiovisuel.
Biermans Posted October 10, 2007 Author Report Posted October 10, 2007 Le Conseil d'Administration doit se tenir la semaine prochaine. L'Ambassadeur (Pierre-Dominique Schmidt) et le directeur actuel (Peter Van Opstal) sont toujours en course. En espérant que la démocratie en sortira gagnante! Appel à toutes ces personnalités socialistes, membres du Conseil d'Administration de la Fondation, qu'ils fassent fi de leur particratie traditionnelle et qu'ils élisent le directeur légitime actuel!
melodius Posted October 10, 2007 Report Posted October 10, 2007 Mouarf. Les poules auront des dents avant qu'ils ne "fassent fi de la particratie".
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