Aller au contenu

Une remarque sur le cinéma


Leepose

Messages recommandés

Posté

Depuis quelques années, je m'intéresse aux techniques du cinéma, et a un aspect particulier qu'est la narration. Et là, en regardant "Pusher 2", je viens de comprendre un truc élémentaire et fondamental a la fois, me semble-t-il.

C'est le role joué par la succession des scènes, je veux dire par le grand ou le faible nombre de scènes distinctes qui constituent finalement le film. Et bien, croyez-le ou non, mais une grande succession de scène, quand c'est bien fait en tout cas, nous emmènent loin, nous donnent un sentiment de profondeur dans le déroulement de l'histoire, un peu comme une journée bien remplie, ou on aurait fait plein de choses.

Vous voyez… non? Et par rapport a ce modèle que sont Pusher 1, 2 et 3, je trouve la narration de certains films grands publics bien fade, tellement elle est concentrée sur l'intrigue principale. Sans compter le risque d'ajouter une petite intrigue parallèle maladroitement, et qui n'apporte rien a l'histoire. Je déteste ça…

Posté

Mince… Vous vous en foutez complètement de ma remarque sur le cinéma??

Notez bien que je voulais parler de "scènes marquantes", et pas simplement de scènes. Car il évident qu'un film est une succession de scènes, quoi qu'il arrive. C'est pour ca que je parlais d'une journée bien remplie, en quelque sorte.

C'est probablement trés difficile de faire en sorte que les scènes se succèdent intelligemment les unes aux autres. Sans rester stricto sensus dans la meme intrigue principale, ou le méchant meurt a la fin, mais sans non plus ajouter des scènes qui n'enrichissent pas l'histoire, qui ne donnent pas de profondeur aux personnages, etc…

J'espère que c'est plus clair. Une succession de scènes plus ou moins marquantes, plus ou moins choc, est une excellente technique narrative, pour donner un sentiment de profondeur au spectateur.

Posté
Depuis quelques années, je m'intéresse aux techniques du cinéma, et a un aspect particulier qu'est la narration. Et là, en regardant "Pusher 2", je viens de comprendre un truc élémentaire et fondamental a la fois, me semble-t-il.

C'est le role joué par la succession des scènes, je veux dire par le grand ou le faible nombre de scènes distinctes qui constituent finalement le film. Et bien, croyez-le ou non, mais une grande succession de scène, quand c'est bien fait en tout cas, nous emmènent loin, nous donnent un sentiment de profondeur dans le déroulement de l'histoire, un peu comme une journée bien remplie, ou on aurait fait plein de choses.

Vous voyez… non? Et par rapport a ce modèle que sont Pusher 1, 2 et 3, je trouve la narration de certains films grands publics bien fade, tellement elle est concentrée sur l'intrigue principale. Sans compter le risque d'ajouter une petite intrigue parallèle maladroitement, et qui n'apporte rien a l'histoire. Je déteste ça…

Le meilleur moyen de remarquer cela c'est de regarder un film (ou une pub, un téléfilm) en coupant le son. Tu t'apercervras bien vite qu'il y a une très grande disparité dans le nombre de plans.

Par exemple, je crois me rappeler que le film d'Oliver Stone "Natural Born Killers" ou le film "Snatch" ont un rythme de changement de plan très rapide, habituellement réservé aux pubs ou clips musicaux.

Posté
Par exemple, je crois me rappeler que le film d'Oliver Stone "Natural Born Killers" ou le film "Snatch" ont un rythme de changement de plan très rapide, habituellement réservé aux pubs ou clips musicaux.

Les changements de plans dans les clips musicaux c'est absolument insupportable, surtout que les plans les plus courts sont généralement ceux où l'on voit les madames-presque-toutes-nues.

Posté
Par exemple, je crois me rappeler que le film d'Oliver Stone "Natural Born Killers" ou le film "Snatch" ont un rythme de changement de plan très rapide, habituellement réservé aux pubs ou clips musicaux.

Le record vient d'être récemment enfoncé par "La vengeance dans la peau". A noter que "Fight Club" possède une bonne perf au classement du nombre de plans/secondes.

Je crois que c'est surtout l'éducation qui veut ça. Le spectateur du XXI siècle est gavé d'images depuis son plus jeune âge (rappelez vous les Teletubies) et est à même de décrypter les messages simples des pop-corn movies en 1/4 de seconde. Cela contraste fortement avec le cinéma d'avant les années 80 en gros. Pour ces films on peut observer que la caméra trainait sur les indices avec une insistance que l'on trouve aujourd'hui souvent lourdingue. En fait c'était surtout pour laisser le temps de tout piger au spectateur d'antant.

Posté

Je ne vois pas pourquoi vous partez sur le nombre de plans, alors que je parle du nombre de scènes… Si vous confondez un plan et une scène…

A la limite, c'est la meme chose dans le cas particulier d'un plan séquence, mais ca n'est pas de ça que je parle!

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...