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La ville de Paris très bien notée pour sa gestion


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(il manque le petit + de Taranne :icon_up: : un commentaire ? )

nb :merci pour le lien et l'article

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  h16 a dit :
(il manque le petit + de Taranne :icon_up: : un commentaire ? )

L'article s'en passe fort bien à mon avis.

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  BlackJack a dit :
Je croyais qu'ils tenaient compte d'un ensemble de ratios financiers…?

Ce qui importe pour celui qui tient une dette, c'est de savoir si il sera remboursé.

Uniquement.

Alors certes, si le pays se casse la gueule, les finances publiques peuvent tomber et le remboursement de la dette ne plus être possible.

Mais bon, on en est encore très loin.

Et puis même, ultimement, un pays peut taxer autant qu'il veux ses sujets, alors les actifs qui backent la dette, sont aussi bien la capacité future de l'Etat à me prendre mon revenu qu'à me prendre ma maison.

Certes, il reste le cas de la révolution, mais là, idem, on en est très très loin.

Néanmoins, plus l'intéret de la dette prend une grande part du budget, plus on peut supposer que cela va grever l'économie du pays et plus l'Etat augmente ses chances de ne plus pouvoir payer ses dettes.

S&P a dit qu'il baissera la note de la france si rien n'est fait pour restructurer la dette d'ici 2012, la france est donc le premier pays "occidental" dans le colimateur de S&P.

http://www2.standardandpoors.com/portal/si…2292523641.html

429016_GRAPH2331467.gif

De ce fait, cela deviendra un sujet pour les prochaines présidentielles. Parce que perdre un point de note de solvabilité implique taux d'intérêt plus cher, et donc bouffage du budget courant encore plus fort.

Au fait, les hedge fund ne sont pas notés à ma connaissance. Dans la crise subprime, ce qui est reproché aux agences de notation, c'est d'avoir mal noté des obligations de titrisation de crédit immobiliers, les CDOs.

Ces produits sont récents et très complexes. Les méthodologies manifestement pas au point, voire parfois frauduleuse.

Mais, il ne faut pas remettre en question les notations d'obligations classiques, càd d'entreprises et de gouvernement, là, on parle de produits sur lesquels il y a un historique de 80 ans.

C'est pour cela que certains critiquent les agences de notation pour avoir utilisé les mêmes référentiels de note entre des notes d'obligations classiques et celles des CDOs. Parce qu'aujourd'hui, on s'en rend bien compte, un CDO AAA, ça n'est pas aussi fiable qu'une obligation d'Etat ou d'entreprise AAA.

EDIT : je viens de voir que le graphique a déjà été posté. Mais bon, moi, c'est le vrai du rapport de S&P venant du site de S&P :icon_up:

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  vincponcet a dit :
EDIT : je viens de voir que le graphique a déjà été posté. Mais bon, moi, c'est le vrai du rapport de S&P venant du site de S&P :doigt:

Effectivement, on note bien la différence avec le précédent qui n'en est qu'une abominable approximation floue et mal cadrée :icon_up: . Quel usurpateur, ce Blackjack !

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  h16 a dit :
Effectivement, on note bien la différence avec le précédent qui n'en est qu'une abominable approximation floue et mal cadrée :icon_up: . Quel usurpateur, ce Blackjack !

Un faux grossier, oui !

Posté
  Ronnie Hayek a dit :
Un faux grossier, oui !

Exactement. On sent le faussaire qui sommeille dans chaque libéral, et tout particulièrement dans ce fil. J'ai les doigts d'ailleurs tout bleus de la ronéotype que j'utilise discrètement dans mes après-midi à trous.

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  h16 a dit :
En fait, je pense que ce graphique montre ce que S&P prévoit d'attribuer comme note aux dettes souveraines, toutes choses égales par ailleurs, pour les pays concernés, s'ils continuent sur le même trend. Enfin, je suppose… Dès lors, prévoir ce qu'on va faire dans des conditions globalement connues, ce n'est pas de la prophétie, c'est de l' "educated guess" pas complètement idiot non plus.

C'est ce que je pensais en premier lieu, évidemment. Mais en réfléchissant mieux, le graphique n'est pas anodin, il cherche à avertir les états, mais prend le soin de placer ces évènements assez tard dans le temps pour ne pas affoler non plus. Un peu comme quand une nana veut vous dire quelque chose de très grave : avec le traditionnel et anecdotique "Il faut qu'on parle, toi et moi", il annonce une discussion enflammée.

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