Jesrad Posted September 23, 2007 Report Posted September 23, 2007 Puisque le modèle français collectiviste de financement des soins (OSSO) a des conséquences sur le comportement et surtout les décisions "d'achat" des assujettis, Puisque ces décisions conséquentes reviennent à, d'une part, une appropriation des soins aux plus abusifs, et d'autre part une expropriation des moyens correspondants, ce système de financement entraîne une guerre de rationnement et de grands gaspillages, Puisque ce conflit de rationnement et ces gaspillages entraînent des morts par réduction importante de capacité de soin, Puisque sont les plus touchés par ces morts ceux qui ne peuvent pas compenser ces effets par leurs propres efforts et moyens tout en étant gravement malades, … peut-on dire que l'OSSO constitue une forme élaborée de programme d'euthanasie visant les populations pauvres et malades, en particulier les retraités, motivée par un conflit d'accès à des ressources communes (Tragédie des Communs) ?
0100011 Posted September 23, 2007 Report Posted September 23, 2007 … peut-on dire que l'OSSO constitue une forme élaborée de programme d'euthanasie visant les populations pauvres et malades, en particulier les retraités ? En étant champion du monde de capillotraction on peut. Pour nous autres, les gens nomrmaux, ça paraît quand même un peu chaud comme raisonnement. Disons que chaque acte politique entraine nécessairement des morts vu de cette manière (avoir mis un panneau routier là plutôt qu'ici peut avoir des conséquences pour cet accident plutôt qu'un autre). Et comme on peut dire que l'inaction est elle aussi mortifère on aboutit finalement à un type de raisonnement qui n'est pas effectif (ne permet pas vraiment de décider quelle option est la plus adaptée).
Jesrad Posted September 23, 2007 Author Report Posted September 23, 2007 Ce que je veux dire, c'est qu'au cœur du modèle collectif-étatique de financement des soins, il y a l'idée-clef qu'il faut prendre de force à l'autre de quoi te soigner. Ce qui entraîne, par émergence, un vaste détournement des soins ainsi qu'un apauvrissement de la capacité de soins, tout deux évitables simplement en mettant fin à cette idée de base. Combien de gens sont morts parce que les ressources pour les soins nécessaires avaient été gaspillés à cause de l'absence d'efficacité interne (les actes médicaux coûtent le double à l'hôpital public qu'en clinique privée, démontré par Patrick Planté et les anesthésistes libéraux de France) ? Combien de gens n'ont pas reçu les soins qu'ils auraient pu se payer simplement parce que le grand gaspillage d'un côté, et l'impossibilité de financer par plus de dette et de déficit de l'autre côté, retombent sur les médecins sous forme de "rationalisation des dépenses" qu'ils ne peuvent pas faire à cause de l'absence totale de calcul économique possible, et entraînent un rationnement des soins "à la tête du patient" ?
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