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Birmanie


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J'ai l'impression que les bouddhistes sont en general moins dogmatiques ou proselytistes que les adeptes des religions avec un dieu et un livre de reference.

Tu as sans doute raison en ce sens que le boudhisme n'est pas une relation d'un Dieu révélé mais une exploration du monde de l'Esprit dans la tradition inaugurée par Bouddha. Il y a des livres sacrés, mais moins dramatiquement intouchables que les ouvrages des religions bibliques.

Quant au caractère envahissant du clergé, c'est une autre affaire. Chez les boudhistes anciens cela reste modéré je suppose. Par opposition, les boudhistes tibétains ont un clergé qui s'est avéré un peu pesant. On m'a raconté qu'à une certaine époque le tiers des tibétains étaient sous les ordres monastiques et le reste de la population croulait sous la charge matérielle.

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Il y a des livres sacrés, mais moins dramatiquement intouchables que les ouvrages des religions bibliques.

"Il n'y a rien de sacré, et un vide insondable" (Bodhidharma, fondateur du Chan / Zen).

Plus précisément, avant qu'on m'accuse de ne faire que des citations : la logique du bouddhisme étant celle du détachement, le sacré n'a rien à y faire (il fait d'ailleurs partie des attachements dont il faut se libérer). Que certains y soit attachés est une autre affaire.

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"Il n'y a rien de sacré, et un vide insondable" (Bodhidharma, fondateur du Chan / Zen).

Plus précisément, avant qu'on m'accuse de ne faire que des citations : la logique du bouddhisme étant celle du détachement, le sacré n'a rien à y faire (il fait d'ailleurs partie des attachements dont il faut se libérer). Que certains y soit attachés est une autre affaire.

Ils ont bel et bien des textes sacrés, notamment les Sutras, ou sermons [de Bouddha] , mais tu as raison de dire que le détachement matériel et plus profondément le détachement phénoménologique pour accéder à la vérité, à la paix de l'esprit et à un niveau supérieur de conscience sont au fondement du bouddhisme. Disons que leur sens du sacré est subtilement différent du sens occidental et que leur idéal va jusqu'à exiger in fine de se défaire des crispations due à des attachements phénoménologiques qui pourrait exister en la matière, y compris vis-à-vis du sacré.

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"Il n'y a rien de sacré, et un vide insondable" (Bodhidharma, fondateur du Chan / Zen).

Plus précisément, avant qu'on m'accuse de ne faire que des citations : la logique du bouddhisme étant celle du détachement, le sacré n'a rien à y faire (il fait d'ailleurs partie des attachements dont il faut se libérer). Que certains y soit attachés est une autre affaire.

C'est peut-être pour cette raison que seul le monde occidental s'est indigné de la destruction des statues de Boudha de Bamiyan par les Talibans :icon_up: Y'a que les occidentaux pour répondre à la haine par la haine, d'autant plus ridicule que ça ne concernait pas la culture occidentale.

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"Sacré" est une mauvaise traduction ou interprétation (occidentale évidemment), d'ailleurs le terme n'existe même pas dans les écritures. Ce n'est pas parce que tu cites une page qui comporte ce terme que ça correspond à une réalité (autre que dans la tête de quelques uns).

Petit développement pédant : dans les religions indiennes, le terme de "sacré" se rattache au védisme (यज्ञ : le sacrifice) et au brahmanisme (ब्रह्मन् : le sacré, l'Absolu), notions évacuées par le bouddhisme (sauf l'Absolu, mais il n'est pas sacré).

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Tu as sans doute raison en ce sens que le boudhisme n'est pas une relation d'un Dieu révélé mais une exploration du monde de l'Esprit dans la tradition inaugurée par Bouddha. Il y a des livres sacrés, mais moins dramatiquement intouchables que les ouvrages des religions bibliques.

Faut reconnaitre qu'une religion qui déclare "mon fondateur est un baton merdeux", c'est pas classique…

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Faut reconnaitre qu'une religion qui déclare "mon fondateur est un baton merdeux", c'est pas classique…

Pourtant il y a un lien évident entre "fondateur" et "fondement" (le bâton merdeux s'appliquant à nettoyer ce dernier en l'absence de papier).

Pour revenir au sujet, je signale ou rappelle que tous ceux qui ont des blogs peuvent demain jeudi participer à l'opération Free Burma !

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Quoi ! T'aimes pas Léo Mallet ?

Un L à Malet.

(Sinon, je me suis retenu de la faire - c'était tentant.)

Question à deux cents: sais-tu pourquoi le vieil anar a ainsi baptisé son détective ?

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C'est peut-être pour cette raison que seul le monde occidental s'est indigné de la destruction des statues de Boudha de Bamiyan par les Talibans :icon_up: Y'a que les occidentaux pour répondre à la haine par la haine, d'autant plus ridicule que ça ne concernait pas la culture occidentale.

Les occidentaux pensaient "tourisme", et c'est bien légitime. L'Afghanistan est un pays extrêmement riche pour celui qui aime voyager, dommage que les peuplades locales, fort belliqueuses, rendent ces excursions si dangereuses. Beaucoup de nos grands bourgeois attendaient la fin de la guerre civile larvée pour aller admirer ces belles statues. Surtout si un hôtel de luxe pouvait être construit à proximité d'ici-là.

En attendant, reste Bagan, en Birmanie Angkor au Cambodge si on n'a pas peur des mines (cela dit, on fait de très belles prothèses de jambes de nos jours).

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Arrestations musclées, interrogatoires, tortures, des moines birmans témoignent

Parqué pendant six jours dans un hangar surchauffé avec mille autres moines, un jeune bonze birman de 18 ans décrit, à l'Agence France Presse, les conditions inhumaines de son arrestation et de son emprisonnement par la junte, survenus ces dernières semaines. "Nous avons été battus, plusieurs fois, à coups de poing et de pied ou avec des bâtons. Puis nous avons été répartis en groupes de dix et interrogés un par un. Ils voulaient savoir si nous avions participé aux manifestations et qui était le meneur dans notre monastère", confie le moine, sous couvert d'anonymat.

Un matin, les soldats sont arrivés à son monastère, expliquant aux bonzes qu'ils allaient les emmener prendre une collation offerte par l'armée. Parfois les militaires ne s'embarrassent pas de tels prétextes. "L'armée s'est conduite comme si elle attaquait un camp terroriste", raconte un civil, sur Democratic Voice of Burma, un site d'opposition basé en Norvège, qui a assisté à une scène similaire dans un autre monastère de la capitale. D'après ce témoin, tout le monde a été arrêté, même les civils qui s'étaient réfugiés dans le lieu de culte, y compris "les femmes avec leurs bambins".

Une fois rassemblés, les moines sont enfermés dans des bâtiments surchauffés, sans fenêtre ni toilettes. Ils sont obligés de se dévêtir, puis battus à plusieurs reprises. "Nous avons été forcés de nous agenouiller, la tête vers le sol, comme des prisonniers, poursuit le jeune bonze interrogé par l'AFP. Nous sommes restés deux jours comme cela, avant qu'on nous déshabille."

GRAVES BLESSURES

A la fin des interrogatoires, les moines sont enfermés par groupes de soixante, obligés de s'agenouiller et de faire leurs besoins à même le sol. Autour de lui, le jeune religieux reconnaît des membres d'autres monastères, sévèrement battus par les soldats auxquels ils ont tenté de résister. "Certains étaient grièvement blessés, les paupières fermées à la suite de coups répétés. D'autres étaient blessés à la tête et aux bras. Certains avaient même des fractures ouvertes", a assuré le moine.

L'état de santé des personnes incarcérées inquiète particulièrement l'association d'aide aux prisonniers politiques. "De nombreux détenus, qui ont subi des blessures durant les manifestations, n'ont pas reçu de soins médicaux", déplore l'association. "Les moines n'ont pas suffisamment de nourriture et d'eau, et sont maintenus dans des salles combles, où la transmission de maladies menace", prévient l'organisme.

HONTE DES SOLDATS

Selon le jeune moine, des soldats bouddhistes ont avoué avoir eu honte du traitement infligé aux religieux. "Des soldats bouddhistes sont venus s'excuser et implorer notre pardon. Ils nous ont dit que s'ils nous traitaient de la sorte, c'est parce qu'ils en avaient reçu l'ordre de leurs officiers." "Des moines ont alors prédit aux soldats qu'ils iraient en enfer, et certains militaires ont commencé à pleurer, car ils savaient que c'était vrai", commente-t-il.

Les bonzes ont ensuite été répartis en plusieurs groupes : dans un premier, ceux soupçonnés d'avoir participé aux manifestations, dans un autre ceux accusés d'avoir mené les manifestations et enfin dans un dernier ceux soupçonnés de les avoir soutenues. Le jeune moine a finalement été libéré en compagnie d'autres bonzes de son monastère, après avoir assuré aux militaires qu'il n'avait jamais manifesté.

Les associations sont toutefois pessimistes sur l'évolution des événements. Pour Democratic Voice of Burma, les monastères vont certainement se repeupler, mais comme le craignent les populations locales, "avec des moines qui soutiennent le gouvernement".

source: lemonde.fr

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Comment la junte a coulé la Birmanie, par Sylvie Kauffmann

Il y a, à Rangoun, un élément étrangement absent, qui distingue cette ville de six millions d'habitants des autres métropoles asiatiques. Pas une moto, pas une bicyclette. Les deux-roues qui permettent à des millions de Chinois, de Vietnamiens ou d'Indonésiens de transporter leur production, en même temps que leur famille, sont invisibles dans les rues de la première ville birmane. Le gros du parc automobile en est resté aux années 1980. Les taxis sont si usés que les chauffeurs doivent bricoler devant le passager pour ouvrir les portières et n'imaginent même plus de remonter les fenêtres quand il pleut. Des autobus délabrés et des camionnettes, auxquels s'agrippent de précaires grappes humaines, s'efforcent de transporter des citadins qui, sinon, n'ont d'autres moyens de cheminer que leurs pieds. Quel mal a donc frappé la ville pour qu'elle s'arrête ainsi au XXe siècle, quand à une heure d'avion de là, les autres capitales d'Asie rivalisent d'énergie et de futurisme ?

Obtenir des explications rationnelles à l'absence de deux-roues et de voitures neuves relève autant de l'exploit que d'essayer d'y voir clair dans les statistiques officielles. L'interdiction des motos, raconte-t-on, est due à un accident dont aurait été victime un dignitaire du régime ou un membre de sa famille et se limite à Rangoun, comme celle des bicyclettes qui s'expliquerait par d'obscures règles de circulation urbaine. Celle de l'importation des voitures neuves ne s'applique pas aux étrangers ni, paraît-il, à quelques catégories de happy few locaux. Quelles que soient les raisons, ces mesures donnent une idée de l'absurdité qui régit la vie économique de la Birmanie et la longue descente aux enfers, en quarante-cinq ans de dictature militaire, de ce qui fut un pays prometteur au sous-sol riche en cuivre, argent, or, plomb, nickel cobalt et étain, producteur réputé de jade, de saphirs et de rubis. Si un étudiant en sciences économiques devait un jour plancher sur le sujet "Comment ruiner une économie ?", la Birmanie lui fournirait sans aucun doute un excellent cas d'école.

En 1962, le général Ne Win dissout le Parlement et annonce à ses compatriotes qu'il avait tracé pour eux "la voie birmane vers le socialisme". La recette fut radicale. Industrie et commerce furent nationalisés, l'enseignement privé supprimé, les grosses coupures démonétisées, des familles entières ruinées. On chassa quelque 250 000 commerçants indiens et chinois. En 1987, de nouvelles mesures de démonétisation appauvrirent encore la population et finirent par provoquer un vaste mouvement de protestation, l'année suivante, férocement réprimé - 3 000 morts.

Les successeurs de Ne Win, généraux comme lui, convoquèrent ensuite des élections et surprirent tout le monde en annonçant l'abandon du socialisme pour l'économie de marché. L'opposition, incarnée par Aung San Suu Kyi, placée en résidence surveillée dès 1989, remporta les élections en 1990 si triomphalement que la junte militaire décida d'en ignorer les résultats.

C'est de cette époque que datent les sanctions prises par les Etats-Unis et l'Occident. L'aide internationale a été suspendue. De grandes entreprises étrangères comme PepsiCo, Triumph ou Heineken se sont retirées, la Banque mondiale, le FMI et la Banque asiatique de développement n'ont plus prêté un sou. Même l'OIT (Organisation internationale du travail), choquée par la pratique des travaux forcés à large échelle, a à son tour réclamé des sanctions. La gestion imprévisible de l'économie par des généraux guère plus compétents en capitalisme qu'en socialisme a fait le reste.

Paria, la Birmanie ? Pas tout à fait. Les Asiatiques ont pris la place des entreprises occidentales. Les échanges commerciaux régionaux, le tourisme et l'exportation du gaz naturel permettent au régime de survivre et à une classe dirigeante corrompue de s'enrichir. Mais cela n'empêche pas ses 50 millions d'habitants, dont la grande majorité vit de l'agriculture, de s'enfoncer dans la misère. Des agriculteurs se voient ordonner de remplacer du jour au lendemain la culture du riz par celle d'une plante permettant de produire du bio-diesel, le jatropha, sans avoir de quoi la transformer.

Le budget militaire dévore une grande partie des ressources nationales. Les dépenses consacrées à la création ex nihilo d'une nouvelle capitale, Naypyidaw, en 2005, ont mis les finances à sec. Selon la Banque asiatique de développement, "le déficit est financé par l'émission de monnaie par la Banque centrale", autrement dit la planche à billets fonctionne. L'infrastructure bancaire est du même acabit que le parc automobile.

La moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. L'espérance de vie est de 60 ans, le taux d'alphabétisation un des plus bas du monde, l'OMS a récemment classé le système de santé birman au 190e rang mondial, sur 191. "La tendance de ces quinze dernières années est celle de la dégradation des conditions socio-économiques", résume un expert humanitaire.

La Birmanie produit du gaz et du pétrole mais n'est pas capable de le raffiner pour en faire le diesel utilisé dans les transports et par les générateurs d'électricité. La hausse des prix du carburant annoncée le 15 août a fait déborder le vase : quand on vit avec moins d'un dollar par jour, la moindre augmentation est plus douloureuse encore. Le 20 septembre, l'ONG Action contre la Faim notait qu'en un mois à Sittwe, dans l'ouest de la Birmanie, le nombre d'enfants sévèrement mal nourris accueillis dans ses centres de nutrition avait plus que doublé ; le prix du riz avait augmenté d'un tiers dans la même période.

Avant l'arrivée des généraux, la Birmanie avait été le premier exportateur mondial de riz.

source: lemonde.fr

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L’ubuesque économie birmane

Le marché noir règne en maître dans un système absurde contrôlé par la junte.

Derrière son comptoir en bois vernis, le directeur de la petite agence de voyage examine scrupuleusement le billet de 50 dollars qui vient de lui être remis pour être échangé contre de la monnaie locale. Après quelques minutes, il rend la coupure. «Non, désolé, je ne peux pas le prendre, il est un peu usagé», dit-il avec un sourire contrit. Une tache minuscule, une déchirure microscopique sur un billet vert peut entraîner une variation considérable de taux de change dans ce pays où l’économie est dirigée depuis quarante-cinq ans par des généraux peu au fait des lois du marché. «En Birmanie, on ne peut pas prévoir l’économie par les lois de l’offre et de la demande. Le fonctionnement échappe à toute rationalité», explique Wah Tin, une employée.

Bizarreries. Dans un passé récent, des billets de 45 et 90 kyats - la monnaie locale - étaient en circulation, pour la simple raison que le 9 était le chiffre fétiche du numéro un du régime Ne Win. La Birmanie a finalement rejoint le système décimal, mais bien des bizarreries subsistent dans le fonctionnement de l’économie. Le taux de change officiel du kyat est pratiquement inchangé depuis 1975 (un dollar vaut officiellement environ 5,2 kyats). Ce taux ne sert toutefois que pour la comptabilité gouvernementale. Ce qui explique pourquoi les diplomates occidentaux ont baptisé l’annuaire des statistiques gouvernementales «le livre des mythes et des légendes».

Deux autres taux sont en vigueur. Le taux réel, c’est-à-dire celui pratiqué sur le marché noir, qui est d’un dollar pour 1 400 kyats (soit 233 fois supérieur au taux officiel). Et le «taux institutionnel» - un dollar pour 450 kyats - qui est pratiqué pour les ambassades, les organisations internationales et la compagnie française Total (qui exploite un champ gazier au large des côtes birmanes). Lors d’opérations conjointes avec des sociétés étrangères, les généraux calculent leur part d’investissement au taux officiel ou institutionnel, ce qui leur permet d’être partenaire en versant une contribution minimale.

Pour compliquer encore, des foreign exchange certificates (FEC), censés équivaloir aux dollars, sont en circulation ; les Birmans n’ayant en principe pas le droit de détenir des billets verts. Mais le cours du FEC au marché noir est fortement inférieur à celui du dollar. D’où les visites inopinées des portiers d’hôtels dans les chambres des touristes pour échanger, en secret, leurs FEC en dollars «parce que, pour vous c’est la même chose».

Les entreprises birmanes qui veulent importer des marchandises se heurtent aussi à des réglementations ubuesques. Selon une loi de 1998, on ne peut importer certaines catégories de produits - comme par exemple de postes de télévision - que si l’on exporte au préalable des «haricots et autres légumineuses» afin d’obtenir les devises nécessaires à l’achat des téléviseurs. Et, dans tous les cas de figure, importer une quantité donnée de produits qui ne sont pas considérés «absolument essentiels» oblige à importer également 25 % de cette quantité en « produits absolument essentiels» pour le gouvernement (en général de l’engrais et des pesticides).

Conscients qu’ils ne contrôleront pas éternellement le pays, les militaires ont créé deux sociétés financières pour se créer des revenus distincts de ceux du gouvernement : la United Myanmar Economic Ltd (UMEHL) et la Myanmar Economic Corporation Ltd (MEC). Ces holdings forment des joint-ventures avec des firmes étrangères, le plus souvent en fournissant des terrains prélevés sur l’énorme patrimoine foncier que l’armée s’est octroyé à Rangoun. Ils sont impliqués dans de multiples domaines d’activités : énergie, cimenteries, industrie pharmaceutique, brasseries, import-export, tourisme…

Saphirs. L’UMEHL s’est arrogé en 1995 l’exploitation des pierres précieuses - rubis, saphirs et jade -, jusque-là sous l’égide du ministère des Mines. Selon des gemmologues, cela s’est traduit par une chute brutale de la quantité et de la qualité des pierres et par une forte augmentation des prix.

Cette économie tourne en grande partie grâce au marché noir alimenté par la contrebande frontalière (de Chine, de Thaïlande et du Bangladesh) et par les départements gouvernementaux et militaires qui y vendent leurs importants quotas de produits essentiels. Le marché noir de l’essence, par exemple, est dominé par U Kyaing Than Shwe, le fils du général Than Shwe, le numéro 1 du ­régime.

http://www.liberation.fr/actualite/monde/283701.FR.php

:icon_up: bis

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http://www.lexpress.fr/actualites/2/la-bir…nal_930043.html

Ces ordres précisent que les anciens drapeaux devaient être amenés par une personne née un mardi et hissés par une personne née un mercredi, a ajouté ce responsable. "Il doit s'agir d'instructions d'astrologues", a-t-il dit.

Les responsables de la junte consulteraient régulièrement des astrologues. Ils devraient conserver le pouvoir quels que soient les résultats des élections législatives prévues le 7 novembre, les premières depuis 1990.

L'astrologie guide la politique désormais dans certains pays, de mieux en mieux.

Sinon voici leur nouveau drapeau que je trouve tout moisi, à l'image de leur junte :

east_burma__44584.png

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