Taranne Posté 11 octobre 2007 Signaler Posté 11 octobre 2007 Un comité d'enseignants refuse de «cautionner» la journée Guy MôquetIl dénonce l'«instrumentalisation» du «passé» à travers cette opération. Par AFP LIBERATION.FR : mercredi 10 octobre 2007 67 réactions Des enseignants et des chercheurs réunis dans un Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire (CVUH) n'estiment "pas possible" de "cautionner d'une façon ou d'une autre" la journée de commémoration de la mort de Guy Môquet dans les lycées, le 22 octobre. "Chaque acteur de l'espace scolaire jugera de l'attitude qui lui paraît la plus juste mais il ne nous apparaît pas possible, en tant qu'enseignants comme en tant que chercheurs, de cautionner d'un façon ou d'une autre une telle contrefaçon mémorielle", écrit sur son site internet le comité, qui rassemble une centaine d'universitaires, de professeurs de lycées (histoire-géo) et de chercheurs. Il dénonce l'"instrumentalisation" du "passé" à travers cette opération. "Toutes les complexités de la Résistance disparaissent derrière l'écran blanc d'une dernière lettre sortie de son contexte", critique le comité. "Tout est fait pour que l'Ecole fabrique un mythe patriote en lieu et place d'une interrogation critique" sur "la mémoire nationale", affirme-t-il, dénonçant au passage une "véritable cérémonie de monument aux morts (…) inventée pour l'occasion" dans une circulaire du ministère de l'Education nationale parue le 30 août. "Entre usage rugbystique (la lettre avait été lue aux joueurs de l'équipe de France de rugby le 7 septembre avant le match France-Argentine, ndlr) et cérémonie scolaire, tout se passe comme s'il s'agissait de mettre en place des bataillons de la mémoire dont les enseignants seraient les nouveaux “hussards noirs”, au service d'une mémoire aussi étroitement nationale que largement amnésique", estime le comité. Volonté présidentielle, la lettre du jeune résistant communiste Guy Môquet adressée de sa prison à ses parents, avant d'être fusillé par l'occupant allemand, le 22 octobre 1941, sera lue le 22 octobre à tous les lycéens dans le cadre d'une journée de commémoration du souvenir. Le Comité de Vigilance en question est un organe gauchiste qui s'oppose, entre autres, à toute comparaison entre nazisme et communisme… Visitez leur site, il est gratiné: http://cvuh.free.fr/
Chitah Posté 11 octobre 2007 Signaler Posté 11 octobre 2007 C'est sûr qu'à leur place, je serai dégoûté de me faire piquer mes grandes figures (comme Bettancourt d'ailleurs) Je me suis toujours dit, ces dernières semaines, qu'un jour ou l'autre, Sarko fera un hommage à Mummia Abu Jamal. En tout cas à sa place j'enverrai un de mes proches pour le faire (pas lui même, vu que son ami George ne serait pas content!)
Rémy Posté 11 octobre 2007 Signaler Posté 11 octobre 2007 C'est complétement débile : la lettre est lue à tous les lycéens c'est à dire à des Secondes qui en sont à la démocratie athénienne, à des Premières qui doivent en être au début du XXème et à des Terminales qui attaquent à peine les années 30 ! Alors que pour comprendre la Lettre de Môquet il faut une bonne connaissance de l'attitude communiste avant et après l'opération Barbarossa.
pankkake Posté 11 octobre 2007 Signaler Posté 11 octobre 2007 C'est une honte, tout le monde sait que le 22 octobre c'est le CAPS LOCK DAY, pas la mort d'un ado totalitaire inconnu.
José Posté 11 octobre 2007 Signaler Posté 11 octobre 2007 J'aimerais bien savoir pourquoi, en France, on considère ce Guy Môquet comme ayant été un résistant au nazisme. Tout ce que ce gamin a fait, ce ne fut jamais que de l'agit-prop communiste concoctée dans le cadre du pacte germano-soviétique, et il fut arrêté non pas pour avoir résisté aux Allemands, mais suite à la législation Daladier de 1939 qui poursuivait les communistes accusés de défaitisme et de collaboration avec l'ennemi. Alors ce n'est pas d'instrumentation qu'il faut parler, mais d'arnaque. Considérer Môquet comme un résistant, c'est insulter les dizaines de milliers de résistants français qui, eux, luttèrent réellement contre les occupants allemands.
h16 Posté 11 octobre 2007 Signaler Posté 11 octobre 2007 De toute façon, un type avec un accent circonflexe sur son nom ne peut pas être totalement bon. Il me fait invariablement penser à la Grâândeur de la Fraônce.
WALDGANGER Posté 11 octobre 2007 Signaler Posté 11 octobre 2007 A ce propos, j'ai vu dans wikipedia un extrait du tract de Moquet: " Des magnats d'industrie (Schneider, De Wendel, Michelin, Mercier […]), tous, qu'ils soient juifs, catholiques, protestants ou francs-maçons, par esprit de lucre, par haine de la classe ouvrière, ont trahi notre pays et l'ont contraint à subir l'occupation étrangère […] De l'ouvrier de la zone, avenue de Saint-Ouen, à l'employé du quartier de l'Étoile, en passant par le fonctionnaire des Batignolles […] les jeunes, les vieux, les veuves sont tous d'accord pour lutter contre la misère…" je suis étonné qu'il soit impossible de trouver la version complète (j'ai essayé, vous aurez peut être plus de chance), j'ai dans l'idée que ça cache quelque chose.
Jesrad Posté 11 octobre 2007 Signaler Posté 11 octobre 2007 J'aimerais bien savoir pourquoi, en France, on considère ce Guy Môquet comme ayant été un résistant au nazisme. Effectivement, c'est une bonne question. Le numéro de l'Huma qu'il distribuait contenait, entre autres choses, une dénonciation des forces alliées, accusées d'impérialisme par leur entrée en guerre.
Harald Posté 11 octobre 2007 Signaler Posté 11 octobre 2007 Extrait du numéro du 10 juillet 1940 de L'Humanité clandestine:
Nick de Cusa Posté 11 octobre 2007 Signaler Posté 11 octobre 2007 (comme Bettancourt d'ailleurs) Là je ne vois pas le rapport, http://en.wikipedia.org/wiki/Nuno_Bettencourt
David Boring Posté 11 octobre 2007 Signaler Posté 11 octobre 2007 J'aimerais bien savoir pourquoi, en France, on considère ce Guy Môquet comme ayant été un résistant au nazisme. D'après l'historien Jean-Marc Berlière, la raison est claire, c'est la propagande communiste d'après-guerre : Môquet & Co ayant eu l'immense mérite de se faire exécuter par les nazis avant l'invasion de l'URSS, en faire des martyrs permettait de faire croire que le PCF avait résisté dès le début de l'Occupation et de contribuer à faire oublier son attitude réelle après la signature du pacte germano-soviétique. Dans la construction du mythe du « Parti des fusillés », Môquet a été clairement préféré à d'autres communistes qui eux ont bien été condamnés pour de véritables faits de résistance. Cf. ici la reproduction d'un article paru dans le Monde : http://ardennetiensferme.over-blog.com/art…-6860696-6.html En bon Machiavel, Sarko reprend ces bobards sans sourciller, lui ça l'arrange pour son image de mec de droite super ouvert que le type soit communiste et résistant. Enfin je ne sais pas s'il est au courant, mais s'il l'est il a bien dû se rendre compte que ses adversaires de gauche ne risquent pas de soulever le lièvre de l'attitude réelle du PC pendant l'Occupation. De fait, si l'on débat vigoureusement depuis des mois à propos de cette histoire de lettre, on ne peut pas dire que cet aspect là ait été fréquemment abordé.
Chitah Posté 11 octobre 2007 Signaler Posté 11 octobre 2007 Extrait du numéro du 10 juillet 1940 de L'Humanité clandestine:
Coldstar Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 En bon Machiavel, Sarko reprend ces bobards sans sourciller, lui ça l'arrange pour son image de mec de droite super ouvert que le type soit communiste et résistant. Enfin je ne sais pas s'il est au courant, mais s'il l'est il a bien dû se rendre compte que ses adversaires de gauche ne risquent pas de soulever le lièvre de l'attitude réelle du PC pendant l'Occupation. De fait, si l'on débat vigoureusement depuis des mois à propos de cette histoire de lettre, on ne peut pas dire que cet aspect là ait été fréquemment abordé. Entretemps, le PCF s'est plaint que Sarkozy révise l'histoire en taisant l'engagement communiste de Moquet. Pour le reste, comme Lucilio: belle unanimité des médias pour présenter GM, non comme un martyr, mais comme un résistant.
0100011 Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 Le Comité de Vigilance en question est un organe gauchiste qui s'oppose, entre autres, à toute comparaison entre nazisme et communisme… Au delà de la polémique sur ce que ce pauvre GM a fait ou pas (il a quand même été fusillé merde), ce qui me fait délirer dans ce comité de profs est qu'ils avouent à mots couverts qu'ils font mal leur boulot. Clairement on ne leur demande pas de lire la lettre sèchement : c'est à eux de faire la mise en perspective historique, discuter du phénomène (dans toutes ses dimensions) etc. A ce que je vois les Rase-Môquet ne se sentent pas à la hauteur de cette tâche…
yoook100% Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 C'est la preuve typique que les politiciens n'ont rien à foutre de leurs journées. Tout le monde s'en contrefout de guy moquet. (et surtout les lycéens) Nos élus préfèrent s'étouffer sous la polémique plutôt que de montrer le vide interstellaire de leurs actions. Il y a quand même mieux à faire que de s'user les neurones sur la vacuité pédagogique de nos chers politichiens.
VeloDeus Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 C'est complétement débile : la lettre est lue à tous les lycéens c'est à dire à des Secondes qui en sont à la démocratie athénienne, à des Premières qui doivent en être au début du XXème et à des Terminales qui attaquent à peine les années 30 ! Et même, comble du grotesque, dans les classes préparatoires scientifiques (à cause de leur statut débile d'établissements d'enseignement secondaire).
Minus Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 C'est pas commémorer la mort du communiste qu'il fallait faire, c'est la fêter.
pankkake Posté 21 octobre 2007 Signaler Posté 21 octobre 2007 C'est pas commémorer la mort du communiste qu'il fallait faire, c'est la fêter. Je ne souhaite la mort de personne.
Taranne Posté 21 octobre 2007 Auteur Signaler Posté 21 octobre 2007 Je ne souhaite la mort de personne. Surtout celle d'un gosse de seize ans…
free jazz Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 Désinformation, propagande, histoire officielle : pourquoi Guy Môquet n'a pas pu être le résistant célébré par les récupérateurs de cadavres, à gauche comme à droite. Guy Môquet : récupérations politiquesLE MONDE | 22.10.07 | "Guy Môquet : le mythe et l'histoire", par Jean-Marc Berlière et Sylvain Boulouque Le PCF a utilisé la légende du jeune communiste pour mieux faire oublier son attitude en 1940, aux antipodes de la Résistance. De Jeanne d'Arc à Bara, les usages politiques de figures héroïsées sont classiques. Tous les régimes, tous les partis, tous les pays usent d'un procédé qui n'est pas avare d'arrangements avec la réalité historique. Pour exalter des vertus nationales, morales, patriotiques ou donner en modèle l'exemplarité de leurs destins, on accapare des figures symboliques qu'on n'hésite pas à parer de valeurs contradictoires. Le destin du jeune Guy Môquet, fusillé par les Allemands à l'âge de 17 ans, le 22 octobre 1941, n'échappe pas à cette règle. "Je laisserai mon souvenir dans l'histoire car je suis le plus jeune des condamnés", aurait confié Guy Môquet à l'abbé Moyon, qui assista les otages de Châteaubriant. De fait, dès l'Occupation, il a été célébré comme un martyr et nombre de groupes de partisans se sont réclamés de lui. Dans l'immédiat après-guerre, avec les "27 de Châteaubriant", il a incarné les valeurs résistantes et le sacrifice du "Parti des fusillés". Et puis le temps a passé, la Résistance a perdu la place prééminente qui était la sienne dans la mémoire nationale. Le nom de Guy Môquet, comme ceux de Jacques Bonsergent ou d'Estienne d'Orves, a perdu son sens pour la plupart des gens. De façon inattendue, la dernière campagne électorale a ramené Guy Môquet sur le devant de la scène médiatique par les citations d'un candidat qui, élu président, a tenu à faire lire le jour de sa prise de fonction la dernière lettre du jeune homme près d'un autre lieu symbolique : la cascade du bois de Boulogne où une cinquantaine de jeunes gens désireux de participer aux combats de la capitale furent fusillés en août 1944. L'initiative a suscité des réactions variées - indignation, satisfaction ou curiosité -, sans que la réalité historique soit pour autant interrogée. Au contraire, on a vu ressurgir à cette occasion les stéréotypes et clichés d'une "histoire" de la Résistance et du PCF qu'on croyait définitivement rangée au magasin des mythes et légendes. Faire de Guy Môquet et de ses vingt-six camarades des "résistants de la première heure" relève de la téléologie, puisque la plupart d'entre eux ont été arrêtés en un temps où le PCF, pris dans la logique du pacte germano-soviétique, était tout sauf résistant. Après avoir mis au rayon des accessoires son antifascisme, condamné une guerre devenue "impérialiste" et appelé plus ou moins ouvertement au sabotage de l'effort de guerre au printemps 1940, le Parti a profité de l'effondrement militaire de la France et de la chute de la République bourgeoise pour prendre à l'été 1940 une série d'initiatives qu'aucun martyre ultérieur ne saurait effacer : tractations avec les autorités d'occupation pour la reparution de la presse communiste dont les arguments désormais connus donnent une idée du "patriotisme" du Parti. Guy Môquet, arrêté le dimanche 13 octobre 1940 à la gare de l'Est par trois policiers de la préfecture de police, agissant "sur indication", revendique dans sa déposition avoir voulu remplacer son père, le député communiste Prosper Môquet, militant depuis 1925, élu lors des élections de 1936, invalidé et condamné par la IIIe République pour son refus de désavouer le pacte germano-soviétique. Jeune lycéen exalté, il a dès son plus jeune âge baigné dans une culture politique bolchevique, porteur de la tradition familiale stalinienne, par ses parents, par ses oncles et tantes qui travaillent pour l'appareil clandestin du Parti. Les tracts qu'il distribue en cet été-automne 1940 s'inscrivent totalement dans la ligne du Parti et n'appellent donc pas à la résistance. Prisonnier de la logique d'un parti enfermé dans les compromissions de l'alliance Staline-Hitler, Guy Môquet n'a pas pu être le "résistant" qu'on célèbre à tort. Ses camarades des Jeunesses communistes ont en revanche constitué, à l'été 1941, après l'offensive de la Wehrmacht contre l'Union soviétique, le fer de lance de la lutte armée initiée dans la plus totale improvisation par le Parti. Les premières agressions contre des soldats allemands par les jeunes militants des Bataillons de la jeunesse vont provoquer des représailles sanglantes codifiées en septembre 1941 par le décret Keitel. C'est l'attentat du 20 octobre 1941 contre le Feldkommandant de Nantes, abattu par un commando de trois jeunes communistes venus de Paris, qui est la cause directe de la fusillade des 27 de Châteaubriant et de 21 autres otages originaires de la région, à Nantes et au Mont-Valérien, le 22 octobre. En dépit de la tentative du ministre de l'intérieur Pucheu pour orienter le choix des Allemands vers des communistes, c'est bien l'occupant qui désigna en dernier ressort les fusillés - Hitler dans un premier temps exigeait 150 exécutions - parmi les emprisonnés et internés à disposition dans les camps et prisons. Pour ce choix, il appliqua le décret Keitel en respectant une vague proportionnalité dans l'ordre des responsabilités : des jeunes, des communistes, des gens originaires de Nantes. Accaparer cette tragédie à son seul profit et pour sa seule gloire, comme l'a fait le PCF depuis 1942, relève de la récupération politique. Les otages fusillés n'étaient pas tous communistes, Guy Môquet n'était pas le seul jeune… On chercherait en vain dans les discours prononcés à Châteaubriant, sur les plaques et dans les écrits dressés à la gloire de la résistance communiste, les noms de Christian Rizzo, Marcel Bourdarias, Fernand Zalkinov et leurs camarades, arrêtés, jugés, condamnés et exécutés au printemps 1942 pour avoir fait ce que Guy Môquet, en communiste discipliné, n'avait pas fait. Ces jeunes militants commirent les premiers attentats sur ordre d'un parti qui mit des années à en assumer la paternité après avoir calomnié leurs auteurs ("ceux qui ont tué le Feldkommandant Hotz sont ceux qui ont incendié le Reichstag"), avant de les effacer purement et simplement de la mémoire. Si la dernière lettre de Guy Môquet est émouvante, les leurs ne le sont pas moins, mais personne ne rappelle leur mémoire… Jacques Duclos, qui transmit à Aragon les lettres des 27 avec cette injonction : "Fais de cela un monument", fut à l'origine d'un petit arrangement avec l'histoire qui consista à mettre en pleine lumière des militants arrêtés avant la rupture du pacte germano-soviétique et à rejeter dans l'ombre mémorielle ceux dont l'attitude soulignait trop crûment les aspects les moins avouables d'un passé que le PCF devenu patriote, républicain et résistant voulait faire oublier. Avec le sang des otages, le Parti communiste lavait une des périodes les plus troubles et ambiguës de son histoire en même temps qu'il dressait un obstacle moral à toute critique de son attitude. Si les mythes sont aussi importants que la réalité, l'histoire existe pour rappeler cette réalité, aussi tragique ou décevante soit-elle… Jean-Marc Berlière est professeur d'histoire contemporaine à l'université de Bourgogne, chercheur au Cesdip (CNRS/ministère de la justice). Sylvain Boulouque est doctorant en histoire à l'université de Reims.
Taranne Posté 22 octobre 2007 Auteur Signaler Posté 22 octobre 2007 Le nom de Guy Môquet, comme ceux de Jacques Bonsergent ou d'Estienne d'Orves, a perdu son sens pour la plupart des gens. Ce qui est très regrettable.
free jazz Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 A ce propos, j'ai vu dans wikipedia un extrait du tract de Moquet:" Des magnats d'industrie (Schneider, De Wendel, Michelin, Mercier […]), tous, qu'ils soient juifs, catholiques, protestants ou francs-maçons, par esprit de lucre, par haine de la classe ouvrière, ont trahi notre pays et l'ont contraint à subir l'occupation étrangère […] De l'ouvrier de la zone, avenue de Saint-Ouen, à l'employé du quartier de l'Étoile, en passant par le fonctionnaire des Batignolles […] les jeunes, les vieux, les veuves sont tous d'accord pour lutter contre la misère…" Tract du Parti Communiste en 1940 Source : http://www.contreculture.org/AT_bete_immonde.html http://www.contreculture.org/AT_Presse_Collabo.html Un site intéressant à visiter, qui démonte le mythe étouffant d'une collaboration majoritairement de droite, ainsi qu'un certain nombre de "héros" de la gauche bien pensante.
Leepose Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 Plus largement (?) je me demande bien pourquoi on devrait célébrer Guy Moquet, qu'il soit communiste ou non, résistant ou non, fusillé ou non… On s'en branle. Guy Moquet pour moi c'est une station de métro. Et si on doit célébrer tous les morts de cette période historique, on n'est pas sortit de l'auberge.
Ronnie Hayek Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 On s'en branle. Amsterdam t'a manqué ce week-end ?
Leepose Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 Le nom de Guy Môquet, comme ceux de Jacques Bonsergent ou d'Estienne d'Orves, a perdu son sens pour la plupart des gens. Bah non… C'est des stations de métro. A chaque communiste sa station de métro? (j'habite vers "Marx Dormoy". Ras le cul des stations de cocos métro)
Toast Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 Amsterdam t'a manqué ce week-end ? Quand on s'appelle Leepose, c'est normal que l'on veuille se faire sucer
Leepose Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 Quand on s'appelle Leepose, c'est normal que l'on veuille se faire sucer N'importe quoi….
Toast Posté 22 octobre 2007 Signaler Posté 22 octobre 2007 N'importe quoi…. (il y a un jeu de mots, hein)
Taranne Posté 22 octobre 2007 Auteur Signaler Posté 22 octobre 2007 Bah non… C'est des stations de métro. A chaque communiste sa station de métro? Ni Bonsergent ni Estienne d'Orves n'étaient communistes. (j'habite vers "Marx Dormoy". Ras le cul des stations de cocos métro) Lui non plus. Faudrait voir à se renseigner avant de se lancer dans la con…troverse.
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