ibinico Posté 16 octobre 2007 Signaler Posté 16 octobre 2007 Bruno Parmentier, auteur de Nourrir l'humanité (La Découverte, 2007), décrit les causes de l'insécurité alimentaire qui menace l'humanité. Il plaide en faveur des OGM pour produire les agrocarburants nécessaires face à une future pénurie de pétrole. A voir ici. Selon l'auteur, nous sommes de plus en plus d'êtres humains sur la planète à nourrir, ce qui entraine une augmentation du nombre de bêtes à nourrir pour se procurer de la viande. Dans le même temps, on oriente la production de céréales vers le biocarburant. Enfin, avec le réchauffement climatique, le nombre de catastrophes écologiques s'accroîtra. Allons-nous vers une pénurie alimentaire généralisée, ou est-ce un nouveau catastrophisme malthusianiste ?
DoM P Posté 16 octobre 2007 Signaler Posté 16 octobre 2007 A voir ici.Selon l'auteur, nous sommes de plus en plus d'être humains sur la planète à nourrir, ce qui entraine une augmentation du nombre de bêtes à nourrir pour se procurer de la viande. Dans le même temps, on oriente la production de céréales vers le biocarburant. Enfin, avec le réchauffement climatique, le nombre de catastrophes écologiques s'accroîtra. Allons-nous vers une pénurie alimentaire généralisée, ou est-ce un nouveau catastrophisme malthusianiste ? Encore un qui ne sait lire l'histoire de l'homme. Malthus tenait ce même discours il y a 150 ans. La population a presque décuplé, la longévité a doublé, la famine a disparu de la moitié du globe, mais ce monsieur nous prédit tout de même la disette. Ridicule.
Taranne Posté 16 octobre 2007 Signaler Posté 16 octobre 2007 Je suggère la lecture de l'article de Hervé Le Bras dans le dernier numéro de La Recherche.
xxc Posté 16 octobre 2007 Signaler Posté 16 octobre 2007 Ridicule. Voilà. Autant il est bien et sain de se poser des questions et de s'inquiéter pour l'avenir, autant cet alarmisme est ridicule. Mais, plus c'est gros, plus ça passe ; les "catastrophistes" ont donc de l'avenir.
Coldstar Posté 16 octobre 2007 Signaler Posté 16 octobre 2007 Deux remarques 1/ Quant au risque de pénurie alimentaire, il faut garder à l'esprit qu'il reste énormément de terres non cultivées, particulièrement en Afrique. 2/ Cependant, il faut sérieusement étudier le problème de la surconsommation d'eau provoqué par la culture de certains biocarburants. Les carburants "propres" consomment des ressources.
DoM P Posté 16 octobre 2007 Signaler Posté 16 octobre 2007 Deux remarques1/ Quant au risque de pénurie alimentaire, il faut garder à l'esprit qu'il reste énormément de terres non cultivées, particulièrement en Afrique. 2/ Cependant, il faut sérieusement étudier le problème de la surconsommation d'eau provoqué par la culture de certains biocarburants. Les carburants "propres" consomment des ressources. L'eau est la ressource la plus abondante sur notre planète, avec l'air. L'eau de source n'est pas infinie, certes, mais l'eau de mer… Il suffit de désaler. On sait le faire, mais c'est un peu coûteux. Rien cependant qu'un risque éventuel de famine ne saurait faire financer. Ca se pratique beaucoup en Egypte, ce me semble.
Coldstar Posté 16 octobre 2007 Signaler Posté 16 octobre 2007 L'eau est la ressource la plus abondante sur notre planète, avec l'air. L'eau de source n'est pas infinie, certes, mais l'eau de mer…Il suffit de désaler. On sait le faire, mais c'est un peu coûteux. Rien cependant qu'un risque éventuel de famine ne saurait faire financer. Comme tu le dis: cela a un coût. Acheminer de l'eau de mer vers les terres pour cultiver des biocarburants fera monter vertigineusement leur prix. Enfin, on n'en est pas là. Le carburant de demain reste le pétrole. Celui d'après-demain, nous ne le connaissons pas encore avec certitude.
DoM P Posté 16 octobre 2007 Signaler Posté 16 octobre 2007 Comme tu le dis: cela a un coût. Acheminer de l'eau de mer vers les terres pour cultiver des biocarburants fera monter vertigineusement leur prix. Enfin, on n'en est pas là. Le carburant de demain reste le pétrole. Celui d'après-demain, nous ne le connaissons pas encore avec certitude. Tout à fait. Je réagissais seulement dans l'optique de la question de départ, c'est à dire le "risque" de famine : Quand on a faim, on passe à la caisse…
ts69 Posté 16 octobre 2007 Signaler Posté 16 octobre 2007 A voir ici.Selon l'auteur, nous sommes de plus en plus d'êtres humains sur la planète à nourrir, ce qui entraine une augmentation du nombre de bêtes à nourrir pour se procurer de la viande. Dans le même temps, on oriente la production de céréales vers le biocarburant. Enfin, avec le réchauffement climatique, le nombre de catastrophes écologiques s'accroîtra. Allons-nous vers une pénurie alimentaire généralisée, ou est-ce un nouveau catastrophisme malthusianiste ? Les diverses interventions étatiques risquent de rendre les choses un peu plus hard qu'en dans le cas d'un marché libre, détruisant des richesses et ralentissant le progrès dans la capacité de l'homme d'extraire de l'environnement ce qu'il lui faut, mais il n'y a pas cependant pas lieu de s'inquiéter de ça. Le catastrophisme c'est intéressant que dans les films.
José Posté 17 octobre 2007 Signaler Posté 17 octobre 2007 Bruno Parmentier, auteur de Nourrir l'humanité (La Découverte, 2007), décrit les causes de l'insécurité alimentaire qui menace l'humanité. Il plaide en faveur des OGM pour produire les agrocarburants nécessaires face à une future pénurie de pétrole. Dire que l'on abat des arbres pour coucher sur papier ce genre de banalité éculées. Bruno Parmentier, salaud, le peuple aura ta peau !
Ash Posté 17 octobre 2007 Signaler Posté 17 octobre 2007 A voir ici.Selon l'auteur, nous sommes de plus en plus d'êtres humains sur la planète à nourrir, ce qui entraine une augmentation du nombre de bêtes à nourrir pour se procurer de la viande. Dans le même temps, on oriente la production de céréales vers le biocarburant. Enfin, avec le réchauffement climatique, le nombre de catastrophes écologiques s'accroîtra. Allons-nous vers une pénurie alimentaire généralisée, ou est-ce un nouveau catastrophisme malthusianiste ? On disait la même chose de l'Inde à ses débuts d'explosion démographique.
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