p.a Posté 28 octobre 2007 Signaler Posté 28 octobre 2007 je lis en ce moment "the best laid plans" de Randal O Toole publié par le cato institute sur les sujets "land use planning" (politique de limitation des droits à construire) et "transportation planning" (notamment construction des light rails) l'auteur décrit la mise en oeuvre de ces politiques dans différentes agglomérations aux US et tous les problèmes engendrés (effet inflationniste sur l'immo, augmentation impôts, pollution, embouteillages…) il évoque l'idéologie anti voiture et la politique consistant à créer des embouteillages pour favoriser les transports en commun aux US(pas seulement pratiquée à Paris…) un peu déprimant tout ça. l'auteur cite tout de même pas mal d'universitaires spécialistes de ces sujets qui dénoncent ces politiques de planning. peut être que l'idéologie anti construction et anti voiture va aller en diminuant.
Stranger Posté 28 octobre 2007 Signaler Posté 28 octobre 2007 L'urbanisme Américain est vraisemblablement totalement corrompu, mais c'est loin d'être les tramways qui soient le coeur du problème. Ils sont extrêmement minoritaire face à l'émergence de villes 100% automobiles comme Phoenix, Orange County ou Las Vegas. Un tel quadrillage n'est pas le résultat du marché. Randal O'Toole est un propagandiste pour une différente forme de socialisme urbain, celui hérité de Le Corbusier et Mies. Il ne faut en faire un champion du libéralisme.
p.a Posté 28 octobre 2007 Auteur Signaler Posté 28 octobre 2007 L'urbanisme Américain est vraisemblablement totalement corrompu, mais c'est loin d'être les tramways qui soient le coeur du problème. Ils sont extrêmement minoritaire face à l'émergence de villes 100% automobiles comme Phoenix, Orange County ou Las Vegas. Un tel quadrillage n'est pas le résultat du marché.Randal O'Toole est un propagandiste pour une différente forme de socialisme urbain, celui hérité de Le Corbusier et Mies. Il ne faut en faire un champion du libéralisme. dans ce bouquin il prend position contre toute forme de planification et critique Le Corbusier à de multiples reprises.
Stranger Posté 28 octobre 2007 Signaler Posté 28 octobre 2007 On peut critiquer Le Corbusier et tout de même adopter son urbanisme autoroutier sans les tours, ce que l'Amérique a fait sur la quasi-totalité de son territoire. Voici un extrait d'un article d'O'Toole. Market forces can also be used to provide incentives for auto owners to drive cleaner cars. Governments could instituteannual fees for drivers that are based on the amount of pollution that each car emits. The fees would encourage drivers to install clean air technologies in their cars, purchase newer, more efficient vehicles, and do less driving. People who are disabled, too old, too young, too poor, or otherwise unable to drive have long been the major users of public transit. Planners’ attempts to attract middle-class commuters out of their autos by building expensive rail projects have often hurt transit-dependent people as fares increase and service is cut back in order to pay for rail construction. But instead of building high-cost, high-capacity rail lines and then attempting to redesign cities to provide ridership, planners should focus on designing transit systems to serve low-density urban areas. That means using low-capacity jitneys, shuttle vans, and demand-responsive transit systems. http://www.cato.org/pubs/regulation/regv24n3/otoole.pdf Socialisme pur 100%. Il fait l'éloge de l'urbanisme étalé et ne doute nullement que l'état doit construire les routes pour le rendre possible, et se justifie en argumentant que la population préfère ce type d'environnement. Il s'attribue le droit de décider ce que les citadins préfèrent.
p.a Posté 29 octobre 2007 Auteur Signaler Posté 29 octobre 2007 il propose ça comme un moindre mal et ne règlemente pas les densités de construction il me parait douteux d'affirmer que l'étalement urbain est dû à la subvention des routes bon évidemment seul le marché apporterait une réponse mais d'ici à ce qu'on laisse le marché agir pour les routes…
Stranger Posté 29 octobre 2007 Signaler Posté 29 octobre 2007 Si on ne veut pas laisser le marché agir pour les routes, on ne le laisse pas agir pour les tramways non plus. C'est un choix politique d'un régime socialiste et il n'y a pas de réponse "libéralement correcte" à cette question. O'Toole propose une application universelle de ses principes d'urbanisme pour tout le monde, peu importe le contexte spécifique de l'endroit qu'il ne peut bien sur pas connaitre. Il est bien possible qu'un endroit nécessite des tramways et un autre de nouvelles routes. Seul un véritable marché peut apporter véritablement l'équilibre.
Bob Posté 29 octobre 2007 Signaler Posté 29 octobre 2007 L'urbanisme Américain est vraisemblablement totalement corrompu, mais c'est loin d'être les tramways qui soient le coeur du problème. Ils sont extrêmement minoritaire face à l'émergence de villes 100% automobiles comme Phoenix, Orange County ou Las Vegas. Un tel quadrillage n'est pas le résultat du marché. Waouh, les urbanistes ont vraiment trop joué à Sim city, les chinois (et les japonais qui les ont imités) construisent traditionnellement sur un plan en damier orienté Nord-Sud, c'est d'ailleurs très pratique pour s'orienter comme à Tokyo par exemple même si les voies ne portent pas de noms. Mais à ce niveau là c'est vraiment caricatural !
vincponcet Posté 29 octobre 2007 Signaler Posté 29 octobre 2007 Waouh, les urbanistes ont vraiment trop joué à Sim city, les chinois (et les japonais qui les ont imités) construisent traditionnellement sur un plan en damier orienté Nord-Sud, c'est d'ailleurs très pratique pour s'orienter comme à Tokyo par exemple même si les voies ne portent pas de noms. Mais à ce niveau là c'est vraiment caricatural ! je pense que phoenix existait avant sim city Si on ne veut pas laisser le marché agir pour les routes, on ne le laisse pas agir pour les tramways non plus. C'est un choix politique d'un régime socialiste et il n'y a pas de réponse "libéralement correcte" à cette question.O'Toole propose une application universelle de ses principes d'urbanisme pour tout le monde, peu importe le contexte spécifique de l'endroit qu'il ne peut bien sur pas connaitre. Il est bien possible qu'un endroit nécessite des tramways et un autre de nouvelles routes. Seul un véritable marché peut apporter véritablement l'équilibre. donc c quoi ta solution ?
Bob Posté 29 octobre 2007 Signaler Posté 29 octobre 2007 je pense que phoenix existait avant sim city Je pense aussi : c'était une boutade! Par contre j'aimerais bien savoir historiquement qui a décidé du plan, sont-ce les autorités municipales avec ventes des parcelles à des "lotisseurs" privés ? Et quitte à planifier l'urbanisme, le plan en damier est-il réellement le plus rationnel, quels sont les critères de choix qui y ont conduit (pourquoi pas un plan plus circulaire par exemple)?
Stranger Posté 29 octobre 2007 Signaler Posté 29 octobre 2007 je pense que phoenix existait avant sim city donc c quoi ta solution ? Il y a une multitude de solutions, et seul un marché libre pour la propriété communale peut découvrir les meilleures.
Invité Arn0 Posté 29 octobre 2007 Signaler Posté 29 octobre 2007 Un tel quadrillage n'est pas le résultat du marché.
kobsh_gigaone Posté 30 octobre 2007 Signaler Posté 30 octobre 2007 Dans The Federal Bulldozer, Martin Anderson dénonce la politique ETATISTE de renouvellement urbain des années 40 à 70 qui s'est soldé par un bilan désastreux. Selon lui, entre 1949 et 1962, 126000 logements ont été détruits et seulement 28 000 reconstruits. Au début des années 60, 1665000 personnes ont été déplacées de force et sans raisons particulières. L'état a, véritablement, mis en place les conditions idéales qui favorisent l'exclusion des pauvres du marché immobilier. A lire et à sortir à tous ceux qui étayent leurs argumentations anti-libérales par "T'as vu dans les grandes villes américaines le fossé extrême entre les pauvres et les riches causé par le capitalisme sauvage".
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