cellsto Posté 2 novembre 2007 Signaler Posté 2 novembre 2007 Bonjour j'ai lu avec horreur une récente étude d'une association de consommateurs sur le prix de l'eau. J'étais tellement énervé par cet article que j'ai fait un site web pour corriger les choses, http://www.prix-eau-potable.com Je suis entrepreneur, et quand des journalistes se mèlent de business, je me méfie. Le plus grave dans cette étude, c'est qu'elle cautionne l'idée que quand un service marchand est géré par une régie publique ou une collectivité, c'est mieux pour tout le monde. C'est une hérésie ! Le secteur public pratique de la vente a perte, ne sait pas repercuter ses coûts dans les prix, sous investit, ne s'astreint a aucun bénéfice donc fait PEU de gains de productivités. Combien d'architectes sont tombés victimes de la concurrence déloyale des DDE, combien d'entreprises d'aides a domicile ont du fermer parce que des associations proposant des services à prix cassés grace a des emplois aidés (tuc, emploi-jeunes, etc.) et des subventions d'exploitation. Combine de pans entiers de l'économie sont stérilisés à cause de la destruction de valeur faite par le secteur public. Le secteur public doit arbitrer et regelementer le secteur marchand, mais pas se piquer de faire du business. Je suis nouveau dans ce forum . Je ne sais pas si c'est la place pour de tels messages. Vous êtes las de voir l'état et le secteur public se méler de tout et se piquer de faire du business ? Vous aimeriez que la sphère publique revienne à sa "place juste" ? Donnez moi un coup de main, faites connaitre mon site http://www.prix-eau-potable.com et mettez des liens de votre site vers ce site. merci (je ne suis payé par personne, mais je suis fatigué de cette nationalisation permanente de l'économie qui veut que le secteur public soit plus "légitime" que le secteur privé pour faire du business car il s'interdirait de faire des bénéfices)
WALDGANGER Posté 2 novembre 2007 Signaler Posté 2 novembre 2007 Concernant ta contre vérité 2 on m'avait expliqué que le budget de l'eau était étanche (pas de blagues ça ne serait pas drole) c'est à dire qu'il devait être équilibré et ne pouvait être compensé par les autres recettes, en tout cas pour les villes d'une certaine taille.
Aurel Posté 2 novembre 2007 Signaler Posté 2 novembre 2007 je suis fatigué de cette nationalisation permanente de l'économie qui veut que le secteur public soit plus "légitime" que le secteur privé pour faire du business car il s'interdirait de faire des bénéfices) Pour rappel, lorsque les villes n'ont plus investi depuis des lustres et qu'elles se rendent compte du coût de la remise à niveau de l'assainissement et de la distribution d'eau, elles privatisent. Le prix de l'eau monte pour financer le coût de ces opérations vitales (Et les partis politiques du cru). Une fois terminées, les villes se demandent s'il ne serait pas temps de renationaliser le réseau…juste pour quelques décennies au bout desquelles elles reprivatiseront temporairement pour faire financer les gros travaux par des entreprises privées. Bien vu comme arnaque.
john_ross Posté 2 novembre 2007 Signaler Posté 2 novembre 2007 Que voulez-vous en france on a toujours tendance à confondre cout et prix. C'est vrai si le contribuable connaissait le cout il ne voudrait plus contribuer à grand chose.
toccata Posté 3 novembre 2007 Signaler Posté 3 novembre 2007 combien d'entreprises d'aides a domicile ont du fermer parce que des associations proposant des services à prix cassés grace a des emplois aidés (tuc, emploi-jeunes, etc.) et des subventions d'exploitation. Combine de pans entiers de l'économie sont stérilisés à cause de la destruction de valeur faite par le secteur public. Le secteur public doit arbitrer et regelementer le secteur marchand, mais pas se piquer de faire du business. Notre société est ambivalente. D'un côté elle condamne les emplois pas assez rentables pour être jugés dignes (SMIC minimum). De l'autre côté elle fait la promotion de ces emplois au nom de la réinsertion professionnelle! Or ces emplois n'ont strictement aucun avenir puisqu'ils ne peuvent exister sans subvention. Ainsi en va-t-il des CES (contrat emploi solidarité): Le CES est financé à hauteur de 75% du smic, pour un contrat de 6 mois ou 1 an. A l'issue du CES, l'employeur (collectivité territoriale ou association) , s'il désire conserver le salarié, doit alors payer 100% de son smic. Moralité, l'employeur met fin au CES et recontracte un nouveau CES avec un autre chômeur. Il y a plusieurs choses à dire sur ces emplois aidés. Premièrement, ils n'ont aucune viabilité économique et ne présentent aucun avenir, je l'ai déjà dit. Deuxièmement, ces emplois sont des emplois publics déguisés. Troisièmement ces emplois sont des emplois précaires alors que nos gouvernants ne cessent de dénoncer une montée de la précarité. Quatrièmement, jamais on ne pose la question de la rentabilité de ces aides. Or tous ces emplois qui créent moins de richesses qu'ils ne coûtent pèsent sur l'économie française (impôts) et sur le déficit public. Cinquièmement, il y a une ambivalence entre aide pour l'employé ou pour l'employeur… Ambivalence entretenue par l'interdiction faite aux entreprises de bénéficier des mêmes aides que les associations, et qui révèle fortement l'état d'esprit du législateur. Et enfin, ces aides instaurent une concurrence déloyale entre associations et entreprises privées, encore qu'il faille faire la distinction entre les activités qui de toute façon n'ont aucune chance d'être rentables, et les activités où l'Etat finance du dumping économique. Sur ce dernier point, il existe une forte confusion entre service public et organisme public. Pourtant, si un service public ne peut être rendu (j'exprime une possibilité et non une obligation) par une entreprise privée, cela signifie que le service n'est pas défini!
Invité jabial Posté 5 novembre 2007 Signaler Posté 5 novembre 2007 Pour rappel, lorsque les villes n'ont plus investi depuis des lustres et qu'elles se rendent compte du coût de la remise à niveau de l'assainissement et de la distribution d'eau, elles privatisent. Le prix de l'eau monte pour financer le coût de ces opérations vitales (Et les partis politiques du cru). Une fois terminées, les villes se demandent s'il ne serait pas temps de renationaliser le réseau…juste pour quelques décennies au bout desquelles elles reprivatiseront temporairement pour faire financer les gros travaux par des entreprises privées. Bien vu comme arnaque. Sauf que bien sûr les boîtes en question ne sont pas complètement idiotes et se sucrent donc un max pendant l'assainissement histoire de rentabiliser. Jusqu'à preuve du contraire, elles sont loin d'être en faillite.
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