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Forgetting Franco


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Forgetting Franco

David Cesarani

November 22, 2007 4:00 PM

http://commentisfree.guardian.co.uk/david_…ing_franco.html

Dictatorships like to advertise their power and intimidate their opponents by constructing vast monuments that dominate public space, renaming streets and squares to proclaim their territorial ownership. So one of the first things that happens during a revolution or a regime change is the destruction of hated symbols.

The removal of emblems, statues, place names signifies the transformation and heralds a new dispensation. No one who watched the live TV coverage from Baghdad as it fell to US troops will forget the sight of Saddam Hussein's statue being brought down. Throughout the Soviet Bloc during 1989-90 the hated representations of Lenin and Stalin were purged from urban vistas. Nobody who has suffered repression wants to be reminded of a bad past, to see the face of dead tyrants every day on the way to work.

But what happens when the transition from dictatorship to democracy is more modulated and negotiated between factions once locked in combat? In South Africa the African National Congress, under Nelson Mandela's guidance, agreed to respect the Afrikaans language and the Boer heritage once majority rule was achieved. Hence the massive Voortrekker Monument near Pretoria remained in place. So did the gigantic sculpture and shrine to the Afrikaans language at Paarl, the Rhodes Memorial in Cape Town, as well as numerous other statues commemorating the heroes of white South Africa.

Now teachers responsible for educating future generations of South Africans in the "rainbow nation" use them to illustrate the physical presence and power of a white hegemony that is gone. A "freedom park" will soon complement the Voortrekker Monument celebrating the overthrow of apartheid. In this way South Africans of every stripe feel that their specific past is cherished, if not respected. The die-hards of apartheid have been correspondingly weakened.

So, more than 30 years after the death of General Francisco Franco and the collapse of his regime, why does the leftwing Spanish government want to remove five statues of the generalissimo and rename the dozen or so towns bearing his moniker? Not to mention changing 300 street names associated with the fascist era. Of course to many aged veterans of the civil war and the subsequent repression these are unwanted reminders of an obnoxious past. The descendants of those tortured and murder by Franco's security police feel the same way as Russians did about Stalin and Dzerzhinsky, head of the Cheka, whose statue was an early casualty of the dissolution of the Soviet Union in 1991. Yet there is a price to pay for waiting this long. It looks vindictive. Revenge is a dish best served cold and surely the passions of the civil war have cooled?

Even if they still run hot, Spaniards could learn a lesson from the sterilisation of public space in Germany after 1945. The victorious allies systematically removed every concrete swastika and tin eagle adorning civic buildings. Every Adolf Hitler Platz and Goering Strasse was renamed. Which was all-too convenient for a population busily denying that it knew anything about the concentration camps or the deportation of the Jews. Four decades later and German municipalities were commissioning artists to devise monuments to remind people of the Nazi years.

Posté
…why does the leftwing Spanish government want to remove five statues of the generalissimo and rename the dozen or so towns bearing his moniker? Not to mention changing 300 street names associated with the fascist era.

Simplement parce que c'est tout ce qui reste au PSOE pour affronter le PP et espérer gagner les élections qui se présentent mal, la démagogie pure et dure.

Posté
Simplement parce que c'est tout ce qui reste au PSOE pour affronter le PP et espérer gagner les élections qui se présentent mal, la démagogie pure et dure.

Euh… le PSOE est quand même largement favori, non? Le week-end passé, on a quand même eu Zapatero qui disait "on n'a pas encore gagné" pendant que Rajoy disait "on n'a pas encore perdu", ce qui indique clairement que si tout n'est pas joué, tout le monde sait qui est en tête. Je ne pense pas que Zapatero sera battu par Rajoy, leader que le PP aurait dû remplacer il y a bien longtemps.

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Absolument pas : les chiffres de la majorité des sondages donnent un nul technique.

Il me semble avoir pourtant vu une différence de 4 à 5% il y a quelques jours. Et je sais aussi que pas mal de militants PP préfereraient un autre leader que Rajoy, ce qui n'augure quand même pas grand chose de bon, en général.

Argh!

De quoi tu parles :doigt:

:icon_up:

Posté
Espagne : les socialistes accentuent leur avance dans les sondages

[ 13/11/07 ]

Les socialistes ont accru leur avance sur l'opposition de droite à quatre mois des élections législatives en Espagne, selon deux sondages publiés hier. Ils sont désormais crédités d'un score similaire ou supérieur à celui qui avait porté au pouvoir José Luis Rodriguez Zapatero en mars 2004. Selon l'institut Opina, le Parti socialiste (PSOE) l'emporterait nettement, avec 44,5 % des voix, sur le Parti populaire (PP), crédité de 38 %. L'Institut Sigma Dos fait également état d'un accroissement de l'avance du PSOE (42,2 %) sur le PP (39,1 %).

http://www.lesechos.fr/info/inter/4647675.htm

Posté
Il me semble avoir pourtant vu une différence de 4 à 5% il y a quelques jours.

Moi, je vois des sondages qui donnent de tout : victoire PP, victoire PSOE et nul. Bref, ces élections sont totalement ouvertes et imprévisibles. Raison pour laquelle le PSOE fait de l'agit-prop perpétuelle (on ressort l'affaire du Prestige, on agite encore la photo des Açores, on déterre Franco, etc.) afin de conserver ses électeurs mobilisés.

Posté
Et tu crois qu'il est possible de gagner avec un leader dont le taux de confiance est inférieur à 30%?

Il est à combien le taux de confiance de Zapatero ?

Posté
L'affaire du Prestige ?

Le pétrolier qui a coulé au nord-ouest de l'Espagne, il y a plus de cinq ans. À l'époque, les socialistes, dans l'opposition, en firent tout un ramdam accusant la gestion du gouvernement Aznar. Depuis, le gouvernement régional galicien (socialistes + nationalistes) bloque la sortie d'un rapport qui montre noir sur blanc 1° que la gestion de la crise a été correcte, 2° que les dégâts et les conséquences économiques sont loin d'être aussi graves que prévues.

49%, je crois.

J'ai ai aussi vu des chiffres à 30%.

Celui de Rajoy n'a jamais été plus bas…

Comme il était au plus haut, il y a deux mois.

…il semblerait que les militants préfèrent Gallardón.

Je ne pense pas : Gallardón à la tête du PP et c'est la fin de ce parti.

Posté

Tu me surprends tellement que je suis allé un peu voir sur le net - jusqu'ici je me fiais à ma mémoire- et voilà ce que j'ai trouvé:

Cuando llegó al poder, en abril de 2004, Zapatero contaba con el respaldo del 60% de los españoles. Pero en 2005 bajó al 55% y en 2006 fue del 52%. En lo que va de 2007, se ubica en 49%. Rajoy empezó ese mismo periodo con un 6%, pasó a 41% en 2005 y cayó al 34% en 2006. En lo que va de este año obtiene el 32% de popularidad.

http://actualidad.terra.es/articulo/html/av21453931.htm

Différence permanente de 15 à 20% quand même. Mais si tu as d'autres sources plus fiables à ton sens, je suis preneur. Je ne suis pas assez la politique espagnole pour me faire une idée plus précise.

(Tu pourrais préciser, pour Gallardón?)

Posté
…si tu as d'autres sources plus fiables à ton sens…

Dernier sondage du CIS (organisme à la botte du gouvernement) :

Viernes, 23 de noviembre de 2007

La última encuesta del CIS asegura que el PSOE ha visto reducida a 2,3 puntos su ventaja sobre el Partido Popular.

http://www.elconfidencialdigital.com/Lecto…px?IdObjeto=437

Quant on sait que la marge d'erreur retenue dans ce genre de sondage tourne généralement autour de 2,5% à la hausse ou à la baisse, on voit bien que rien n'est dit dans ces élections.

Par ailleurs, il faut faire la différence entre nombre de personnes qui votent pour tel ou tel parti et sièges réellement gagnés. Or même si le PSOE semble avoir l'avantage en voix, il se pourrait qu'il perde en nombre de sièges car le PP a blindé plus de régions que le PSOE. Ainsi, le PSOE dans le Levante vient d'exploser en plein vol suite à des dissensions internes, ce qui pourrait permettre au PP de récolter un maximum de sièges dans cette région par rapport au nombre de voix et faire pencher la balance au national.

(Tu pourrais préciser, pour Gallardón?)

Ce mec, c'est l'équivalent d'un Louis Michel hispanique, un pur socialiste de droite. Si on le garde au PP, c'est seulement parce qu'il rapporte électoralement à Madrid.

Posté
Ce mec, c'est l'équivalent d'un Louis Michel hispanique, un pur socialiste de droite. Si on le garde au PP, c'est seulement parce qu'il rapporte électoralement à Madrid.

Le PP, c'est pas du socialisme de droite? Plus couillu que le MR sans doute, mais bon…

(Je lisais aussi sur Libertad Digital hier que Rajoy était encore moins populaire que le leader de IU et que celui du PNV, c'est quand même fort…)

Par ailleurs, il faut faire la différence entre nombre de personnes qui votent pour tel ou tel parti et sièges réellement gagnés. Or même si le PSOE semble avoir l'avantage en voix, il se pourrait qu'il perde en nombre de sièges car le PP a blindé plus de régions que le PSOE. Ainsi, le PSOE dans le Levante vient d'exploser en plein vol suite à des dissensions internes, ce qui pourrait permettre au PP de récolter un maximum de sièges dans cette région par rapport au nombre de voix et faire pencher la balance au national.

Très juste, n'était-ce pas d'ailleurs ce qui s'était passé la dernière fois, dans le sense inverse?

Posté
Le PP, c'est pas du socialisme de droite?

De fait, les dernières propositions du PP sont bien de ce type. Rien de bien réjouissant.

…n'était-ce pas d'ailleurs ce qui s'était passé la dernière fois, dans le sense inverse?

Tout à fait. Ce qui a permis aux deux partis de crier victoire.

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