Chitah Posté 20 décembre 2004 Signaler Posté 20 décembre 2004 Gros problèmes en perspective: les avocats de SH attaquent fort, apparemment. Saddam bids to challenge case in the U.S. 12/19/2004 7:00:00 AM GMT Saddam Hussein prepares a legal challenge in the United States to his trial for war crimes The toppled Iraqi leader Saddam Hussein prepares a legal challenge in the United States to his trial for war crimes, a newspaper reports said, citing leaked papers prepared by his defense team. Clive Stafford Smith, a British human rights lawyer, prepared a 50-page brief that includes an advice to take Saddam’s case to U.S. courts so that he gets a fair trial, the Sunday Times reported. “We want to approach this in as many ways as possible to show that the U.S. was behind the process,” the brief stated. “This will help prove the lack of legitimacy of the process, as well as the bias in it.” The move is to ensure that Saddam gets the basic legal rights granted to those tried in the United States, like full access to his lawyers and an independent judge and jury, the newspaper added. The brief is entitled "The Iraqi Special Tribunal as Victors' Justice -- the Inherent Illegality and Bias of the Whole Process," says that the U.S. law must prevail in the case because the trial is being taken at the behest of the U.S. government. The brief argues that the former Iraqi president would face difficulty obtaining a fair trial, for the leading members of the Iraqi and U.S. administration have already publicly called for him to be found guilty and killed to "validate" the war, according to the newspaper. “The Iraqi tribunal process has been established by the United States and those it has appointed to the interim government,” states the document, marked “privileged and confidential”. “Unfortunately, it has all the hallmarks of a Stalinist show trial.” Citing previous American Supreme Court hearings, the document details the “litigation that can be brought on behalf of Saddam Hussein in the courts of the United States”. “The law is relatively simple and has been extensively researched for the motions that we have prepared for the Guantanamo Bay litigation,” it says. “Legally, the United States is bound to ensure that Saddam Hussein has counsel since the U.S. has exclusive control over him, and the denial of such access to counsel leaves the U.S. legally liable for the deprivation of his civil rights.”
Chitah Posté 20 décembre 2004 Auteur Signaler Posté 20 décembre 2004 Enfin, il ne manque plus que les deux femmes responsables du programme biologique et nucléare. «Ali le Chimique» face à ses juges I. L. [20 décembre 2004] Il est arrivé en boitant, une canne à la main, vêtu d'un costume gris. Les images de sa comparution devant le Tribunal spécial irakien (TSI) diffusées samedi par vidéo interposée sont les premières du bourreau irakien depuis sa capture en août 2003. Mais même vieilli et fatigué, peut-être par le diabète dont il souffre depuis son arrestation, Ali Hassan al-Majid, plus connu sous le nom d'«Ali le Chimique», conserve cette troublante ressemblance avec son cousin germain Saddam Hussein, dont il fut l'exécuteur des basses oeuvres pendant les périodes de terreur. S'il est le premier à avoir été entendu, à huis clos, par les juges du TSI, c'est sans doute parce qu'«Ali le Chimique» est considéré comme l'un des principaux responsables des crimes commis sous le régime de Saddam Hussein. Son dossier, l'un des plus épais des anciens dignitaires du régime, contiendrait suffisamment de preuves pour le condamner à l'une des peines maximales prévues par le tribunal irakien. La justice irakienne a aussi choisi d'inaugurer l'instruction des anciens responsables baasistes par un symbole, celui de l'extrême cruauté qui caractérisait le fonctionnement de l'ancien régime. Agé de 63 ans, originaire, comme Saddam, de la région de Tikrit, Majid fut secrétaire général du parti Baas dans le nord du pays entre 1987 et 1989. C'est lui qui a réalisé le déplacement forcé des habitants de plusieurs régions du Kurdistan, évacuées près des frontières jordanienne et saoudienne en 1987. L'organisation de défense des droits de l'homme Human Right Watch le tient à ce titre responsable de la «disparition» de 100 000 civils dans les régions kurdes. C'est d'ailleurs au Kurdistan qu'il a gagné son surnom, après avoir commandé les 17 et 18 mars 1988 le bombardement au gaz ypérite de la ville kurde d'Halabja, qui fit plusieurs milliers de morts. Bourreau des Kurdes, «Ali le Chimique» s'en est aussi pris aux chiites. Dans les années 90, il a dirigé une campagne de déplacement forcé des habitants des marais, au sud, accusés par Saddam d'alimenter l'opposition au régime. Commandant des divisions de la Garde républicaine, il a joué un rôle clé dans la répression sanglante de la rébellion des chiites au sud du pays en 1991, qui a fait plusieurs centaines de milliers de victimes. Il a aussi supervisé l'occupation du Koweït, dont il fut le gouverneur d'août à novembre 1990. Il ne lui faudra que quelques mois pour anéantir les poches de résistance, avant de reprendre son poste de ministre des Affaires locales, dont il était titulaire depuis juin 1989. Dénué de tout état d'âme, il a fait exécuter son neveu Hussein Kamel, revenu à Bagdad en 1996 après avoir fait défection un an plus tôt en Jordanie. Sa cruauté et son dévouement à son cousin Saddam n'ont jamais faibli, même dans les temps incertains qui ont précédé l'intervention américaine contre l'Irak. Membre du Conseil de commandement de la révolution (CCR, la plus haute instance dirigeante du régime baasiste), «Ali le Chimique» s'était vu confier la direction de la région militaire sud, qu'il devait défendre contre l'offensive américano-britannique. Cette région est celle qui résista le plus durement à l'assaut des forces coalisées. En janvier 2003, deux mois avant le déclenchement de la guerre, ce fidèle parmi les fidèles avait été choisi par Saddam Hussein pour faire connaître les positions irakiennes dans les pays arabes et étrangers. Traqué par les forces de la coalition, il avait été donné pour mort dans un bombardement à Bassora le 7 avril 2003. Avant d'être capturé quatre mois plus tard par les Américains.
Chitah Posté 20 décembre 2004 Auteur Signaler Posté 20 décembre 2004 Impossible justice à Bagdad Yves Thréard [20 décembre 2004] Quelle justice pour Saddam Hussein et ses lieutenants ? Les Américains ont décidé de confier le jugement de ces individus de sinistre mémoire à un tribunal spécial irakien. Le procès du premier d'entre eux, Ali le Chimique, cousin germain de l'ancien dictateur, pourrait commencer ces jours-ci. Génocides, crimes contre l'humanité, crimes de guerre : les responsabilités des accusés sont accablantes. Bien sûr, justice doit être faite. Les Irakiens la réclament, hantés qu'ils sont par le souvenir des horreurs du satrape déchu. Le gazage des Kurdes en 1988, la violente répression des chiites en 1991, les crimes du fait du prince pendant plus de vingt ans… Les faits sont là, qui dépassent parfois l'entendement. Les victimes se comptent par milliers. La peine de mort existe en Irak mais on ne s'inquiétera pas de la sentence réservée aux bourreaux : ils ne suscitent pas la pitié. On peut, en revanche, contester la procédure. Elle ne réconciliera pas l'opinion mondiale avec George W. Bush. Comme pour l'ex-Yougoslavie, le Rwanda ou le Cambodge, une juridiction inter nationale aurait été appro priée. Mais, une nouvelle fois, les Etats-Unis entendent rester maîtres du jeu. A leurs yeux, les tribunaux internationaux donnent une trop grande publicité aux débats. Ils offrent aux criminels l'occasion de livrer quelques confidences désagréables à l'oreille de leurs accusateurs. Slobodan Milosevic ne s'en est pas privé. Or, du temps de Saddam, Washington n'a pas toujours eu une conduite irréprochable en Irak. L'Amérique aura bien du mal à écarter l'impression d'une justice de vainqueur ou d'occupant. En dépit de toutes les garanties affichées, le tribunal irakien restera sous son influence. Dans un pays au bord du chaos, l'instruction est impossible à mener, la défense des accusés délicate à assurer, les preuves sont difficiles à apporter, les témoins cibles d'intenses pressions. Mais qui s'indignera d'un probable simulacre de justice en dehors des défenseurs des droits de l'homme ? La très contestable expérience de Guantanamo n'a jamais déclenché un débat propre à faire reculer l'Administration Bush. Aucun Etat démocratique n'a officiellement condamné la violation des règles sur les prisonniers de guerre. Les Américains auraient donc tort de ne pas continuer à n'en faire qu'à leur tête ! Sans doute la communauté internationale a-t-elle aussi intérêt à la tenue de procès vite expédiés. Elle est impatiente de refermer la cicatrice irakienne sur laquelle elle s'est beaucoup déchirée. Et des audiences en bonne et due forme auraient pu confirmer ou révéler certaines amitiés, anciennes mais embarrassantes. La vérité sur le régime des tortionnaires de Bagdad ne sera jamais complètement connue. Les yeux rivés sur l'avenir, tout le monde s'accommodera de cet arrangement avec l'histoire. Sauf peut-être les Irakiens, qui n'ont pas fini de régler leurs comptes.
Mobius Posté 21 décembre 2004 Signaler Posté 21 décembre 2004 pas de rapport direct mais ca m'avais fait marrer à l'époque http://www.toccionline.com/creations/realhussein/ http://www.frontsteps.com/creations/1001/8…hp?t=1103655716
Chitah Posté 6 février 2005 Auteur Signaler Posté 6 février 2005 Le rapport sur les finances de Saddam Hussein et de ses deux fils: http://www.cij.org/pdf/CIJ_Saddam.pdf
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