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The Lancet's Political Hit


José

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The Lancet's Political Hit

January 9, 2008; Page A14

Three weeks before the 2006 elections, the British medical journal Lancet published a bombshell report estimating that casualties in Iraq had exceeded 650,000 since the U.S.-led invasion in March 2003. We know that number was wildly exaggerated. The news is that now we know why.

It turns out the Lancet study was funded by anti-Bush partisans and conducted by antiwar activists posing as objective researchers. It also turns out the timing was no accident. You can find the fascinating details in the current issue of National Journal magazine, thanks to reporters Neil Munro and Carl Cannon. And sadly, that may be the only place you'll find them. While the media were quick to hype the original Lancet report -- within a week of its release it had been featured on 25 news shows and in 188 newspaper and magazine articles -- something tells us this debunking won't get the same play.

The Lancet death toll was more than 10 times what had been estimated by the U.S. and Iraqi governments, and even by human rights groups. Asked about the study on the day it was released, President Bush said, "I don't consider it a credible report." Neither did the Pentagon and top British authorities. To put the 655,000 number in perspective, consider that fewer Americans died in the Civil War, our bloodiest conflict.

Skeptics at the time (including us) pointed to the Lancet study's manifold methodological flaws. The high body count was an extrapolation based on a sampling of households and locations that was far too small to render reliable results. What the National Journal adds is that the Lancet study was funded by billionaire George Soros's Open Society Institute. Mr. Soros is a famous critic of the Iraq campaign and well-known partisan, having spent tens of millions trying to defeat Mr. Bush in 2004.

But "Soros is not the only person associated with the Lancet study who had one eye on the data and the other on the U.S. political calendar," write Messrs. Munro and Cannon. Two co-authors, Gilbert Burnham and Les Roberts of Johns Hopkins University, told the reporters that they opposed the war from the outset and sent their report to the Lancet on the condition that it be published before the election.

Mr. Roberts, who opposed removing Saddam from power, sought the Democratic nomination for New York's 24th Congressional District in 2006. Asked why he ran, Mr. Roberts replied, "It was a combination of Iraq and [Hurricane] Katrina."

Then there is Lancet Editor Richard Horton, "who agreed to rush the study into print, with an expedited peer review process and without seeing the surveyors' original data," report Mr. Munro and Mr. Cannon. He has also made no secret of his politics. "At a September 2006 rally in Manchester, England, Horton declared, 'This axis of Anglo-American imperialism extends its influence through war and conflict, gathering power and wealth as it goes, so millions of people are left to die in poverty and disease,'" they write. See YouTube for more.

We also learn that the key person involved in collecting the Lancet data was Iraqi researcher Riyadh Lafta, who has failed to follow the customary scientific practice of making his data available for inspection by other researchers. Mr. Lafta had been an official in Saddam's ministry of health when the dictator was attempting to end international sanctions against Iraq. He wrote articles asserting that many Iraqis were dying from cancer and other diseases caused by spent U.S. uranium shells from the Gulf War. According to National Journal, the Lancet studies "of Iraqi war deaths rest on the data provided by Lafta, who operated with little American supervision and has rarely appeared in public or been interviewed about his role."

In other words, the Lancet study could hardly be more unreliable. Yet it was trumpeted by the political left because it fit a narrative that they wanted to believe. And it wasn't challenged by much of the press because it told them what they wanted to hear. The truth was irrelevant.

http://online.wsj.com/article/SB119984087808076475.html

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If you don't like the message, shoot the messenger.

L'article du WSJ, non-signé et qui est évidemment inspiré par l'opinion politique de son auteur, ne contient aucun élément factuel invalidant l'étude elle-même, seulement des attaques ad hominem contre les affiliations politiques de ses auteurs. Et puis il commence par une grosse inexactitude: l'étude ne compte pas les "victimes" (casualties) mais la mortalité supplémentaire après l'invasion américaine. D'après l'étude elle-même, sur les 650 000 morts supplémentaires (qui n'est d'ailleurs que la médiane d'une fourchette allant de 400 000 à 900 000), il n'y en eut que 600 000 par mort violente, dont seulement 31% du fait des actions alliées.

http://en.wikipedia.org/wiki/Lancet_survey…nvasion_of_Iraq

J'ai également retrouvé l'article original du National Journal Magazine, sensiblement plus modéré que l'opinion du WSJ mais déjà hautement suspect de partisanerie:

http://news.nationaljournal.com/articles/databomb/index.htm

Un seul exemple: la comparaison avec IraqBodyCount est inepte car IraqBodyCount ne compte que les morts rapportées par les médias…

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  Sous-Commandant Marco a dit :
L'article du WSJ, non-signé et qui est évidemment inspiré par l'opinion politique de son auteur, ne contient aucun élément factuel invalidant l'étude elle-même, seulement des attaques ad hominem contre les affiliations politiques de ses auteurs.

Le Wall Street Journal explique maintenant le pourquoi d'une chose qui a déjà été largement démontré, à savoir que "l'étude" du Lancet c'était du pipeau. À l'époque déjà, des statisticiens, cités par le New York Times et le Washington Post, avaient fait état de leurs "doutes" au sujet de ce qui est évident pour toute personne dotée d'un minimum de bons sens : une étude qui propose un chiffre de 650.000 avec une marge d'erreur de 300.000 n'est pas une étude mais une baudruche.

http://medpundit.blogspot.com/2006/10/lanc…admit-this.html

http://www.nytimes.com/2006/10/11/world/mi…and&emc=rss

D'un autre côté, les auteurs de l'étude affirment que les chiffres qui ont servi à faire les extrapolations avaient été vérifiés : dans 80% des cas, un certificat de décès aurait été présenté. C'est-à-dire que le gouvernement irakien aurait correctement enregistre 80% des décès. Cependant les chiffres fournis par ce même gouvernement faisait état, à l'époque, de 49.000 victimes. Où sont donc passés les certificats de décès du solde de 80% des 655.000 personnes qui, selon The Lancet, seraiet mortes en surnombre depuis le début de l'intervention américaine en Irak ?

Par ailleurs, ce chiffre de plus de 600.000 morts aurait été obtenu en comparant les taux de mortalité antérieur à la guerre et l'actuel. Le problème est que le chiffre de départ, celui du taux de mortalité sous le régime de Saddam Hussein, est parfaitement surréaliste : selon ces chiffres, dans l'Irak du Petit Père Saddam, on enregistrait un taux de mortalité de 5,5 pour mille habitants, alors même que ce taux est de 10,10 pour l'Union européenne, 8,5 pour les États-Unis, ou de 13 pour la Hongrie. Or, le taux de mortalité actuel en Irak, retenu par les auteurs de l'étude, est précisément de 13 pour mille, le même qu'en Hongrie. C'est ainsi que, à partir de 547 décès réellement constatés, les enquêteurs étaient arrivés au chiffre de 654.965 morts causés par la guerre en Irak.

Enfin, une nouvelle "étude" vient de sortir qui affirme que la guerre en Irak aurait provoqué le décès de 150.000. Et hop, passé à la trappe 500.000 morts. C'est con ça, non ?

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…1-981585,0.html

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La moindre des choses, quand on veut démonter une étude scientifique qui a "été revue par les pairs", c'est d'être précis et de ne pas mélanger l'analyse aves ses opinions politiques, aussi nobles soient-elles. Ni l'article publié dans le WSJ (qui n'est, je le rappelle, que l'expression d'une opinion politique) ni le tien ne le font. Je prends quelques exemples.

  Lucilio a dit :
Le Wall Street Journal explique maintenant le pourquoi d'une chose qui a déjà été largement démontré, à savoir que "l'étude" du Lancet c'était du pipeau.

Ca, c'est ton opinion. L'outrance de l'expression le démontre.

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À l'époque déjà, des statisticiens, cités par le New York Times et le Washington Post, avaient fait état de leurs "doutes" au sujet de ce qui est évident pour toute personne dotée d'un minimum de bons sens : une étude qui propose un chiffre de 650.000 avec une marge d'erreur de 300.000 n'est pas une étude mais une baudruche.

Encore une opinion. L'étude en question justifie cette marge d'erreur par la méthode statistique employée. Toute étude statistique sérieuse le fait.

  Citation

Encore une opinion. Je prends un seul exemple. L'auteur écrit "They didn't ask if the dead were combatants or non-combatants. They were afraid to ask that question. Afraid for themselves and for those they were asking. " Franchement, quel intérêt de savoir que les morts étaient des combattants ou non?

  Citation
D'un autre côté, les auteurs de l'étude affirment que les chiffres qui ont servi à faire les extrapolations avaient été vérifiés : dans 80% des cas, un certificat de décès aurait été présenté. C'est-à-dire que le gouvernement irakien aurait correctement enregistre 80% des décès.

Comment le sais-tu? Tu as été sur place et tu as vérifié que le gouvernement, qui est enfermé dans la zone verte, récupérait tous les certificats de décès? :icon_up:

  Citation
Cependant les chiffres fournis par ce même gouvernement faisait état, à l'époque, de 49.000 victimes.

Un chiffre parfaitement grotesque (puisqu'il est démenti par une autre étude que tu cites pourtant toi-même), qui démontre surtout que le gouvernement ne compte pas tous les morts.

  Citation
Où sont donc passés les certificats de décès du solde de 80% des 655.000 personnes qui, selon The Lancet, seraiet mortes en surnombre depuis le début de l'intervention américaine en Irak ?

Tu fais l'hypothèse implicite que le gouvernement contrôle tout l'Irak, or nous savons bien que c'est faux…

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Par ailleurs, ce chiffre de plus de 600.000 morts aurait été obtenu en comparant les taux de mortalité antérieur à la guerre et l'actuel. Le problème est que le chiffre de départ, celui du taux de mortalité sous le régime de Saddam Hussein, est parfaitement surréaliste : selon ces chiffres, dans l'Irak du Petit Père Saddam, on enregistrait un taux de mortalité de 5,5 pour mille habitants, alors même que ce taux est de 10,10 pour l'Union européenne, 8,5 pour les États-Unis, ou de 13 pour la Hongrie.

Des pays qui ont une population bien plus âgée que l'Irak…

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[…] Enfin, une nouvelle "étude" vient de sortir qui affirme que la guerre en Irak aurait provoqué le décès de 150.000. Et hop, passé à la trappe 500.000 morts. C'est con ça, non ? |…]

150 000 décès par mort violente. Les deux études ne comptent pas la même chose.

Par ailleurs, l'étude que tu cites est sponsorisée par le gouvernement irakien, une autorité dont l'honnêteté sur le sujet, pour le coup, laisse vraiment à désirer.

Pour ma part, j'estime que la malhonnêteté intellectuelle des personnes qui attaquent l'étude du Lancet est démontrée et je n'ai plus rien à ajouter, sauf si quelqu'un en produit une critique sérieuse et argumentée et non pas une suite d'opinions outrancières.

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