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Présomption D'innocence


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Invité jabial
Posté
L'argument "strawman" tourne au terrorisme intellectuel sur ce forum.

Chez mes collègues sociologues, c'est "idéologie néo-libérale" qui remplit la même fonction.

Je vais t'expliquer ce qu'est un straw man.

Dialogue :

- tu es pour la guerre en Irak?

- non

- donc tu n'es pas américain

- mais si je suis américian!

- donc, tu es pour la guerre en Irak

- mais non, je susi contre la guerre en Irak!

- donc, tu n'es pas américain

© Guignols de l'info.

Posté
Straw Man. Relire Rothbard sur la question.

Disons d’abord qu’un sauve-qui-peut n’offre guère un bon critère pour valider une théorie des Droits ni, en fait, pour valider aucune éthique générale. Les difficultés d’une théorie normative dans ces conditions extrêmes n’empêchent pas qu’elle soit valide dans ses conditions normales d’application. Quel que soit le domaine de la théorie normative, ce que l’on essaie de formuler, c’est une éthique humaine fondée sur la nature de l’homme et de l’univers — et cela réfère justement à la nature normale, aux conditions habituelles de la vie, et non aux situations anormales et exceptionnelles. L’adage juridique selon lequel “les cas difficiles font de mauvaises règles de Droit*” rend bien compte de cela. Nous voulons construire une norme s’appliquant à la vie habituelle des les hommes dans le monde et, au fond, les situations rares, extrêmes et exceptionnelles ne nous intéressent guère[197],[198].
Posté

Je préfère répondre à l'erreur d'interprétation sincère de Patrick qu'aux délires paranoides de Melo.

Mélodius affirme l'existence réelle d'un "droit naturel" à la mode platonicienne. Une Idée qui se concretiserait localement et qui permet de juger dans toutes circonstances. Les déviations peuvent exister mais elles résultent des faiblesses de notre entendement et ne changent rien à l'existence du Droit idéel.

Faré part du principe que cette Idée n'existe pas, que la seule chose que nous pouvons observer (et donc penser ? ) ce sont les droits effectifs. Par un processus de concurrence entre différentes sous-communautés qui entraine un progrès de la société, les droits effectifs vont tendre vers une pratique sociale qui ressemble de près à ce qu'on appelle Droit Naturel. Néanmoins, ce n'est pas ce droit naturel qui définit ce qui est juste et injuste, mais le droit effectif du moment et du lieu.

Tu me mésinterprètes. Le droit naturel EST universel, par définition -- appelle ça "platonicien" si tu veux. Il existe indépendamment des opinions qui constituent le droit effectif, et il n'y a pas de déviation possible -- par définition de l'universalité. Si un droit n'est pas universel, il ne fait pas partie du droit naturel.

L'étude du droit naturel n'est pas indépendant de l'étude du droit effectif -- le droit naturel est précisément un fragment universel optimum du droit effectif. Ce qui s'applique universellement au droit effectif s'applique a fortiori au droit naturel.

Juste et injuste s'applique par rapport à un droit donné -- par défaut, le droit dont on parle (naturel le plus souvent, entre libéraux, ou effectif, etc.). Même dans une société respectueuse du droit naturel, le droit effectif contient des clauses supplémentaires par rapport au droit naturel. Le droit naturel assure que ces clauses (1) sont dues aux contrats implicites ou explicites passés volontairement entre les hommes et (2) sont sujettes à un droit inaliénable de sécession individuelle.

Posté
le droit naturel est précisément un fragment universel optimum du droit effectif

OK la-dessus !

Penses-tu qu'il existe des règles du droit naturel qui n'ait jamais été appliquées nulle part ?

Invité jabial
Posté
Pan dans les dents !  :doigt:  :icon_up:

Ce Rossebarre et ses straw-men quand même !

Rothbard dit simplement qu'on ne peut construire un principe général à partir de cas extrêmes. Il en conclut donc que son principe général est valable (même si insatisfaisant) aussi dans les cas extrêmes, ce qu'il démontre avec succès. Aucun homme de paille ici.

Un principe général, découvert à partir de cas normaux, doit aussi être valable dans les cas extrêmes, sinon par définition il n'est pas général.

Posté
Je préfère répondre à l'erreur d'interprétation sincère de Patrick qu'aux délires paranoides de Melo.

Tu me mésinterprètes. Le droit naturel EST universel, par définition -- appelle ça "platonicien" si tu veux. Il existe indépendamment des opinions qui constituent le droit effectif, et il n'y a pas de déviation possible -- par définition de l'universalité. Si un droit n'est pas universel, il ne fait pas partie du droit naturel.

L'étude du droit naturel n'est pas indépendant de l'étude du droit effectif -- le droit naturel est précisément un fragment universel optimum du droit effectif. Ce qui s'applique universellement au droit effectif s'applique a fortiori au droit naturel.

Juste et injuste s'applique par rapport à un droit donné -- par défaut, le droit dont on parle (naturel le plus souvent, entre libéraux, ou effectif, etc.). Même dans une société respectueuse du droit naturel, le droit effectif contient des clauses supplémentaires par rapport au droit naturel. Le droit naturel assure que ces clauses (1) sont dues aux contrats implicites ou explicites passés volontairement entre les hommes et (2) sont sujettes à un droit inaliénable de sécession individuelle.

J'aimerais savoir comment tu concilies ces idées (je ne suis pas d'accord avec ta limitation du concept de justice, mais soit, c'est un détail) avec l'application que tu en fais dans le cas de Jeremiah Johnson.

Quant au droit inaliénable de sécession individuelle, je présume qu'il ne peut cependant conduire à ce qu'une partie à un contrat se soustraie à ses obligations ?

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