xara Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 En tout cas, même si le ton employé par melt_core est très sec, il a quand même raison sur le fond: dire que l'ALEPS vit de subventions européennes et que le fait que des profs aient monté cette structure signifie argent public, etc, c'est effectivement du grand n'importe quoi.Dois-je en déduire que lib.org vit de subventions publiques parce que son fondateur travaille dans la fonction publique, par exemple? Certes. Sauf que Vincent a dit que ça ne l'étonnerait pas que l'ALEPS en vive et non qu'il en vit. La nuance est de taille quand même. Cela dit, il ne s'est pas expliqué plus. Sur l'argent public, Vincent a balancé ça sans aucune explication à ma connaissance et cela demeure donc incompréhensible à moins d'en avoir déjà discuter avec lui. Mon petit doigt me dit que ça a un rapport avec le problème de l'activisme, la mentalité à avoir pour et en l'occurrence l'idée que le fait d'être fonctionnaire n'aide pas en général. Ainsi, et sans enlever ses mérites à l'ALEPS et surtout l'IES, on ne peut pas dire que les personnes impliquées se soient distinguées par un entrepreneuriat très efficace auprès du grand public. Quand on lit la prose de La Nouvelle Lettre par exemple, ou des universitaires français libéraux en général, à l'exception de Salin de temps en temps dans la presse et par certains de ses livres, elle s'adresse généralement à ceux qui sont déjà sympathisants ou convaincus. Quand on se regarde le nombril, ça n'aide pas des masses.
A.B. Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 En tout cas, même si le ton employé par melt_core est très sec, il a quand même raison sur le fond: dire que l'ALEPS vit de subventions européennes et que le fait que des profs aient monté cette structure signifie argent public, etc, c'est effectivement du grand n'importe quoi. au passage It is therefore in the nature of man to morally reject the theft of french pastry, be it provided by state funding.
melt_core Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Ainsi, et sans enlever ses mérites à l'ALEPS et surtout l'IES, on ne peut pas dire que les personnes impliquées se soient distinguées par un entrepreneuriat très efficace auprès du grand public. Repris de l'autre fil référencé plus haut; la presque totalité des nouveaux think tanks Européens sont fondées par des jeunes qui ont découvert, ou eu le coup de foudre, pour le libéralisme dans leurs séminaires. Donc ils ont bien eu un effet réel immense. Des effets sur le grand public, non, du moins pas directement, mais c'est pas la fonction des IES non plus.. Faut comprendre que c'est pas parceque depuis votre tour d'ivoire de placoplâtre vous n'en voyez pas les effets qu'il n'y en a pas.. It is therefore in the nature of man to morally reject the theft of french pastry, be it provided by state funding. Haha, sacré Ronnie..
Roniberal Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 au passage Sacré Rothbard, il avait déjà compris les vices de certains libertariens, vices qui allaient conduire à la perte de leur mouvement…
xara Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Repris de l'autre fil référencé plus haut; la presque totalité des nouveaux think tanks Européens sont fondées par des jeunes qui ont découvert, ou eu le coup de foudre, pour le libéralisme dans leurs séminaires. Donc ils ont bien eu un effet réel immense. Des effets sur le grand public, non, du moins pas directement, mais c'est pas la fonction des IES non plus.. C'est exact, l'IES ne sert pas à s'adresser directement aux foules. Fair enough. Mais ce n'est pas ça que je disais non plus. Il suffit de relire mon post. Faut comprendre que c'est pas parceque depuis votre tour d'ivoire de placoplâtre vous n'en voyez pas les effets qu'il n'y en a pas.. C'est quoi ton problème? Tu as du mal à parler correctement en tout cas, ça ne risque pas de te servir. De quelle tour tu parles d'ailleurs? Tu ne connais pas les gens à qui tu t'adresses, ce qui serait le minimum avant de se permettre de parler de tours d'ivoire ou de "placoplâtre".
vincponcet Posté 29 février 2008 Signaler Posté 29 février 2008 Certes. Sauf que Vincent a dit que ça ne l'étonnerait pas que l'ALEPS en vive et non qu'il en vit. La nuance est de taille quand même. Cela dit, il ne s'est pas expliqué plus. Sur l'argent public, Vincent a balancé ça sans aucune explication à ma connaissance et cela demeure donc incompréhensible à moins d'en avoir déjà discuter avec lui. Mon petit doigt me dit que ça a un rapport avec le problème de l'activisme, la mentalité à avoir pour et en l'occurrence l'idée que le fait d'être fonctionnaire n'aide pas en général. Ainsi, et sans enlever ses mérites à l'ALEPS et surtout l'IES, on ne peut pas dire que les personnes impliquées se soient distinguées par un entrepreneuriat très efficace auprès du grand public. Quand on lit la prose de La Nouvelle Lettre par exemple, ou des universitaires français libéraux en général, à l'exception de Salin de temps en temps dans la presse et par certains de ses livres, elle s'adresse généralement à ceux qui sont déjà sympathisants ou convaincus. Quand on se regarde le nombril, ça n'aide pas des masses. Je ne parlais pas de l'IES, mais de la conférence ouverte au grand public. Et je parlais des filles de l'est qu'on n'y trouve. Il me semble qu'elles sont là pour IES qui a lieu la semaine d'avant, je ne sais pas. Toujours est-il que j'ai causé avec un certain nombre, et certaines certes étaient libérales, mais pas toutes loin de là. Plusieurs m'ont sorti qu'elles doutaient de ce que racontaient les orateurs, leur croyance dans le marché, j'en ai même vu qui m'ont tenu des propos assez socialistes. Et l'apothéose, une qui m'a sortie que globalement, elle était là en vacances et que les conférences, ça la faisait chier. J'ai semble-t-il du tomber sur les pires, mais bon, c'est ce que j'ai rencontré.
xara Posté 1 mars 2008 Signaler Posté 1 mars 2008 Je ne parlais pas de l'IES, mais de la conférence ouverte au grand public.Et je parlais des filles de l'est qu'on n'y trouve. Il me semble qu'elles sont là pour IES qui a lieu la semaine d'avant, je ne sais pas. Toujours est-il que j'ai causé avec un certain nombre, et certaines certes étaient libérales, mais pas toutes loin de là. Plusieurs m'ont sorti qu'elles doutaient de ce que racontaient les orateurs, leur croyance dans le marché, j'en ai même vu qui m'ont tenu des propos assez socialistes. Et l'apothéose, une qui m'a sortie que globalement, elle était là en vacances et que les conférences, ça la faisait chier. J'ai semble-t-il du tomber sur les pires, mais bon, c'est ce que j'ai rencontré. Euh, nous sommes d'accord là-dessus mais cela n'a rien à voir avec le contenu du message auquel tu réponds.
G7H+ Posté 16 mars 2008 Signaler Posté 16 mars 2008 L’Institute for Economic Studies organise chaque année au mois de juillet des séminaires d’été d’une semaine sur le vieux continent. Voici le programme de l’année 2008 : http://www.ies-europe.org/event.php?article_id=181. Avez-vous eu des échos de ce genre d’évènements ? Plusieurs points attirent en effet mon attention : - Après de rapides recherches sur google maps et viamichelin, les endroits où doivent se dérouler les séminaires d’été semblent au milieu de nulle part. C'est particulièrement vrai pour Ifrane, au Maroc ; - Je n’ai pas vraiment envie de subir un lavage de cerveau dans un bled paumé au milieu du désert : dans quelle mesure s’agit-il de cours, de discussions, de vie collective ? - Quels sont les types de personnes qui se rendent à ces séminaires ? Comment est composé l’encadrement ? - Exposé des motivations, parrainage, commentaire de texte à rédiger pour les candidats : quid de la sélection ? - En gros, est-ce que se sont des traquenards, est-ce qu'il vaut mieux aller à Aix, est-ce qu'il y a des bonnasses, est-ce que… ? Je vous remercie d’avance pour vos renseignements.
melt_core Posté 16 mars 2008 Signaler Posté 16 mars 2008 - Après de rapides recherches sur google maps et viamichelin, les endroits où doivent se dérouler les séminaires d’été semblent au milieu de nulle part. C'est particulièrement vrai pour Ifrane, au Maroc ; Oui c'est voulu. D'une part ça permet de faire moins cher (comme ils ont pas de subventions européennes…), et d'une autre il se crée une meilleure cohésion de groupe lorsque c'est dans un endroit un peu clos. - Je n’ai pas vraiment envie de subir un lavage de cerveau dans un bled paumé au milieu du désert : dans quelle mesure s’agit-il de cours, de discussions, de vie collective ? Une journée typique se passe ainsi; conférence d'une heure, 15 minutes en groupe pour rédiger des questions, 30 avec l'orateur pour répondre aux questions. Compter 3 séances comme ça par jour. Il y a aussi, une fois dans la semaine, un retour sur les lecture préalable, où on discute en petit groupe, modéré par l'un des intervenants. - Quels sont les types de personnes qui se rendent à ces séminaires ? Comment est composé l’encadrement ? Typiquement des étudiants, majoritairement en license, mais aussi en master et phD, souvent il y a des gens du monde professionnel, mais le nombre de place leur est limité. - Exposé des motivations, parrainage, commentaire de texte à rédiger pour les candidats : quid de la sélection ? Il y a un comité de sélection qui se réunit et qui accorde une note à chaque candidat grosso modo. - En gros, est-ce que se sont des traquenards, est-ce qu'il vaut mieux aller à Aix, est-ce qu'il y a des bonnasses, est-ce que… ? Pour ce qui est des séminaires, si on regarde les quelques années précédentes, pour le contenu académique, vaut mieux aller à l'étranger. Cette année par contre c'est spécial, le séminaire pré-université d'été de cette année étant réservé aux jeunes chercheur. Pour les bonasses normalement il y a de quoi faire. Et généralement l'ambiance est à la teuf tous les soirs
xara Posté 16 mars 2008 Signaler Posté 16 mars 2008 G7+, c'est de l'IES qu'on parlait plus haut. Voir le début du fil en plus de la réponse de Melt_core. Non, ce n'est pas une secte, ou alors en un sens si large qu'il ne recoupe pas son usage usuel.
G7H+ Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 Merci beaucoup pour vos réponses. Quelles sont les différences existantes entre les universités d'été à l'étranger et l'évènement qu'organise l'IES à Aix chaque année ?
melt_core Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 La grosse différence pour moi c'est que les stages à l'étranger sont plus intensifs et les intervenants sont plus disponibles, se mélangent aux étudiants, etc. A Aix, les étudiants sont un peu laissés à eux mêmes, ils sont prêt de la ville alors souvent certains s'absentent pour aller manger en ville, les profs vont manger ailleurs car la bouffe est pas géniale, etc. Le soir il y a pas d'activité de groupe, chacun part de son côté exploré Aix, donc du coup tu échanges moins d'idées… L'avantage qu'a Aix sur l'étranger c'est que c'est suivi par l'Université de l'Aleps, où il y a plein d'intervenants qui viennent faire des conférences, mais là c'est plus la même ambiance. De toute façon, si ça se passe comme prévu cette année le séminaire IES de Aix-En-Provence sera réservé aux jeunes chercheurs et doctorants…
G7H+ Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 D'accord, je vois. Merci beaucoup pour ces informations. Les séminaires à l'étranger semblent très intéressants. La question suivante est donc naturellement : faut-il aller en Allemagne, au Maroc ou en Géorgie ? Je ne connais pas ce dernier pays, ça peut être sympa. Mais étant donné qe le temps réservé au tourisme est restreint (c'est bien normal) et ceteris paribus, où est-ce que les étudiants seront les plus intéressants à votre avis ? Quelqu'un du forum compte participer à un de ces séminaires ?
melt_core Posté 18 mars 2008 Signaler Posté 18 mars 2008 Ah non, durant la semaine garanti t'auras pas le temps de faire de tourisme, mis à part peut-être une après-midi excursion en ville. Si j'étais à ta place je choisirais mon séminaire en fonction des intervenants, donc probablement Gummerbach.
melt_core Posté 2 avril 2008 Signaler Posté 2 avril 2008 Plus qu'une semaine pour s'inscrire au séminaire se déroulant au Maroc en français, avec Gérard Bramoullé, Victoria Curzon Price, Pierre Garello, Joseph Pini, et Emmanuel Martin Une semaine au Maroc avec les frais de séjour couvert à discuter de libéralisme…. :mrgreen:
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