AX-poulpe Posté 15 février 2008 Signaler Posté 15 février 2008 Alors je ne comprends pas pourquoi il est interdit de le tuer, car on ne fera que transformer les liaisons atomiques qui composent l'entité impermanente Brad Pitt. On n'en détruira aucune (cf. Lavoisier). Donc je peux enfermer Brad Pitt dans une cage d'un mètre cube à condition de ne pas avoir d'action sur son corps (ce qui est assez aisé : on fait semblant de l'engager pour un film, on lui dit qu'il doit entrer dans la cage pour les besoins de la scène, puis on l'y laisse sans jamais l'agresser - et le truc cool, c'est qu'on n'est même pas obligé de lui donner à manger car ce serait une violation intolérable de notre propriété) ? Non. Je vais répondre par une contre-campagne, te traitant de menteur entre autres choses.On ne peut pas se contenter de l'intuition, il faut réfléchir un petit peu plus loin que ça. Les Droits sont clairs et bien définis, et nul n'a le droit d'utiliser la force pour empêcher d'autres personnes d'échanger des informations. Je pense que l'approche par les droits de propriété sur les lieux permet de résoudre la question. Sur sa propriété Brad Pitt est propriétaire de son image, tout cliché pris sans son accord constituera un vol. S'il se déplace cela dépendra des réglements rattachés au lieu en question. On peut imaginer que dans certains lieux le propriétaire s'engage à assurer la protection de l'image des visiteurs. Ou encore que dans le cas où des photos pourraient être prises, le contrat prévoierait une clause d'interdiction de cession des droits à un tiers. Evidemment je n'ose imaginer la complexité d'un tel système s'il était appliqué concrètement, mais bon, en attendant le droit français en la matière me semble assez équilibré et juste, en dehors de quelques aberrations.
Sous-Commandant Marco Posté 15 février 2008 Signaler Posté 15 février 2008 +1 avec Gadrel. L'idée que la propriété ne concerne que les objets est absurde. C'est du nanarcap tout craché. Dans le monde réel, la distinction entre objets et information n'est pas si simple.
Invité jabial Posté 18 février 2008 Signaler Posté 18 février 2008 +1 avec Gadrel. L'idée que la propriété ne concerne que les objets est absurde. C'est du nanarcap tout craché. Dans le monde réel, la distinction entre objets et information n'est pas si simple. Dichotomie théorie/pratique, sophisme habituel, assorti de l'usage d'un sobriquet à défaut d'argument. Ajoute le célèbre "c'est compliqué", et tu obtiens un parfait raisonnement socialiste.
Ash Posté 18 février 2008 Signaler Posté 18 février 2008 Non. Je vais répondre par une contre-campagne, te traitant de menteur entre autres choses.On ne peut pas se contenter de l'intuition, il faut réfléchir un petit peu plus loin que ça. Les Droits sont clairs et bien définis, et nul n'a le droit d'utiliser la force pour empêcher d'autres personnes d'échanger des informations. La diffamation ça n'existe pas ?
Patrick Smets Posté 18 février 2008 Signaler Posté 18 février 2008 Je ne comprends pas pourquoi l'image d'une star n'est pas valorisable (et donc l'exploitation de cette image). On parle d'une source de commerce et de business réelle et établie. Les stars vendent leur image et le négocient contractuellement. Une photo de Brad vaut 1000 dollars sur le marché. Une autre photo de Brad avec le fessier dénudé vaut 10 000 dollars, une troisième avec le zizi tout dur vaut 1 millions de dollars etc… (*) Si je fais du blé avec ces images, je ne vois pas pourquoi Brad n'est pas en droit d'en partager le bénéfice. Ces photos de Brad, elles ont été prises un moment donné, lors d'une séance photo pour laquelle il a été rétribuée. J'achete une de ces photos à l'agence de presse et j'en tire du profit. Tout le monde à été rétribué correctement. Le petit Nicolas joue avec sa poupée Barbie devant les objectifs de toute la presse. Il offre donc gratuitement son image. J'achete une photo de lui a une agence et je fais du profit avec. Tout le monde à été rétribué correctement. Un paparazzi prend une photo de star non-conscentente, il y a vol. Tous les usages ultérieur sont du recel. Vraiment, je ne vois aucune difficulté ni nanarderie.
ShoTo Posté 18 février 2008 Signaler Posté 18 février 2008 Le petit Nicolas joue avec sa poupée Barbie devant les objectifs de toute la presse. C'est l'histoire de la poule et de l'oeuf. Qui dit que ce n'est pas la presse qui l'a traqué ?
Punu Posté 18 février 2008 Signaler Posté 18 février 2008 Ces photos de Brad, elles ont été prises un moment donné, lors d'une séance photo pour laquelle il a été rétribuée.J'achete une de ces photos à l'agence de presse et j'en tire du profit. Tout le monde à été rétribué correctement. Le petit Nicolas joue avec sa poupée Barbie devant les objectifs de toute la presse. Il offre donc gratuitement son image. J'achete une photo de lui a une agence et je fais du profit avec. Tout le monde à été rétribué correctement. Un paparazzi prend une photo de star non-conscentente, il y a vol. Tous les usages ultérieur sont du recel. Vraiment, je ne vois aucune difficulté ni nanarderie. Je signe un contrat de caissière de supermarché mais après deux mois, le gérant loue mes charmes aux clients - tout en me versant mon salaire de caissière, bien sûr. Où est le problème ?
Patrick Smets Posté 18 février 2008 Signaler Posté 18 février 2008 On dit "vendre ses charmes", non ? Même si techniquement, c'est effectivement de la location.
Invité jabial Posté 21 février 2008 Signaler Posté 21 février 2008 Je signe un contrat de caissière de supermarché mais après deux mois, le gérant loue mes charmes aux clients - tout en me versant mon salaire de caissière, bien sûr. Où est le problème ? Le contrat ne prévoit pas que tu fasses ce boulot, donc tu n'as aucune obligation de le faire. Ceci dit, si ça te change…
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