Aller au contenu

Indépendance du Kosovo


teabag

Messages recommandés

Posté
Kosovo: Moscou menace d'utiliser la force si l'Otan ou l'UE défient l'ONU

Il y a 6 heures

MOSCOU (AFP) — La Russie a déclaré vendredi qu'elle se réservait le droit d'"utiliser la force" si l'Otan ou l'Union européenne "défient" l'ONU sur le Kosovo et a renvoyé la responsabilité pour les violences de la veille à Belgrade aux pays occidentaux."Si aujourd'hui l'Union européenne adopte une position unie (sur la reconnaissance du Kosovo, ndlr) ou si l'Otan dépasse son mandat au Kosovo, ces organisations vont défier l'ONU et nous allons alors nous aussi partir du fait que nous devons utiliser une force brutale qu'on appelle une force armée, pour qu'on nous respecte", a affirmé le représentant de la Russie à l'Otan Dmitri Rogozine, cité par l'agence Interfax.

"Nous n'avons aucun doute que prochainement des bases militaires de l'Otan seront déployées au Kosovo", a-t-il ajouté, cité par Itar-Tass au cours d'une vidéoconférence depuis Bruxelles.

"Il y a des informations inquiétantes qui doivent encore être vérifiées, selon lesquelles certains militaires, responsables de l'Alliance (atlantique) posent la question (de savoir s'il faut décider) d'empêcher des dirigeants de la Serbie d'entrer sur le territoire du Kosovo", a dit M. Rogozine.

"Cela ne fait pas partie de leur mandat. Si ces informations sont confirmées, nous aurons un dialogue assez difficile avec nos partenaires et une évolution dramatique dans les discussions entre la Russie et l'Otan est possible", a-t-il mis en garde, cité par l'agence Ria Novosti.

La Russie "regrette" les violences survenues jeudi à Belgrade, mais renvoie la responsabilité aux pays qui ont reconnu "unilatéralement" l'indépendance du Kosovo, a déclaré pour sa part le porte-parole de la diplomatie russe, Mikhaïl Kamynine, cité par Interfax.

"Ce qui s'est passé hier à Belgrade suscite uniquement le regret (…) Mais les forces qui ont soutenu la reconnaissance unilatérale du Kosovo devaient avoir conscience des conséquences d'une telle démarche", a affirmé M. Kamynine.

M. Rogozine a de son côté démenti l'implication de Moscou dans les violences à Belgrade. "Nous n'avons jamais incité (à la violence) au Kosovo ou en Serbie. C'est un mensonge pur", a-t-il dit.

Quatre militants du mouvement de jeunesse proche du Kremlin La Russie jeune participeront vendredi aux manifestations en Serbie contre l'indépendance du Kosovo, a fait savoir un responsable du mouvement, Alexeï Khoudiakov, à la radio Echo de Moscou.

Des émeutes ont éclaté jeudi à Belgrade à l'issue d'un grand rassemblement contre l'indépendance du Kosovo, faisant un mort et 118 blessés.

Le chef d'un département du ministère russe des Affaires étrangères chargé des Balkans, Alexandre Botsan-Khartchenko, n'a pas exclu "une scission" de la province du Kosovo entre les Kosovars albanais et les Serbes.

"La situation risque de mener à l'isolement des Serbes du Kosovo qui n'acceptent pas la déclaration unilatérale de l'indépendance (faite) par Pristina. Cela peut entraîner une scission du Kosovo", a jugé ce responsable, cité par Interfax.

La Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et traditionnel allié de Belgrade, est fermement opposée à l'indépendance de ce territoire.

Quelle légitimité reconnaissez-vous à l'indépendance du Kosovo vis-à-vis de la souveraineté de la Serbie sur ce petit territoire ? Est-ce un vol de "propriété", reconnu légal par la plupart des pays européens et les Etats Unis, ou bien, sachant que les kosovars s'y sont installés depuis plusieurs siècles, est-ce une indépendance légitime ?

Posté
Quelle légitimité reconnaissez-vous à l'indépendance du Kosovo vis-à-vis de la souveraineté de la Serbie sur ce petit territoire

Les états n'ont aucune souveraineté.

Est-ce un vol de "propriété", reconnu légal par la plupart des pays européens et les Etats Unis, ou bien, sachant que les kosovars s'y sont installés depuis plusieurs siècles, est-ce une indépendance légitime ?

Un gouvernement kosovar est illégitime, tout comme un gouvernment serbe gouvernant le Kosovo, mais il l'est à un degré moindre.

Posté
Les états n'ont aucune souveraineté.

Je comprend ce point vu: l'Etat n'étant pas légitime en lui même, sa souveraineté sur un territoire ne peut être légitime. C'est la vision anarcap.

Un gouvernement kosovar est illégitime, tout comme un gouvernment serbe gouvernant le Kosovo, mais il l'est à un degré moindre.

Il s'agit toujours d'un gouvernement, pourquoi serait-il illégitime à degré moindre ?

Posté

Pour un Etat, la légitimité se traduit par une économie du pouvoir car on ne peut éternellement gouverner par la force à l'état pur.Cela passe par une adhésion nécessitant une majorité dans une population, plus la mojorité est importante plus il est légitime.Ici en l'occurence l'état-nation kosovar est plus légitime que l'état serbe car l'adhésion est de 90% grosso modo pr le kosovar.Bien évidemment la meilleure solution serait qu'on laisse je suppose les serbes du kosovar être administrés par Belgrade.

Mais cela conduirait à une déterritorialisation de l'Etat ce qui serait un précédent bien plus fâcheux pour les états modernes de l'Europe que l'existence d'un nouvel état-nation résulant de la fragmentation d'un ancien état-nation.

Posté
Pour un Etat, la légitimité se traduit par une économie du pouvoir car on ne peut éternellement gouverner par la force à l'état pur.Cela passe par une adhésion nécessitant une majorité dans une population, plus la mojorité est importante plus il est légitime.Ici en l'occurence l'état-nation kosovar est plus légitime que l'état serbe car l'adhésion est de 90% grosso modo pr le kosovar.Bien évidemment la meilleure solution serait qu'on laisse je suppose les serbes du kosovar être administrés par Belgrade.

Tout à fait.

Mais cela conduirait à une déterritorialisation de l'Etat ce qui serait un précédent bien plus fâcheux pour les états modernes de l'Europe que l'existence d'un nouvel état-nation résulant de la fragmentation d'un ancien état-nation.

Ce serait l'anarchie :icon_up:

Posté
Il s'agit toujours d'un gouvernement, pourquoi serait-il illégitime à degré moindre ?

Bonne question :icon_up: .

Il existe une théorie selon laquelle la petite taille d'un pays le pousse d'avantage à s'ouvrir à la concurrence des voisins.

Posté
Quelle légitimité reconnaissez-vous à l'indépendance du Kosovo vis-à-vis de la souveraineté de la Serbie sur ce petit territoire ? Est-ce un vol de "propriété", reconnu légal par la plupart des pays européens et les Etats Unis, ou bien, sachant que les kosovars s'y sont installés depuis plusieurs siècles, est-ce une indépendance légitime ?

La souveraineté n'a pas grand chose à voir avec la propriété.

Pour le reste une indépendance unilatérale implique toujours un risque de conflit, ce qui est très malheureux. Cela dit je vois pas trop quel autre solution était envisageable.

Posté

C'est toujours difficile de juger d'un événement à un instant t, lorsqu'on n'a pas étudié l'ensemble des événements qui l'ont précédé, et la situation politique antérieure.

Posté
Quelle légitimité reconnaissez-vous à l'indépendance du Kosovo vis-à-vis de la souveraineté de la Serbie sur ce petit territoire ?

Aucune et je dois dire que je suis en accord avec la majeure partie de ce que dit Chevènement dans la tribune ci-dessous.

http://www.lefigaro.fr/debats/2008/02/20/01005-20080220ARTFIG00655-la-reconnaissance-du-kosovo-c-est-une-triple-faute.php

La reconnaissance du Kosovo, c'est une triple faute

22/02/2008

Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, se demande «si la France est assez futile pour se flatter d'avoir un nouvel ambassadeur dans sa capitale avant même que le Parlement ait été saisi».

M. Thaçi a déclaré l'indépendance du Kosovo et derechef nos médias s'illuminent devant la profusion des drapeaux agités à Pristina. On peine un peu à nous expliquer la signification du nouveau drapeau kosovar, vu la difficulté à justifier que les étoiles censées représenter les «minorités ethniques» sont précisément rejetées à l'extérieur du dessin du pays.

Reconnaître «l'État du Kosovo», c'est une triple faute.

Une faute contre l'histoire. Celle-ci, contrairement à ce qui s'est passé pour les pays Baltes, n'a jamais connu de Kosovo indépendant. Longtemps soumis au pouvoir turc (comme le fut aussi la Serbie), le Kosovo était, depuis plusieurs décennies, partie intégrante d'un État né par accord international : la Yougoslavie. Au sein de cet État fédéral il faisait partie de la Serbie qui, comme il a été mille fois rappelé, plaçait dans le Kosovo l'origine même de son identité. Que la démographie ait changé, assurément. Belgrade elle-même favorisa cette évolution en accueillant généreusement dans sa province du Kosovo les Albanais qui fuyaient la dictature d'Enver Hodja. Il y avait là matière à imaginer un régime d'autonomie. Cela fut fait. On sait que Milosevic supprima ce régime. Certains, qui auront la curiosité de lire les chroniques, découvriront que l'une des raisons de cette décision fut la plainte des Serbes qui étaient fort mal traités dans un Kosovo «autonome». Milosevic abolit l'autonomie. Il fit mal. Mais la réponse n'est certes pas d'aller à l'excès inverse, créer un État là où il n'y en eut jamais un. Ou alors allons jusqu'au bout. Bafouons l'histoire : reconnaissons la République turque de Chypre ; intéressons-nous au Cachemire ; découpons un peu en Espagne, au Mali, au Tchad, etc., et en France, pourquoi pas ?

Les Français ne veulent plus rien savoir de l'histoire. Mais ce qui est tout récent devrait quand même rester en mémoire et faire réfléchir. La Serbie, objet aujourd'hui de tant de critiques, n'a pas fait la moindre difficulté pour reconnaître l'indépendance du Monténégro, preuve qu'il ne s'agit pas de la part de Belgrade d'attitude obtuse maniaque.

Une faute contre le droit. Il y eut guerre, déclenchée en 1999 par l'Otan en ignorant les principes du droit international, pour mater les Serbes coupables d'avoir réprimé durement trop durement un mouvement d'indépendance qu'ils qualifiaient de terroriste.

Mais la guerre aérienne de l'Otan n'a rien réglé. Pour vaincre, l'Otan devait aller à terre, ce que les Alliés, pas fous et se rappelant la manière dont les divisions nazies furent accrochées, ne voulaient pas. On négocia donc un nouvel accord Serbes-Russes-Américains-Européens qui déboucha sur une résolution des Nations unies, celle dont on voudra bientôt nous faire oublier l'existence, mais qui est le seul droit applicable : la résolution 1244, du 10 juin 1999 : réaffirmation de l'attachement de tous les États membres à la «souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République fédérale de la Yougoslavie ». Appel en vue d'une «autonomie substantielle et d'une véritable auto-administration du Kosovo».

Autonomie. Pas d'indépendance, pas de nouvel État. Préservation de ce vieil acquis européen que sont les accords d'Helsinki. C'est à cette condition qu'il y eut paix, et que l'Europe (et les États-Unis) s'épargnèrent une guerre horrible.

Certes une résolution n'est pas intangible. Si le Conseil de sécurité juge que les Kosovars ont raison de proclamer leur indépendance, il adoptera une nouvelle résolution qui se substituera à la résolution 1244. Mais si le Conseil de sécurité ne modifie pas la résolution 1244 et il ne le fera pas , le droit reste aujourd'hui ce que dit ce texte.

Que la France, après les beaux discours de 2003 sur le respect du droit, suive l'exemple des États-Unis et de la Grande-Bretagne est une triste évolution. Nous n'aurons rejoint le camp ni des réalistes ni des cyniques, mais celui des veules, de ceux qui se refusent, par lâcheté, à négocier encore et toujours.

Une faute contre l'Europe unie. Nous sortons d'une de ces brèves périodes où l'on nous a refait le coup de l'Europe projet, de l'Europe politique.

Et si le Kosovo, situé lui aussi comme on le disait avec excitation de la Bosnie, à deux heures d'avion, n'était pas précisément un beau sujet de délibération pour l'Europe unie à laquelle nous sommes censés tant aspirer. Et que fait donc l'Europe unie ? Rien. Bien sûr, sinon constater ses divisions.

Mais faute contre l'Europe, au sens plus large, l'Europe de nos pères, l'Europe de l'Atlantique à l'Oural, l'Europe qui veut bien accepter de considérer que la Russie n'est pas une steppe peuplée de Tatars aux yeux cruels, que les Slaves sont aussi européens, et allons jusqu'au bout de l'ouverture que les Slaves orthodoxes sont aussi européens. La singularité de la France fut d'être ce pays occidental, majoritairement de culture catholique mais heureusement de tradition laïque, qui tendait la main à l'Orient orthodoxe et noua en particulier de solides relations avec la Serbie et avec la Russie. Vis-à-vis de Belgrade, notre seule offre est celle de l'argent européen. Et vis-à-vis de Moscou, faut-il prendre les devants, déployer des éléments de système antimissile, agiter des drapeaux américains à la barbe des vieux popes ? Prenons garde, dans notre excitation, de ne pas perdre entièrement raison. Réputée bien théoriquement vieux pays recru d'épreuves, etc., la France est-elle assez futile pour se flatter d'avoir un nouvel ambassadeur dans sa capitale avant même que le Parlement ait été saisi, et de gâcher très sérieusement des chances de paix sur le continent ? Alors que l'on peut tout aussi bien faire comprendre comme c'est le cas pour les Chypriotes que la négociation est toujours possible et vaut mieux mille fois mieux que le «bling-bling» d'une «reconnaissance» à la remorque.

Posté

Je ne comprends pas tout (et, à vrai dire, pas grand chose) à la géographie, à l'histoire et à la politique dans les balkans mais je trouve que cet évènement montre assez bien l'erreur qu'est le concept de nation, construction artificielle, géographique et surtout à priori intemporelle qui entre souvent en conflit avec le concept de peuples et d'ethnies (en afrique, dans les balkans et même en europe).

Posté

J'ai un ami kosovar qui est allé fêter l'indépendance avec ses amis, dans son pays d'origine.

Même s'il habite et travaille sous nos latitudes, il était fou de joie que cet événement survienne. "J'ai attendu cela toute ma vie" (il a la trentaine). Pour lui, l'indépendance du Kosovo, cela représente un indicible sentiment de liberté. Le reste, c'est complètement secondaire.

Posté
Aucune et je dois dire que je suis en accord avec la majeure partie de ce que dit Chevènement dans la tribune ci-dessous.

http://www.lefigaro.fr/debats/2008/02/20/01005-20080220ARTFIG00655-la-reconnaissance-du-kosovo-c-est-une-triple-faute.php

J'ai l'impression que du défend les frontières des Etats telles qu'elles sont aujourd'hui.

Il me semble pourtant que toutes les frontières sont artificielles, et qu'elles ne résultent que du fait de celui qui savait mieux manier le glaive à un moment donné pour couper la tête de l'autre.

Je ne me vois pas défendre ce qui résulte de la violence.

Il me doit me manquer des notions, parce que pour le moment, je ne vois pas de raisons libérales de défendre les frontières des Etats telles qu'elles sont aujourd'hui.

Peux-tu éclairer ma lanterne ?

Posté
J'ai l'impression que tu défend les frontières des Etats telles qu'elles sont aujourd'hui.

Il me semble pourtant que toutes les frontières sont artificielles, et qu'elles ne résultent que du fait de celui qui savait mieux manier le glaive à un moment donné pour couper la tête de l'autre.

Je ne me vois pas défendre ce qui résulte de la violence.

Il me doit me manquer des notions, parce que pour le moment, je ne vois pas de raisons libérales de défendre les frontières des Etats telles qu'elles sont aujourd'hui.

Peux-tu éclairer ma lanterne ?

Qu'on le veuille ou non, l'histoire a contribué à façonner notre présent. Si des frontières se sont dessinées au fil du temps ce n'est pas uniquement parce que certains ont su s'imposer par la force. Il ne faut pas négliger le fait culturel, par exemple, qui peut pousser une même communauté linguistique à se diviser en deux voire plusieurs pays distincts.

Les problèmes de l'ex-Yougoslavie viennent de ce qu'à un moment donné certaines bonnes âmes, méprisant l'histoire complexe de la région, ont voulu jouer aux apprentis sorciers en mettant les mains dans une affaire dont ils ne connaissaient quasiment rien. Ils se sont retrouvés empêtrés dans un merdier noir qu'ils ont fini par abandonner laissant au passage des populations à la merci de bandes que leur action avait contribué à créer.

Posté
Les problèmes de l'ex-Yougoslavie viennent de ce qu'à un moment donné certaines bonnes âmes, méprisant l'histoire complexe de la région, ont voulu jouer aux apprentis sorciers en mettant les mains dans une affaire dont ils ne connaissaient quasiment rien. Ils se sont retrouvés empêtrés dans un merdier noir qu'ils ont fini par abandonner laissant au passage des populations à la merci de bandes que leur action avait contribué à créer.

Je suis assez d'accord, mais maintenant c'est fait. Pour le Kosovo quel solutions alternatives proposes-tu ? Comment maintenir l'unité d'un pays lorsque l'écrasante majorité des habitants d'un de ses territoires veulent l'indépendance (du moins c'est ce qu'il me semble) ?

Je vois mal comment on pouvait éviter cette sécession (même si c'était pas forcément très malin de l'encourager).

Posté
Qu'on le veuille ou non, l'histoire a contribué à façonner notre présent. Si des frontières se sont dessinées au fil du temps ce n'est pas uniquement parce que certains ont su s'imposer par la force. Il ne faut pas négliger le fait culturel, par exemple, qui peut pousser une même communauté linguistique à se diviser en deux voire plusieurs pays distincts.

Ben oui, mais est-ce que ce n'est pas tout simplement ce qui est en train de se passer avec le Kosovo ?

Les problèmes de l'ex-Yougoslavie viennent de ce qu'à un moment donné certaines bonnes âmes, méprisant l'histoire complexe de la région, ont voulu jouer aux apprentis sorciers en mettant les mains dans une affaire dont ils ne connaissaient quasiment rien. Ils se sont retrouvés empêtrés dans un merdier noir qu'ils ont fini par abandonner laissant au passage des populations à la merci de bandes que leur action avait contribué à créer.

Justement, là il s'agit (je crois) d'une population qui réclame son indépendance ; pas d'un décret de l'ONU.

Posté
Je suis assez d'accord, mais maintenant c'est fait. Pour le Kosovo quel solutions alternatives proposes-tu ? Comment maintenir l'unité d'un pays lorsque l'écrasante majorité des habitants d'un de ses territoires veulent l'indépendance (du moins c'est ce qu'il me semble) ?

Je vois mal comment on pouvait éviter cette sécession (même si c'était pas forcément très malin de l'encourager).

Ben oui, mais est-ce que ce n'est pas tout simplement ce qui est en train de se passer avec le Kosovo ?

Justement, là il s'agit (je crois) d'une population qui réclame son indépendance ; pas d'un décret de l'ONU.

Le problème, c'est que beaucoup de kosovars ne le sont que de fraîche date. La population étant constituée pour une part non négligeable d'albanais ayant fui leur pays ce qui a eu pour conséquence de sérieusement modifier l'équilibre de cette région de la Serbie. Kosovars qui n'ont pas trop attendu, une fois l'autonomie accordée à la région pour rendre la vie impossible aux serbes qui y vivaient eux depuis plusieurs générations, pour se tailler une province nettoyée ethniquement et religieusement.

La seule solution que j'entrevois pour ma part, c'est que l'UE, l'OTAN et l'ONU ne doivent pas se mêler de ce qui ne les regarde pas. Ils sont co-responsables du merdier actuel, point n'est besoin d'en rajouter.

Posté

How predictable

EU withdraws from Kosovo as Serbia protests

Last Updated: 2:05am GMT 24/02/2008

Hopes for a peaceful conclusion to the declaration of Kosovo's independence were fading as the European Union announced it had withdrawn its staff from the north of the fledgling country in the face of increasingly angry Serb protests.

# Riots force US embassy staff to leave Serbia

The civilian staff were meant to be preparing for the EU to take over responsibility for security in Kosovo from the United Nations.

advertisement

The announcement of the withdrawal came as the United States - which backed Kosovo's drive for independence - began to evacuate its American staff and their families from Serbia, offering US citizens the chance to join a convoy of 40 cars leaving Belgrade for Croatia.

"We are not sufficiently confident that they are safe here," said US ambassador Cameron Munter. On Thursday protesters stormed and burned the US embassy in Belgrade. A week after tens of thousands of people took to the streets of the Kosovan capital Pristina to celebrate the country's unilateral declaration of independence, Kosovo is already effectively partitioned.

The mostly Serb-populated northern region around the divided town of Mitrovica, next to the Serbian border, has made it clear that it wants no part of the newborn country that Serb officials consider "illegal". The bridge on the Ibar River that divides the Albanian and the Serb parts of Mitrovica has been closed to traffic, guarded by UN police and Nato on one side, and Serb strongmen on the other.

At the same time, KFOR, the Nato-led peacekeeping force, sealed the border to Serbia, after angry mobs torched border crossings. "This is a beginning of a secession of the northern part of Kosovo," Oliver Ivanovic, a Kosovo Serb leader from Mitrovica, told The Sunday Telegraph. "I fear it will lead to attacks on the remaining Albanians living in northern Mitrovica to force them to flee across the river.

The Albanians would then retaliate on the Serbian enclaves throughout Kosovo, and the ethnic cleansing will be completed under the eyes of the international community." According to Mr Ivanovic, while the Serb government officially pledges never to accept Kosovo's independence, some individual officials and their political groups are quietly orchestrating the secession. He himself was sidelined as a moderate leader and his influence diminished as the situation escalated and Belgrade-sponsored extremists won the upper hand.

Yesterday Peter Feith, the EU's Kosovo envoy, said security concerns were behind the withdrawal of his staff from northern Kosovo. They had been preparing the ground for a 2,000-strong EU rule of law mission. "I would like to appeal to the Serb community to be generous and to turn the page and look forward to working together with us," he said. "We hope that conditions will soon allow us to resume our activities."

Slobodan Samardzic, the minister for Kosovo in the Serb government, deemed the attacks on the border crossings "legitimate" and said they were in "accordance with the Serbian government's policy." Britain, the US and other Western countries have recognised independent Kosovo as a sovereign state, prompting criticism from countries such as Russia, a staunch Serb ally, but also China and some EU members, notably Spain, who claim the move to be a dangerous precedent that would weaken the rule of international law and encourage separatist movements across the world.

In the Serb part of Mitrovica, anti-independence rallies have been held every day since the independence declaration last Sunday, in an atmosphere of increasing tension and lawlessness instigated by Belgrade-paid agitators. Serbian government officials address the angry crowds as rocks, bottles and fireworks are being hurled at the UN police guarding the bridge, while thugs in track suits and leather jackets cruise the town as self-appointed guardians of security.

Officers of the Kosovo Police Service (KPS), the multi-ethnic police force which serves in northern Mitrovica, said they will no longer take orders from Pristina following the independence declaration and have vowed to swap their uniforms for those of the Serbian police. "I did not join the force to serve an illegal Albanian state. The capital of my state is Belgrade, as stipulated by the United Nations Resolution 1244.

I will soon change this uniform for a Serbian one and continue to serve my people," a KPS officer serving in Mitrovica told the Sunday Telegraph under the condition of anonymity. On the street dotted with Serbian and Russian flags and banners with anti-independence slogans, the police officer was engaged in a cordial conversation with one of the thugs known as 'bridge watchers', whose job is to make sure no Albanian crosses the bridge. He said: "We will not create incidents but we will not tolerate any form of Albanian rule. This is and it will always remain Serbia. We may be small, but we have the full support of Serbia and Russia. And we have weapons, should we be forced to protect ourselves."

Russia has already threatened to use force in Kosovo, and Serbia has sent dozens of busloads of protesters to support the rallies in the north. But following several days of unrest, KFOR decided to seal the border and halt the influx of potential protesters from Serbia. "We have issued orders not to let buses through or any individuals who could pose a potential threat to the security of Kosovo. We are also fully able and ready to prevent any clashes between Serbs and Albanians, "a KFOR spokesperson said.

Indeed, dozens of armoured vehicles and tanks have been deployed at key points in the border region, after Belgrade officials announced that they would march into Kosovo in their thousands — albeit for peaceful rallies. "KFOR troops are trained and well-equipped to answer any challenges coming from inside or outside of Kosovo," a radio advertisement, paid for by KFOR, warns Serbian listeners.

But Mr Ivanovic, is sceptical. "In case of real clashes KFOR will first protect themselves and then come to count the causalities. The Serbs here have access to weapons, and I know that the Albanians living on this side of the river have recently been armed. "I see no reason for optimism."

Information appearing on telegraph.co.uk is the copyright of Telegraph Media Group Limited and must not be reproduced in any medium without licence. For the full copyright statement see Copyright

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...