Amaury Posté 23 février 2008 Signaler Posté 23 février 2008 Le dictateur cubain Fidel Castro renonce à la présidence cubaine. Dictateur, vous avez dit dictateur ? En tous cas pas pour les médias gauchistes de France … Voici la version des médias français: Le Figaro, Le Monde , Libération & co nous débitent du "lider Maximo", du "commandante", du "dirigeant", du "l'homme fort", voire même du "héros de la révolution" !!! Arrêtons les mensonges !!! En réalité, Fidel Castro est un DICTATEUR qui a martyrisé son peuple durant près de 50 ans et ruiné son pays !!! -47 années de dictature. -Bilan provisoire : 9240 morts arbitraires élucidées à ce jour (source : "Cuba Archive Project"). Les experts estiment le nombre de victimes du régime castriste à 15000-17000 personnes; de plus, 100 000 cubains (vous avez bien lu !) ont connu les camps ou les prisons cubaines (source : Le livre noir du communisme, Pocket); il y a 985 personnes enfermées pour 100 000 habitants, ce qui est le record du monde du nombre de prisonniers. -Cuba est aujourd'hui l'un des Etats les plus pauvres de la planète, incommensurablement plus pauvre que lors de l'accession au pouvoir de M. Castro, et il s'appauvrit chaque année; quant à M. Castro, sa fortune personnelle est estimée à près de 900 millions de dollars (Forbes), estimation confirmée par d’anciens officiels cubains. Quand M. Castro voudra bien quitter le pouvoir, il laissera un pays en ruines. Comme dans tous les régimes communistes, la vie quotidienne est devenue impossible, et cela d’abord sur le plan matériel avec les immeubles du centre de La Havane qui s’effondrent ; une petite secousse tellurique suffirait à raser la ville. Et surtout le régime, qui était porté à bout de bras par l’URSS, ne s’est jamais remis de sa disparition. Il faut se souvenir que Cuba effectuait 87% de ses échanges avec l’ex-Comecon et dépendait à 90% des pays socialistes pour son énergie. Comme partout, le communisme a créé la pénurie et l’approvisionnement des magasins a chuté de 50% au cours des seuls six derniers mois. Il n’y a plus d’argent pour importer quoi que ce soit. On apprend aussi que la monnaie a perdu toute valeur ou encore qu’un médecin gagne l’équivalent de 24 dollars par mois. La corruption est partout, comme dans tous les pays où l’Etat est omniprésent. Tout le système fonctionne à deux vitesses et lorsque un industriel étranger veut embaucher un ouvrier, il doit s’adresser au gouvernement qui lui fait payer 220 dollars et en donne…15 à l’ouvrier. Les habitants de l’île ne survivent que grâce aux 850 millions de dollars envoyés par les exilés, première ressource financière de l’île. Les services publics sont à la dérive, à commencer par les écoles, car les instituteurs sont souvent absents, car ils doivent exercer un second métier: le régime cubain a d'ailleurs fait appel depuis peu, à de jeunes élèves de 16 ans à peine, pour les remplacer; dans tous les cas, les enfants sont endoctrinés et se doivent d'étudier la vie et l'"oeuvre" de leur lider. Les hôpitaux sont en ruine, sans matelas dans les lits, ni carreaux aux fenêtres et les boites de médicaments sont souvent vides. Les files d’attentes sont partout, comme il se doit dans un pays communiste. 90% de la population s’est marginalisée dans un fantastique nivellement par le bas. Depuis le renversement de BATISTA, 17 000 Cubains au moins ont été exécutés et 2 millions d’entre eux ont voté avec leurs pieds et ont choisi l’exil, notamment aux Etats-Unis, soit un cinquième de la population (l’équivalent de 12 millions de Français), et encore sans parler de tous ceux qui ont péri noyé en tentant de fuir (plusieurs milliers). Toute information autre que celle donnée officiellement par le régime est bannie, y compris sur Internet, totalement sous la coupe de l’Etat. Partout, dans chaque quartier existe un surveillant (commissaire politique) chargé de dénoncer les faits et gestes des autres habitants. Il suffisait de voir la joie des Cubains de l’étranger après l’annonce de l’opération pour comprendre ce que représentait la dictature marxiste de CASTRO. Mais le régime de Castro continue, quant à lui, de bénéficier d'une exceptionnelle complaisance dans les milieux politiques et intellectuels européens, jusque dans les plus hautes sphères de l'UE et au sein des rédactions de nombreux organes de presse qui ont pignon sur rue. Jack LANG n’a-t-il pas salué les deux frères comme des « libérateurs » face à l’impérialisme américain. ? La raison de ce double standard moral est, en réalité, des plus simples : une partie de l'élite européenne voit en Fidel Castro la dernière incarnation héroïque du rêve communiste. Pourtant, le communisme a causé la mort de cent millions de personnes au XXe siècle et il a appauvri tous ceux qu'il n'a pas tués. N'est-il pas temps d'apporter notre soutien aux prisonniers politiques et au peuple cubains plutôt qu'à l'un des derniers avatars de l'une des entreprises les plus criminelles de l'histoire humaine ? Voici les informations extraites du Rapport 2007 d'Amnesty International : Cuba: République de CubaInformations extraites du Rapport 2007 d'Amnesty InternationalCapitale: La HavaneSuperficie: 110860 km²Population: 11,3 millionsChef de l'État et du gouvernement: Fidel Castro Ruz, remplacé provisoirement par Raúl Castro Ruz le 31 juillet.Peine de mort: maintenueCour pénale internationale: Statut de Rome non ratifiéLes restrictions à la liberté d'expression, d'association et de mouvement demeuraient très importantes. Au moins 69 prisonniers d'opinion étaient toujours incarcérés. Cette année encore, des dissidents politiques, des journalistes indépendants et des militants des droits humains ont été la cible de manœuvres de harcèlement et d'intimidation. Certains ont été placés en détention sans jugement ni inculpation. Les Cubains continuaient à subir les conséquences de l'embargo des États-Unis.ContexteEn 2006, Cuba a obtenu une place au Conseil des droits de l'homme [ONU] et a assumé la présidence du Mouvement des non-alignés lors de son XIVe sommet, qui s'est tenu en septembre à La Havane.En juillet, Fidel Castro a subi une opération chirurgicale. Pour la première fois depuis 1959, il a transféré ses pouvoirs à d'autres hauts responsables, notamment à son frère Raúl Castro Ruz. Les partis et les activités de l'opposition politique n'étaient pas tolérés.Les relations politiques avec les États-Unis restaient tendues bien que les exportations de produits agricoles américains vers Cuba avait atteint une valeur supérieure à 500 millions de dollars. En juillet, la Commission for Assistance to a Free Cuba (Commission de soutien à un Cuba libre), un organisme américain, a publié une mise à jour de son précédent rapport. L'Union européenne n'a pas réintroduit les sanctions levées en 2005, alors que la situation des droits humains à Cuba demeurait un sujet de préoccupation majeur.Le gouvernement américain a mis en place un service chargé d'identifier et de poursuivre les personnes qui contournent les restrictions concernant les déplacements à destination de Cuba et les échanges commerciaux avec l'île. En novembre, pour la quinzième année consécutive, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution demandant aux États-Unis la levée de l'embargo contre Cuba.Cette année encore, le gouvernement cubain a refusé la visite du rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits de l'homme à Cuba. Amnesty International et d'autres organisations indépendantes de défense des droits humains n'ont pas non plus été autorisées à se rendre sur l'île.Prisonniers d'opinionÀ la fin de l'année, 69 prisonniers d'opinion étaient toujours détenus pour leurs positions ou activités politiques non violentes. Douze autres continuaient à purger leur peine en dehors de la prison en raison de leur état de santé. Aucune libération de prisonniers d'opinion n'a été signalée en 2006.• En 2003, Orlando Zapata Tamayo a été condamné à une peine de trois ans d'emprisonnement pour « outrage envers la personne de Fidel Castro », « trouble à l'ordre public » et « rébellion ». En novembre 2005, il aurait été condamné à quinze années supplémentaires pour « outrage » et « rébellion » en prison. De nouveau jugé pour les mêmes chefs d'inculpation en mai 2006, il a été condamné à sept ans de plus. Il purgeait une peine de vingt-cinq ans et six mois.Détention sans inculpation ni jugementDe très nombreuses personnes étaient toujours incarcérées sans inculpation pour des activités contre-révolutionnaires présumées ou sur la base d'accusations vagues. Leur situation juridique restait mal définie à la fin de l'année.• Le prisonnier d'opinion Oscar Mariano González Pérez était encore détenu sans jugement ni inculpation. Ce journaliste indépendant avait été arrêté en juillet 2005 alors qu'il s'apprêtait à prendre part à une manifestation devant l'ambassade de France.Liberté d'expression et d'associationDes restrictions continuaient de peser sur la liberté d'expression et d'association. Toute la presse écrite et les organismes de radiotélédiffusion demeuraient sous le contrôle de l'État. Les actes de harcèlement et d'intimidation visant des journalistes indépendants et des libraires se sont multipliés. Des personnes soupçonnées d'entretenir des liens avec des groupes dissidents ou de participer à des activités de défense des droits humains ont été arrêtées et placées en détention. Le nombre d'arrestations pour « dangerosité prédélictuelle » a augmenté. L'accès à Internet restait très limité en dehors des bureaux du gouvernement et des institutions éducatives. Le journaliste Guillermo Fariñas a fait une grève de la faim pendant sept mois pour obtenir l'accès à Internet, sans aucun résultat.• Le 23 mai, le journaliste indépendant Armando Betancourt Reina a été arrêté alors qu'il prenait des notes et des photos pendant une opération d'expulsion dans la ville de Camagüey. Il a été inculpé de trouble à l'ordre public. Armando Betancourt aurait été maintenu en détention au secret pendant une semaine au poste de police, avant son transfert à la prison de Cerámica Roja (Camagüey), le 6 juin. Il était en instance de jugement à la fin 2006.Actes de harcèlement et d'intimidation visant des dissidents et des militantsAmnesty International a constaté une augmentation du nombre d'actes de harcèlement public et d'intimidation visant des défenseurs des droits humains et des dissidents politiques. Ces « actes de répudiation » sont le fait de groupes quasi officiels.• Juan Carlos González Leiva, président de la Fundación Cubana de Derechos Humanos (Fondation cubaine des droits humains), aurait subi plusieurs « actes de répudiation », notamment des rassemblements hostiles de sympathisants du régime soutenus, semble-t-il, par les autorités, devant son domicile à Ciego de Ávila. Lui et sa famille ont été menacés à plusieurs reprises par les manifestants. Juan Carlos González Leiva, qui est aveugle, avait été arrêté en mars 2002 pour « outrage », « trouble à l'ordre public », « rébellion » et « désobéissance ». Il a passé deux ans en détention sans être jugé. Condamné à quatre années d'emprisonnement en avril 2004, il devait purger le restant de sa peine assigné à son domicile.Visites d'Amnesty InternationalLa dernière visite d'Amnesty International à Cuba remonte à 1988. Depuis, l'organisation n'a pas obtenu l'autorisation de se rendre dans le pays.http://www.amnesty.org/fr/region/americas/caribbean/cubaPour de plus amples informations, lisez le livre de Serge Raffy qui pulvérise l'image du révolutionnaire romantique: Castro, l'infidèle (Fayard) http://www.fayard.fr/livre/fayard-161686-Castro-Serge-Raffy-hachette.htmlOn apprend aujourd'hui que le dictateur cubain a décidé de céder le pouvoir à son frère Raul (çà c'est du régime monarchique en veux-tu en voilà !) mais pour l'ancien président polonais et chef historique du syndicat Solidarnosc, Lech Walesa, la renonciation de Fidel Castro à la présidence de Cuba ne change rien au fait que "le communisme tient toujours bon" à Cuba. "Si Castro continue à transmettre le pouvoir à ce rythme, il le passera dans deux cents ans", a ironisé Lech Walesa. Morts à Fidel et à toute sa clique sanguinaire !!! Sérum de liberté
Harald Posté 23 février 2008 Signaler Posté 23 février 2008 Tu prêches aux convaincus. Effectivement. Je suggère Amaury de prendre son bâton de pèlerin et d'évangéliser les fora du PS, PCF, LO, LCR, verts et consorts.
Alexandre Posté 24 février 2008 Signaler Posté 24 février 2008 Mention particulière parmi 'les médias gauchistes" au Nouvel Obs et à l'excellent Serge Raffy.
Amaury Posté 24 février 2008 Auteur Signaler Posté 24 février 2008 Mention particulière parmi 'les médias gauchistes" au Nouvel Obs et à l'excellent Serge Raffy. Même si Serge Raffy reconnait le marasme"castro" , il reste un apôtre du socialisme le plus rétrograde : il souhaite simplement se faire passer pour un social-démocrate qu'il n'est pas !!!
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