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Réchauffement De La Connerie


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Invité alpheccar
Posté

Concernant le réchauffement planétaire, les choses sont beaucoup plus complexes que ne le laissent entendre les écolos. Le mieux est de tout reprendre il y a 65 million d'années pour ceux qui lisent l'anglais.

Sinon, il y a d'autres détails sur cette page avec une analyse en cours, et qui me paraît assez objective, de ce qu'a écrit Lomborg.

  • 4 weeks later...
Posté

http://www.institutmolinari.org/blogs/20041216.htm

Patrick J. Michaels : Drames dans les glaces. De la corruption prévisible de la science

(Traduction par Xavier Méra de l'article Polar Disasters: More Predictable Distortions of Science paru le 22 novembre 2004 sur le site Internet du Cato Institute )

Le mois de novembre a été riche en récits de catastrophes climatiques! Tout d'abord, le magazine Nature rapporte que la chaîne alimentaire de l'antarctique est sérieusement disloquée, les populations de krills s'échouant au sud d' Orkney Islands à cause du réchauffement global. Ensuite, un nouvel organisme subventionné au niveau fédéral, "Arctic Climate Impact Assessment" (ACIA), sort de l'ombre en prévoyant l'extinction imminente des ours polaires et de la culture Inuit.

Mais vous pouvez pousser un soupir de soulagement parce que ces deux récits de catastrophes sont sérieusement boiteux. La seule catastrophe vraiment démontrée, c'est la navrante dégradation de la qualité des comptes rendus scientifiques.

L'histoire du krill devrait être particulièrement troublante pour quiconque donne du crédit à la littérature scientifique en question, laquelle pouvait auparavant être considérée comme une source fiable pour les derniers développements en la matière. Pour ceux qui l'ignorent, les krills sont de petits animaux ressemblant à des crevettes. Ils sont indispensables aux baleines et à d'autres animaux marins. Les auteurs de l'article de Nature rapportent que la population de krills, autour de South Orkney Island dans l'océan atlantique sud, varie en fonction de la quantité de glace qui se forme chaque hiver. Comme la zone s'est réchauffée dans les dernières décennies et que la population de krills a diminué rapidement depuis les années 70, les auteurs concluent que le réchauffement global tue le krill.

Mais les données qui montrent une relation entre la quantité de glace et le krill révèlent aussi qu'il n'y a eu aucun changement dans la quantité de glace autour de South Orkney Island depuis 1975. C'est bien ça: le facteur qui contrôle la population de krills, selon les auteurs, n'a pas changé d'un iota.

Les données concernant la glace ont été publiées dans le journal Environmental Conservation en 2002. Il est inconcevable que les auteurs de l'article de Nature n'en aient pas eu connaissance, parce qu'ils l'ont utilisé pour "démontrer" la relation entre la glace et le krill.

Comment cela a-t-il pu échapper au compte rendu scientifique? Il est dans l'intérêt du magazine que de telles sources d'embarras soient identifiées avant l'imprimerie. Quiconque ayant reçu l'article pour en faire un commentaire aurait demandé (aurait dû demander?) si la quantité de glace était bien en diminution.

La légèreté du compte rendu est aussi évidente dans le cas de l' Arctic Assessment , qui a probablement eu plus d'échos dans la presse que toute autre histoire de climat ces dernières années.

Un des gros titres qu'il a suscité nous avertit que le changement climatique doit conduire à la disparition des ours polaires. Le Washington Post a rapporté des propos de Lara Hansen du World Wildlife Fund (WWF) faisant part son inquiétude devant la possibilité que les populations ne se reproduisent plus à mesure que le climat se réchauffe.

En 2002, WWF a publié un gros rapport sur les ours polaires et le réchauffement global, appelé "Ours polaires en danger". L'organisation parle de 22000 ours polaires dispersés en quelque 20 populations distinctes autour de l'Arctique. Selon WWF, 46% des populations étaient stables, 17% en diminution, 14% en hausse, et la situation des 23% restants était inconnue. D'abord, tout nombre divisé par 20 donne un multiple de 5: 5, 10, 15, etc… Une carte de la région ne recensait que 19 populations, mais aucun nombre entier divisé par 19 ne donne 46, 17, 14 ou 23.

Ensuite, WWF n'a pas dressé la carte des régions où les populations d'ours polaires ont varié. Ils ont laissé ça à des enviro-grincheux comme moi. Et j'ai découvert ceci: lorsque les populations d'ours polaires diminuent, autour de Baffin Bay (la région située entre le Canada et le Groenland), les températures diminuent aussi. Et dans la zone où les températures montent le plus, dans la région du Pacifique touchant l'Alaska et la Sibérie, les populations d'ours polaires augmentent.

Ce fait n'a pas été rapporté dans le rapport de l'ACIA, au contraire de la déclaration apocalyptique de WWF. Une fois encore, on a omis de soumettre l'hypothèse au plus simple des tests.

Il y a une abondance d'histoires similaires sur le réchauffement global. Ces deux là sont simplement les plus récentes et elles sont parmi les plus fameuses. Pourquoi ceci a-t-il lieu? Washington a distribué presque 20 milliards de dollars pour la recherche sur le réchauffement global. Ceci est amplement suffisant pour faire les bonnes recherches. Il n'y a absolument aucune incitation à dire la vérité si la vérité doit rendre pauvre.

Patrick J. Michaels est chargé des questions environnementales au Cato Institute . Il est l'auteur de Meltdown: The Predictable Distortion of Global Warming by Scientists, Politicians, and the Media.

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Je trouve particulièrement inquiétante cette propension des scientifiques, déjà dénoncée par Lomborg dans son livre, à faire fi des principes qui rendent la science fiable et non-partisane.

Invité alpheccar
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A cause du réchauffement climatique la population de vrais scientifiques est en diminution. C'est une espèce menacée…

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