Aller au contenu

Échec du gouvernement Hongrois au référendum sur les réformes.


Invité Arn0

Messages recommandés

Invité Arn0
Posté
Après un cuisant échec lors du référendum sur les réformes sociales, dimanche 9 mars, le gouvernement de Ferenc Gyurcsány se retrouve de nouveau sur la sellette. La presse de Budapest est amère.

L'opposition hongroise (droite) a remporté dimanche une victoire écrasante au référendum sur les réformes économiques du gouvernement "social-libéral". Celles-ci devaient notamment rendre payantes les consultations médicales, privatiser la sécurité sociale et introduire des frais de scolarité pour les étudiants. Près de 83 % des électeurs ont voté contre, et seulement environ 17 % pour. La participation s'est établie à un record pour un référendum : 50,49 %.

Le plus grand quotidien du pays, proche du gouvernement, Népszabadság, commente l'événement avec amertume. "Un référendum pareil – qui demande aux citoyens s'ils veulent payer ou non – ne peut obtenir qu'un résultat. Voilà pourquoi on ne doit pas l'organiser. Le Conseil constitutionnel l'a autorisé comme un mauvais arbitre. S'il est possible de jouer un match où le résultat est prédéterminé, cela tue le jeu, mais la République n'est pas un jouet."

La webzine indépendant Index renvoie dos à dos les chefs du gouvernement, Ferenc Gyurcsány, et du principal parti de droite, Fidesz, Viktor Orbán. "Ce référendum organisé à l'initiative des fidèles de Viktor Orbán ne répond certainement pas aux questions qu'il pose. La Fidesz a compris que, entre le discours de Balatonöszöd [dans lequel, en mai 2006, le Premier ministre a avoué qu'il avait menti aux électeurs pour gagner les élections législatives] et les tentatives de réforme, il avait une excellente occasion de donner une grande claque à Ferenc Gyurcsány. Dont la popularité baisse à vitesse grand V. Ce dernier a fait exactement la même chose en 2004."

Le quotidien de centre droit Magyar Hírlap demande quelles seront les conséquences de ce référendum pour les réformes. "Avant les élections législatives [en 2006], le gouvernement s'est tu sur la situation réelle des finances publiques, et il n'a pas révélé les démarches qu'il s'apprêtait à prendre concernant la santé publique. Les électeurs viennent de le rejeter pour ses méthodes. Pour le dire crûment : la politique gouvernementale vient de tomber. Dans ces conditions, le gouvernement peut-il rester en place ? Il y en aura certainement qui diront que c'est une vétille. Mais si les partis de la coalition ont encore une once d'honnêteté, ils doivent reconnaître leur échec. Et admettre que la politique actuelle ne peut être poursuivie en l'absence de son pilier : la confiance du peuple."

http://www.courrierinternational.com/artic…sp?obj_id=83434

Posté

Typique ment le genre de fonçage dans le tas qu'il ne faut pas faire en voilà un qui devrait lire Micropolitique de Madsen Pirie. On dirait du Villepin.

J' envisage quand même un cas ou le référendum pourrait être fait parce qu'il s'agit d'une question d'égalité de droits et que celà à fonctionné en suisse.

Souhaitez vous que tous les emplois publics (national+local) soient transformés en CDI de droit privé aux même conditions.

-oui

-non

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...